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      Scarlett Johansson descend en flèche l'association organisatrice des Golden Globes

      Jade Toussay · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 9 May, 2021 - 15:14 · 2 minutes

    Le coup de gueule de Scarlett Johansson contre l

    CULTURE - Sexiste. Sans aucune diversité. Créée par Harvey Weinstein dans un but strictement personnel. L’actrice américaine Scarlett Johansonn s’est élevée avec virulence contre la Hollywood Foreign Press Association (HFPA), qui chapeaute la cérémonie des Golden Globes.

    Dans l’univers hollywoodien, le rôle de la HFPA est loin d’être anecdotique: ce sont ses membres qui votent chaque année pour décerner les prestigieux Golden Globes. Mais ces derniers temps, de très nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le manque de transparence et surtout de diversité de l’association.

    Face aux critiques récurrentes - y compris lors des derniers Golden Globes - l’organisation a promis une réforme et livré ses conclusions le 6 mai dernier : entre autres engager un “responsable de la diversité” et augmenter le nombre de ses membres. Mais pour plusieurs acteurs influents d’Hollywood, ces changements - qui ne seront pas soumis au vote avant le mois de juillet au plus tôt - sont purement cosmétiques.

    Dans un communiqué transmis au média américain The Hollywood Reporter , Scarlett Johansonn a estimé le 8 mai “qu’à moins qu’il y ait une réforme profonde au sein de l’organisation, je crois qu’il est temps que nous prenions nos distances avec la HFPA”.

    Une réforme comme “des platitudes de façade”

    “Quand un acteur fait la promotion d’un film, on attend de lui qu’il participe à la saison de remises des prix en participant aux conférences et aux cérémonies. Dans le passé, cela voulait souvent dire répondre à des questions et des remarques sexistes de certains membres de la HFPA, qui frôlent le harcèlement sexuel”, a déclaré l’actrice.

    “C’est exactement la raison pour laquelle, je refuse, depuis plusieurs années, de participer à leur conférence. La HFPA est une organisation légitimée par Harvey Weinstein pour créer un élan favorisant la reconnaissance de l’Académie, et l’industrie lui a emboité le pas”, a-t-elle ajouté.

    Elle n’a pas été la seule à adopter cette position. Avant elle, l’acteur Mark Ruffalo, pourtant récompensé lors de la dernière cérémonie, a jugé les annonces de réforme extrêmement décevantes. “C’est décourageant de voir à quel point la HFPA fait de la résistance aux changements. (...) Le moment est venu de réparer les torts du passé.

    De même, le mouvement Time’s Up qui défend les victimes de violences sexuelles au cinéma a dénoncé “des platitudes de façade”, bien loin des attentes et des promesses faites au plus fort du mouvement contre les violences sexuelles et le manque de parité et de diversité.

    À voir également sur Le HuffPost: Les spectateurs privés de pop corn pour la réouverture des cinémas

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      "Sex and the City" : pourquoi Samantha ne sera pas dans le revival

      Mathilde Pereira Karsenti · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 11:10 · 2 minutes

    Les actrices Cynthia Davis, Kim Cattrall, Kristin Davis et Sarah Jessica Parker lors d

    CINÉMA - La série culte “Sex and the City” fait son retour. La plateforme de streaming HBO Max avait officiellement annoncé la nouvelle le 10 janvier dernier dans un communiqué. Et on sait aussi que si le casting est presque similaire à la version originale, l’actrice Kim Cattrall n’en sera pas.

    Celle qui incarnait Samantha Jones ne jouera donc pas aux côtés Sarah Jessica Parker , Cynthia Nixon et Kristin Davis.

    Invité de TVLine ce mercredi 10 février, le directeur du contenu de HBO Max en a donné quelques raisons. Interrogé par TVLine , Casey Bloys a expliqué que l’objectif n’avait pas été de “refaire ‘Sex and the City’”.

    “Certaines amitiés s’estompent”

    Le directeur de contenu de HBO Max a ajouté que les créateurs de la nouvelle version de la série télévisée n’avaient pas cherché à représenter des personnages revivant leur trentaine. “Il s’agit vraiment d’une histoire de femmes de cinquante ans. Elles font face à des choses qui arrivent à la cinquantaine” a-t-il confié à TVLine.

