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      La justice fiscale selon Bruno Le Maire, une certaine idée de la solidarité

      news.movim.eu / Mediapart · Tuesday, 6 September, 2022 - 17:03


    Interrogé mardi matin sur BFMTV au sujet de son refus de taxer les superprofits, le ministre de l’économie et des finances s’est justifié en assurant qu’il se battait pour la justice fiscale en France. Difficile de le croire, vu ce qu’il a fait, et prévoit encore de faire, à la tête de Bercy…
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      www.mediapart.fr /journal/economie/060922/la-justice-fiscale-selon-bruno-le-maire-une-certaine-idee-de-la-solidarite

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      Bayrou, les riches et la classe moyenne à 4000 euros par mois

      Jean-Philippe Feldman · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 11 February, 2021 - 04:15 · 5 minutes

    François Bayrou

    Par Jean-Philippe Feldman.

    Au-delà de la polémique, volontaire ou involontaire, les déclarations du Haut commissaire au Plan et les réactions qu’elles ont suscitées sont très révélatrices à bien des égards.

    François Bayrou a fait le buzz en prononçant le 7 février la petite phrase du week-end. De son intervention, il a été retenu que « 4000 euros par mois, on est de la classe moyenne ». Mais on en a oublié le contexte dans lequel cette phrase est survenue, et finalement le plus important.

    Pour François Bayrou, est-on de la classe moyenne à 4000 euros par mois ?

    François Hollande nous régalait en 2007 lorsqu’il déclarait que l’on était riche avec 4000 euros par mois. Il semble que la monnaie ait perdu beaucoup de valeur puisque selon François Bayrou, avec ce montant, on n’appartiendrait plus aujourd’hui qu’à la classe moyenne. Et l’on commence à craindre à ce rythme qu’en 2033 un homme politique s’exclame qu’avec une pareille somme on se situe dans la classe pauvre…

    En réalité, ces allégations sont vraies ou fausses selon nos propres références. Que signifie 4000 euros par mois ? Est-ce un montant brut, donc avant les impôts et les cotisations sociales les plus élevés au monde, ou une somme nette ? S’agit-il d’un revenu individuel, par foyer ou encore, comme François Bayrou l’a ultérieurement soutenu, par couple ? S’agit-il des revenus ou du patrimoine ?

    On est toujours riche ou pauvre par rapport à quelqu’un et chacun d’entre nous peut défendre des positions très différentes à cet égard.

    Que signifie « classe moyenne » ? Pour ancienne qu’elle soit, même si l’on parle plutôt des classes moyennes , l’expression n’en est pas plus précise puisqu’elle suppose une ou plusieurs classes pauvres et une ou plusieurs classes riches.

    Les institutions publiques et des centres de recherches privés, les classements nationaux et les classements internationaux en donnent des définitions différentes. Un institut public français a pu diviser la population en quatre de telle manière que soit considéré comme riche celui qui perçoit un minimum de 2500 euros de revenu mensuel…

    Qu’est-ce qu’un riche selon les sondages ?

    En 2015, un sondage posait la question de savoir à partir de quel niveau de revenus on était riche. Sans doute inspirés par François Hollande, 54 % des Français répondaient à moins de 5000 euros net par mois. 21 % de 1000 euros à 3000 euros ! Quant au patrimoine, 8 % des Français répondaient qu’on était riche entre… 1000 et 100 000 euros !

    Autre sondage édifiant : une enquête d’avril 2019 nous apprenait que les Français estimaient en moyenne que les rémunérations des PDG des grandes entreprises devaient diminuer de 40 %… mais que ceux qui exerçaient la même profession qu’eux devaient gagner 20 % de plus que leurs gains actuels !

    Bref, le riche, c’est toujours celui qui gagne plus que vous, par des moyens peu recommandables le plus souvent.

    Imposer encore plus les riches ?

