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      Discothèques: Le Conseil d'État dit non à une réouverture le 30 juin

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 21 May, 2021 - 18:17

    Le Conseil d

    DÉCONFINEMENT - Débouttés, une fois de plus. Le Conseil d’État a rejeté ce vendredi 21 mai deux référés-libertés déposés par des exploitants de discothèques qui demandaient leur réouverture d’ici au 30 juin , jugeant que le maintien de leur fermeture n’était “pas disproportionné”.

    L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) réclamaient notamment que les discothèques, privées de date de réouverture, soient intégrées “en urgence” au plan de déconfinement du gouvernement.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Vacciné à 89 ans, cet Américain n’attend qu’une chose: retourner danser

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      À Avignon, en mémoire d'Éric Masson, rassemblement ému et minute de silence

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 9 May, 2021 - 12:55 · 2 minutes

    Ce dimanche 9 mai, un hommage était rendu à Avignon à Éric Masson, policier tué durant une intervention anti-drogue.

    POLICE - Une foule de policiers et d’Avignonnais était rassemblée ce dimanche 9 mai devant le commissariat d’Avignon en hommage à un brigadier de 36 ans, Éric Masson, tué mercredi lors d’une intervention contre un point de trafic de drogue , ont constaté des journalistes de l’AFP.

    Beaucoup de policiers, certains avec leur brassard orange “police”, mais aussi des habitants étaient venus pour ce rassemblement organisé à l’appel des syndicats de police et faisaient la queue sur plusieurs dizaines de mètres pour déposer une fleur ou laisser un mot sur les registres de condoléances déjà bien fournis.

    Une longue et solennelle minute de silence a été observée peu après 14h, dans une émotion tangible.

    Une dame, qui préférait taire son nom, avait du mal à cacher ses larmes. “Mon fils était avec lui, il lui a tenu la main quand il mourait. Il est dévasté. Moi je ressens une colère immense contre ce système. Pourquoi tant de haine?”, a confié cette mère d’un des brigadiers de l’équipe d’Éric Masson.

    Une banale intervention sur un point de deal

    Appelés mercredi sur un point de trafic de drogue bien connu dans le centre historique d’Avignon, les policiers de la brigade d’intervention départementale Vaucluse-Gard, en civil, parmi lesquels Éric Masson, avaient procédé au contrôle d’une cliente “de ce qui ressemblait à un échange de stupéfiants”, selon le procureur Philippe Guémas.

    Alors que la femme venait d’être arrêtée par les deux policiers, “deux individus s’avançaient (...) et l’un des deux, porteur d’une sacoche, (leur) demandait ce qu’ils faisaient là”, a expliqué Philippe Guémas: ”Éric Masson déclinait sa qualité de policier et l’individu sortait une arme de poing et faisait feu à deux reprises, l’atteignant au thorax et à l’abdomen”. Le policier est mort sur place.

    Le tireur et son complice ont pris la fuite et sont toujours activement recherchés .

    “La lutte contre les trafics de stupéfiants, partout sur le territoire national, s’apparente à une guerre. Cette guerre, nous la menons grâce à des soldats, (...) les policiers et les gendarmes de France. Aujourd’hui, un de ces soldats est mort en héros”, avait déclaré mercredi soit le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en hommage au policier.

    À voir également sur le HuffPost : L’hommage et les promesses de Castex après la mort du policier à Avignon

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      Une fête clandestine de 200 personnes dans les Côtes d'Armor

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 9 May, 2021 - 10:58 · 1 minute

    Après une fête clandestine organisée dans les Côtes d

    CORONAVIRUS - Deux personnes ont été placées en garde à vue et soixante verbalisées à la suite d’une fête clandestine en Côtes d’Armor à laquelle participaient “plus de 200 personnes” en dépit des règles sanitaires en place face au covid-19 , a annoncé ce dimanche 9 mai la préfecture.

