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      Aux Victoires de la Musique 2021, le public de figurants fait réagir

      Clément Vaillant · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 21:48 · 2 minutes

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - Mais pourquoi diable y avait-il du public aux 36e Victoires de la Musique ? Voilà une question que ce sont posés les téléspectateurs ce vendredi 12 février en regardant la cérémonie sur France 2, alors que la pandémie de coronavirus continue de toucher le pays .

    Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se sont insurgés contre ce qu’ils ont considéré comme un “passe-droit” par temps de pandémie.

    En réalité, il ne s’agissait pas d’un “vrai public”, mais bien de figurants rémunérés pour applaudir, comme l’ont expliqué Stéphane Bern et Laury Thilleman en préambule de la soirée. 200 d’entre eux ont été recrutés par les organisateurs pour animer la soirée, tout en respectant les sacro-saints gestes barrières.

    Ils étaient d’ailleurs répartis autour de l’orchestre installé exceptionnellement dans les gradins bien vides de la Seine musicale de Boulogne-Billancourt. Un dispositif qui était différent de celui des NRJ Music Awards, organisé dans la même salle en décembre dernier. À l’époque, TF1 n’avait pas accueilli de spectateurs (ni de figurants) et avait simplement ajouté des faux applaudissements. Ue foule fictive qui en avait perturbé plus d’un.

    Dans le cas des Victoires de la Musique, le recours aux figurants était l’ultime solution pour les organisateurs qui rêvaient d’être concert-test et d’accueillir 1.300 personnes. Un “laboratoire” qui aurait permis de mesurer la propagation du coronavirus dans une salle de concert, en réalisant des tests PCR du public avant l’événement et cinq jours après. Mais la préfecture des Hauts-de-Seine n’a pas donné son autorisation.

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      EN DIRECT - Les Victoires de la musique 2021 et tout le palmarès

      Louise Wessbecher · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 19:32 · 1 minute

    La chanteuse Yseult lors du concert des révélations des Victoires de la musique 2021 au Casino de Paris, le 11 janvier 2021

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - Qui seront les grands gagnants de cette édition 2021? Alors que l’année musicale a été évidemment marquée par la crise du coronavirus , la fermeture des salles de concert et l’annulation des festivals , France 2 célèbre ce vendredi 12 février la musique avec la traditionnelle cérémonie des Victoires. Elle est présentée en direct de la Seine musicale par Laury Thilleman et Stéphane Bern.

    Si la musique électro brille par son absence dans les nominations, d’autres artistes font figure de favoris à l’image de Benjamin Biolay. L’interprète de “Comment est ta peine” concourt dans trois catégories: artiste masculin, album et chanson. La chanteuse et comédienne Camélia Jordana est en lice pour la chanson originale avec “Facile”, tandis que Yseult, Pomme et Suzanne se côtoient pour la Victoire de l’artiste féminine.

    Les catégories “révélation scène” et “meilleur concert” ont elles laissé place à des nouveautés: “révélation masculine” et “révélation féminine” pour mettre tout de même les projecteurs sur de jeunes artistes, complètement privés de scène en 2020. Et aussi une Victoire du “titre le plus streamé” en France qui sera décernée à “Ne reviens pas” de Gradur avec Heuss l’enfoiré.

    Plus d’informations à suivre...

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      Aux Victoires de la musique 2021, les musiques électro frappent par leur absence

      Valentin Etancelin · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 02:56 · 5 minutes

    Le compositeur de musique électronique Rone, ici aux Francofolies en 2015, est nommé aux César 2021, pas aux Victoires de la musique.

    MUSIQUE - Elles auraient pu briller, mais le sort en a décidé autrement. Ce vendredi 12 février, les grands noms de la chanson française actuelle sont en compétition, à l’occasion de la 36e cérémonie des Victoires de la musique diffusée en direct sur France 2.

    Parmi eux, il y a ceux qu’on connaît déjà, comme Aya Nakamura, Camélia Jordana , Julien Doré, Grand Corps Malade et Benjamin Biolay, mais aussi les nouveaux, à l’instar d’Yseult, Clou, Hervé ou encore Lous and the Yakuza. Tout le monde est là? Non. Pas un seul DJ, ni compositeur de musique électronique à l’horizon.

    Pas de Rone, Thylacine, Arnaud Rebotini ou The Avener, dont les derniers albums sont parus en 2020, ne figurent dans la liste des nommés de cette édition placée sous le signe du spectacle vivant. Ce choix est le fruit d’un vote, celui d’un collège de 900 personnes, composé entre autres de producteurs, artistes, personnalités du milieu de la musique et anonymes.

    “Certaines années, il y a beaucoup de diversité. Parfois, on a que des rappeurs. Parfois, on a que des femmes. C’est un problème de saison, j’ai envie de vous dire”, nous explique la directrice artistique des Victoires de la musique Virginie Petit. Elle rappelle que tout le monde est logé à la même enseigne.

