close
  • chevron_right

    Biden veut fermer Guantanamo avant la fin de son mandat, comme Obama avant lui

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 07:43 · 2 minutes

Biden veut fermer Guantanamo avant la fin de son mandat, comme Obama avant lui (Photo: à Bruxelles des manifestants demandent la fermeture de la prison de Guantanamo à l

ÉTATS-UNIS - Le président américain Joe Biden souhaite fermer l’emblématique prison de Guantanamo avant la fin de son mandat, a affirmé ce vendredi 12 février la porte-parole de la Maison Blanche. Le démocrate reprend ainsi une promesse de campagne de Barack Obama, que ce dernier n’a jamais pu tenir faute d’un compromis avec le Congrès.

Interrogée lors d’une conférence de presse sur une fermeture possible de la prison de Guantanamo pendant le mandat de Joe Biden, la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a déclaré: “C’est certainement notre objectif et notre intention.”

“Nous avons donc entamé un processus avec le Conseil de la sécurité nationale (...) pour travailler avec les différentes agences fédérales et évaluer la situation actuelle (...), que nous avons héritée du gouvernement précédent”, a-t-elle ajouté.

“Remplir” Guantanamo de “mauvais gars”

Durant sa campagne présidentielle de 2016, Donald Trump avait affiché sa volonté de garder ouverte la prison de Guantanamo et “de la remplir de mauvais gars”. Le républicain avait conservé cette position une fois élu. Certains détenus s’étaient pourtant vu promettre leur libération de Guantanamo sous son prédécesseur démocrate Barack Obama .

La prison militaire accueille des détenus liés à la “guerre contre le terrorisme” dont le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats du 11 septembre 2001.

Elle abrite encore une quarantaine de détenus, dont 26 sont considérés comme trop dangereux pour être libérés, mais les procédures légales s’éternisent en raison de la complexité de leurs dossiers.

Une prison à Cuba pour les terroristes

L’armée américaine, sous la présidence de George W. Bush, avait construit rapidement ce centre de détention sur une base navale appartenant aux Etats-Unis, à la pointe est de l’île de Cuba.

Cette enclave de 117 km2 (dont seulement 49 km2 de terre ferme) avait été cédée par Cuba aux États-Unis en 1903, pour remercier son puissant voisin de son aide dans la guerre contre les Espagnols.

Les vingt premiers détenus y sont arrivés le 11 janvier 2002, quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001. Dès cette époque cette prison a incarné, à travers le monde, les excès dans la lutte antiterroriste des États-Unis . Les images des prisonniers en combinaison orange, derrière des grillages surmontés de fil barbelé, ont choqué, tout comme les gavages imposés à ceux refusant de se nourrir.

Au plus fort de son activité, sur les braises de la “guerre contre le terrorisme” lancée par George W. Bush, 780 personnes étaient détenues à Guantanamo pour leurs liens présumés avec Al-Qaïda et les talibans. Des centaines de détenus ont depuis été libérés ou transférés vers leur pays natal ou des pays tiers.

À voir également sur Le HuffPost: Joe Biden ne veut plus que Donald Trump reçoive d’informations confidentielles

  • chevron_right

    Biden est "impatient" de voir si les républicains "prendront leurs responsabilités" au procès de Trump

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 14:54 · 1 minute

Biden

ÉTATS-UNIS - Le président américain Joe Biden s’est dit ce vendredi 12 février “impatient” de voir ce que ses “amis” républicains feraient lors du procès en destitution de Donald Trump où un vote pourrait intervenir ce week-end.

“Je suis juste impatient de voir ce que mes amis républicains vont faire, s’ils prennent leurs responsabilités”, a déclaré Joe Biden lors d’un bref échange avec les journalistes à la Maison Blanche.

Il a par ailleurs réaffirmé qu’il n’avait aucunement l’intention d’évoquer ce dossier avec tel ou tel sénateur en particulier.

La défense doit prendre la parole vendredi au Sénat, en espérant un acquittement rapide de l’ex-président, accusé d’“incitation à l’insurrection” dans l’assaut du Capitole. Pour appuyer ce chef d’accusation, les procureurs démocrates ont diffusé dès les premiers jours du procès des images inédites pour souligner la violence inouïe de l’assaut sur le Capitole .