    Casey Bloys est revenu sur les relations amicales. “Les gens entrent vos vies et repartent. Des amitiés s’estompent et de nouvelles commencent”, déclare-t-il. Selon lui, cette future saison de la série est très révélatrice de ce qu’il se passe dans la vraie vie des acteurs. “Elle est très honnête”, ajoute-t-il.

    La star Sarah Jessica Parker, qui coproduit le programme aux côtés de Michael Patrick King, avait mis en ligne, le 11 janvier dernier, une bande-annonce de la série intitulée “And Just Like That...”. De nombreux internautes avaient remarqué l’absence de Kim Cattrall. »

    La nouvelle version de “Sex and the City” se veut également plus fidèle dans sa représentation de la diversité démographique de New York, a déclaré Bloys. En effet, des voix noires comme l’humoriste Samantha Irby et Keli Goff de “Black Lightning” sont les nouvelles recrues en tant que scénaristes.

    La série originale créée par Darren Star, est basée sur le livre éponyme de Candace Bushnell paru en 1997. Le premier épisode est sorti en 1998 et six saisons ont suivi. La série a également donné lieu à deux films sortis en 2008 et 2010 et à un préquel, diffusé en 2013 sur deux saisons.

    À voir également sur Le HuffPost :  Dans un pub pour le Super Bowl 2021, Timothée Chamalet incarne le fils d’Edward aux mains d’argent

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      Le film "Les trois mousquetaires" tient son casting grandiose

      Benjamin Ferrari · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 10:54 · 2 minutes

    Le film aurait coûté 60 millions d

    CINÉMA - Le film “Les trois mousquetaires” se dévoile un peu plus. Alors que le long-métrage est actuellement en préparation, le casting a été dévoilé ce vendredi 12 février sur le compte Twitter des cinémas Pathé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est alléchant, très très alléchant.

    Martin Bourboulon, réalisateur de “Papa ou maman” et chef de file du projet, n’a pas choisi n’importe quel visage pour incarner à l’écran les personnages iconiques du roman d’ Alexandre Dumas .

    Eva Green , Romain Duris , François Civil ou encore Vincent Cassel seront de la partie. Ils incarneront, dans l’ordre, l’antagoniste Milady de Winter et les mousquetaires, Aramis, D’Artagnan et Athos.

    Le film “Les trois mousquetaires” devrait sortir en 2023

    Ils seront rejoints par Pio Marmaï, Lyna Khoudri, Louis Garrel, Vicky Krieps et Olivier Jackson-Cohen qui joueront respectivement Porthos, Constance Bonacieux, Louis XIII, la Reine Anne d’Autriche et le Duc de Buckingham.

    Cette adaptation sera séparée en deux parties, l’une intitulée “D’Artagnan” et l’autre “Milady”. Le scénario sera écrit par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, scénaristes du film “Le Prénom”. Ce dernier avait déclaré au Film Français en novembre dernier qu’il s’agirait “de deux grands films d’aventures tournés d’un bloc à partir de l’été prochain”, et que c’était “un énorme projet avec 7 à 8 mois de tournage”.

    Toujours dans les colonnes du Film Français , le producteur Didier Rassam, lui, avait fait part de son objectif de “répondre aux franchises américaines” avec cette adaptation. “J’avais une envie de fresque familiale, d’aventures avec un grand A. Les Trois mousquetaires cochait toutes les cases. Je vois ‘Les Trois mousquetaires’ comme une réponse aux franchises américaines. C’est cette ambition que nous voulons porter”, avait-il pointé.

    La sortie du premier film est pour l’instant prévue pour 2023. Avant pourquoi pas d’autres adaptations de l’œuvre de Dumas puisqu’une nouvelle version du Comte de Monte-Cristo est également dans les cartons.

    À voir également sur le HuffPost : Jean-Pierre Bacri, l’éternel ronchon du cinéma français

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      "À l’heure où l’on me prête une parole qui n’est pas la mienne, je me dois d’écrire pour la première fois"

      Camélia Jordana · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 02:57 · 5 minutes

    En 2021, Camélia Jordana est nommée aux Victoires de la musique pour la chanson originale

    Le silence facile.

