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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Tuesday, 15 March, 2022 - 08:46

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    Coronavirus. Ce lundi, on tombe le masque : voici cinq avantages (évidents) à son retrait
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      Ce masque qui pourrait accélérer la reprise du sport en intérieur validé par les autorités

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 14:12 · 2 minutes

    SPORT - Un premier pas vers une réouverture des salles de sport. Ce samedi 13 février, la ministre des Sports Roxana Maracineanu a annoncé la validation du cahier des charges d’un masque spécial pour les sportifs .

    Fruit d’une coopération entre Décathlon, l’Union sport et cycle (USC) et le ministère des Sports, ce “masque barrière pour le sport” a été conçu pour répondre à un objectif: permettre une respiration suffisante pendant l’effort, tout en assurant une protection adaptée contre le coronavirus.

    “La première particularité, c’est la filtration”, expliquait sur franceinfo Raphaël Dubi, responsable du développement chez Décathlon. “On a travaillé une filtration avec une perméabilité” obtenue par la superposition de “plusieurs couches de tissu”. Quant au “confort”, il est assuré par un tissu “extrêmement doux” mais aussi par sa “structure” qui permet un certain maintien sur le visage: “même en respirant très fort, il ne rentre pas dans la bouche.”

    À l’étude depuis plusieurs semaines, le masque a finalement obtenu le feu vert de l’AFNOR, qui a mis en ligne le référentiel à respecter pour sa conception. Charge désormais aux industriels de s’en saisir pour lancer la fabrication à grande échelle:

    Le manque de sport inquiète

    Seule la pratique du sport en extérieur est autorisée actuellement pour les amateurs, mais elle est réduite à néant le soir en raison du couvre-feu généralisé à 18h. Gymnases et piscines sont fermés depuis fin octobre aux adultes, et aux mineurs depuis mi-janvier, après une très brève reprise fin novembre pour l’extérieur et le 15 décembre en intérieur. Les salles de sport sont fermées depuis plusieurs mois.

    Cette situation, qui renforce la sédentarité des Français, petits et grands, n’est pas sans inquiéter le monde du sport mais aussi celui de la santé . En présentant ce projet de masque à la mi-janvier, Roxana Maracineanu n’avait d’ailleurs pas caché les espoirs qu’il représentait. “Le sport est essentiel pour la santé et ces masques sportifs seront un outil pour nous aider à retrouver une pratique sportive sécurisée”, s’est-elle réjouie ce samedi.

    À voir également sur Le Huffpost : Le silence pesant à l’Open d’Australie après le reconfinement de Melbourne

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      Porter un double masque contre le coronavirus protège bien mieux

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 00:30 · 2 minutes

    Doubler votre masque protège jusqu

    CORONAVIRUS - Le port de deux masques superposés ou d’un masque chirurgical très ajusté offre une protection largement renforcée contre la diffusion dans l’air du coronavirus , selon une étude des autorités sanitaires américaines rendue publique ce mercredi 10 février.

    Le masque réduit de manière importante l’expiration de gouttelettes de la part des personnes infectées et réduit l’exposition à ces particules des personnes non contaminées, rappellent les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) dans cette étude.

    Mais les masques en tissu et les masques chirurgicaux sont plus lâches que les masques KN95 (ou FFP2), ce qui augmente le risque que l’air s’échappe par les côtés.

    Ajustez au maximum votre masque

    En janvier, les CDC ont fait des simulations en laboratoire sur la réduction des fuites avec un masque en tissu superposé à un masque chirurgical, puis avec un masque chirurgical aux élastiques noués près des bords qui sont repliés vers l’intérieur.

    Alors que le masque chirurgical non noué et le masque en tissu ne bloquent que 42% et 44,3% respectivement des aérosols dispersés par une toux, la combinaison des deux monte à 92,5% de protection.