    La déclaration litigieuse de François Bayrou faisait réponse à la question : « Est-ce qu’il faut une contribution des plus riches en période de Covid ? » . Le Haut commissaire au Plan a déclaré : « Tout peut être imaginé de cet ordre-là » , avant d’ajouter « Pourquoi pas ? »

    Des mauvaises langues ont susurré que la sortie du président du Modem s’analysait comme une vengeance après la mise à l’écart par le chef de l’État de l’introduction d’une dose de proportionnelle pour les prochaines élections législatives. Car François Bayrou sait très bien que la ligne officielle de La République en marche est de s’interdire toute augmentation d’impôt.

    Ce que l’on doit retenir des déclarations de François Bayrou n’est donc pas de savoir qui appartient ou non à la ou aux classes moyennes, mais si l’on doit matraquer davantage les riches compte tenu de la crise sanitaire.

    En ce sens, le Haut commissaire au Plan verse dans la démagogie car il n’ignore pas non plus que la France est déjà championne du monde des prélèvements obligatoires et que par exemple, la concentration de l’impôt sur les revenus est particulièrement élevée dans notre pays.

    Rappelons que la moitié des foyers fiscaux règle environ 3 % de son montant total, tandis que moins de 10 % en payent environ 70 %. Quant au 1,6 % des contribuables les plus riches, il représentait presque 40 % à lui seul.

    La position de François Bayrou est d’ailleurs plutôt incohérente puisque, dans son rétropédalage sur Facebook, il a allégué avec justesse qu’il ne fallait pas « stigmatiser ceux qui, chez nous, ont réussi un peu mieux que les autres » . Mais peut-être faut-il dans son esprit stigmatiser en revanche ceux qui réussissent mieux ou beaucoup mieux que les autres ?

    Et lorsqu’il ajoute que l’on devrait plutôt se demander pourquoi en France les salaires sont aussi bas : parce que l’on ne crée pas assez de richesse et parce que l’État français s’affiche comme le numéro un mondial des cotisations sociales !

    Bayrou et compagnie : démagogie, populisme et bas instincts

    La noblesse de la politique, soyons naïfs, ne consiste pas à flatter les bas instincts égalitaristes et envieux des électeurs, mais à bien gérer l’État. Croire que l’on résoudra des problèmes à plusieurs centaines de milliards d’euros en mettant la tête sous l’eau de certains individus pour quelques milliards d’euros relève de la mauvaise plaisanterie ou du populisme le plus éculé , alors que les solutions consistent essentiellement à diminuer les dépenses publiques et réduire la fiscalité la plus oppressive du monde.

    Dire comme nos gouvernants que la fiscalité ne sera pas augmentée est certes une bonne chose, mais pourtant fort insuffisante. Peut-être est-ce déjà un exploit dans notre beau pays quand tant d’extrémistes de droite comme de gauche, mais pas seulement, prétendent le contraire.

    Jean-Philippe Feldman vient de faire paraître Exception française. Histoire d’une société bloquée de l’Ancien Régime à Emmanuel Macron , Odile Jacob, 2020.

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      Laissez-faire français : Condorcet (21)

      Benoit Malbranque · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 31 January, 2021 - 04:20

    Par Benoît Malbranque.

    Infatigable critique de l’intolérance, Nicolas de Condorcet était préparé à soutenir la liberté quand son ami Turgot accéda au Contrôle général des finances. Dès lors la carrière de Condorcet prend un tournant et il s’insère dans le débat économique, soutenant inlassablement les réformes libérales du nouveau ministre. Favorable à la concurrence, à la liberté du commerce, Condorcet réclamait aussi la suppression des corvées, des corporations, et la juste répartition des impôts…

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      Les finances publiques plombées par la politique gouvernementale

      Jean-Philippe Delsol · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 28 January, 2021 - 04:30 · 5 minutes

    finances

    Par Jean-Philippe Delsol
    Un article de l’Iref-Europe

    C’est un peu moins mauvais que prévu dans la quatrième loi de finances rectificative , mais c’est néanmoins cauchemardesque. Le déficit du budget de l’État français en 2020 représentera environ 178 milliards d’euros. Il faudra y ajouter le déficit de la Sécurité sociale, y compris des caisses de retraite et de chômage, et les conséquences sur les collectivités locales, encore inconnues.