    “Les deux personnes soupçonnées d’être les organisateurs de la festivité ont été interpellées et placées en garde à vue pour travail dissimulé, nuisances sonores, non respect des dispositions encadrant les rassemblements festifs musicaux, mise en danger délibérée de la vie d’autrui”, selon le communiqué de la préfecture, précisant que la fête se déroulait sur la commune littorale de Binic-Etables-sur-mer, à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Saint-Brieuc.

    “Soixante personnes ont été verbalisées pour des infractions aux règles sanitaires prises pour lutter contre la pandémie de covid-19 (...) Plus de 200 personnes étaient présentes et se sont rapidement dispersées à l’arrivée des gendarmes”, indique la préfecture.

    “Le matériel ayant servi à la commission de l’infraction a été saisi (alcool, enceinte notamment) ainsi que 800 euros (...) La fête, dans une propriété louée sur le Bon Coin, a été signalée sur les réseaux sociaux, l’entrée et l’alcool étaient payants. Pour l’essentiel les personnes venaient de Bretagne”, a-t-on fait savoir de même source.

    Les gendarmes ont été “alertés par des voisins”.

    À voir également sur le HuffPost : En Belgique, la réouverture des bars et restaurants a provoqué des débordements

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      Orages et vent: 12 départements placés en vigilance orange

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 9 May, 2021 - 10:18 · 2 minutes

    Des orages violents sont attendus ce dimanche 9 mai sur le sud-ouest de la France.

    MÉTÉO - Douze départements ont été placés en vigilance orange “orages” ou “vent” à partir de dimanche 14h et jusqu’à lundi 10h, en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et en Auvergne-Rhônes-Alpes, en raison d’“un fort risque de phénomènes violents”, a annoncé Météo France dans son dernier bulletin .

    L’alerte orange “orages” concerne les départements néo-aquitains de la Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques et Haute-Vienne, ainsi que ceux du Gers et des Hautes-Pyrénées en région Occitanie.

    La vigilance orange “vents violents” a été activée pour les départements de Loire et de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Un risque de phénomènes violents

    Météo France évoque notamment un ”épisode pluvio-orageux nécessitant une vigilance particulière dans la mesure où il existe un fort risque de phénomènes violents”.

    Selon le prévisionniste, des orages vont se développer en début d’après-midi, sur le sud-ouest de la Nouvelle-Aquitaine, sur le Gers et les Hautes-Pyrénées avant de progresser vers le nord et l’est, notamment vers le Tarn-et-Garonne et le Lot, le Limousin. Ils toucheront le reste de la région Midi-Pyrénées voire le Poitou en soirée.

    Une “nette dégradation” de la situation est attendue en fin d’après-midi avec “des orages forts” qui progresseront rapidement vers l’est de l’Aquitaine, la Charente, le Gers, et les Hautes-Pyrénées.

    Ces orages s’accompagneront de chutes de grêle, de cumuls de pluie localement forts pouvant atteindre 15/30 mm/h et de violentes rafales de vent pouvant atteindre 80 à 100 km/h localement et 100/120 km/h très localement. Dans les Pyrénées, les rafales pourraient atteindre des valeurs de l’ordre de 100 à 130 km/h sur les crêtes.

    En région Auvergne-Rhône-Alpes, les rafales vont se renforcer dans l’après-midi pour dépasser les 100km/h sur les plateaux de Haute-Loire et sur le sud du département de la Loire.

    À voir également sur le HuffPost : Ce nageur improvise une brasse en plein Paris après l’orage

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      À Dunkerque, malgré le variant anglais, collèges et lycées restent ouverts

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 14:32 · 2 minutes

    À Dunkerque aussi, collèges et lycées restent ouverts malgré le variant anglais (photo prétexte prise dans une classe du collège La Grange Aux Belles à Paris en novembre 2020 - Thomas SAMSON / AFP)

    CORONAVIRUS - La préfecture du Nord a annoncé ce samedi 13 février un renforcement des mesures contre le Covid-19 dans le Dunkerquois pour tenter de contenir une situation qui s’est “dégradée brutalement”, avec une accélération de la circulation du variant anglais, sans ordonner la fermeture des collèges et lycées demandée par les maires.