    Dans une autre expérience, l’exposition à une personne infectée non masquée est réduite de 83% avec un double masque et de 64,5% avec un masque noué sur le visage ou en plastique, ou un cache-cou en nylon porté sur un masque chirurgical. “Cela veut dire que ces masques marchent et qu’ils marchent le mieux quand ils sont ajustés et portés correctement”, a affirmé Rochelle Walensky, la directrice des CDC, lors d’un point-presse.

    Les CDC vont actualiser leur information au public sur les masques avec ces nouvelles options.

    Principalement diffusé dans l’air

    Alors que de nouveaux variants plus contagieux du coronavirus se répandent aux États-Unis, ces expériences confortent de précédentes études sur la nécessité de porter des masques de meilleure qualité, respectant des normes plus strictes ou des masques superposés.

    La communauté scientifique convient aujourd’hui que le virus est principalement diffusé dans l’air, et il existe de plus en plus de preuves que de très fines gouttelettes peuvent être projetées jusqu’à plusieurs mètres lorsque quelqu’un parle ou respire.

    “Les recherches ont démontré que les infections et les décès dus au Covid-19 baissent” grâce au port du masque généralisé, a ajouté Walensky. “Avec des contaminations, des hospitalisations et des décès encore très élevés, ce n’est pas le moment de renoncer au masque”. Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé par le Covid-19 avec plus de 468.000 morts.

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      Avec le vaccin, la fin du masque? Pourquoi on ne peut toujours pas l'affirmer

      Grégory Rozières · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 13:38 · 7 minutes

    SCIENCE - Un an après son émergence, le coronavirus continue de ravager la planète. Mais grâce à la science, l’humanité commence à entrevoir le bout du tunnel avec l’arrivée de plusieurs vaccins efficaces contre cette maladie.

    Début février, un seuil très symbolique a été atteint: le nombre de personnes vaccinées a dépassé celui des cas confirmés de Covid-19 , avec plus de 100 millions de doses administrées. La route est encore longue et semée d’embuches, entre les pénuries de vaccins et l’apparition de variants du Sars-Cov2 qui pourraient diminuer l’immunité, mais l’espoir est bien là.

    Il n’est pour autant toujours pas possible d’affirmer qu’une fois vaccinés, nous pourrons tomber le masque et faire la bise comme si de rien n’était. Notamment en raison d’une inconnue: le vaccin, s’il empêche efficacement la maladie Covid-19 de se développer, permet-il également de bloquer la transmission? En clair, une personne vaccinée peut-elle être infectée par le coronavirus, rester asymptomatique, mais contaminer son entourage?

    S’il est aujourd’hui impossible de répondre avec certitude à ces questions, c’est parce que l’urgence était avant tout de développer des vaccins empêchant les formes graves du Covid-19. Les laboratoires n’ont donc pas spécialement étudié cette question de la transmissibilité chez les personnes vaccinées. De récentes données sont encourageantes, mais doivent être relativisées. Car même si les bonnes nouvelles se confirment, il n’est pas dit que cette immunité bien particulière, que l’on appelle muqueuse, dure très longtemps.

    Signaux encourageants

    Commençons par les espoirs, qui sont encore très légers et devront être confirmés. Dans l’essai clinique du vaccin Moderna, les participants ont réalisé un test PCR juste avant la seconde dose. Il y avait 66% de personnes positives mais asymptomatiques (donc contagieuses) de moins chez les participants ayant bénéficié d’une première dose de vaccin que chez ceux ayant reçu le placebo.

    Dans des données complémentaires de l’essai clinique d’AstraZeneca publiées le 1er février (mais pas encore validées par des pairs), le nombre d’asymptomatiques est assez proche entre ceux ayant reçu le vaccin ou le placebo. Au global, le nombre de personnes positives par PCR est par contre beaucoup plus faible chez les vaccinés: 28 contre 84, soit une efficacité de 67%.

