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      Benjamin Mendy accusé de viols et d'agression sexuelle

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 August, 2021 - 16:12

    Benjamin Mendy lors d

    VIOLENCES SEXUELLES - Le défenseur international français de Manchester City Benjamin Mendy , 27 ans, est accusé de quatre viols et une agression sexuelle qui auraient eu lieu entre octobre 2020 et août 2021, a annoncé la police anglaise ce jeudi 26 août.

    “Mendy a été placé en détention provisoire, dans l’attente de sa présentation devant le tribunal de Chester, le vendredi 27 août”, a précisé la police du Cheshire (nord-ouest) dans son communiqué, alors que le club de Manchester City a annoncé qu’il avait suspendu le joueur pour la durée de l’enquête.

    Plus d’informations à venir

    A voir également sur Le HuffPost: À Nice, l’asso “Les Papillons” et l’école de foot s’unissent pour lutter contre les violences sexuelles sur mineurs

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      Le directeur de l'école privée Saint-Jean-de-Passy mis en examen pour "agression sexuelle sur mineur"

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 15:40 · 2 minutes

    (photo prétexte prise en décembre 2020 - MARTIN BUREAU / AFP)

    JUSTICE - Le directeur de Saint-Jean-de-Passy, un établissement scolaire privé réputé de Paris, a été mis en examen jeudi pour des soupçons d’ agression sexuelle sur un élève, a-t-on appris ce vendredi 12 février de sources concordantes.

    Daniel Chapellier, 71 ans, conteste ces accusations et a annoncé son intention de “se retirer pour assurer sa défense” et de “porter plainte pour dénonciation calomnieuse”, a indiqué la direction du groupe scolaire, dans une lettre envoyée jeudi aux parents d’élèves et professeurs, et dont l’AFP a eu copie.

    Le conseil d’administration de l’établissement du XVIe arrondissement, qui compte 3000 élèves, indique avoir “appris avec stupeur” cette mise en examen, annoncée par le Figaro et le Point et confirmée à l’AFP de source judiciaire.

    Le plaignant, un collégien de 14 ans, aurait été convoqué début février par M. Chapellier dans son bureau pour des problèmes de discipline, rapporte le Figaro . “La conversation aurait dévié sur des questions de sexualité” et le directeur est accusé d’avoir “eu des gestes déplacés envers l’élève” et de lui avoir demandé de lui “pratiquer une fellation”, poursuit le quotidien.

    Placé en garde à vue mardi à la brigade de protection des mineurs (BPM) dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris à la suite de la plainte, Daniel Chapellier a été présenté jeudi à une juge d’instruction.

    Mis en examen pour “agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans”, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a précisé la source judiciaire.

    Le conseil d’administration de Saint-Jean-de-Passy ajoute dans sa lettre avoir “pris acte de la décision de M. Chapellier” et “aussitôt nommé” Nathalie Doucet Ferrant, jusque là sous-directrice, pour le remplacer par intérim.

    “Conscients du traumatisme que cette nouvelle représente pour chacun d’entre nous”, il souligne rester, avec l’équipe de direction, ”à l’écoute” des parents et professeurs “dans les jours et les semaines qui viennent”.

    Le diocèse de Paris, autorité de tutelle de l’établissement, a de son côté indiqué “laisser la justice faire son travail”. “Nous n’avons aucun commentaire à faire”, si ce n’est souhaiter “que toute la vérité soit faite” dans cette affaire, a déclaré à l’AFP la directrice de la communication du diocèse, Karine Dalle.

    Daniel Chapellier, figure de l’enseignement privé catholique, avait pris sa retraite en 2015 après avoir dirigé pendant 13 ans un autre établissement réputé de la capitale, le lycée Stanislas. Il avait été rappelé à l’été 2020 pour assurer la transition à la tête de Saint-Jean-de-Passy, dont le directeur venait d’être licencié au terme d’une violente crise de gouvernance.

    À voir également sur Le HuffPost: #Metooinceste: elle témoigne après avoir accusé son ancien directeur de centre aéré à Paris

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      Dominique Boutonnat, président du CNC, visé par une information judiciaire pour agression sexuelle et tentative de viol

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 12:19 · 1 minute

    Dominique Boutonnat, ici photographié en septembre 2019 à La Rochelle, est le président du CNC.

    JUSTICE - Une information judiciaire a été ouverte pour agression sexuelle et tentative de viol contre le président du Centre national du cinéma (CNC), Dominique Boutonnat, placé en garde à vue mercredi après une plainte de son filleul, a indiqué ce jeudi 11 février à l’AFP le parquet de Nanterre.

    A l’issue de sa garde à vue, le patron du cinéma français a été déféré jeudi au parquet et présenté à un juge d’instruction. La plainte, déposée le 7 octobre, émane de son filleul de 22 ans, sans lien familial avec Dominique Boutonnat, pour des faits datant d’août 2020 lors de vacances en Grèce, selon le parquet, qui a requis son placement sous contrôle judiciaire.

