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      Kamala Harris fait basculer un vote du Sénat pour la 1re fois

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 21:30 · 1 minute

    INTERNATIONAL - 51 voix pour, 50 voix contre...Et c’est le vote de la nouvelle vice-présidente, Kamala Harris qui aura fait tout basculer au Sénat américain ce vendredi 5 février, à 5h du matin, clôturant une séance épuisante qui aura duré toute la nuit.

    Il s’agissait d’une résolution budgétaire qui est une étape clé vers l’adoption accélérée du plan de secours contre le coronavirus du président Joe Biden . 1,9 milliard de dollars pour relever le pays en pleine crise sanitaire et économique, sans le soutien politique des républicains .

    “La résolution est adoptée”

    “Il y a 50 oui. Il y a 50 non. Le Sénat étant également divisé, la vice-présidente vote dans l’affirmative. Et la résolution concurrente telle qu’amendée est adoptée”, a-t-elle déclaré à l’aurore sous les puissants applaudissements de ses collègues démocrates.

    Le vote de vendredi demeure cependant un vote de procédure qui n’avait pas vocation à approuver en lui-même le plan d’aide. Le budget revient maintenant à la Chambre des représentants, où il devra être de nouveau approuvé en raison des changements apportés par le Sénat.

    La voix de Kamala Harris a cependant ouvert un chemin aux démocrates pour que ce plan soit approuvé sur la base d’un vote à majorité simple, limitant ainsi les possibilités de blocages par les républicains, dont beaucoup s’insurgent contre le coût des mesures envisagées.

    À voir également sur Le HuffPost: Kamala Harris portait une tenue très symbolique lors de son discours de victoire

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      Office Dépôt annonce son placement en redressement judiciaire

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 18:29 · 1 minute

    Un magasin Office Depot à Paris, alors que l

    CRISE ÉCONOMIQUE - L’annonce a été faite ce vendredi 5 février. La société Office Depot France, qui emploie dans le pays quelque 1.750 salariés, a été placée en redressement judiciaire . ”À l’issue d’une audience au Tribunal de commerce de Lille-Métropole et à la demande de l’entreprise, la société Office Depot France annonce avoir été placée en redressement judiciaire, a fait savoir l’entreprise dans un communiqué de presse .

    L’enseigne assure que cette décision a été prise “afin de faire face aux difficultés majeures liées notamment à la crise Covid-19 qui a directement impacté le plan de transformation initié par la nouvelle direction à son arrivée en mars 2019”.

    Ce plan de transformation, qui devait permettre à l’entreprise de relever la tête après des difficultés ces dernières années, visait le retour à la rentabilité dès 2021 et “commençait à produire ses effets lorsque la crise sanitaire et économique est intervenue”, assure Office Depot France.

    Une baisse du chiffre d’affaires de 20% en 2020

    Mais “cette crise sans précédent a marqué un coup d’arrêt dans le déploiement de ce plan de transformation, engendrant un besoin de financement conséquent”, explique la société, qui dit avoir subi une baisse de chiffre d’affaires de près de 20% en 2020 avec pour effet d’accroître ses difficultés économiques.

    Cette mise en redressement judiciaire “permettra à la direction, avec le soutien des organes de la procédure, de poursuivre l’exploitation de l’entreprise, de se donner du temps pour faire émerger toutes solutions de nature à pérenniser ses activités mais également d’accélérer l’achèvement de son plan de transformation”, poursuit le communiqué.

    Spécialisée dans les matériels et fournitures de bureau, Office Depot France exploite actuellement 60 magasins, des sites de commerce en ligne ainsi qu’un centre de logistique intégré avec trois entrepôts et 22 plates-formes de distribution, selon les chiffres donnés dans le communiqué.

    À voir également sur Le HuffPost: Castex estime que la France peut encore ”éviter le confinement”

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      Pour ces conseillers Pôle emploi, le meurtre de leur collègue n'arrive pas par hasard

      Hortense de Montalivet · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 18:08 · 3 minutes

    MANIFESTATION - Un service public à destination des humains les plus fragiles économiquement transformé en machine à broyer. C’est peu ou prou ce que ces employés de Pôle Emploi ont dénoncé au micro du HuffPost , jeudi 4 février, lors d’une manifestation interprofessionnelle qui s’est déroulée à Paris de la place de la République à la place de la Nation.

    Comme vous pouvez le voir dans notre reportage ci-dessus , derrière une banderole “Hommage à toi Patricia, on ne t’oublie pas”, ces fonctionnaires ont regretté un système où l’humain est oublié au profit de l’argent, quelques jours après le meurtre d’une de leurs collègues , à Valence, le 28 janvier dernier.

    “Les gens se retrouvent face à des répondeurs, des serveurs téléphoniques...Ils ne comprennent plus rien”, déplore Luis, un conseiller Pôle Emploi pour qui l’agressivité grandissante des visiteurs en précarité économique envers les agences est compréhensible. “Avec la crise, ça ne va pas s’améliorer, il y a ceux qui vont perdre leur travail avec la fermeture prochaine des entreprises. On est beaucoup à penser que la situation va s’aggraver”, prévient Dalila, travailleuse elle aussi pour l’établissement public.

    Danièle, à côté de ses collègues s’inquiète également et a dû mal à comprendre les choix de son entreprise. La veille de cette marche, Pôle Emploi a annoncé le renforcement des équipes de sécurité de ses agences. “On supprime des effectifs, mais on rajoute des agents de sécurité...Vous voyez où le problème?” interroge-t-elle rhétoriquement.

    Aujourd’hui, rien dans l’avancement de l’enquête sur le double meurtre d’une DRH et d’une employée de Pôle Emploi dans la Drôme et en Ardèche n’indique que les motivations du suspect, Gabriel Fortin, était lié à l’organisation des agences, ce dernier étant toujours muet face au juge d’instruction.

    Le déconfinement des colères

    Cette manifestation organisée par la CGT , la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse avait pour mot d’ordre: la défense de l’emploi et des services publics, alors que “pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services”, ont souligné les organisateurs dans un communiqué.

    La CGT et ses partenaires demandent notamment une politique de “relocalisation industrielle”, le partage du temps de travail, le “développement des services publics”, l’interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiant d’aides publiques “surtout lorsqu’elles continuent à dégager des profits”, a détaillé auprès de l’AFP Céline Verzeletti, dirigeante confédérale de la CGT.

    Le mois de janvier a été ponctué de plusieurs mobilisations sectorielles, avec un certain succès selon les syndicats: professionnels de santé le 21, de l’Éducation nationale le 26, du secteur de l’énergie le 28. Après la “sidération” des derniers mois, Céline Verzeletti se dit “persuadée  qu’il y aura de fortes mobilisations” quand on aura retrouvé “la liberté d’agir et de circuler”. “Ce qu’on peut gagner [avec la journée de jeudi, ndlr ] c’est un déconfinement des colères”, jugeait un peu plus tôt dans le journal Libération Simon Duteil, porte-parole de Solidaires.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces étudiants au bout du rouleau racontent leur solitude et leur précarité