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      Ces #publications font référence à « une loi » qui n’en est pas une & ne concerne que la Belgique, où le sujet est également l’objet d’une #désinformation massive

      Mathias Poujol-Rost ✅ · Sunday, 17 September, 2023 - 08:51

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      Pourquoi la chaîne YouTube de Hold Up a-t-elle été supprimée ?

      Aurore Gayte · news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 17 February, 2021 - 07:58

    Thana TV, la chaîne YouTube des producteurs du film complotiste Hold Up, a été supprimée. Ses créateurs estiment avoir été censurés afin d'empêcher la diffusion d'une nouvelle version de leur film. C'est faux. [Lire la suite]

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      Deux exemples de manipulation de l’opinion

      Patrick Aulnas · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 30 December, 2020 - 03:50 · 8 minutes

    manipulation

    Par Patrick Aulnas.

    L’abondance d’informations peut conduire à la désinformation. Nous en faisons l’expérience en ce début du XXIe siècle. À la presse écrite et à la radio qui dominaient jusqu’aux années 1950, sont venus s’adjoindre la télévision et internet. La diffusion imprimée est en recul et la diffusion numérique en progression constante. Le journal papier devient un journal en ligne, lu sur un site ou sur une application dédiée. L’enregistrement des émissions télévisées ou le replay induisent une grande liberté pour le téléspectateur. Les réseaux sociaux permettent à chaque abonné de transmettre l’information à un groupe plus ou moins large (amis, Facebook, followers , Tweeter, etc.).

    Nous sommes donc submergés d’informations diverses, d’une qualité variable selon le niveau des rédacteurs et l’éthique des diffuseurs. Dans ce cadre général, la manipulation de l’opinion a particulièrement retenu l’attention ces dernières années. Les réseaux sociaux et les spécialistes de la communication politique ont été mis en cause à juste titre.

    Les réseaux sociaux : manipulation de l’émotion et complotisme

    Les modalités de fonctionnement des réseaux sociaux constituent à la fois un avantage et un problème. La transmission des informations est à la disposition des tous, chacun étant récepteur et émetteur. Le principe est donc particulièrement démocratique. Mais un risque majeur apparaît clairement aujourd’hui car de nombreuses personnes se contentent des informations transmises par leurs amis du réseau social. Voilà bien la meilleure façon de fuir toute objectivité en étant prisonnier d’un cluster informatif constitué des préjugés d’un ensemble réduit d’individus vraiment actifs.

    Donald Trump dispose ainsi de plus de 88 millions de followers sur Tweeter, Emmanuel Macron de 6,5 millions. Tweeter est un élément de leur soft power , mais il ne fait aucun doute que cette information en deux lignes ne présente qu’un intérêt très limité, eu égard à la complexité actuelle des problèmes politiques. Elle alimente par contre le populisme , qui se fonde sur des simplismes et des caricatures grossières, voire des mensonges comme ce fut le cas avec Trump .

    La dérive complotiste se nourrit également de cette surprenante naïveté : croire qu’une information brève obtenue à l’intérieur d’un groupe addictif peut être objective. La manipulation plus ou moins professionnelle de l’opinion peut facilement émerger sur les réseaux sociaux avec pour objectif d’égarer les naïfs. Un exemple actuel concerne les opposants à la vaccination, de plus en plus nombreux en France.

    L’opposition aux vaccins se propage par la manipulation de l’émotion, sur la base d’informations inexactes ou tronquées diffusées par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Les opposants à la vaccination semblent ignorer qu’historiquement elle a constitué un progrès majeur, permettant d’éradiquer totalement certaines maladies comme la variole . Ils ne savent pas non plus raisonner de façon probabiliste sur la balance bénéfices-risques.

    Pour la Covid-19, la probabilité d’être protégé par le vaccin (Pfizer ou Moderna actuellement) est d’environ 80 à 95 %. La probabilité d’être victime d’un effet secondaire, souvent bénin, a été évaluée à un cas sur dix mille environ (soit 0,01 %) en phase trois de test du vaccin Pfizer. Face à de tels chiffres, la raison impose de se faire vacciner. Mais la raison n’est pour rien dans l’attitude des anti-vaccins : ils n’ont pas confiance dans les sachants, y compris les scientifiques. Leur argumentation est toujours basée sur une défiance totalement irrationnelle, relevant d’une victimisation complotiste.

    La communication politique : l’image des gouvernants

    En démocratie les divergences politiques se manifestent par la diffusion d’opinions multiples. Mais cette diversité souhaitable ne doit pas se transformer en tromperie professionnalisée. La communication concoctée par des professionnels peut être insidieusement malhonnête.

    Les agences de communication se sont développées dans la seconde moitié du XXe siècle. Elles étudient les évolutions de l’opinion publique en se basant sur des sondages puis élaborent des conseils de bonne communication politique. Dans ce domaine, tout a changé en quelques décennies pour les politiciens. Dans la première moitié du XXe siècle, ils n’avaient pas à se soucier de leur image publique car elle était peu perceptible (quelques paroles radiodiffusées et quelques photos). Avec le développement des médias audiovisuels, il est devenu nécessaire de ciseler une image qui peut être très éloignée de la personnalité réelle du politicien.