Les élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de porter l’accusation contre l’ancien président, ont aussi replacé l’assaut dans le contexte de la croisade post-électorale de Donald Trump qui a toujours refusé de concéder sa défaite face à Joe Biden.

Installé en Floride depuis son départ de la Maison Blanche, l’ancien président a refusé de témoigner. Sauf coup de théâtre, il devrait échapper à une condamnation, qui ne peut avoir lieu sans le vote des deux tiers des sénateurs. Or, si le Sénat a basculé aux mains des démocrates lors des élections, leur majorité ne tient qu’à une seule voix. Le vote des républicains modérés ou hostiles à Donald Trump sera donc décisif.

À voir également sur Le HuffPost: L’hommage de Joe Biden au policier mort en défendant le Capitole

  • chevron_right

    Le vaccin contre le Covid-19 proposé à "tous les Américains d'ici fin juillet"

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 08:11 · 2 minutes

ÉTATS-UNIS - Donner un cap. Joe Biden a annoncé jeudi 11 février l’achat de 200 millions de doses supplémentaires de vaccin contre le Covid-19 , qui devraient permettre aux États-Unis de posséder assez de doses d’ici fin juillet pour vacciner la grande majorité de la population.

Ces 200 millions de doses supplémentaires - 100 millions à la société Moderna et 100 millions à Pfizer - s’ajoutent aux 200 millions de doses déjà commandées à chaque société.

“Nous sommes désormais en voie d’avoir suffisamment de doses pour 300 millions d’Américains d’ici la fin juillet”, a déclaré le président américain, le chiffre correspondant à la totalité de la population adulte américaine. Un objectif un mois plus ambitieux que dans l’hexagone, où Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé vouloir vacciner “tous les Français d’ici la fin du mois d’août”.

10% de la population vaccinée

La campagne de vaccination aux États-Unis est entrée jeudi 11 février dans une nouvelle phase avec la distribution de doses dans des milliers de pharmacies du pays, alors que le nombre de cas confirmés continue de reculer. Le gouvernement doit fournir un million de doses à quelque 6500 pharmacies, où les Américains ont l’habitude de se faire vacciner contre la grippe. Elles doivent injecter les premières doses dès le lendemain.

Au total, environ 40.000 pharmacies feront partie du programme. Le gouvernement a également accéléré la production de vaccins, ouvert des sites de vaccination supplémentaires et lancé une campagne pour les moins privilégiés comme les sans-abri.

Après des débuts chaotiques en décembre, les États ont augmenté la cadence: 44,8 millions de doses ont été administrées et au moins 33,8 millions de personnes ont reçu une ou deux doses, soit environ 10% de la population.

Selon les projections, “la pleine saison” vaccinale pourrait débuter en avril, “quand pratiquement tout le monde” pourra recevoir une injection, a affirmé sur NBC Anthony Fauci, principal conseiller médical sur la pandémie du président.

Les États-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie tant en nombre de morts que de cas, avec plus de 470.000 décès pour plus de 27 millions de cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Mais depuis le pic du 8 janvier, les courbes de cas positifs, d’hospitalisations et de décès sont en baisse continue.

À voir également sur Le HuffPost: Cette députée veut un “passeport sanitaire” pour relancer le tourisme

  • chevron_right

    Joe Biden ne veut plus que Donald Trump reçoive d'informations confidentielles

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 6 February, 2021 - 08:19 · 1 minute

Joe Biden (dans le Bureau Oval, à la Maison Blanche le 25 janvier 2021) juge que Donald Trump ne devrait plus recevoir les informations confidentielles communiquées par les agences américaines de renseignement

ÉTATS-UNIS - Ce serait une rupture avec la tradition américaine. Joe Biden a jugé ce vendredi 5 février que son prédécesseur Donald Trump ne devrait plus recevoir les informations confidentielles communiquées par les agences américaines de renseignement, comme c’est habituellement le cas pour les anciens présidents, en raison de son comportement “imprévisible ”.

“Je pense qu’il n’a pas besoin de recevoir les briefings des renseignements. Quel sens cela a-t-il de lui donner un briefing des renseignements? Quel impact a-t-il encore, au-delà du fait qu’il pourrait déraper et dire quelque chose ?”, a déclaré le nouveau président démocrate lors d’une interview à la chaîne CBS.