    Sachant que selon un rapport de la Cour des comptes d’octobre 2020 le déficit cumulé du régime général de la Sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse devrait atteindre 44,4 milliards d’euros en 2020 (contre 1,9 milliard en 2019 et 28 milliards d’euros en 2010, à la suite de la crise financière), et que les régimes de retraite et d’assurance chômage devraient cumuler près de 45 milliards d’euros supplémentaires de déficit, le déficit global des finances publiques devrait en 2020 représenter plus de 100 % des recettes fiscales de l’État. Bien sûr il faut s’endetter toujours plus pour y faire face.

    Bruno Le Maire maintient qu’il ne faut pas augmenter les impôts et compte sur la croissance pour rembourser les dettes publiques qui s’accroissent démesurément, autour de 120 % du PIB en attendant pire en 2021, et qu’il faudra bien rembourser si l’on veut éviter que la France perde tout crédit. Il n’a pas tort sur le principe, sauf que sa politique entrave l’économie plutôt qu’il ne la libère, ce qui nuira à la croissance nécessaire. Carrefour en offre un exemple manifeste.

    Le mauvais exemple Carrefour

    À défaut de gérer ses affaires, le gouvernement s’occupe de celles des autres. Près de quarante ans après que Laurent Fabius a arrêté les magnétoscopes japonais à Poitiers, il s’ingère dans les affaires de Carrefour pour faire obstacle au Québécois Couche-tard qui voulait entrer dans son capital.

    Pourtant l’investisseur canadien était prêt à investir trois milliards d’euros dans Carrefour pour améliorer sa productivité et développer l’e-commerce de façon à réduire encore ses prix au profit des consommateurs sans peser sur les producteurs.

    Le veto public opposé à Carrefour est d’autant plus incompréhensible que sur le marché français, la concurrence est vive : Auchan, Casino, Intermarché, Leclerc… Qu’aurait dit monsieur Le Maire si les Canadiens avaient posé leur veto à l’achat de Bombardier par Alstom fin 2020 ?

    Bombardier, qui fabrique des matériels de transport collectif, est pourtant autrement stratégique pour le Canada que Carrefour pour la France. Le distributeur français est présent dans de très nombreux pays étrangers et il y est souvent le distributeur le plus important, ou l’un d’eux. Selon son dernier rapport financier annuel 2019, Carrefour comptait par exemple 789 magasins en Belgique, 1149 en Espagne, 1089 en Italie, 906 en Pologne, 464 au Brésil, 597 en Argentine…

    Si la France poursuit sa politique souverainiste, les autres pays prendront des mesures de rétorsion équivalentes et empêcheront le développement de nombreuses entreprises françaises à l’international. Pourtant les activités à l’étranger des grandes firmes françaises actives au niveau international comptent pour une part majoritaire de leur chiffre d’affaire et de leurs profits.

    L’État n’a pas vocation à gérer l’économie

    Nous vivons dans une économie mondialisée qui a permis le développement exceptionnel de ces cinquante dernières années aussi bien dans les pays les plus pauvres que dans les pays riches. Mais si nous commençons à fermer nos frontières aux échanges de capitaux et bientôt de services et marchandises, nous en pâtirons tous. Et nous serons incapables de redresser la situation après la crise sanitaire qui nous aura plombés.

    Les agriculteurs qui se sont félicités du veto du gouvernement opposé à Couche-tard n’ont pas compris qu’au contraire, cet investissement aurait favorisé les ventes de Carrefour en France et à l’étranger et donc la production agricole française et ses échanges, notamment avec le Canada.

    Le rôle de l’État n’est pas de gérer les entreprises et de décider de la qualité de leurs actionnaires. L’État est mauvais gestionnaire ; il n’a pas les qualités appropriées et il n’en a pas la responsabilité. Sa gestion excessivement centralisée et tout entière administrée de la crise du Covid démontre son incapacité en la matière. On ne gère pas une crise en multipliant des circulaires aussi détaillées qu’un règlement de caserne.

