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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Sunday, 16 May, 2021 - 16:47

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    Démocratie : La France bascule dans l’obscurité  | Blast - Le souffle de l’info
    • Démocratie : La France bascule dans l’obscurité | Blast - Le souffle de l’info

      En septembre 2020, l’ONU nous alertait : la pandémie de Covid 19 a mis à mal la démocratie partout dans le monde, en restreignant les libertés publiques notamment. Nous nous sommes progressivement habitués à ce que notre comportement soit dicté par un gouvernement, à vivre, entravé, confiné, et souvent désoeuvré. Tous suspects. Et la France ne fait malheureusement pas exception. Pourtant, dans notre pays, ce recul des libertés et de la démocratie est en réalité le fruit d’une dérive progressive.

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      Covid : la démocratie recule partout dans le monde… et en France

      Contrepoints · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 4 February, 2021 - 04:00 · 2 minutes

    liberté

    Par la rédaction de Contrepoints .

    Les effets de la crise sanitaire sur les libertés publiques ont été catastrophiques dans le monde entier, et ont fortement dégradé la réputation démocratique de la France. C’est ce qui ressort du Democracy Index 2020 , un rapport du département consacré à la recherche de The Economist , le fameux journal économique britannique.

    Selon les rédacteurs du rapport :

    « Le score global moyen de l’indice de démocratie 2020 est passé de 5,44 en 2019 à 5,37. C’est de loin le pire score global depuis la création de l’indice en 2006. Le résultat de 2020 représente une détérioration significative et est dû en grande partie – mais pas uniquement – aux restrictions imposées par les gouvernements aux libertés individuelles et civiles qui ont eu lieu dans le monde entier en réponse à la pandémie de coronavirus. »

    Si cette détérioration du climat démocratique s’est en particulier traduite par la montée en puissance des régimes autoritaires, en particulier au Proche-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne, certains pays d’Europe de l’Ouest comme la France ou le Portugal ont vu leur statut rétrograder de démocratie parfaite à démocratie imparfaite.

    En cause, principalement les confinements multiples et le couvre-feu, qui ont entravé la liberté de circuler, de se réunir et de commercer en France.

    Le précédent des Gilets jaunes

    Rappelons qu’avant même la crise sanitaire, au moment de celle des Gilets jaunes , le gouvernement a eu droit aux remontrances de certains observateurs étrangers quant aux respects des principes démocratiques. Des experts de l’Onu avaient dénoncé les restrictions à la liberté de manifester tout comme l’étendue de la répression policière en novembre 2018.

    Un mémorandum de la commissaire aux droits de l’Homme du conseil de l’Europe publié en 2019 en avait même appelé à la suspension de l’usage des LBD par la police française contre les manifestants « afin de mieux respecter les droits de l’Homme. »

    L’autoritarisme bureaucratique qui s’est imposé avec l’état d’urgence sanitaire n’est pas un accident politique, mais le visage du déclin d’une monarchie républicaine française déséquilibrée et illibérale.

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      66 millions de procureurs ? Non, une demande de démocratie insatisfaite

      Frédéric Mas · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 22 January, 2021 - 10:09 · 6 minutes

    procureurs

    Par Frédéric Mas.

    Ce jeudi 21 janvier, Emmanuel Macron en déplacement à Saclay a fait état de son exaspération devant les critiques permanentes adressées à l’action publique concernant la gestion de la crise sanitaire . Réclamant un peu d’indulgence face aux tâtonnements d’un gouvernement confronté à une situation sans précédent, il a déploré que la France soit devenue une nation de « procureurs ».

    Plutôt que de traquer de manière incessante l’erreur, la France, selon les mots du président, aurait besoin d’hommes et de femmes qui apprennent de leurs erreurs.

    Célébrer la méthode rationnelle devant un parterre de scientifiques réunis à l’occasion du lancement d’un plan quantique à 1, 8 milliard d’euros paraissait acceptable sur le plan de la stratégie rhétorique.