    Pas d’autres plaintes à ce stade

    “Je regrette cette décision alors même qu’aucune confrontation n’a été réalisée”, a déclaré à l’AFP Me Emmanuel Marsigny, l’avocat de Dominique Boutonnat. Mercredi, il avait déclaré à l’AFP que son client “contest(ait) avoir commis quelque infraction que ce soit” et était “tout à fait serein sur l’issue de cette procédure”.

    “Un parrain est comme un père, quel que soit l’âge. Son rôle est de protéger. Dominique Boutonnat était une figure paternelle”, a indiqué à l’AFP Caroline Toby, l’avocate du plaignant. Le parquet a précisé n’avoir “pas connaissance d’autres plaintes” le concernant à ce stade. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Nanterre.

    Dominique Boutonnat, 51 ans, a été nommé président du CNC le 24 juillet 2019, après une longue carrière dans le financement de la création cinématographique et audiovisuelle.

    A voir également sur Le HuffPost: 4 conseils pour armer ses enfants contre les violences sexuelles

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      Nicolo Laurent, le PDG de Riot Games, accusé de harcèlement sexuel

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 09:03 · 3 minutes

    Le PDG de Riot Games lors du Championnat du Monde du League of Legends, le 2 novembre 2018, en Corée du Sud. 

    HARCÈLEMENT SEXUEL - L’éditeur et développeur américain de jeux vidéo Riot Games, à l’origine du célèbre League of Legends, et son patron français, Nicolo Laurent, sont poursuivis en justice par une ex-employée, qui accuse le dirigeant de harcèlement sexuel et de propos sexistes .

    La plainte a été déposée début janvier devant un tribunal de Los Angeles en Californie par Sharon O’Donnell, une ancienne assistante renvoyée en juillet 2020, et a été révélée mardi par le site d’information Vice .

    Sharon O’Donell y affirme que Nicolo Laurent lui aurait fait des demandes de faveurs sexuelles en lui proposant notamment de venir chez lui quand sa famille était absente, utilisant un langage particulièrement cru. Il aurait également fait référence à la taille de ses sous-vêtements.

    Des propos discriminants

    L’ancienne employée estime que son licenciement est directement lié à son refus d’accepter ces avances. Elle raconte également que Nicolo Laurent aurait dit aux femmes travaillant pour Riot Games que le meilleur “moyen de gérer le stress lié à la pandémie est de faire des enfants”.

    Elle décrit une ambiance de travail toxique et malsaine pour les femmes de l’entreprise. “Les salariées subissent de la discrimination, du harcèlement et sont traitées comme des citoyennes de seconde classe”, décrit Sharon O’Donnell.

    Dans un communiqué transmis à l’AFP, Riot Games a contesté les conditions du licenciement de la plaignante, assurant avoir mis terme à son contrat après “des dizaines de plaintes de la part d’employés et de partenaires extérieurs et après de multiples séances d’accompagnement pour essayer de tenir compte de ses préoccupations”.

    L’entreprise assure néanmoins prendre au sérieux toute accusation de harcèlement ou de discrimination et dit ”étudier les allégations et agir contre toute personne ayant enfreint nos règlements”.

    Travaillant chez Riot Games depuis 2009, Nicolo Laurent est devenu en 2017 directeur général du groupe connu pour son jeu d’arène de bataille en ligne multijoueur League of Legends, mais aussi pour l’organisation de nombreux tournois d’e-sport.

    Milieu dominé par une culture masculine

    En 2018, le site spécialisé Kotaku avait publié une longue enquête sur le sexisme au sein de la société californienne, décrivant une culture d’entreprise faisant la part belle à l’entre-soi masculin et refusant fréquemment des promotions aux femmes employées.

    Cette enquête avait donné lieu à un recours collectif contre Riot Games, qui avait accepté de payer 10 millions de dollars en 2019 pour mettre un terme aux poursuites de 1000 plaignantes, selon le Los Angeles Times .

    Mais après l’intervention d’agences étatiques californiennes, plusieurs médias américains avaient rapporté que le montant final payé par Riot Games pourrait être très nettement supérieur. L’entreprise tâche depuis de renvoyer le dossier en procédure d’arbitrage individuel afin de trouver des arrangements au cas par cas.

    En juillet dernier, Nicolo Laurent avait publié une tribune sur le site Gamesindustry pour s’excuser des manquements de l’entreprise et avait assuré que la compagnie avait appris de ses erreurs.

    Des allégations similaires à celles qui concernent Riot Games ont entaché la réputation d’autres poids lourds de l’industrie par le passé.

    Des affaires similaires

    En juin dernier, l’éditeur français Ubisoft a ainsi été éclaboussé par des accusations de violence et de harcèlement sexuel visant nommément des cadres de ses deux studios au Canada. Peu après l’éclatement du scandale, le PDG du groupe avait annoncé qu’un vice-président avait démissionné et qu’un autre avait été mis à pied pour “comportements inappropriés”.

    Yves Guillemot avait aussi promis à ses salariés un “changement structurel” de l’entreprise. L’industrie du jeu vidéo est souvent considérée comme un milieu dominé par une culture d’entreprise masculine, où les dérives sexistes et les comportements déplacés sont fréquents.