    “L’évolution épidémique de la Covid-19 sur le territoire du Dunkerquois s’est dégradée brutalement ces derniers jours”, écrit la préfecture dans un communiqué, pointant “un taux d’incidence de 515 cas pour 100.000 habitants contre 384 il y a une semaine, tandis que la présence du variant anglais s’est accélérée sur le territoire”.

    Inquiets, les maires de la communauté urbaine de Dunkerque (Nord) avaient demandé vendredi aux autorités de fermer les collèges et lycées une semaine avant les vacances scolaires et de donner la possibilité de déroger à l’obligation scolaire pour les enfants scolarisés en primaire.

    La préfecture a choisi de décaler l’arrivée et la sortie des classes dans les écoles maternelles et élémentaires afin d’éviter les attroupements et de faire fonctionner les collèges et lycées “en mode mixte (présentiel/distanciel) pour réduire le nombre d’élèves présents”.

    L’obligation du port du masque dans l’espace public sera également étendue à l’ensemble des communes de la Communauté urbaine de Dunkerque et de la Communauté de Communes des Hauts de Flandre à partir du 14 février.

    La préfecture du Nord recommande également “dans la mesure du possible, de limiter les déplacements vers et à l’extérieur (de ces deux communautés de communes) et de restreindre autant que possible ses contacts rapprochés à la sphère familiale”.

    Elle annonce “le renforcement de la vaccination sur le territoire du Dunkerquois par la mobilisation de doses de vaccin supplémentaires” et des opérations de dépistage dans les établissements scolaires et entreprises.

    Ces mesures sont similaires à celles annoncées la veille en Moselle par le ministre de la Santé . Dans ce département également, les élus avaient réclamé la fermeture des écoles voire même un reconfinement local. Sans succès.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      Au Costa Rica des retraités français bloqués par le Covid depuis près de 3 semaines

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 09:06 · 3 minutes

    Des retraités français bloqués au Costa Rica par le Covid depuis près de 3 semaines (Photo: une ambulance entre dans l

    COSTA RICA - Seize retraités français étaient toujours bloqués vendredi 12 février au Costa Rica pour cause de Covid-19, dont six hospitalisés, deux d’entre eux étant dans un état grave, a indiqué à l’AFP le président de l’association qui a organisé le voyage.

    Le groupe, composé de 22 retraités de La Poste et du groupe Orange âgés “de 60 à 77 ans”, était parti de Lorraine (est de la France) le 16 janvier pour une dizaine de jours de voyage organisé dans le petit pays d’Amérique centrale, a expliqué Guy Poirot dans un entretien téléphonique avec l’AFP depuis l’hôpital de San José où il est soigné.

    Six hospitalisés dont trois en soins intensifs

    D’abord six voyageurs, puis un total de vingt ont été testés positifs après que leur départ prévu le 27 janvier a été différé pour cause de durcissement des normes sanitaires d’entrée au Pays-Bas, par lequel ils devaient transiter.

    Deux membres du groupe seulement ont pu d’abord partir, suivis ensuite de quatre autres, via Madrid. Les touristes ont été hospitalisés, a indiqué l’ambassade. Aujourd’hui ils sont six, plus le guide costaricien du groupe, Roberto, a précisé Guy Poirot.

    Trois sont hospitalisés en soins intensifs à l’Hôpital San Juan de Dios de la capitale costaricienne, dont deux sont dans un état “très sérieux”, a indiqué le président de l’association.

    Les trois autres, dont Guy Poirot, ont vu leur état de santé s’améliorer et ont été admis dans un établissement pour des malades aux symptômes plus légers. “On m’a dit qu’il me faudra encore 7 à 8 jours pour être testé négatif”, condition sine qua non du retour en France, a commenté Guy Poirot.

    Pour les dix voyageurs restants testés positifs mais qui n’ont pas souffert de symptômes sévères, c’est le confinement dans des hôtels dont il faut assumer à présent les frais. En effet, les 2000 dollars pour l’hébergement, couverts par  l’assurance exigée par le Costa Rica pour entrer dans le pays, sont à présent dépassés.