    Seulement, Emmanuel Macron aurait dû penser, avant de s’exprimer, qu’il n’était pas seulement comptable devant ses pairs et ses experts, mais aussi devant les électeurs et les citoyens qui l’ont mandaté. Malheureusement pour lui, la critique des gouvernés aux gouvernants est non seulement légitime, mais nécessaire au bon fonctionnement du gouvernement démocratique.

    Les gouvernés en démocratie sont constamment sous surveillance

    Que le citoyen demande des comptes aux gouvernants en démocratie est normal. Il existe comme un paradoxe dans le fonctionnement de la démocratie moderne : il y a égalité politique entre gouvernants et gouvernés, ce qui suppose le contrôle des seconds sur les premiers, et la possibilité pour les premiers d’être remplacés par les seconds 1 .

    Seulement pour que la démocratie fonctionne de manière raisonnable, ses élites politiques sont élues, et doublées d’un personnel de bureaucrates dédiés au « service public » : la sélection des plus compétents, que ça soit par la compétition électorale ou le concours, est un principe aristocratique de sélection plus que de cooptation entre citoyens égaux, qui lui suppose le tirage au sort 2 .

    De ce fait, les « plus compétents » sont jugés par l’ensemble d’un corps politique majoritairement pas constitué de « non compétents ». Ces « plus compétents » tendent toutefois à oublier une fois aux manettes qu’il n’y a pas de citoyenneté passive, et que la surveillance de l’action publique tout comme la dénonciation des travers politiques des gouvernants fait partie du travail de citoyen tant qu’il est gouverné.

    Les « plus compétents » ne font pas face à de purs administrés formatés à obéir, mais à des individus compétents pour juger d’une politique qu’ils doivent adouber en termes acceptables.

    Juger des erreurs politiques des gouvernants

    Juger les gouvernants est donc normal. Ce qui n’est pas normal par contre, et qui provoque la défiance, c’est le décalage entre le discours public, qui crée certaines attentes, et les résultats sur le terrain.

    Depuis l’annonce de la création des vaccins contre la covid-19 , les pouvoirs publics n’ont eu de cesse d’en faire en parole une priorité nationale. Olivier Véran a même conditionné ce jeudi le retour à l’état de droit à la vaccination des personnes les plus vulnérables, ce qui devrait nous maintenir en état d’exception encore un bon moment.

    En plus de se faire changeante semaine après semaine, la communication au sommet de l’État s’est appuyée sur la peur pour asseoir son autoritarisme bureaucratique et ses restrictions aux libertés publiques.

    Suscitant la panique à la base, elle a créé une attente extrêmement forte des gouvernés en termes de campagne vaccinale. Sa réalisation s’est révélée à la fois catastrophique et humiliante comparée aux performances de nos voisins allemands et britanniques.

    Il fallait s’y attendre.

    Ajoutons que le décalage entre le coût enduré par les citoyens pour surmonter la crise et les résultats promis par l’équipe dirigeante n’est pas anecdotique, c’est une faute politique majeure.

    Que le citoyen, même le plus ordinaire, le relève, n’est pas une preuve de défiance mais plutôt de bon sens. Aujourd’hui, selon un sondage BVA-Orange-RTL , deux tiers des Français jugent mauiaise la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement ; 31 % la jugent même très mauvaise ; 70% considèrent par ailleurs que le gouvernement explique mal les choses.

    La faute des gouvernants

    Si les citoyens français se font critiques de Macron, c’est aussi que les gouvernants ont systématisé les stratégies d’évitement concernant leur responsabilité démocratique. Et que ça commence à se voir. Plutôt que de reconnaître ses erreurs, et particulièrement cette erreur d’appréciation, le gouvernement s’est employé à délégitimer toutes les critiques qui lui ont été adressées jusqu’à présent, entretenant par la défiance qu’il prétend voir dans les comportements des gouvernés.