    Il s’agit de jouer une comédie médiatique destinée au grand public, avec des phrases simples, dépourvues de contenu conceptuel, mais comportant des anecdotes et des bons mots facilement mémorisables. L’image publique devient ainsi un élément d’une stratégie de communication aux mains de professionnels. Elle est évolutive et totalement distincte de la personnalité véritable du politicien. Nous ne connaissons rien des politiciens ni d’ailleurs des célébrités du show business . Nous n’avons accès qu’à une représentation médiatique créée de toutes pièces par des spécialistes.

    Mais cette création ex nihilo d’un personnage largement fictif se heurte à des obstacles venant de l’opposition politique. Pour elle, il s’agit d’élaborer une contre-image aussi négative que possible des gouvernants. Une bataille de communication se déroule donc sous nos yeux en permanence. À quelques exceptions près, les citoyens des démocraties sont plutôt mal armés pour percer à jour ce spectacle. L’énorme majorité se contente de regarder cette politique-spectacle comme une joute entre personnalités. La personnalisation du pouvoir politique atteint ainsi un niveau préoccupant. Personnalisation du pouvoir et démocratie sont évidemment antinomiques.

    L’ exemple d’Emmanuel Macron est particulièrement intéressant. Par suite d’erreurs initiales de communication et de la distance que le nouveau Président souhaitait conserver par rapport aux journalistes, deux étiquettes simplistes lui ont été accolées par des médias trop heureux de disposer d’une telle aubaine : « le Président des riches » , « le Président jupitérien ».

    La première expression provient de la transformation de l’ISF en IFI (impôt sur la fortune immobilière). La réalité est très éloignée de l’image puisque l’incidence de l’opération sur les recettes publiques française est dérisoire : prélèvements obligatoire 2016 = 1181 milliards d’euros, ISF 2016 = 4,8 milliards soit 0,4 %. La « justice fiscale » dont personne ne sait vraiment de quoi il s’agit, n’en est pas affectée, mais l’expression fait mouche car elle heurte la passion de l’égalité si répandue en France. Rien de rationnel donc, mais une manipulation médiatique des émotions égalitaristes.

    Venons-en à Jupiter . Le nouveau Président ne dispose pas d’un parti politique mais seulement d’un mouvement (LREM) créé pour la campagne présidentielle. Il n’a donc pas d’implantation politique locale (maires, conseillers départementaux, régionaux), ni de relais dans les syndicats comme peuvent en avoir les partis de gauche. Par ailleurs, il maîtrise conceptuellement la plupart des questions auxquelles il est confronté. Réputé brillant, il possède une capacité d’analyse et de synthèse très rare qui, malgré l’inexpérience politique, lui permet d’aborder sans difficulté les problématiques complexes que doit traiter un chef d’État.

    Emmanuel Macron peut-il pour autant tout traiter d’en haut, faire du pur top-down , pas le moindre bottom-up ? Évidemment non. Les administrations publiques possèdent des services locaux (préfectures, sous-préfectures, rectorats, etc.) qui travaillent en lien avec le milieu local. Par ailleurs, les députés reviennent chaque semaine dans leur circonscription et font remonter les préoccupations de terrain. L’image médiatique de Jupiter qui gouverne le monde et les dieux depuis d’Olympe, apparaît très caricaturale et éloignée de la réalité.

    Gouverner la France en se croyant le maître des dieux et de la Terre et, qui plus est, en favorisant les riches, voilà donc une pure image médiatiquement construite. Elle ne passe pas dans un pays se considérant comme un modèle de démocratie égalitaire. Emmanuel Macron cherche à modifier cette image, mais le récit médiatique s’est installé dans de nombreux esprits ou plutôt dans les cœurs. Car dans la fiction médiatique, il s’agit de toucher l’émotion, la passion égalitariste et la haine du tyran se prenant pour un dieu.

    Démocratie et honnêteté

    L’action politique a toujours comporté une dimension émotionnelle forte. Nous gardons encore à l’esprit des images enfantines de l’histoire de France, bâties sur les sentiments. Le « bon roi Henri IV » promettait la poule au pot tous les dimanches pour les paysans. Louis XV le « bien-aimé » devient « le mal aimé » à la suite d’erreurs politiques et de la présence à la cour de sa favorite, la marquise de Pompadour, surnommée très injustement « la putain du roi » . Le récit politique construit pour subvertir l’opinion vient donc de très loin.

    Dans une société dominée par l’image numérisée, il est inéluctable que les effets d’image, donc de représentation plus ou moins fictionnelle, soient utilisés. Mais comment ne pas admettre que cette évolution nous éloigne de la démocratie, qui suppose d’abord et avant tout une éthique rigoureuse s’imposant aussi bien aux citoyens qu’aux dirigeants.