    Alors que des mots cognent ma poitrine, les critiques , attaques , et harcèlements viennent se fracasser sur les parois de la bulle que je me suis construite férocement depuis mes 16 ans.

    À l’heure où l’on me prête une parole qui n’est pas la mienne, je me dois d’écrire pour la première fois.

    L’artiste peut-elle s’inscrire dans la cité autrement que par son art ? Je l’ai cru un temps.

    28 ans que je suis. Femme. Française. Arabe. Aimée. Regardée. Critiquée. Désirée. Choyée. Agressée. Sexualisée. Descendante d’immigré.e.s Algérien.ne.s qui se sont battus sous ce beau et grand drapeau tricolore, puis pour l’indépendance de leur pays de sol, de sang, de langue et de coeur, et non de colonie. Musicienne. Comédienne. Vivante.

    11 ans déjà que je m’exprime dans la sphère publique grâce au privilège de la notoriété.

    Deux semaines après les attentats du 13 novembre 2015, c’est l’âme lourde, accompagnée de mes sœurs de vie Yaël Naïm et Nolwenn Le Roy, que je chante dans la cour des Invalides à l’unisson d’un peuple meurtri.

    Un mois plus tard, je suis Marianne, colombe à la main, offrant ma gueule et mon sein droit à la une de L’Obs . Pourtant blâmée.

    En mai 2020, alors que je partage mes craintes sur le malaise grandissant entre des institutions et une partie de la population, puis fin janvier lors de la sortie de mon nouvel album, quand j’évoque mon anti-racisme et mon féminisme, mes propos sont transformés et détournés de leur sens. Ainsi, ma prétendue haine de l’homme, qu’il soit blanc ou non, est une pure invention.

    Ainsi en est-il également pour Catherine Deneuve, Jane Birkin et Daniel Auteuil, immenses artistes que j’admire au plus haut point depuis l’enfance. Les voilà elles et lui aussi devenir sujets de propos que je n’ai pas tenus et de fausses polémiques.

    Un art véritable. Une question simple mais brûlante. Une réponse dense et complexe afin que celle-ci soit la plus claire et mesurée possible sur ces sujets qui me concernent directement et font ma vie jour après jour, éveillée comme de nuit dans mes rêves les plus contemporains... Pour un résultat innommable : une pensée torturée, vidée de sa substance.

    Mon engagement est interrogé à chacun des entretiens que je donne. Engagement: “Action de se lier par une promesse ou une convention”. La noblesse de ce mot m’émeut. Elle m’élargit, m’assied, me calme et m’aligne. Je me sens profondément liée aux astres, aux hommes, aux femmes, à la nature, aux émotions et aux ondes invisibles créées par la musique.

    Si, à une promesse, je me sens liée, c’est à celle que je me fais à moi-même. Celle du bon et du juste qui marque ma peau. Celle grâce à laquelle le chahut permanent du dehors ne peut entrer dans mon cercle inébranlable. Celle que je prie et en laquelle j’ai une confiance intouchable. Celle qui me garde centrée quand je parle, des millions d’yeux sur mes lèvres.

    Pourtant, la seule tristesse qui me vient alors, n’est pas due à la violence qu’on m’accorde (...) La tristesse qui se pose en moi est celle de la citoyenne française que je suis et qui voit son pays divisé"

    Je crois profondément en la bienveillance. Et pourtant. Pourtant, la seule tristesse qui me vient alors, n’est pas due à la violence qu’on m’accorde. Ni même à l’impact du harcèlement subi par quelques médias partenaires. Elle n’est pas non plus dans la déception que je vois dans les yeux de mes équipes après tant de travail, entaché par la haine exprimée sur les réseaux sociaux. Non. La tristesse qui se pose en moi est celle de la citoyenne française que je suis et qui voit son pays divisé, la colère au front et la rage au ventre.

    J’ai grandi sous vos yeux. Je suis aujourd’hui femme et je me contente de dire les choses en moi. Celles que je porte et qui m’animent, m’inspirent et me font grandir : la nature, le racisme, l’amour, le féminisme... Je crois que les artistes que je tiens au plus haut dans mon estime sont les artistes qui parlent de sujets qui eux-mêmes les animent, et les inspirent. C’est ainsi qu’ils me touchent. Parce qu’ils disent mes maux, mes joies, mes peurs et me rassurent de cette manière. Grâce à eux et elles, je ne suis pas seule dans mes doutes et mes tourments.