    Face à la crise des Gilets jaunes , le gouvernement, après avoir tenté de réduire le mouvement à des émeutiers d’extrême droite, a finalement créé une consultation dont les résultats se sont perdus dans la nature.

    Plutôt que de s’appuyer sur les organes élus et les administrations déjà en place, le gouvernement Macron a préféré créer des entités pseudo-démocratiques pour légiférer en matière climatique et énergétique, s’est attaché à appliquer les mesures autoritaires d’un « conseil scientifique » non élu et à tenter de bâillonner l’opinion publique via la loi Avia (qu’il est en train de défendre au niveau européen, malgré son inconstitutionnalité).

    Plutôt que de faire vivre les lieux de critiques légitimes de l’action de l’exécutif, à savoir les contre-pouvoirs, le gouvernement a fait le choix de suspendre l’État de droit, et de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour avoir les coudées franches afin d’appliquer ses solutions qui malgré tout, ne marchent pas.

    Pourtant, les « 66 millions de procureurs » dont se plaint le président de la République sont étonnamment dociles. Ils se plaignent mais endurent toutes les restrictions liberticides défendues par le gouvernement, toutes les stupidités de sa bureaucratie autoritaire, toutes les erreurs d’appréciation tragique de son État stratège à la fois myope et incompétent.

    L’État est en train d’achever le secteur indépendant, de socialiser l’ensemble de l’économie et de placer l’ensemble de sa société sous la tutelle politico-administrative d’experts qui ont démontré leur nullité. Et Emmanuel Macron se plaint que les Français soient un peu défiants ?

    1. La vertu du citoyen, on le sait depuis la Politique d’Aristote, se forme à partir de l’alternance entre commandement et obéissance.
    2. Bernard Manin, Les principes du gouvernement représentatif , Calmann Levy, 1995.
    TWITTER MENACE-T-IL LA LIBERTÉ D'EXPRESSION ?

    La réponse est dans la question...

    https://francais.rt.com/international/82792-gouvernement-polonais-veut-empecher-reseaux-sociaux-censurer-a-leur-guise

    Affaire à suivre...

    Si Mozilla pouvait aussi regarder cette vidéo, au cas où hein...

    #France, #Politique, #fr, #GAFAM, #Twitter, #Tatiana, #démocratie, #Mozilla

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      Deux exemples de manipulation de l’opinion

      Patrick Aulnas · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 30 December, 2020 - 03:50 · 8 minutes

    manipulation

    Par Patrick Aulnas.

    L’abondance d’informations peut conduire à la désinformation. Nous en faisons l’expérience en ce début du XXIe siècle. À la presse écrite et à la radio qui dominaient jusqu’aux années 1950, sont venus s’adjoindre la télévision et internet. La diffusion imprimée est en recul et la diffusion numérique en progression constante. Le journal papier devient un journal en ligne, lu sur un site ou sur une application dédiée. L’enregistrement des émissions télévisées ou le replay induisent une grande liberté pour le téléspectateur. Les réseaux sociaux permettent à chaque abonné de transmettre l’information à un groupe plus ou moins large (amis, Facebook, followers , Tweeter, etc.).

    Nous sommes donc submergés d’informations diverses, d’une qualité variable selon le niveau des rédacteurs et l’éthique des diffuseurs. Dans ce cadre général, la manipulation de l’opinion a particulièrement retenu l’attention ces dernières années. Les réseaux sociaux et les spécialistes de la communication politique ont été mis en cause à juste titre.

    Les réseaux sociaux : manipulation de l’émotion et complotisme

    Les modalités de fonctionnement des réseaux sociaux constituent à la fois un avantage et un problème. La transmission des informations est à la disposition des tous, chacun étant récepteur et émetteur. Le principe est donc particulièrement démocratique. Mais un risque majeur apparaît clairement aujourd’hui car de nombreuses personnes se contentent des informations transmises par leurs amis du réseau social. Voilà bien la meilleure façon de fuir toute objectivité en étant prisonnier d’un cluster informatif constitué des préjugés d’un ensemble réduit d’individus vraiment actifs.