    L’économie a moins besoin d’être suradministrée que libérée de trop de règlements, de contrôles, de sanctions, d’interdictions, d’obligations… Pire, en s’immisçant dans la vie des entreprises, l’État altère le juste équilibre des relations de marché.

    Certes, les mesures fiscales retenues dans la dernière loi de finances, pour atténuer les impôts de production et poursuivre doucement la baisse de taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, sont favorables à l’économie française.

    Mais si parallèlement les réglementations se multiplient au prétexte de satisfaire les revendications populistes et gauchistes, écologiques ou protectionnistes, ce qui a été donné d’une main sera repris de l’autre. Et l’apaisement fiscal ne sera alors qu’une parenthèse provisoire, parce que les entreprises gavées d’emprunts garantis par l’État ne pourront pas faire face à leur remboursement, parce que le déficit budgétaire public sera si lourd qu’il faudra en appeler au contribuable pour remédier à la faillite de l’État . Ce qui ajoutera encore au désastre.

    Sur le web

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      La France libérale ? Une inversion du sens des mots et des valeurs

      Claude Goudron · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 26 January, 2021 - 04:30 · 5 minutes

    la France

    Par Claude Goudron.

    « L’inversion du sens des mots et des valeurs » : une perversion dénoncée par Mathieu Bock-Coté dans un de ses articles publiés par Le Figaro .

    Cela s’applique parfaitement au détournement, en France, du sens du mot libéralisme.

    La France serait un pays libéral

    Selon le dictionnaire , le libéralisme est « l’ attitude de ceux qui s’attachent à la défense des libertés individuelles des citoyens, doctrine hostile à l’intervention de l’État dans la vie économique et respect de la liberté d’autrui, tolérance ».

    C’est-à-dire l’inverse de ce que fait notre pays.

    Selon Valéry Giscard d’Estaing , au-delà de 40 % de prélèvements obligatoires, un pays devient socialiste.

    Avec un taux de prélèvements obligatoires de 46 % en 2018, nous ne pouvons pas nous considérer en économie libérale. C’est 7 points au-dessus de l’Allemagne, et 17,5 points d’écart avec la Suisse.

    Les dépenses publiques sont là encore en totale contradiction avec cette hostilité à l’intervention de l’État : avec 56 % du PIB (64,3 % en 2020 à cause du Covid) la France est championne du monde (OCDE) des dépenses publiques. L’Allemagne est à 43,9 % et la Suisse 32 %.

    Dans un pays libéral, le budget serait en équilibre, les impôts seraient faibles ainsi que les dépenses publiques et la dette.

    Il s’agit donc une utilisation abusive du mot libéral. Et lorsque cette affirmation est utilisée à tort dans une campagne électorale, ça devient une malhonnêteté.

    Il est urgent de redonner son vrai sens au mot « libéral »

    Vaste programme, comme aurait dit le général de Gaulle, répondant à un ministre qui voulait « s’occuper des cons » . En effet, on peut discuter des heures, arguments à l’appui, une majorité de Français pense toujours que la France est un pays libéral voire ultra-libéral.

    Avec raison, Albert Camus a écrit que « m al nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde ». En l’occurrence ici, c’est le malheur de la France.

    Une majorité de nos enseignants se déclarent de gauche et sont assez souvent d’extrême gauche, ce que j’ai pu constater lors de mes études ; ils ont donc une grande responsabilité dans la confusion plus ou moins orchestrée du dénigrement du libéralisme.

    Il est impératif que l’Éducation nationale prenne le sujet à bras-le-corps et révise son approche du libéralisme.

    « Le plus pressé, ce n’est pas que l’État enseigne, mais qu’il laisse enseigner ». Frédéric Bastiat

    En attendant il nous faut réagir vite.

    Dénoncer la malhonnêteté intellectuelle de nos responsables politiques

    Lorsqu’un dysfonctionnement flagrant apparaît, il est facile pour nos hommes politiques de se dédouaner de toute responsabilité en rejetant la faute sur un autre, par exemple l’Europe.