Attaque du Capitole à Washington

Joe Biden a justifié sa position par “le comportement imprévisible” du milliardaire républicain, citant “l’insurrection” du 6 janvier. Les partisans de Donald Trump avaient alors envahi le Capitole à Washington, après avoir assisté à l’un de ses discours véhéments pour contester sa défaite lors du scrutin du 3 novembre. Les violences, intervenues au moment où le Congrès devait certifier la victoire de Joe Biden, ont causé cinq morts.

Les anciens présidents ont traditionnellement accès à ces notes du renseignement, mais certains critiques ont émis des craintes concernant Donald Trump, s’inquiétant qu’il ne puisse révéler des informations importantes pour la sécurité du pays.

Trump sera jugé au Sénat à partir de mardi pour “ incitation à l’insurrection ”, après avoir été mis en accusation en janvier par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, dans le cadre d’une procédure de destitution. Il risque l’inéligibilité s’il est condamné par les sénateurs.

À voir également sur le HuffPost: Pour la première fois, Kamala Harris fait basculer un vote du Sénat chez les démocrates

  • chevron_right

    Kamala Harris fait basculer un vote du Sénat pour la 1re fois

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 21:30 · 1 minute

INTERNATIONAL - 51 voix pour, 50 voix contre...Et c’est le vote de la nouvelle vice-présidente, Kamala Harris qui aura fait tout basculer au Sénat américain ce vendredi 5 février, à 5h du matin, clôturant une séance épuisante qui aura duré toute la nuit.

Il s’agissait d’une résolution budgétaire qui est une étape clé vers l’adoption accélérée du plan de secours contre le coronavirus du président Joe Biden . 1,9 milliard de dollars pour relever le pays en pleine crise sanitaire et économique, sans le soutien politique des républicains .

“La résolution est adoptée”

“Il y a 50 oui. Il y a 50 non. Le Sénat étant également divisé, la vice-présidente vote dans l’affirmative. Et la résolution concurrente telle qu’amendée est adoptée”, a-t-elle déclaré à l’aurore sous les puissants applaudissements de ses collègues démocrates.

Le vote de vendredi demeure cependant un vote de procédure qui n’avait pas vocation à approuver en lui-même le plan d’aide. Le budget revient maintenant à la Chambre des représentants, où il devra être de nouveau approuvé en raison des changements apportés par le Sénat.

La voix de Kamala Harris a cependant ouvert un chemin aux démocrates pour que ce plan soit approuvé sur la base d’un vote à majorité simple, limitant ainsi les possibilités de blocages par les républicains, dont beaucoup s’insurgent contre le coût des mesures envisagées.

À voir également sur Le HuffPost: Kamala Harris portait une tenue très symbolique lors de son discours de victoire

  • chevron_right

    L'hommage de Joe Biden au policier mort en défendant le Capitole

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 3 February, 2021 - 07:10 · 1 minute

ÉTATS-UNIS - Le président américain Joe Biden a rendu mardi 2 février un dernier hommage solennel au policier tué après l’assaut du Congrès , dont la dépouille a été exposée au Capitole , un honneur exceptionnel.

Le démocrate , accompagné de la Première dame, a incliné la tête et porté sa main à son coeur devant l’autel contenant les cendres de l’officier, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus . Les cendres sont exposées à la rotonde du parlement américain pendant plusieurs heures. Les drapeaux du Capitole avaient préalablement été mis en berne.

L’agent Brian Sicknick, 42 ans, a succombé à des blessures reçues lors d’affrontements avec des partisans du président Donald Trump lors de leur intrusion violente au Capitole le 6 janvier.

Un hommage très rare

Sicknick aurait été frappé à la tête avec un extincteur alors qu’il luttait contre les émeutiers qui envahissaient les couloirs du Congrès dans l’objectif d’annuler la procédure certifiant la victoire électorale de Joe Biden. Ce membre de la force de protection du Congrès est ensuite retourné à son bureau où il s’est effondré et a été conduit à l’hôpital, selon la police du Capitole. Il est décédé le lendemain, a-t-on précisé de même source, ce qui a porté le total de morts dans cette attaque du Capitole à cinq.

Seules quatre autres personnes avant Sicknick avaient été célébrées dans la rotonde du Capitole: le révérend Billy Graham, l’icône des droits civiques Rosa Parks, et deux autres policiers du Capitole, Jacob Chestnut et John Gibson, tués lors d’une fusillade dans le bâtiment en 1998.

