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      Roselyne Bachelot a trouvé un surnom à Olivier Véran depuis qu'il s'est fait vacciner

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 22:38 · 1 minute

    TÉLÉVISION - Invitée sur le plateau de “C à vous” ce vendredi 12 février, Roselyne Bachelot a été amenée à commenter la vaccination d’ Olivier Véran devant les caméras en début de semaine.

    “Vous vous êtes fait quelle réflexion en voyant ces images?”, lui a ainsi demandé la journaliste Anne-Élisabeth Lemoine.

    “La première, c’est que la petite chemise sur le téton, là, c’était bien... Il est plutôt beau gosse, alors je lui ai donné un surnom: je l’appelle maintenant ’joli thorax’”, a répondu la ministre de la Culture, en référence à Jolitorax, le cousin germain breton d’Astérix imaginé par René Goscinny et Albert Uderzo.

    Pour Roselyne Bachelot, se faire vacciner devant les caméras n’apporte pas grand chose, “car finalement, il y a deux catégories: ceux qui ont déjà décidé à se faire vacciner (...) et c’est maintenant la majorité des Français, la vaccination a gagné son combat; puis ceux qui sont anti-vaccins et ce n’est pas l’image d’un ministre qui se fait vacciner (qui va changer grand chose)”.

    Elle cite ensuite son cas personnel: “on m’a dit: ‘vous ne vous êtes pas fait vacciner avec le vrai vaccin’ en 2009 ( contre la grippe A (H1N1), NDLR ), on m’a accusée d’avoir reçu une piqure de sérum physiologique. Vous savez, quand on a décidé de tuer son chien, on dit qu’il est enragé.”

    Olivier Véran a reçu lundi 8 février au centre hospitalier de Melun une première dose de vaccin Astra Zeneca contre le Covid-19 .

    Le vaccin Astra Zeneca, homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires françaises, doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants, y compris ceux âgés de moins de 50 ans comme le ministre de la Santé, neurologue de formation.

    À voir également sur Le HuffPost : ″Ça vous excite?” La photo d’Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

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      La photo d'Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 17:20 · 1 minute

    TÉLÉVISION - La photo d’Olivier Véran en train de se faire vacciner a traversé l’Atlantique. À tel point que Stephen Colbert, le comédien et présentateur américain, s’en est amusé dans son “Late Show” ce jeudi 11 février.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article , il a consacré une partie de son émission, “Le moment quarantaine”, à la nouvelle tendance des photos de ministres européens qui se font vacciner contre le Covid-19 , certains en profitant pour montrer leurs biceps ou leurs pectoraux.

    “Mais celui qui a lancé ce mouvement, c’est le ministre de la Santé français, Olivier Véran. Qui a tweeté cette photo de lui avec le simple mot ‘vacciné’”, a lancé Stephen Colbert , avec un accent français prononcé.

    Comparant le tweet du ministre de la Santé à une publicité pour un parfum, le comédien a estimé avec humour que son bref texte (“vacciné”) était un “très bon message de santé publique”.

    Olivier Véran avait été le premier membre du gouvernement à se faire vacciner contre le Covid-19, lundi 8 février. Il avait alors reçu une injection produite par le laboratoire AstraZeneca, alors qu’il visitait le centre de vaccination de Melun, en Seine-et-Marne.

    À voir également sur Le HuffPost : Nouvel An lunaire: les voeux d’Emmanuel Macron à une communauté “victime de haine aveugle”

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      En Moselle, Véran n'annonce ni confinement ni fermeture des écoles

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 16:49 · 3 minutes

    Ce vendredi 12 février, Olivier Véran s

    CORONAVIRUS - Il préfère se donner encore un peu de temps. Lors de son déplacement en Moselle — département où la situation sanitaire est particulièrement préoccupante — le ministre de la Santé Olivier Véran n’a annoncé ni confinement ni fermeture des écoles.

    La Moselle est surveillée de très près par les autorités, en raison de la circulation active de variants du coronavirus, dans le nord du département et à proximité de la bordure avec la Meurthe-et-Moselle, a indiqué le ministre de la Santé.

    Sur les quatre derniers jours, 300 cas de mutations évocatrices des variants sud-africains et brésiliens ont été identifiés en Moselle. L’incidence y est plus élevée que la moyenne en France et que dans l’ensemble de la région Grand Est. En moyenne 100 nouveaux cas de variants — parmi lesquels sud-africain et brésilien — sont identifiés quotidiennement.