    En France, le libéralisme est accusé de tous les maux , il est devenu une forme de dédouanement de ses propres erreurs : pour la gauche, le centre mais malheureusement aussi trop souvent la droite , le libéralisme est un putching ball bien pratique. Et l’extrême droite en fait son tabou absolu.

    La France est un pays étatique, à l’opposé du libéralisme, ce que nous devons rappeler régulièrement et dénoncer, comme l’affirmait Frédéric Bastiat : « L’État c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ».

    La France est un pays socialiste voire même communiste par certains côtés, tout le mal provient de là. Elle est l’un des rares pays à ne pas l’avoir admis en s’enfermant dans cette fausse certitude que notre malheur viendrait d’ailleurs.

    « Puissent-ils [les hommes politiques] se préserver longtemps de cette peste du socialisme ». Frédéric Bastiat

    C’était il y a bientôt 200 ans, pourquoi ne l’avons-nous pas écouté ?

    Il faut le crier haut et fort : ce n’est pas le libéralisme qui mettra la France en faillite mais bien le socialisme .

    La France et son « libéralisme » vus de l’étranger

    Voici un témoignage qui résume bien nos contradictions. Il s’agit d’un article du journaliste suisse Fathi Derder rédacteur en chef du quotidien économique romand l’ Agefi :

    « D’accord, d’accord…

    Nos amis Français sont venus lundi à Bern. Une délégation du Sénat en visite, on s’attendait à du lourd : on a été servi, la totale. Ce ton, ce style inimitable : Ne jamais parler, toujours expliquer.

    Au repas déjà, chez l’ambassadeur, une sénatrice explique à ma table que la France est un pays ultralibéral. Oui, Madame nous raconte les us et coutumes des habitants de cette terre lointaine, inconnue. Je lui fais remarquer que si la France est un pays ultralibéral, la Suisse est alors un club d’échangistes sous ecsta.

    Quelques minutes plus tard, en séance, un sénateur nous explique que nous ne connaissons pas la France et sa fiscalité. Il faut savoir que, pour un élu français en tournée en province, si on n’est pas d’accord c’est qu’on ne l’a pas compris. Alors il réexplique plus lentement, il articule. C’est inintéressant mais joli à entendre.

    Puis devant notre lenteur toute helvétique, une sénatrice admet alors que, dans le fond, nous ne pouvons pas comprendre la question fiscale française, car la Suisse est, je cite, en retard en matière de dépense publique. La preuve : les crèches. Je n’invente rien.

    Désarmante France, quarante ans de déficit, une dette abyssale, mais qui fait la leçon. Elle donne un cours de gestion de faillite au pays le plus riche du monde, le cancre fait la nique au premier de classe. Le panache laisse coi, admirable encore.

    Moralité, la crise française est plus grave que prévu. On se trompe complètement sur sa cause. La France ne souffre ni de son chômage ni de sa dette : elle est malade de son aveuglement, incapable de remettre en question le fameux déni : L’Allemagne a tort, la Suisse a tort, tout le monde a tort.

    Et la France, elle, a raison, d’accord, d’accord et pendant ce temps elle coule, encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord… »

    Tout est dit.

    Conclusion

    Cet article a été écrit il y a deux ans et la France coule , encore et encore.

    Allons-nous attendre le naufrage les yeux fermés ou allons-nous nous réveiller et enfin faire les réformes indispensables connues de nos gouvernants ?

    La France devra devenir rapidement libérale ou elle ne sera plus.

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      Bruxelles ne veut pas renoncer à voir Apple restituer 13 milliards d’euros à l’Irlande

      Julien Lausson · news.movim.eu / Numerama · Friday, 25 September, 2020 - 13:52

    Apple Store

    La Commission européenne annonce un pourvoi devant la Cour de justice pour contester l’arrêt du Tribunal dans l'affaire des 13 milliards d'euros que devrait rembourser Apple auprès des autorités irlandaises. [Lire la suite]

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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Tuesday, 16 April, 2019 - 10:55

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    Impôts 2019 : Emmaüs Connect alerte sur les difficultés des Français face aux démarches administratives en ligne – ESS et société, Enjeux et débats