    Je souhaite que ma musique vous accompagne. Je parle de MA seule et unique vérité, mouvante, mobile, agitée, sinon tranquille. Parce que je ne suis pas une femme politique, mais une citoyenne française accrochée de toutes forces aux valeurs que m’a inculquée l’école républicaine, ayant la chance de pouvoir vous écrire ces mots et qu’ils vous parviennent.

    Je parle en ces qualités-là. Rien de plus. Rien de moins.

    Oui, je parle. Je m’exprime parce que je vis comme vous cette époque heurtante, troublante, et rassurante parfois. Les angles morts y sont nombreux. Les zones d’ombres aussi et le volume du boucan absurde ne cesse d’augmenter. Je crois qu’il est temps de le stopper. Seuls les mots prononcés valent désormais, non ceux que l’on me prête. J’ai dit ce que j’avais à dire pour maintenant laisser place à la musique. Sinon au silence.

    À voir également sur Le HuffPost: À la manifestation pour Adama Traoré, Virginie Despentes et Vikash Dhorasoo ont aussi pensé à Camélia Jordana

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      Marina Foïs sur les César: "C'est aux enterrements qu'on rit le plus!"

      Louise Wessbecher · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 13:53 · 2 minutes

    Marina Fois lors de la soirée des Révélations aux César 2020, le 13 janvier au Petit Palais, à Paris 

    CINÉMA - Au lendemain de l’annonce des nominations de la 46e édition des César, Marina Foïs a levé (un peu) le voile sur la future cérémonie qu’elle animera le 12 mars prochain sur Canal+. Et de promettre que malgré le contexte de crise, sanitaire comme au sein de l’institution des César, il y aura “du 1er degré, de la légèreté et de l’absurde.”

    Il fallait oser succéder à Florence Foresti dans le rôle de maîtresse de cérémonie, après une édition 2020 marquée par le sacre de Roman Polanski, visé par plusieurs accusations de viol, et le départ d’Adèle Haenel criant un cinglant: “La honte!”. Pourtant Marina Foïs raconte avoir “dit oui tout de suite” lorsque le patron de Canal+ lui a proposé de s’y coller. “Et puis je me suis demandée si ce n’était pas de l’inconscience”, sourit-elle lors d’une conférence de presse ce jeudi 11 février à laquelle Le HuffPost a assisté.

    À un mois de la cérémonie, c’est entourée de Blanche Gardin et Laurent Laffite que l’actrice de 51 ans travaille à l’écriture des sketchs et prises de parole qui rythmeront la grand-messe du cinéma français. “Ce que j’aime chez eux, c’est qu’ils ont la capacité d’aller très très très loin, je suis peut-être plus ennuyeuse qu’eux”, décrit Marina Foïs. “Ils ont de l’intelligence, de la pertinence et surtout ils n’ont pas peur de leur propre pensée et ne se soumettent pas à la pensée commune qui lisse souvent les choses.”

    Marina Foïs “ne s’interdit rien”

    Lorsqu’on lui demande de quoi elle prévoit de parler, la comédienne répond: “De tout!”. “On ne s’interdit rien pour le moment. On fera ensuite des choix pour que ce soit un équilibre entre le premier degré, la légèreté, le sérieux, le politique, le distancié et l’absurde... Après tout c’est aux enterrements qu’on rit le plus!”, assure-t-elle.

    Alors que certains professionnels arguent qu’il aurait mieux fallu annuler cette édition 2021 pour permettre à l’Académie sa refonte , mais aussi pour éviter une sélection tirée d’une année 2020 où le nombre de films éligibles a été divisé par deux à cause de la fermeture des salles, la maîtresse de cérémonie entend bien “profiter de cette fenêtre pour exister quand plein d’autres professions n’en ont pas l’occasion.”

    Outre les noms de Roschdy Zem en président de soirée, de Benjamin Biolay à l’orchestration musicale ou d’un César d’anniversaire remis au Splendid, difficile d’en savoir plus sur le déroulé de cette 46e édition qui se tiendra le 12 mars à l’Olympia. Pour l’heure, impossible encore de savoir ne serait-ce que s’il pourra y avoir du public dans la salle.