    “Certaines contaminations correspondent à des clusters, des groupes de cas en secteur hospitalier et d’hébergement collectif ou des Ehpad. Il existe aussi un certain nombre de contaminations individuelles et lorsque nous opérons le contact tracing, nous constatons qu’il ne s’agit pas de gens ayant voyagé ou ayant été en contact avec des gens ayant voyagé”, a précisé le ministre lors d’une brève conférence de presse.

    Mais Olivier Véran s’est pour l’instant refusé à acter la fermeture anticipée des établissements scolaires ou un reconfinement départemental. Il a cependant assuré que les concertations avec les élus locaux se poursuivraient. En fonction de l’évolution de la situation sanitaire, l’hypothèse d’un confinement local n’est donc pas définitivement exclue, comme l’avait déjà laissé entendre le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur Europe1 le matin même.

    Renforcement des stratégies de dépistage et vaccinale

    Misant sur le triptyque “tester-alerter-protéger”, Olivier Véran a en revanche annoncé le durcissement de la politique de test. “Tout cas positif de coronavirus dans ce département sera considéré comme suspect de variant jusqu’à preuve du contraire: il bénéficiera d’un contact tracing immédiat, d’une mise à l’abri immédiate et d’une durée d’isolement portée à 10 jours. Un test PCR sera réalisé avant la levée de l’isolement et un test PCR sera réalisé dès le 1er jour chez tous les cas contacts éventuels”, a-t-il détaillé.

    La campagne de vaccination sera également renforcée, comme le souhaitaient les élus: “J’ai demandé au préfet de maintenir des centres de vaccination ouverts ce samedi et ce dimanche et 2000 doses supplémentaires du vaccin Moderna pourront être mises à disposition de la population dans les tout prochains jours”, a assuré Olivier Véran.

    Ces annonces n’ont cependant pas entièrement contenté les élus locaux. Au micro de BFMTV , le maire LR de Metz a estimé que “les réponses n’étaient pas du tout à la dimension du problème”, notamment en termes de stratégie vaccinale.

    “Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effet”, avait déjà plaidé François Grosdidier avant la visite du ministre.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      Le variant sud-africain menace en Moselle: peut-il supplanter le variant britannique?

      Grégory Rozières · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 11:38 · 5 minutes

    Le variant 501Y.V3, dit

    SCIENCE - La Moselle, zone à risque? Jeudi 11 février, Olivier Véran a annoncé qu’il existait dans ce département une circulation importante d’un variant très concernant : 501Y.V2, découvert en Afrique du Sud . Des enquêtes sont en cours et le ministre se rend sur place ce vendredi 12 février.

    Ce qui a entraîné cette alerte: des analyses de tests PCR par “criblage”, qui permettent de distinguer différentes souches du coronavirus : les souches classiques, celles dites du variant anglais (501Y.V1) et celles des variants dits sud-africains et brésiliens (501Y.V2 et V3). Aujourd’hui, V1 représenterait 20 à 25% des cas. V2 et V3 de leurs côtés représentent 4 à 5% des cas. Mais en Moselle, ces variants sud-africains ou brésiliens sont bien plus présents: 300 ont été repérés, sans être tous liés via un phénomène de cluster.

    Et cela est problématique. Car si le variant anglais V1 est plus contaminant, il semble réagir normalement face au vaccin. Pour les versions V2 et V3, en revanche, les choses sont différentes. On sait qu’il semble capable d’échapper à une partie de l’immunité acquise après une infection. Il y a donc un risque que les vaccins fonctionnent moins bien. Si Pfizer/Biontech et Moderna ont montré des résultats préliminaires encourageants, celui développé par AstraZeneca pourrait moins bien s’en sortir.

    Mais quel est le risque de voir les variants sud-africains ou brésiliens dépasser le variant anglais et s’imposer en France? Concernant la problématique de dominance ou de régionalisation des variants, on est dans le flou: “c’est une vraie question, mais nous n’avons pas assez de données pour y répondre”, a précisé Daniel Lévy-Brühl, épidémiologiste à Santé publique France, lors d’une conférence de presse le 12 février.