    En 2014, un débat aux États-Unis sur les liens entre journalistes et créateurs de jeux s’était ainsi transformé en menaces de viol et de meurtre contre la développeuse indépendante Zoe Quinn et d’autres femmes de l’industrie, donnant lieu à l’affaire dite du “Gamergate”.

    À voir également sur Le HuffPost : Pourquoi l’attaque du capitole a poussé AOC à révéler son agression sexuelle

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      Sciences Po Bordeaux: des violences sexuelles dénoncées sur Facebook

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 17:10 · 2 minutes

    Images de Sciences Po Bordeaux

    VIOLENCES SEXUELLES - Les témoignages se multiplient. Depuis le 23 janvier dernier, des centaines de personnes, majoritairement des femmes, ont pris la parole dans un groupe privé Facebook consacré aux ”étudiant.e.s de Sciences Po Bordeaux”, l’Institut d’études politique s de la ville de Gironde.

    Elles racontent notamment le sexisme, mais aussi les agressions sexuelles et les viols dont elles ont été victimes lors de soirées étudiantes, mais aussi pendant des voyages à l’étranger ou dans la sphère privée. En tout, 150 témoignages avaient été postés sur le mur de cette page Facebook mercredi 3 février, selon nos confrères de Rue 89 .

    Dans un message posté sur Facebook le 26 janvier dernier, l’association étudiante Sexprimons-Nous a apporté “son soutien aux voix qui s’élèvent pour leur témoignage, pour avoir brisé le silence et libéré la parole”.

    Le groupe propose aussi d’alerter la direction “avec le consentement des personnes concernées afin de proposer des solutions et faire en sorte que cela ne se reproduise plus”. Enfin, les auteurs du message ont créé un document permettant de témoigner anonymement.

    Le “courage” des victimes face à des actes “odieux”

    De son côté, la direction de l’école a réagi dans un communiqué publié le 2 février , suite à une réunion avec l’association Sexprimons-Nous quelques jours plus tôt. Elle salue notamment “le courage de celles et ceux qui témoignent de ces actes odieux” et fait plusieurs annonces.

    L’établissement, à travers la voix de son directeur, Yves Déloye, prévoit notamment “d’aider à l’expression de la parole de toutes les victimes” en “renforçant” ou en “mettant en place des structures adaptées”.

    Il prévoit aussi de “former l’ensemble des membres de la communauté de Sciences Po à la vigilance par rapport aux violences et agressions sexuelles”. Il annonce également la création d’outils et de dispositifs destinés à prévenir de tels actes”.

    Enfin, le communiqué précise qu’un groupe de travail sera prochainement mis en place et qu’il sera chargé de présenter d’ici à la fin du semestre un plan de lutte, de formation et de prévention pour une mise en place à la rentrée 2021-2022.

    En septembre dernier, de nombreuses personnes avaient déjà témoigné sur les réseaux sociaux de violences subies dans le cadre de l’école, de la part de professeurs cette fois. Le hashtag #BalanceTonProf avait ainsi permis à des élèves d’hier ou d’aujourd’hui de prendre la parole pour raconter des violences qu’ils ont subies à l’école .

    À voir également sur Le HuffPost : “Le sceau de l’infamie”, Geneviève Garrigos raconte les violences que l’inceste laisse derrière lui

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      François Asselineau, président de l'UPR, mis en examen pour harcèlement et agressions sexuelles

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 15:58 · 1 minute

    François Asselineau, accusé d

    ACCUSATIONS - François Asselineau été mis en examen ce vendredi 5 février, notamment pour harcèlement moral et agressions sexuelles. Le président du petit parti pro-Frexit UPR (Union populaire républicaine), qui avait été placé en garde à vue mercredi 3 février dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 15 mai par le parquet de Paris, a été placé sous contrôle judiciaire.

    Deux plaintes pour ces mêmes chefs avaient été déposées par deux victimes présumées et anciens salariés de l’UPR, l’une dans l’Allier, l’autre à Paris, et un ancien cadre avait fait un signalement au procureur de la République. Ces accusations révélées par Libération avaient alors été qualifiées de “calomnies” par François Asselineau.

    François Asselineau “a toujours fermement démenti ces accusations, qui, pour l’essentiel, allèguent des faits qui auraient prétendument eu lieu avant même leur embauche”, avait indiqué mercredi 3 février l’entourage du président de l’UPR à l’ AFP .

    Des “relations” “source de graves souffrances psychologiques”

    Plusieurs dizaines de cadres du mouvement avaient réclamé au printemps sa démission, évoquant “l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de (la) part” de François Asselineau à l’égard de salariés de l’UPR, “source de graves souffrances psychologiques”.

    Ayant échoué à le faire partir, ils avaient ensuite demandé que le président de l’UPR se mette “en retrait” de ses fonctions pendant les procédures judiciaires. François Asselineau avait néanmoins convoqué un congrès virtuel en juillet lors duquel il avait été réélu haut la main à la tête du parti souverainiste.

    Partisan d’une sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan, il avait réuni 0,92% des voix à la présidentielle de 2017.

    À voir également sur Le HuffPost: François Asselineau sera candidat aux législatives