    À l’étranger, le succès

    Peut-on s’attendre à voir un DJ jouer pendant la soirée? Non. “Ils ne peuvent pas vraiment rendre hommage à Juliette Greco ou Christophe”, nous dit l’organisatrice. Le remix de Clara 3000 de “Stella Botox”, titre de l’interprète des “Mots Bleus” disponible sur une édition spéciale de son disque “Les vestiges du chaos”, témoigne du contraire.

    La situation est déplorable, selon Alexandre Varcan, patron du label indépendant InFiné. Son catalogue compte certaines pointures du milieu, à l’image d’Agoria et Rone, qui concourt aux César 2021 dans la catégorie “meilleure musique originale” pour la bande-son du film “La nuit venue”. “J’ai le sentiment, et c’est mon regret, que les musiques électroniques n’ont aucune chance de figurer aux Victoires de la musique”, nous confie-t-il.

    “Les musiques électroniques mettent pourtant en lumière une qualité et un savoir faire de la production française, poursuit-il. Elles sont un médium dont la France n’a pas à rougir à l’étranger.” Les chiffres l’illustrent bien. D’après une étude du Bureau Export, association dont l’objectif est d’accompagner les artistes dans leur carrière en dehors des frontières, les musiques électroniques françaises étaient, en 2019, le genre musical le plus populaire sur la scène internationale. Et ce, à hauteur de 40%, devant le rap (33%) et la chanson (15%).

    Comme tous les secteurs de la culture, celui des musiques électroniques subit de plein fouet la crise. Contrairement aux autres disciplines, ici, les artistes intermittents sont en minorité, rappelle Le Monde . La plupart, à 60%, sont auto-entrepreneurs et ont vu, depuis le début de la pandémie, leurs revenus s’effondrer. “J’ai l’impression que les Victoires de la musique ne sont pas un moment de communion, ajoute Alexandre Varcan. On va rendre grâce à certains morts de la musique, mais on devrait s’intéresser aussi à ceux qui sont en train de souffrir, comme les clubs.”

    Un amalgame préoccupant

    Garder le moral paraît difficile, tant la part infime d’échappatoire semble loin. Un constat partagé par Tommy Vaudecrane, responsable de Technopol, une association de promotion des musiques électroniques en France. “Nous avons un besoin de visibilité pour notre existence pendant les quatre années à venir, compte tenu du cataclysme qu’a été la pandémie pour tous les acteurs de la scène”, concède-t-il. L’absence des musiques électroniques du programme de ce vendredi soir est, selon lui, symptomatique des problèmes inhérents à l’industrie de la musique française.

    Le contexte économique est préoccupant. L’atmosphère politique, aussi. Qu’il s’agisse du traitement médiatique de la free-party organisée à Lieuron au Nouvel An ou des mots de la préfecture de police à l’égard de celles et ceux venus manifester au mois de janvier dans Paris sur fond de musique électronique, il déplore “le climat de confusion que l’État essaye de créer”.

    “On a l’impression qu’ils utilisent le prétexte des rave party pour alimenter l’amalgame entre les musiques électroniques, la fête et les drogues, déplore-t-il. Au lieu d’être dans le concret et d’expliquer que ces soirées sont considérées comme illégales du point de vue de l’État et de la situation sanitaire, ils font dans le sensationnalisme.”

    La situation lui rappelle celle de 1995, “quand Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur sous Mitterand, a fait passer une circulaire auprès de l’ensemble des préfectures, relayée ensuite dans les commissariats, afin d’arrêter les événements de musique électronique par tout moyen”. Aujourd’hui, les villes et les élus, avec qui Tommy Vaudecrane collabore de près, lui confient ne pas être rassurés. “Un travail de sape est en train d’être fait, c’est inquiétant pour nous”, déplore-t-il.

    “Rien n’a changé”

    Depuis 1998, année au cours de laquelle Laurent Garnier a remporté une récompense aux Victoires de la musique pour son album “30″, “rien n’a changé”, regrette Alexandre Varcan. Son discours est d’actualité. Il y exprimait son souhait de voir ladite récompense “permettre à la techno de s’exprimer plus librement sans subir l’incompréhension et la répression des dernières années”.

    Les musiques électroniques doivent-elles créer leur propre cérémonie? Tommy Vaudecrane se le demande. Le patron d’InFiné, lui, alerte sur un problème plus général de représentation de la diversité de la musique française. “En cette année 2021, ça aurait été bien que ce soit là”, constate-il amer.

    Et Alexandre Varcan de faire un pied de nez aux Victoires: “Dommage, vous êtes passées à côté de celui qui va peut-être avoir un César.”