    Pas de demande de test PCR à l’arrivée

    Afin de favoriser la reprise de l’activité touristique, le Costa Rica ne demande plus depuis le mois d’octobre de test PCR négatif à ses visiteurs, qui doivent cependant contracter une assurance couvrant frais médicaux et d’hébergement en cas de contagion. Toutefois il en faut un pour entrer sur le territoire français , ce qui bloque désormais les retraités.

    “Le voyage était prévu depuis plus d’un an” et les retraités auraient perdu “entre 60 et 70%” du prix du séjour payé auprès de l’agence de voyage Couleurs du Monde s’ils avaient renoncé à partir, a expliqué Guy Poirot.

    “La Moselle (d’où les voyageurs sont originaires) est l’une des régions les plus touchées (par le Covid) : il n’y a pas besoin de voyager pour se retrouver dans cette situation”, a justifié le président de l’Association.

    Il n’a pas été possible de déterminer si les voyageurs ont été contaminés dans le pays ou si l’un d’entre eux était déjà porteur du virus. Après avoir enregistré un peu plus de 1000 cas quotidiens de Covid-19 début janvier, le Costa Rica en recense entre 400 et 500 depuis la deuxième semaine de février.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      Covid-19: un 1er cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 19:53 · 3 minutes

    Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France (photo prétexte prise à l

    CORONAVIRUS - Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain du coronavirus a été décrit par des chercheurs français, ont indiqué ce vendredi 12 février les hôpitaux de Paris (AP-HP).

    “Ce cas illustre le fait que le variant (sud-africain) peut être responsable d’une réinfection grave après une première infection légère” avec le coronavirus classique, écrivent les chercheurs dans leur étude, parue mercredi dans la revue Clinical Infectious Diseases .

    “C’est, à notre connaissance, la première description d’une réinfection avec le variant sud-africain causant un Covid-19 sévère, quatre mois après une première infection modérée”, ajoutent-ils.

    Des cas de réinfection par des variants, britannique, sud-africain ou brésilien, ont déjà été documentés dans la littérature scientifique, mais le plus souvent, le deuxième épisode est moins sévère que le premier.

    En outre, ces cas de réinfection sont sans doute plus nombreux en réalité que ceux qui sont identifiés et décrits comme tels dans les revues médicales.

    Réinfecté 4 mois après la 1ère contamination

    Le cas décrit par les chercheurs français est celui d’un patient de 58 ans.

    En septembre 2020, cet homme, qui a des antécédents d’asthme, souffre de fièvre et a des difficultés à respirer modérées. Une infection au SARS-CoV-2 est diagnostiquée avec un test PCR. Les symptômes disparaissent en quelques jours et l’homme est testé négatif à deux reprises en décembre.

    En janvier, il est réadmis aux urgences de l’hôpital Louis-Mourier (AP-HP) de Colombes, près de Paris, pour des difficultés respiratoires et de la fièvre. Son test PCR est à nouveau positif, et le séquençage génétique montre la présence de mutations caractéristiques du variant sud-africain. Sept jours plus tard, le patient développe un syndrome de détresse respiratoire aigüe qui nécessite qu’il soit intubé et placé sous respirateur artificiel. Il était toujours dans un état critique au moment où l’étude a été soumise à publication dans la revue médicale.

    Au début de son hospitalisation, des tests sérologiques ont décelé chez l’homme la présence d’anticorps prouvant une infection passée. Cela suggère que “l’immunité développée à l’issue de la première infection n’a pas permis d’éviter la réinfection par le variant sud-africain”, souligne l’AP-HP dans un communiqué.

    “Le virus responsable du premier épisode infectieux n’a pas pu faire l’objet d’un séquençage”, poursuit l’AP-HP. “Toutefois, la survenue de la première infection un mois avant la première description du variant en Afrique du Sud, et trois mois avant son premier signalement en France, écarte la possibilité” que la seconde infection ne soit qu’un réveil de la première, ajoute-t-elle.