    Donald Trump dispose ainsi de plus de 88 millions de followers sur Tweeter, Emmanuel Macron de 6,5 millions. Tweeter est un élément de leur soft power , mais il ne fait aucun doute que cette information en deux lignes ne présente qu’un intérêt très limité, eu égard à la complexité actuelle des problèmes politiques. Elle alimente par contre le populisme , qui se fonde sur des simplismes et des caricatures grossières, voire des mensonges comme ce fut le cas avec Trump .

    La dérive complotiste se nourrit également de cette surprenante naïveté : croire qu’une information brève obtenue à l’intérieur d’un groupe addictif peut être objective. La manipulation plus ou moins professionnelle de l’opinion peut facilement émerger sur les réseaux sociaux avec pour objectif d’égarer les naïfs. Un exemple actuel concerne les opposants à la vaccination, de plus en plus nombreux en France.

    L’opposition aux vaccins se propage par la manipulation de l’émotion, sur la base d’informations inexactes ou tronquées diffusées par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Les opposants à la vaccination semblent ignorer qu’historiquement elle a constitué un progrès majeur, permettant d’éradiquer totalement certaines maladies comme la variole . Ils ne savent pas non plus raisonner de façon probabiliste sur la balance bénéfices-risques.

    Pour la Covid-19, la probabilité d’être protégé par le vaccin (Pfizer ou Moderna actuellement) est d’environ 80 à 95 %. La probabilité d’être victime d’un effet secondaire, souvent bénin, a été évaluée à un cas sur dix mille environ (soit 0,01 %) en phase trois de test du vaccin Pfizer. Face à de tels chiffres, la raison impose de se faire vacciner. Mais la raison n’est pour rien dans l’attitude des anti-vaccins : ils n’ont pas confiance dans les sachants, y compris les scientifiques. Leur argumentation est toujours basée sur une défiance totalement irrationnelle, relevant d’une victimisation complotiste.

    La communication politique : l’image des gouvernants

    En démocratie les divergences politiques se manifestent par la diffusion d’opinions multiples. Mais cette diversité souhaitable ne doit pas se transformer en tromperie professionnalisée. La communication concoctée par des professionnels peut être insidieusement malhonnête.

    Les agences de communication se sont développées dans la seconde moitié du XXe siècle. Elles étudient les évolutions de l’opinion publique en se basant sur des sondages puis élaborent des conseils de bonne communication politique. Dans ce domaine, tout a changé en quelques décennies pour les politiciens. Dans la première moitié du XXe siècle, ils n’avaient pas à se soucier de leur image publique car elle était peu perceptible (quelques paroles radiodiffusées et quelques photos). Avec le développement des médias audiovisuels, il est devenu nécessaire de ciseler une image qui peut être très éloignée de la personnalité réelle du politicien.

    Il s’agit de jouer une comédie médiatique destinée au grand public, avec des phrases simples, dépourvues de contenu conceptuel, mais comportant des anecdotes et des bons mots facilement mémorisables. L’image publique devient ainsi un élément d’une stratégie de communication aux mains de professionnels. Elle est évolutive et totalement distincte de la personnalité véritable du politicien. Nous ne connaissons rien des politiciens ni d’ailleurs des célébrités du show business . Nous n’avons accès qu’à une représentation médiatique créée de toutes pièces par des spécialistes.

    Mais cette création ex nihilo d’un personnage largement fictif se heurte à des obstacles venant de l’opposition politique. Pour elle, il s’agit d’élaborer une contre-image aussi négative que possible des gouvernants. Une bataille de communication se déroule donc sous nos yeux en permanence. À quelques exceptions près, les citoyens des démocraties sont plutôt mal armés pour percer à jour ce spectacle. L’énorme majorité se contente de regarder cette politique-spectacle comme une joute entre personnalités. La personnalisation du pouvoir politique atteint ainsi un niveau préoccupant. Personnalisation du pouvoir et démocratie sont évidemment antinomiques.