    De l’autre côté de la Manche

    Jonathan Van-Tam, directeur médical adjoint pour l’Angleterre, a récemment affirmé que le variant sud-africain ne représentait pas une menace immédiate pour le Royaume-Uni. “Les premières données” sur la variante sud-africaine “ne suggèrent pas que la variante sud-africaine ait un avantage distinct en matière de transmissibilité”, a-t-il expliqué selon nos confrères du HuffPost UK . “C’est pourquoi il n’y a aucune raison de penser que la variante sud-africaine rattrapera son retard et dépassera notre virus actuel dans les prochains mois”.

    Le “virus actuel” évoqué par le chercheur britannique fait ici référence au variant découvert en Angleterre , 501Y.V1. Le fait que le variant V2 ne s’impose pas face au V1 serait une bonne nouvelle, mais les choses ne sont pas encore claires et il ne faut pas pécher par excès d’optimisme.

    D’abord, car contrairement à ce qui se passe outre-Manche, le variant anglais n’est pas encore dominant en France, ce qui laisse donc plus de place au variant sud-africain, quoi qu’il arrive.

    Une transmission encore floue

    De plus, la question de la contagiosité de V2 et V3 n’a pas de réponse claire. Il est en effet quasiment certain aujourd’hui que le coronavirus V1 (le variant anglais) est plus contaminant que les versions précédentes. Reste à savoir de combien. Plusieurs études évoquent des chiffres variés, de 35% à 75% de hausse de la transmission. Il est donc logique qu’il s’impose dans un territoire par rapport au Sars-Cov2 “classique”. Ce qui fait peser un risque de nouvelle vague .

    Concernant V2, le variant sud-africain, les choses ne sont pas établies avec certitude. Une étude qui a analysé la courbe de progression de cette version du coronavirus en Afrique du Sud estime qu’il semble environ 50% plus contaminant. Mais les données sont bien plus partielles que pour le variant anglais.

    Si les deux nouvelles versions du Sars-Cov2 sont à peu près aussi contaminantes, pourquoi V1 semble-t-il s’imposer plus vite que V2 en Europe? Cela peut être dû au fait que la version apparue en Angleterre a plus facilement eu accès aux territoires européens, vu les échanges plus importants entre les pays de l’UE et le Royaume-Uni. Et une fois le variant anglais dominant, la version venue d’Afrique du Sud n’aurait donc pas de raison de s’imposer par-dessus.

    Mais, encore une fois, la hausse de transmissibilité exacte de V1 et V2 est encore très floue. Il est possible que le variant sud-africain soit finalement un peu plus contaminant et finisse donc par s’imposer. Il est également possible que ce soit l’inverse... et ce ne serait pas spécialement une bonne nouvelle. Voici pourquoi.

    Un risque à long terme?

    Dans leurs travaux, les chercheurs qui ont tablé sur une hausse de contagiosité de 50% se sont aussi demandé comment 501Y.V2 aurait pu s’imposer en Afrique du Sud sans être plus contaminant. Dans ce cas de figure, il faudrait que ce variant échappe en partie à l’immunité. En clair, qu’il arrive à infecter une partie de la population qui a déjà été contaminée par le coronavirus et a normalement développé des anticorps. Ce ne serait pas illogique, étant donné que l’Afrique du Sud a déjà été fortement touchée par l’épidémie “classique” de Covid-19.

    Résultat du modèle: si V2 n’est pas plus contaminant, alors il faudrait qu’il réussisse à ignorer 21% de l’immunité acquise. Ces calculs vont dans le même sens que des études en laboratoire montrant que ce variant est moins impacté par les anticorps classiques dirigés contre le coronavirus.

    Dans ce scénario, V2 ne s’imposerait pas face à V1... jusqu’à un certain point.  L’immunologiste Kristian Andersen explique sur Twitter que dans ce cas, “un haut niveau d’immunité [dans la population, NDLR] pourrait aider” le variant 501Y.V2 à rapidement s’imposer dans un pays.

    En clair, si le variant sud africain V2 ne s’impose pas rapidement, c’est une bonne nouvelle à court terme. Mais cela pourrait poser problème à plus long terme, une fois qu’une grande partie de la population aura été touchée par la maladie et donc théoriquement immunisée. La bonne nouvelle, c’est que les vaccins protègent tout de même en partie contre ce variant. Pour Pfizer et Moderna, l’efficacité semble toujours assez élevée.