    “S’acharner quoiqu’il en coûte, est-ce pathétique ou bouleversant?”, ironise Marina Foïs reprenant le vocabulaire du président Macron, “on ne le saura pas tant qu’on n’y est pas.”

    A voir également sur Le HuffPost: Le “lapsus” de Florence Foresti sur Roman Polanski ne passe pas inaperçu

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      Mort de Christopher Plummer, révélé par “La mélodie du bonheur”

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 21:49 · 1 minute

    Christopher Plummer, star de “La mélodie du bonheur

    DÉCÈS - L’acteur canadien Christopher Plummer, révélé par “La mélodie du bonheur” , est décédé à l’âge de 91 ans, a annoncé ce vendredi 5 février son agent.

    “Chris était un homme extraordinaire qui aimait et respectait profondément son métier”, a déclaré Lou Pitt, son manager de longue date, louant son “formidable style à l’ancienne” et ses facultés d’autodérision. “C’était un trésor national qui tenait beaucoup à ses racines canadiennes”, a ajouté Lou Pitt dans une déclaration.

    Élevé à Montréal, Christopher Plummer comptait 75 ans de carrière , entamée à la fois en anglais et en français. Il avait dû attendre l’âge vénérable de 82 ans pour décrocher son premier Oscar , en 2012, pour un second rôle aux côtés d’Ewan McGregor et de la Française Mélanie Laurent dans “Beginners”.

    Plus d’une centaine de films

    L’acteur avait été sélectionné aux Oscars quelques années plus tard, pour “Tout l’argent du monde” de Ridley Scott, un film dans lequel il avait remplacé au pied levé Kevin Spacey, rattrapé par des accusations d’abus sexuels. Il reste à ce jour l’acteur le plus âgé à remporter la précieuse statuette dorée.

    Le nom de Christopher Plummer reste paradoxalement peu connu du grand public bien qu’il ait joué dans plus d’une centaine de films aussi variés que “L’armée des 12 singes” de Terry Gilliam, “Malcom X” de Spike Lee ou encore “Star Trek 6: Terre inconnue” de Nicholas Meyer.

    Il avait encore récemment tenu un rôle dans “À couteaux tirés” de Rian Johnson, aux côtés de Daniel Craig et Chris Evans. Christopher Plummer s’est éteint à son domicile du Connecticut, dans le nord-est des États-Unis, aux côtés de son épouse Elaine Taylor, avec laquelle il était marié depuis 53 ans.

    A voir également sur Le HuffPost: “Furieusement de gauche”, Bacri avait un adversaire politique: le mépris

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      185 actrices et acteurs allemands font leur coming out en même temps

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 16:16 · 3 minutes

    185 actrices et acteurs allemands ont fait leur coming out, ce vendredi 5 février, en même temps. (Image d

    LGBTI - Un groupe de 185 actrices et acteurs allemands ont fait leur coming out dans un manifeste, publié ce vendredi 5 février dans la Süddeutsche Zeitung , où ils encouragent la société et le monde de la culture à davantage valoriser la diversité sexuelle .

    “Jusqu’à présent, nous n’avons pas pu aborder ouvertement notre vie privée dans notre profession sans craindre des répercussions sur nos vies professionnelles”, lancent les signataires de cet appel .

    Parmi eux figurent des personnalités connues en Allemagne comme Godehard Giese, Mark Waschke, Maren Kroymann, Karin Hanczewski, Ulrich Matthes, Jaecki Schwarz ou encore Mavie Hörbiger.

    “Nous ne sommes pas visibles en public”

    Tous se définissent comme lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queer ou personnes non-binaires. Ils regrettent que ces identités sexuelles ne soient pas suffisamment mises en avant au sein de la scène culturelle allemande.

    Certains ont déjà fait leur coming out auprès de leur famille ou amis, mais pas en public. “Nous ne sommes pas visibles en public avec notre identité sexuelle. Il est toujours supposé que vous apparteniez à la norme”, regrette Godehard Giese, révélé dans la série “Deutschland 83″.

    L’actrice Karin Hanczewski, apparue dans des téléfilms comme “Tatort” ou “Alerte Cobra”, explique que plusieurs personnes lui ont déconseillé durant sa carrière de révéler son homosexualité, l’avertissant que cela pourrait lui être préjudiciable pour trouver de prochains rôles.

