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      Trump restera banni de Twitter, même s'il se représente en 2024

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 10 February, 2021 - 17:49 · 2 minutes

    Donald Trump à Washington le 12 janvier 2021 (AP Photo/Gerald Herbert, File)

    RÉSEAUX SOCIAUX - Persona non grata. Alors que son deuxième procès en destitution s’est ouvert ce lundi 8 février, Donald Trump n’est pas prêt de pouvoir poster à nouveau des messages sur Twitter .

    L’ancien président américain, dont le compte avait été supprimé du réseau social après les événements survenus le 6 janvier au Capitole, restera banni pour toujours. Et ce même s’il devait se représenter à la présidentielle américaine de 2024, a indiqué ce mercredi Ned Segal, le directeur administratif et financier (DAF) de Twitter.

    Interrogé par CNBC, ce dernier a expliqué: “quand vous êtes banni de la plateforme, vous êtes banni de la plateforme. Que vous soyez commentateur ou un ancien ou actuel représentant public”. Évoquant ensuite le règlement de la plateforme, il a ajouté: “notre politique est conçue pour s’assurer que les gens n’incitent pas à la violence. Si quelqu’un fait ça, nous ne pouvons pas lui laisser l’accès au service. Et notre politique ne prévoit pas de retour en arrière”.

    La décision de Twitter de supprimer le compte de Donald Trump avait déclenché des remous sur la plateforme et des débats enflammés : l’ancien président pouvait-il être considéré comme n’importe quel utilisateur?

    “Je ne ressens aucune fierté à l’idée que nous ayons dû bannir Donald Trump”, avait confié le PDG de Twitter Jack Dorsey évoquant un ”échec de notre part à promouvoir une conversation saine”. Mardi, lors d’un bilan financier, il a toutefois assuré que la stabilité économique de l’entreprise n’avait pas été bousculée par le départ de Donald Trump. “Nous sommes une entreprise qui est beaucoup plus large qu’un seul sujet de conversation ou qu’un seul compte”, a notamment déclaré le dirigeant.

    Reste à savoir si le magnat de l’immobiliser pourra un jour se représenter à la présidentielle américaine. Si à l’issue de son deuxième procès en destitution , Donald Trump est jugé coupable “d’incitation à l’insurrection”, les sénateurs pourront organiser s’ils le souhaitent un second vote en invoquant le 14e amendement. Ce dernier, né de la Guerre de Sécession, interdit à quiconque ayant “participé à une insurrection ou rébellion” contre les États-Unis de se présenter à une élection. Pas besoin de l’accord des deux tiers du Sénat, une simple majorité suffirait alors.

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