    Un an après le début de la pandémie, la durée de l’immunité contre le coronavirus fait toujours l’objet de nombreuses questions, renforcées par l’apparition de variants vraisemblablement plus contagieux ces derniers mois. Parmi eux, le sud-africain est source d’inquiétudes particulières: en raison de caractéristiques génétiques spécifiques, les scientifiques craignent qu’il n’amoindrisse l’efficacité des vaccins.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      Neige, verglas, froid: Météo France maintient 27 départements en vigilance orange

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 18:37

    Neige, verglas, froid: Météo France maintient 27 départements en vigilance orange
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      La Moselle entre colère et lassitude face aux variants: "qu’ils se décident!”

      Claire Tervé · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 18:18 · 7 minutes

    La Moselle entre colère et lassitude:

    MOSELLE - Elle a été parmi les premières a expérimenter le couvre-feu à 18h et parmi les départements les plus durement touchés de France par le coronavirus. Désormais, la Moselle est également la plus touchée par ses variants . Le ministre de la Santé Olivier Véran s’est rendu ce vendredi 12 février sur place pour évoquer cette situation “plus inquiétante” de l’épidémie. De leur côté, face à cette nouvelle épreuve, les Mosellans semblent se résigner.

    “Ces derniers temps, le nombre de nouveaux cas de variants est en train d’augmenter en flèche ici, alors oui, il y a un peu d’inquiétude”, nous explique Cécile*, la trentaine, infirmière à Metz-Sablon. La flambée des cas de variants, elle l’observe de très près depuis plusieurs jours. Et ce qu’elle constate est loin de la rassurer. “Dernièrement il y a eu une recrudescence incroyable de demandes de surveillance des cas de Covid, c’est en train d’exploser”, nous assure-t-elle. À tel point qu’elle a dû faire une croix sur certains jours de repos pour aider ses collègues à gérer le flux. Fatiguée et évoquant l’énorme pression qu’elle et ses collègues subissent, Cécile commence à se faire à l’idée d’un possible nouveau confinement, au niveau local. “Pourtant je n’en ai pas envie, je voudrais partir en vacances... mais vu ce qu’il se passe, c’est ce qu’il faudrait”, analyse-t-elle à regret.

    “Que le gouvernement se décide!”

    Cette augmentation soudaine, les autorités sanitaires l’ont bien constatée . Ces quatre derniers jours, 300 cas de mutations évocatrices des variants sud-africains et brésiliens ont été identifiés . “200 cas supplémentaires avaient déjà été identifiés les jours précédents. Cela ne correspond pas à des clusters, les personnes malades n’ont pas nécessairement voyagé et n’ont pas été en contact avec des personnes ayant voyagé”, a expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran lors d’un point presse jeudi 11 février. La Moselle est aussi un territoire où l’incidence générale est plus élevée que la moyenne en France et que dans l’ensemble de la région Grand Est. Olivier Véran, assurant être “prêt à agir si nécessaire” dans un “territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie” de Covid-19, rencontrait ce vendredi après-midi à Metz les responsables locaux, partagés sur les mesures à prendre. Il a annoncé que ni un confinement, ni une fermeture des écoles n’étaient décidés à ce stade .

    Jeudi, sur la question du confinement du département, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué que l’hypothèse n’était pas exclue et qu’il fallait “prendre les mesure les plus appropriées”.

    “Ils nous font chier avec leurs conneries, variants, pas variants, confinement, pas confinement, couvre-feu ou pas, qu’ils se décident!”, s’emporte un commerçant du centre-ville de Metz, tout proche de la Fnac et des grandes enseignes. Gérant d’un magasin de vêtement et en poste depuis 25 ans, notre interlocuteur est particulièrement remonté contre le gouvernement. Pour lui, le couvre-feu et la fermeture des restaurants ne sont pas efficaces et ruinent surtout les petites entreprises. Vu la situation, lui qui, en 30 ans de métier, n’a jamais eu “pire coup dur de sa vie”, exige un réponse ferme et concrète des autorités.