    Bref, il n’existe de démocratie véritable que dans l’honnêteté et la transparence. La manipulation de l’opinion constitue un risque majeur pour nos libertés.

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      Ne partagez pas des copypastas alarmistes comme Madonna

      François Manens · news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 23 December, 2020 - 10:15

    Dans un message solennel partagé à ses millions d'abonnés, la reine de la pop explique que Mark Zuckerberg va pouvoir espionner les utilisateurs d'Instagram, voler leurs secrets et revendre leurs données au gouvernement. Comme n'importe quel boomer dans votre fil d'actualités Facebook. [Lire la suite]

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      Hold Up : ce n’est ni une enquête, ni un documentaire, mais une fiction

      Marcus Dupont-Besnard · news.movim.eu / Numerama · Friday, 13 November, 2020 - 15:29

    Derrière Hold Up, il n'y a ni enquête, ni vrai documentaire : c'est une théorie du complot aussi simple et fausse qu'un tweet anonyme parmi d'autres. Mais son budget mirobolant et la manière dont il est construit et monté lui donnent beaucoup de puissance, et mettent les médias dans l'embarras : faut-il tenter de démonter, une à une, les contre-vérités, ou simplement l'ignorer ? [Lire la suite]

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      Covid-19 : le « modèle emmental » montre aussi pourquoi la désinformation est si grave

      Marcus Dupont-Besnard · news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 27 October, 2020 - 11:17

    Les gestes barrières forment un ensemble, comme le montre cette illustration basée sur le modèle de l'emmental. [Lire la suite]

    Voitures, vélos, scooters... : la mobilité de demain se lit sur Vroom ! https://www.numerama.com/vroom/vroom//

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      Elections US : Facebook sortira l’artillerie lourde en cas de chaos

      Victor Keller · news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 26 October, 2020 - 09:02 · 2 minutes

    Simon Steinberger – Pixabay

    Est-on en train de paniquer à la Silicon Valley ? La crainte d’un chaos post-élections, d’abord sur les réseaux sociaux, puis dans la rue, grandit exponentiellement aux États-Unis, un peu plus d’une semaine avant l’annonce des résultats de la présidentielle américaine. En témoigne cette décision récente de Facebook, qui va ressortir du placards des outils anti-désinformation employées dans des pays considérés par le réseau social comme étant « à risque ». Pour donner une idée de l’ampleur de cette initiative, il faut préciser que ces mesures sont mises en place sur Facebook s’il y a un risque, par exemple, de conflits ethniques violents. En d’autres termes, Facebook est arrivé à un point où il considère que les États-Unis peuvent être le théâtre d’affrontements violents après l’annonce des résultats de l’élection.

    Pour évoquer un cas d’école, on peut parler de la Birmanie. Facebook avait tenté de lutter contre les messages de haine contre les Rohingyas en appliquant les mesures qu’ils souhaitent désormais appliquer aux États-Unis. À l’époque, certains avaient accusé le réseau social de ne pas être allé assez loin pour gérer cette crise. Fort de ce constat, Facebook pourrait déployer des mesures beaucoup plus radicales, comme des règles plus sévères sur les contenus jugés violents, la modification de l’algorithme du fil d’actualité pour éviter d’afficher certaines publications, ou encore un ralentissement de la propagation des messages lorsqu’ils commencent à devenir viraux. Il s’agit en réalité de la continuité de la philosophie de Facebook concernant ces élections. En septembre, Mark Zuckerberg avait écrit dans un blog  qu’il était « inquiet qu’avec notre nation si divisée et des résultats électoraux qui pourraient prendre des jours ou des semaines pour être finalisés, il pourrait y avoir un risque accru de troubles civils dans tout le pays ».

    Le problème, c’est que ces mesures sont vivement critiquées au pays de la liberté d’expression garantie par la constitution. Même des employés de Facebook estiment que ces mesures pourraient empêcher des discussions politiques légitimes. Si on ajoute en plus de cela l’interdiction totale des publicités politiques sur Facebook après le 3 novembre (et indéfiniment), il sera très difficile de parler politique sur Facebook dans une semaine.

    Elections US : Facebook sortira l’artillerie lourde en cas de chaos

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      16 000 prétendus « experts » s’opposent aux reconfinements, dont Dr Baguette et Dr Who

      Marcus Dupont-Besnard · news.movim.eu / Numerama · Friday, 9 October, 2020 - 15:40

    Pour la BBC, le Dr Baguette De Pain (titulaire d'un doctorat en boulangerie, et créé par Numerama) est un expert en santé publique. Retour sur cette histoire rocambolesque, qui montre qu’il est bon de vérifier les « paroles d’experts » avant de les partager. [Lire la suite]

    Voitures, vélos, scooters... : la mobilité de demain se lit sur Vroom ! https://www.numerama.com/vroom/vroom//

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