    “J’ai toujours eu le souhait utopique que si jamais j’effectuais mon coming out, cela aurait une pertinence politico-sociale. En tant qu’individu seul, il faudrait que je sois follement connue pour que cela change quoi que ce soit”, explique-t-elle, estimant qu’un groupe entier en revanche pourrait faire la différence.

    Un système “affreux”

    La problématique ne se limite pas à l’Allemagne. En France, le chanteur et comédien Benjamin Siksou , qui a parlé publiquement de son homosexualité pour la première fois ce jeudi 4 février dans le podcast “Coming Out” de Spotify, partage cet avis. Il y explique, par exemple, qu’un manager lui aurait déconseillé de faire son coming out médiatique.

    Dans une interview accordée aux “Terriens du Dimanche” en novembre 2018, Muriel Robin, qui a déjà évoqué ses relations avec des femmes par le passé, s’interroge. “Est-ce que ça enlève des rôles? Possible, concède-t-elle. [...] Le producteur qui hésite entre une hétéro et une homo, il se dit: ’À un moment elle va être dans les bras du mec... Prenons une hétéro, comme ça, on n’aura pas de problème.”

    Ce système est “affreux”, selon elle. “En même temps, tous les films n’ont pas besoin d’avoir un mec. On n’est pas obligé de toujours avoir un mec dans les bras”, ajoute Muriel Robin.

    Aux États-Unis, même son de cloche. D’après l’acteur américain Matt Boomer, aperçu récemment dans le film Netflix “The Boys in the Band”, “dire que [mon coming out] n’a pas eu un impact négatif sur ma carrière serait un mensonge”. “C’est même une réalité”, précise-t-il au magazine Attitude . Comme le souligne Slate , il n’a plus été le héros d’une production depuis cette décision. Les prestigieuses récompenses hollywoodiennes parlent d’elles-mêmes. Aucun comédien gay ou bi n’a, par exemple, été nommé aux Oscars depuis Ian McKellen, en 2002.

    À voir également sur Le HuffPost : Ellen Degeneres, Neil Patrick Harris et d’autres se confient sur leur coming-out

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      Dans "Malcolm & Marie", Zendaya vous rappelle quelqu'un? C'est normal

      Valentin Etancelin · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 08:04 · 5 minutes

    Zendaya et John David Washington dans

    CINÉMA - Un homme, une femme. Le premier est cinéaste. La seconde, son épouse, actrice dans le devenir. De retour chez eux, une incroyable villa californienne, après l’avant-première du nouveau film de Malcolm, Marie a le coeur lourd. Dans son discours, il a oublié de la remercier.

    Ce décor, c’est celui de “Malcolm & Marie”. Le nouveau film de Sam Levinson (“Another Happy Day”) avec John David Washington et Zendaya a été mis en ligne ce vendredi 5 février sur Netflix.

    Dans ce huis clos en noir et blanc, écrit, financé et filmé pendant le premier confinement, le showrunner d’“ Euphoria ” dresse le récit d’une dispute de couple, véritable combat de boxe émotionnel au cours duquel les deux compétiteurs s’affrontent de round en round à coups de vérités au beau milieu de la nuit.

    Découvrez ci-dessous la bande-annonce du film.

    D’un côté, on a Malcolm. Fils de bonne famille, ses précédents films ont fait un flop. Ici, il occupe tout l’espace. Il parle fort. Il est volcanique, impulsif. Les mots sortent tout seul. De l’autre, Marie. La jeune femme est lucide sur ses émotions. Le plus souvent, elle ne dit rien, sinon elle prend le temps d’exposer son point de vue calmement ou de se moquer finement de son partenaire.

    Elle lui en veut à lui. Lui, qui s’est permis de s’inspirer de sa propre vie et de son ancienne toxicomanie pour en faire un film, sans même lui proposer de rôle ni lui dire merci. Car oui, Marie a longtemps été dépendante à la drogue. Elle est passée par de nombreuses cures de désintoxication.