    À voir également sur Le HuffPost : Aux Victoires 2020, Hoshi chante contre l’homophobie

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      Sur France 2, le duel Darmanin - Le Pen vire au jeu des 7 différences

      Anthony Berthelier · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 00:58 · 4 minutes

    Le duel Darmanin / Le Pen, course à l

    POLITIQUE - “Vous êtes d’accord sur tout, tous les deux?” Il est 21h50, et Thomas Sotto le journaliste-animateur de France 2 vient, presque, de résumer les 45 minutes de débat entre Gérald Darmanin et Marine Le Pen . En opposition sur quelques points, comme l’encadrement de l’instruction en famille ou le port du voile, les deux protagonistes de l’émission “ Vous avez la parole ” ont surtout affiché leurs convergences de vues sur plusieurs de leurs thèmes chers.

    Soucieuse de ne pas reproduire le douloureux fiasco du débat présidentiel de 2017, la présidente du Rassemblement national a joué la mesure. Elle a notamment reconnu que “des articles” du projet de loi dite “séparatisme” porté par Gérald Darmanin allaient “dans le bon sens”, expliquant même qu’elle se réservait la possibilité de voter en faveur du texte actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.

    Une aubaine pour le ministre de l’Intérieur, qui a pu multiplier les piques à son encontre, allant jusqu’à accuser la députée du Pas-de-Calais d’être “branlante” sur les questions régaliennes, quand cette dernière reprochait au gouvernement de manquer de fermeté face à l’islamisme.

    “J’aurais pu le signer, ce livre”

    “Madame Le Pen, dans sa stratégie de diabolisation revient quasiment à être un peu dans la mollesse. Il faut reprendre des vitamines, vous n’êtes pas assez dure. Si je prends ce que dit monsieur Ravier, ce que dit madame Maréchal Le Pen, ce que dit monsieur Collard, il y a vraiment une différence forte... vous êtes prête à ne même pas légiférer sur les cultes et vous dites que l’islam n’est même pas un problème”, a ainsi lancé Gérald Darmanin à son opposante du soir qui venait pourtant de lui faire une confession: “j’aurais pu signer votre livre.”

    Venue avec sa contre-proposition de loi ciblant les “idéologies islamistes” dans une poche, et le dernier ouvrage du ministre de l’Intérieur, intitulé Le séparatisme islamiste - Manifeste pour la laïcité”, dans l’autre, Marine Le Pen s’est retrouvée à faire dans louanges à Gérald Darmanin. “Objectivement, à part quelques incohérences (...) j’aurais pu le signer, ce livre”, a-t-elle expliqué. Et d’ajouter à l’adresse du ministre: “vous décrivez l’islamisme de manière extrêmement claire.”

    Une façon pour elle de mieux critiquer la faiblesse du texte en débat au Parlement qui “limite les libertés de tout le monde pour limiter les libertés de quelques extrémistes.”Ironisant à plusieurs reprises sur la “mollesse” de la patronne du Rassemblement national, Gérald Darmanin s’est également attaché à pointer ses erreurs ou approximations, comme sur les chiffres de l’immigration. L’une des rares différences éclatantes entre les deux discours.

    “On annonçait le grand duel, j’ai entendu le grand duo”

    “Vous dites beaucoup de choses qui ne sont pas la vérité ou qui ne sont pas le texte, qui ne sont pas le droit”, a accusé celui qui jouait le rôle du chef de l’État par procuration. En dehors de ces quelques échanges musclés, le débat s’est révélé moins passionné qu’attendu, se résumant souvent à des batailles sémantiques.

    De quoi donner un angle d’attaque tout trouvé aux élus des partis absents de la fête, qui peinaient, ce jeudi soir, à relever les fortes divergences entre les deux invités. “On annonçait le grand duel, c’est ce que vous aviez dit, moi j’ai surtout entendu le grand duo”, a d’emblée grincé le député Insoumis de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière dans l’émission de “décryptage” qui suivait “Vous avez la parole.” “On a vu madame Le Pen dire à propos de cette loi que hormis un article sur une question secondaire, à savoir l’instruction en famille (...) elle la voterait”, a-t-il pointé.

    Même sentiment du côté de Boris Vallaud. Également invité du plateau de France 2, le député socialiste des Landes a exprimé une sorte de malaise face à “une discussion badine”, ou “se posait la question de savoir sur quoi il pouvait s’entendre ou quelles étaient les différences.”

    “Mais il n’y a pas de possibilité de s’entendre avec l’extrême droite et le ministre aurait dû dire avec beaucoup plus de netteté que l’adversaire de la République c’est aussi l’extrême droite”, a-t-il estimé devant Léa Salamé et Thomas Sotto.

    À voir également sur Le HuffPost: Questionné sur les accusations de viol, Darmanin rejoue “l’indignité” de Sarkozy