    L’ exemple d’Emmanuel Macron est particulièrement intéressant. Par suite d’erreurs initiales de communication et de la distance que le nouveau Président souhaitait conserver par rapport aux journalistes, deux étiquettes simplistes lui ont été accolées par des médias trop heureux de disposer d’une telle aubaine : « le Président des riches » , « le Président jupitérien ».

    La première expression provient de la transformation de l’ISF en IFI (impôt sur la fortune immobilière). La réalité est très éloignée de l’image puisque l’incidence de l’opération sur les recettes publiques française est dérisoire : prélèvements obligatoire 2016 = 1181 milliards d’euros, ISF 2016 = 4,8 milliards soit 0,4 %. La « justice fiscale » dont personne ne sait vraiment de quoi il s’agit, n’en est pas affectée, mais l’expression fait mouche car elle heurte la passion de l’égalité si répandue en France. Rien de rationnel donc, mais une manipulation médiatique des émotions égalitaristes.

    Venons-en à Jupiter . Le nouveau Président ne dispose pas d’un parti politique mais seulement d’un mouvement (LREM) créé pour la campagne présidentielle. Il n’a donc pas d’implantation politique locale (maires, conseillers départementaux, régionaux), ni de relais dans les syndicats comme peuvent en avoir les partis de gauche. Par ailleurs, il maîtrise conceptuellement la plupart des questions auxquelles il est confronté. Réputé brillant, il possède une capacité d’analyse et de synthèse très rare qui, malgré l’inexpérience politique, lui permet d’aborder sans difficulté les problématiques complexes que doit traiter un chef d’État.

    Emmanuel Macron peut-il pour autant tout traiter d’en haut, faire du pur top-down , pas le moindre bottom-up ? Évidemment non. Les administrations publiques possèdent des services locaux (préfectures, sous-préfectures, rectorats, etc.) qui travaillent en lien avec le milieu local. Par ailleurs, les députés reviennent chaque semaine dans leur circonscription et font remonter les préoccupations de terrain. L’image médiatique de Jupiter qui gouverne le monde et les dieux depuis d’Olympe, apparaît très caricaturale et éloignée de la réalité.

    Gouverner la France en se croyant le maître des dieux et de la Terre et, qui plus est, en favorisant les riches, voilà donc une pure image médiatiquement construite. Elle ne passe pas dans un pays se considérant comme un modèle de démocratie égalitaire. Emmanuel Macron cherche à modifier cette image, mais le récit médiatique s’est installé dans de nombreux esprits ou plutôt dans les cœurs. Car dans la fiction médiatique, il s’agit de toucher l’émotion, la passion égalitariste et la haine du tyran se prenant pour un dieu.

    Démocratie et honnêteté

    L’action politique a toujours comporté une dimension émotionnelle forte. Nous gardons encore à l’esprit des images enfantines de l’histoire de France, bâties sur les sentiments. Le « bon roi Henri IV » promettait la poule au pot tous les dimanches pour les paysans. Louis XV le « bien-aimé » devient « le mal aimé » à la suite d’erreurs politiques et de la présence à la cour de sa favorite, la marquise de Pompadour, surnommée très injustement « la putain du roi » . Le récit politique construit pour subvertir l’opinion vient donc de très loin.

    Dans une société dominée par l’image numérisée, il est inéluctable que les effets d’image, donc de représentation plus ou moins fictionnelle, soient utilisés. Mais comment ne pas admettre que cette évolution nous éloigne de la démocratie, qui suppose d’abord et avant tout une éthique rigoureuse s’imposant aussi bien aux citoyens qu’aux dirigeants.

    Bref, il n’existe de démocratie véritable que dans l’honnêteté et la transparence. La manipulation de l’opinion constitue un risque majeur pour nos libertés.