    Ce qui n’est pas obligatoirement une mauvaise nouvelle. Imaginons que le vaccin permette au coronavirus de se développer dans notre nez et notre gorge tout en l’empêchant de descendre plus profondément dans l’organisme et d’entraîner la maladie Covid-19. Alors que le nombre de cas avec symptômes baisse, on aurait du voir proportionnellement plus d’asymptomatiques parmi les vaccinés. Ces chiffres sont intéressants, mais encore trop limités pour en tirer des conclusions définitives. D’ailleurs, l’efficacité après la deuxième dose pour AstraZeneca n’était plus que de 49,5%.

    D’autres données du monde réel commencent à être disponibles, par exemple en Israël où une part importante de la population, notamment âgée, est vaccinée. Une récente étude en condition réelle semble confirmer l’efficacité du vaccin pour réduire les infections en général et l’évolution des cas est positive dans le pays. “Mais le pays est actuellement sous confinement, avec une propagation limitée, ce qui peut fausser les données”, pondère Morgane Bomsel, spécialiste en virologie à l’Institut Cochin interrogée par Le HuffPost . Le confinement sera progressivement levé dans l’Etat hébreu à partir de ce dimanche 7 février.

    Une durée hypothétique

    Encore une fois, ces données demeurent incomplètes et doivent être vérifiées via diverses études sur plusieurs terrains. D’abord pour savoir si le nombre d’asymptomatiques diminue bien grâce au vaccin, mais surtout à quel point.

    Et même si d’aventure les nouvelles sont bonnes, reste une grande question: pour combien de temps? De manière générale, la durée de l’efficacité des vaccins est encore floue. Mais la plupart des scientifiques, au vu de l’immunité naturelle conférée après une forme de Covid-19, tablent sur plusieurs mois a minima .

    Le problème, c’est que l’efficacité pour bloquer la transmission pourrait durer moins longtemps. Pour comprendre, il faut rappeler que notre système immunitaire fonctionne en deux partie assez distinctes. D’un côté, l’immunité systémique, globale. Ce sont les anticorps qui circulent majoritairement dans le sang, notamment les IgG. Ce sont eux qui empêchent le coronavirus d’infecter les poumons et d’entraîner une forme grave de la maladie Covid-19.

    Mais il y a une autre immunité, muqueuse, qui fonctionne différemment ( plus de détails dans notre article consacré au vaccin muqueux ou nasal ). Ce sont des anticorps spécifiques, les IgA, qui se situent au niveau de toutes nos muqueuses: nez, bouche, intestin, etc. Ce sont ces cellules qui empêchent le coronavirus de nous infecter tout court, en l’empêchant de pénétrer nos cellules au niveau du nez et de la gorge. En clair, l’immunité muqueuse (IgA) bloque la porte d’entrée de notre corps, l’immunité systémique (IgG) bloque l’accès à la salle aux trésors (notre poumon).

    Et les vaccins actuels, encore une fois, sont avant tout réalisés pour empêcher les formes graves. “Avec un vaccin injecté en intramusculaire, on aura une réponse immunitaire au niveau des muqueuses de courte durée, alors que la réponse systémique va durer plus longtemps”, explique Morgane Bomsel.

    Étude française en cours

    “A ce stade, on ne sait toujours pas si les vaccins autorisés en urgence interfèrent avec notre transmission au long terme. Qu’il y ait un effet sur la transmission est probablement transitoire”, abonde Cecil Czerkinsky, directeur de recherche INSERM, immunologiste des muqueuses et spécialiste des vaccins interrogé par Le HuffPost .

    Mais pourquoi? Quand on vous injecte un vaccin contre un organisme que vous n’avez jamais rencontré au niveau des muqueuses, votre organisme va apprendre à créer les anticorps permettant de répondre au virus. Mais tout cela se passe au niveau de l’immunité systémique, pas au niveau des muqueuses. Or, pour empêcher une infection asymptomatique, et donc la transmission, il faut des anticorps au niveau de la porte d’entrée, donc dans les muqueuses. “Quand vous avez une forte réponse systémique, il y a une faible diffusion dans les muqueuses, mais transitoire”, explique Cecil Czerkinsky, qui ne table pas sur une immunité muqueuse de plus de quelques semaines suite à une injection de vaccin.