Quatre jours après l’attaque du 6 janvier, des centaines de policiers qui n’étaient pas en service se sont alignés sur Constitution Avenue, à Washington , pour saluer le passage du corbillard transportant le corps de Sicknick.

À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi l’attaque du capitole a poussé AOC à révéler son agression sexuelle

  • chevron_right

    On sait ce que contient l’enveloppe laissée par Donald Trump à Joe Biden

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 January, 2021 - 11:30

On sait ce que contient l’enveloppe laissée par Donald Trump à Joe Biden.

ÉTATS-UNIS - Même s’il n’a pas assisté à la cérémonie d’investiture du nouveau Président, Donald Trump a malgré tout laissé une mystérieuse lettre à son successeur. Mais qu’a pu découvrir Joe Biden en entrant dans le bureau ovale ? Trump a-t-il fait du Trump jusqu’au bout?

À voir également sur Le HuffPost : Dans son dernier discours, Trump affirme: “nous reviendrons”

  • chevron_right

    Investiture de Joe Biden: un feu d’artifice et Katy Perry clôturent la journée

    news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 January, 2021 - 07:30 · 2 minutes

ÉTATS-UNIS - Tom Hanks, Bruce Springsteen, Katy Perry et le président lui-même; une brochette de stars s’est réunie mercredi 20 janvier au soir à Washington pour célébrer l’investiture de Joe Biden , une soirée sans public, diffusée sur les grandes chaînes américaines et clôturée par un feu d’artifice.

L’émission était intitulée “Celebrating America” (célébrer l’Amérique) et remplaçait les traditionnels bals et concerts qui animent ordinairement la capitale fédérale à chaque investiture, annulés cette année pour cause de pandémie.

Durant ces 90 minutes très feutrées se sont succédé à l’antenne plusieurs chanteurs, certains enregistrés ailleurs aux États-Unis, mais aussi un chauffeur-livreur, une institutrice ou un jeune bénévole de 8 ans, Cavanaugh Bell.

Car le programme se voulait aussi un “hommage aux hommes et femmes de ce pays qui lui ont donné de la force et l’ont fait tourner en ces temps difficiles”, a expliqué le comédien oscarisé Tom Hanks , animateur de l’émission.

Biden, Obama, Bush et Clinton ont parlé

Aux pieds de la statue d’Abraham Lincoln, devant le monument dédié à l’ancien président américain à Washington, ont chanté Bruce Springsteen, John Legend ou Katy Perry, et le nouveau président américain s’est, de nouveau, adressé au pays.

Comme il l’avait fait dans son discours d’investiture, le chef de l’État en a appelé à l’“unité”, demandant aux Américains de “se rassembler”.

Dans une séquence pré-enregistrée, les trois anciens présidents américains qui avaient assisté plus tôt à l’investiture de Joe Biden ont rendu hommage à la démocratie américaine.

“En tant qu’Américains, il y a plus de choses qui nous rassemblent que ce qui nous sépare”, a dit Barack Obama, qui était en compagnie de George Bush et Bill Clinton.

“Monsieur le président, je vous souhaite de réussir”, a conclu George Bush. “Votre succès sera celui de notre pays.”

Les chansons choisies étaient toutes porteuses d’un message positif, tourné vers l’avenir, comme “Feeling Good”, rendu célèbre par Nina Simone et interprété cette fois par John Legend.

La soirée s’est achevée sur “Firework” de Katy Perry, que l’artiste a entonné alors que le ciel de Washington était éclairé d’un feu d’artifice.

Fox News boycotte la cérémonie

Si la plupart des grandes chaînes ont diffusé l’émission, Fox News, prisée des conservateurs, a fait exception, et maintenu ses programmes, occupés sur ce créneau par ses présentateurs stars, qui ont tourné le message de Joe Biden en ridicule.

“Les appels solennels de Biden à l’unité sont à la fois risibles et complètement malhonnêtes”, a lancé Sean Hannity, présentateur le plus regardé du pays et soutien inconditionnel de Donald Trump. Il a accusé Joe Biden de vouloir imposer un programme d’extrême gauche et de diaboliser les électeurs de Donald Trump. “C’est du grand n’importe quoi.”

À voir également sur Le HuffPost: Pour l’investiture de Biden, Lady Gaga chante l’hymne national américain