    La “Rue du futur”

    Ce passé, il n’est pas sans rappeler celui que traverse un autre personnage emblématique mis en scène par Sam Levinson: Rue Bennett, grande héroïne d’“Euphoria” sur HBO [OCS, en France], là aussi interprétée par Zendaya. Dans la série, elle joue une lycéenne en pleine recherche d’elle-même qui tente, tant bien que mal, d’affronter son addiction aux stupéfiants.

    “D’une manière étrange, je pense que Rue fait partie de moi. Marie, aussi”, confie Zendaya, avec qui nous avons discuté au cours d’une conversation sur Zoom. L’actrice américaine de 24 ans, aperçue dans “Spider-man” et prochainement dans “Dune”, reconnaît les ressemblances. Elle voit dans ce film “un hommage à l’origine et à l’histoire de ces deux femmes”.

    Ce qui les différencie, ici, “c’est le moment de leur vie au cours duquel nous les rencontrons”, poursuit-elle. Dans “Euphoria”, “Rue est aux portes d’un voyage initiatique qu’elle n’est pas prête d’entreprendre. Je pense qu’elle ne dispose pas du langage émotionnel pour exprimer ce qu’elle ressent, ni même du bagage pour comprendre ce qu’elle ressent précisément”, ajoute Zendaya. D’après elle, Rue fuit la contemplation. C’est “trop” à porter pour ses épaules. Elle trouve dans son addiction aux drogues une manière de s’adapter.

    Marie, elle, l’a dépassée. Ce n’est plus une adolescente. Elle est en couple avec Malcolm depuis de longues années. C’est une adulte. “Elle a trouvé le moyen d’articuler ses problèmes. Elle entre directement dans le conflit. Elle dispose de tout le langage émotionnel du monde pour exprimer ce qu’elle ressent. Ça pourrait être Rue dans une autre vie ou la Rue du futur”, observe l’actrice.

    “Une part de moi-même dans Marie”

    Le personnage de Marie, inventé par Sam Levinson à la demande de Zendaya, a été pensé pour elle. Son deuxième prénom, Maree, le préfigure. Dans une interview accordée au magazine Deadline , elle dit être aussitôt “tombée amoureuse du projet, du défi, des possibilités de jeu et de l’idée d’embrasser son entrée dans la féminité en tant qu’actrice”. “Il y a une grande part de moi-même dans Marie”, nous assure-t-elle.

    Découverte à l’âge de 13 ans sur Disney Channel, Zendaya ne s’est jamais arrêtée depuis. Outre son activité d’actrice, on l’a vu défiler, multiplié les couvertures de magazine et les plateaux télé des plus grands talk-shows ces dernières années. Aujourd’hui, elle n’est plus une enfant. Elle a mûri et compte parmi les personnalités immanquables d’Hollywood.

    Comme toute personne au début de l’âge adulte, elle se cherche. “J’ai acheté une tonne de caméras, a-t-elle récemment expliqué au magazine GQ . Je ne sais pas vraiment ce que je fais, mais j’essaye d’apprendre à m’en servir, j’essaye de prendre beaucoup de photos et de filmer beaucoup de trucs merdiques jusqu’à ce que ça paraisse bien, pour comprendre ce que je fais.”

    Un jeu d’équilibriste

    Les rôles qu’elle accepte désormais, sur le grand comme le petit écran, l’y aident. “C’est comme si je me regardais devant un miroir en me demandant qui j’étais, nous souffle-t-elle. Pourquoi est-ce que je me reconnais dans ce personnage? Comment est-ce que je peux gérer les choses manière différente?”

    C’est un jeu d’équilibriste. “Il y a une partie de vous que vous devez mettre de côté. Il faut vous souvenir que vous n’êtes pas cette personne. C’est un personnage, c’est de la fiction. C’est là toute la difficulté”, admet-elle.

    Dans le film de Sam Levinson, “j’ai dû lâcher prise et laisser Marie répondre aux questions [de Malcolm], continue l’actrice. J’ai dû la laisser me guider vers les réponses et suivre son chemin émotionnel, parce qu’elle a quelque chose que je n’ai pas.” De Rue à Marie, en passant par la personne qu’elle est, Zendaya dit se plaire à naviguer entre ce qui lui ressemble, ce qui ne lui ressemble pas et quel chemin suivre. Le voyage ne fait que commencer.

    À voir également sur Le HuffPost : “Euphoria” et Zendaya de retour dans un épisode spécial au sombre trailer