    Pour en avoir le cœur net, le chercheur a lancé avec son équipe une étude pour analyser la réponse immunitaire muqueuse et systémique de personnes ayant reçu le vaccin. Vont également être testées des personnes vaccinées alors qu’elles ont été infectés par le coronavirus auparavant. Ici, les choses pourraient être différentes, espère le chercheur: “est-ce qu’après une vaccination chez un individu qui a déjà le système muqueux sensibilisé par une infection antérieure, l’injection intramusculaire peut stimuler la réponse muqueuse?” L’idée ne vient pas de nulle part: son équipe ainsi que d’autres groupes de chercheurs ont déjà montré ce mécanisme dans le cadre de la lutte contre la polio.

    Si c’est le cas pour le coronavirus, cela confirmerait l’hypothèse défendue par Cecil Czerkinsky: pour bloquer la transmission et avoir une chance d’éradiquer la maladie, il faudrait une combinaison de vaccins muqueux (voie nasale) et de vaccins à injection. Les premiers résultats devraient être connus dans trois mois. D’ici là, les données sur l’efficacité des vaccins pour bloquer la transmission seront certainement plus claires.

    A voir également sur Le HuffPost : Des vaccins à 90% efficaces, ce que ça veut dire...et surtout pas dire

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      Les touristes sans masque à Bali se font réprimander d'une surprenante façon

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 January, 2021 - 11:01 · 2 minutes

    COVID - Des étrangers surpris par les autorités sans masque sur l’île indonésienne de Bali ont été réprimandés et contraints à faire des pompes.

    Sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux cette semaine, on peut voir des touristes en shorts et t-shirts s’exécuter, et faire des pompes dans la chaleur tropicale, sous le regard d’officiers du maintien de l’ordre masqués .

    Il est obligatoire à Bali depuis l’an dernier de porter un masque dans les lieux publics pour limiter la propagation du coronavirus.

    Mais des dizaines d’étrangers ont été interpellés sans masque depuis le début de l’année, a indiqué l’officier chargé du maintien de l’ordre Gusti Agung Ketut Suryanegara.

    “D’abord ils disent qu’ils ne sont pas au courant de cette réglementation”, explique-t-il à l’AFP. “Ensuite, ils disent qu’ils l’ont oublié, que leur masque était mouillé ou endommagé”.

    15 pompes si vous portez mal votre masque, 50 si vous n’en avez pas

    Plus de 70 personnes ont reçu une amende de 100.000 roupies (6 euros), mais une trentaine d’autres n’avaient pas d’argent sur eux et ont été sanctionnés par des pompes. Ceux qui n’avaient pas de masques sur eux ont dû faire 50 pompes et ceux qui le portaient de façon inadéquate, 15 pompes.

    “Le respect du port du masque par les touristes étrangers est très bas. 90% des contrevenants sont des touristes étrangers”, souligne le responsable.

    Des Indonésiens de Bali, île en majorité hindoue, dans le pays qui compte la plus grande population musulmane au monde, où dans d’autres régions ont aussi reçu cette sanction.

    Les autorités de Bali ont prévenu qu’elles pourraient aller jusqu’à expulser les étrangers qui ne porteraient pas de masque et ne respecteraient pas les réglementations anti-Covid. Mais de nombreux passants, Indonésiens comme étrangers, semblent ignorer ces règles.

    Une touriste russe, Margarita Chlapak, interrogée par l’AFP dans une rue de la localité touristique de Canggu, ne porte pas de masque. “J’essaye de respecter les protocoles sanitaires. Si je vais dans un magasin, bien sûr je porte un masque”, dit-elle néanmoins.

    L’île touristique a été durement touchée par l’épidémie et est officiellement interdite aux touristes étrangers depuis avril. Mais elle accueille de nombreux étrangers résidents de long terme ou venus d’autres régions du pays d’Asie du Sud-Est.

    À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: comment savoir quand il est temps de remplacer son masque