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      Le MIT invente un bateau autonome

      Olivier · news.movim.eu / JournalDuGeek · Saturday, 31 October, 2020 - 13:00 · 1 minute

    Crédit : MITCrédit : MIT

    Les chercheurs du MIT ont mis les petits plats dans les grands pour faire évoluer leur projet de bateau autonome baptisé Roboat. Le développement, qui a débuté il y a cinq ans, a débouché sur une deuxième génération plus intelligente qui sait créer des plateformes flottantes pour le transport de passagers et de marchandises.

    Transport autonome sur l’eau

    Le nouveau Roboat II est long de deux mètres, il peut porter deux passagers sur son dos et est suffisamment malin pour se faufiler sur des canaux étroits comme ceux d’Amsterdam, sans l’aide d’un capitaine humain. Le cerveau informatique du bateau utilise un contrôleur prédictif non-linéaire ainsi qu’un outil lui permettant d’estimer l’horizon mouvant.

    Tout cela permet à l’embarcation de naviguer de manière autonome, avec des algorithmes adaptés pour l’élément liquide, qui sont finalement très proches de ceux des voitures sans chauffeur. À l’instar de son prédécesseur, Roboat II peut s’agréger avec d’autres comme lui qui finissent par devenir de longues enfilades de bateaux.

    Le MIT s’est inspiré de la manière dont les colonies de fourmis transportent de la nourriture pour imaginer comment plusieurs Roboat peuvent s’agréger entre eux comme des wagons. Il n’y a pas de communication directe entre les robots, seul l’unité de tête connait la destination finale ; elle initie le mouvement et les autres bateaux alignent leurs mouvements en fonction.

    L’autonomie du robot est de trois heures environ. Le MIT espère que cette invention servira à l’avenir par l’industrie, pour faciliter et fluidifier le transport des personnes et des biens.

    Le MIT invente un bateau autonome

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      Cet algorithme du MIT peut déchiffrer des langues disparues

      Victor Keller · news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 26 October, 2020 - 11:10 · 1 minute

    Mariusz Matuszewski – Pixabay

    Ce sont des chercheurs du très bien nommé « laboratoire de recherche en informatique et intelligence artificielle » du MIT ( Massachusetts Institute of Technology ) qui ont créé cet algorithme capable de donner une seconde vie à des langues perdues, c’est-à-dire des langues qui ne sont aujourd’hui ni parlées ni comprises. Son développement vise à pallier un phénomène gravissime, celui de la disparition d’un certain nombre de langues à l’échelle de l’humanité, car elles n’ont tout simplement plus de locuteurs. Depuis l’avènement de l’espèce humaine, la majorité des langues ont déjà disparu, et la moitié de celles qui existent actuellement devraient disparaître dans les 100 prochaines années. La conservation d’une langue concentre une foule d’enjeux, puisqu’elle a une valeur historique, culturelle, et philosophico-religieuse.

    L’algorithme s’appuie sur des données et des connaissances préexistantes, notamment dans le domaine de la linguistique. Il existe en effet des manière prévisibles dont les langues utilisent des substitutions de sons. Par exemple, un « p » dans une langue parente peut se transformer en « b » dans une langue descendante. L’algorithme peut établir des schémas entre langues parentes et décrypter une langue perdue en l’associant avec une langue « cousine » connue. Avec cette même méthode, on peut établir plus facilement des familles de langues. Concrètement, cet algorithme permet, entre autres, « d’identifier toutes les références à des personnes ou à des lieux dans un document, qui peuvent ensuite être étudiées plus en détail à la lumière des preuves historiques connues », d’après les mots de la professeure Regina Barzilay, qui travaille sur le projet.

    Cette technique est proche de la « reconnaissance d’entités nommées » que l’on retrouve dans la plupart des logiciels de traitement de texte. Evidemment, la tâche est ici infiniment plus complexe, puisqu’il s’agit d’extraire des données sur un texte dans une langue dont on ne sait presque rien. Pour les curieux, le compte-rendu des chercheurs est disponible ici (en anglais).

    Cet algorithme du MIT peut déchiffrer des langues disparues

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      Fusion nucléaire : le MIT pense avoir un réacteur fonctionnel

      Felix Gouty · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 10:40 · 2 minutes

    Crédits : skeeze / Pixabay.

    « Nos recherches confirment que notre concept a toutes les chances de fonctionner » , a affirmé récemment dans le New-York Times (relayé par Futurism ) Martin Greenwald, directeur adjoint du Centre de fusion nucléaire et de science des plasmas de l’Institut technologique du Massachusetts (MIT). Le concept est celui d’un réacteur à fusion nucléaire dite « compacte », appelé SPARC . La revue scientifique Journal of Plasma Physics publie aujourd’hui les travaux, répartis sur sept études distinctes, d’un consortium de 47 chercheurs spécialisés en physique nucléaire, émanant de 12 institutions différentes. Les physiciens sont si confiants de leurs résultats préliminaires qu’ils pensent pouvoir commencer la construction (financée par la compagnie privée Commonwealth Fusion Systems) de SPARC en juin 2021. Une fois celle-ci achevée, d’ici 2025, le réacteur devrait ensuite produire de l’électricité à partir de 2035 . « Ce que nous avons essayé de faire est de positionner le projet sur une base physique la plus solide possible , a ajouté Martin Greenwald, afin de garantir que (le réacteur) puisse fonctionner en connaissance de cause. »

    Le SPARC est un tokamak de relative petite taille, un réacteur en forme de donut comme le HL-2M Tokamak , surnommé le « Soleil artificiel chinois ». À l’intérieur, il produit un « plasma brûlant » censé fusionner des isotopes d’hydrogène (H) en hélium (He) pour ainsi générer de l’énergie de manière auto-entretenue, sans apport complémentaire. Pour retenir l’immense pression thermique qui en résulte, le MIT fait appel à des aimants super-conducteurs, conçus pour créer un champ magnétique assez puissant pour la retenir. Ils seraient semblables à ceux utilisés par le réacteur ITER (pour International Thermonuclear Experimental Reactor) dont l’assemblage a commencé cet été en France. Si SPARC fonctionne comme les chercheurs l’assurent, il devrait être capable de produire deux fois plus d’énergie qu’il n’en faut pour alimenter sa réaction. Les physiciens nucléaires sont même confiants qu’une fois son plein potentiel atteint, il pourrait fournir l’équivalent de dix fois cette énergie . SPARC deviendrait alors comparable à son cousin européen ITER, pourtant bien moins « compact » en taille. Le premier ferait la taille d’un court de tennis tandis que le second sera plus large, en diamètre, qu’un terrain de football. D’après le New-York Times , SPARC devrait être aussi moins cher : son financeur a pour le moment injecté 200 millions de dollars, contre 22 milliards estimés pour ITER.

    Pour en savoir (beaucoup) plus sur la fusion nucléaire, son fonctionnement et ses enjeux, nous vous invitons à (re)lire notre dossier détaillé sur la question « Fusion nucléaire : quand aurons-nous notre soleil artificiel ? » .

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    L'Energie en fusion
    • BÉCOULET, Alain (Author)
    • 200 Pages - 01/23/2019 (Publication Date) - Odile Jacob (Publisher)

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