    “Si on est reconfinés ça ne me dérange pas, au moins ça aura un réel impact sur la propagation des variants du coronavirus. Et ces derniers ne me font pas peur. J’ai l’impression que le gouvernement trouve toujours un nouveau truc pour créer la panique. Nous, on est ouverts depuis mai, on respecte les règles et on n’a jamais eu de problème. Avec le couvre-feu à 18h, depuis janvier j’ai en revanche perdu 50% de mon chiffre d’affaire. Alors qu’ils arrêtent de nous balader. Soit on se confine et on repart tous du bon pied, bars et restaurants compris, soit on reste dans cette situation intenable”, explique-t-il au HuffPost avec véhémence

    Pour les résidents d’Ehpad, “on croise les doigts pour échapper au confinement”

    Dès l’annonce jeudi soir de l’identification ces quatre derniers jours de plus de 300 cas suspectés d’être des variants sud-africain ou brésilien dans le département, le maire (LR) de Metz François Grosdidier s’est prononcé pour un reconfinement au niveau local.

    “Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures, a-t-il insisté. Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effets”.

    Si le reconfinement apparaît comme une solution, certains s’inquiètent des effets qu’il pourrait avoir, notamment sur les personnes âgées isolées ou en Ehpad . “Je crains qu’un reconfinement soit désastreux pour la situation psychologique des résidents et de leur famille”, avertit un responsable d’Ehpad en Moselle, même s’il admet que cette solution serait probablement la plus adéquate face à la flambée des cas. En effet, il s’est avéré pendant le premier confinement que l’isolement et le manque de stimulation des personnes âgées avaient participé à la dégradation de leur état de santé , mentale et physique.

    “Aujourd’hui face à ces variants, on subit la situation plus qu’autre chose. On prend toutes les mesures possibles et imaginables pour qu’il n’y ait pas de cas dans notre établissement et pour l’instant ça marche. Alors maintenant on croise les doigts pour que ça reste comme ça et qu’on échappe au reconfinement pour nos résidents, qui sont d’ailleurs presque tous vaccinés”, précise-t-il.

    Fermer les écoles plutôt que de confiner tout le monde?

    Si le confinement semble de plus en plus se profiler, pour certain il n’est même pas sûr que ses effets soient probants. “Je ne suis pas convaincu que le confinement total (dans le département, ndlr) donne des résultats définitifs”, a contesté ce vendredi sur BFMTV le président (UDI) du conseil départemental, Patrick Weiten. “Il y a différentes options” sur la table, a-t-il noté. “La première proposition est de fermer les écoles à partir de ce soir, élémentaires, collèges et lycées (...). La deuxième disposition est de mettre en place un couvre-feu le week-end, samedi vers 16h et dimanche”.

    Le “monsieur vaccin” nommé par le gouvernement, Alain Fisher, a lui noté qu’il fallait être prudent sur l’interprétation des chiffres. “Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes s’il s’agit d’un rééquilibrage dans la compétition entre les variants (sans que ça s’accompagne d’un excès de cas, ndlr), ou d’une poussée de la maladie”, a-t-il indiqué sur franceinfo .

    Pour freiner la propagation des variants, la fermeture des ”écoles primaires, les collèges et les lycées” à partir de vendredi soir est donc à l’étude, avait affirmé Patrick Weiten, le président du département de la Moselle jeudi à l’antenne de BFMTV .

    Une hypothèse finalement pas retenue par le gouvernement mais qui trouvait grâce aux yeux de Cécile, l’infirmière. Cette dernière explique au HuffPost avoir constaté que les nouveaux cas qu’elle constate sont souvent chez les enfants: “Et ils les transmettent à leurs parents. Clairement les plus jeunes sont très touchés par les variants, donc il y aurait probablement une décision à prendre de ce côté-là”.

    Pierre Cuny, maire (Divers Centre) de la commune de Thionville, qui a participé à la réunion qui s’est tenue jeudi soir avec la préfecture, abonde également en ce sens. Selon lui, plusieurs mesures avaient bien été évoquées en vue d’enrayer l’épidémie, dont l’avancement d’une semaine des vacances scolaires (qui sont censées débuter samedi 21 février).

    * le prénom a été modifié

    À voir également sur Le HuffPost: La Meurthe-et-Moselle acte dès maintenant le couvre-feu à 18h