    Et de manière générale, précise Kristan Andersen, malgré le risque posé par le variant sud-africain, il ne faut surtout pas se dire que la vaccination doit ralentir. Même si les vaccins étaient moins efficaces, ils le sont quand même en partie. Il faut donc vacciner le plus massivement possible et se tenir prêt à adapter les vaccins face au risque posé par des variants échappant à l’immunité.

    À voir également sur Le HuffPost : Comprendre les mutations du coronavirus en 2 minutes

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      Covid: les premiers tests salivaires déployés ce jeudi 11 février à Paris

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 10 February, 2021 - 15:57 · 2 minutes

    CORONAVIRUS - Nouveau déploiement. Interrogé ce mercredi 10 février au Sénat sur la mise en place des tests salivaires , le ministre de la Santé Olivier Véran a donné plusieurs nouveaux éléments de réponse.

    Tout en expliquant qu’il attendait les recommandations de la Haute autorité de santé dans la soirée, le ministre a assuré: “Les laboratoires se préparent, nous travaillons avec eux depuis des semaines. Le public prioritaire ce sont les enfants , dans les écoles afin d’identifier les cas positifs et de préserver les écoles dont nous souhaitons qu’elles puissent rester ouvertes le plus longtemps possible”. Olivier Véran a tout de suite ajouté que les premiers tests salivaires seraient menés dès ce jeudi à Paris au sein des hôpitaux de l’AP-HP.

    Ces tests sont effectivement moins inconfortables que les tests PCR “classiques” puisqu’ils se font avec de la salive. Il n’est plus nécessaire d’insérer un écouvillon dans le nez.

    Selon le ministre, les tests salivaires seront généralisés dès la mi-février avec “200.000 à 300.000 tests par semaine”. Pas question en revanche de recourir aux autotests salivaires, a prévenu Olivier Véran évoquant des résultats trop aléatoires . “La sensibilité de ces tests est de l’ordre de 11 % à 40 % pour les meilleurs d’entre eux, vous avez donc plus de chance de connaître la vérité si vous jetez une pièce en l’air”, a-t-il précisé en rappelant qu’aucun pays européen n’y avait massivement recours.

    Interrogé également sur le rythme de la campagne de vaccination par le sénateur Rachid Témal, Olivier Véran a assuré qu’entre 3,5 et 4 millions de Français auront reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus à la fin du mois, réfutant au passage tout manque de dose.

    “Les centres de vaccination ne manquent pas de doses. Ils savent pertinemment combien de doses ils reçoivent et peuvent adapter les rendez-vous”, a-t-il dit dans une rhétorique qui a vivement fait réagir, tout en concédant que les centres n’avaient effectivement pas assez de vaccin pour vacciner toute la population; “C’est pareil partout dans le monde”, a commenté le ministre.

    À voir également sur Le HuffPost: Face au Covid-19, Olivier Véran lance un appel aux infirmiers qui ont quitté l’hôpital

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      Coronavirus: 4 premiers cas de variant brésilien en France

      Maxime Bourdier · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 06:36 · 2 minutes

    Olivier Véran delivers lors de la conférence de presse hebdomadaire consacrée au Covid-19 le 4 février 2021.

    COVID-19 - Quatre premiers cas d’infection au variant brésilien du coronavirus ont été détectés en France, en plus des variants anglais et sud-africain, a indiqué jeudi 4 février le ministre de la Santé, Olivier Véran .

    On sait “depuis hier” qu’il y a “quatre cas de variant d’origine brésilienne, notamment dans le Var, dans la région Aura (Auvergne-Rhône-Alpes) ainsi qu’à la Réunion”, a déclaré Olivier Véran lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre , Jean Castex.

    L’un de ces cas est “une femme qui revenait de Manaus au Brésil” et a transité par Sao Paulo, Francfort, Paris et Marseille, a précisé le ministre.

    “Nous voulons limiter au maximum la diffusion de ces variants, gagner du temps pour pouvoir vacciner et protéger les plus fragiles d’entre nous”, a aussi assuré Olivier Véran.

    Les variants sud-africain et brésilien “nous inquiètent encore davantage”

    Pour autant, “les variants, parce qu’ils sont plus contagieux, sont amenés à remplacer progressivement le Covid-19 dans la forme que nous connaissons”, a-t-il prévenu.

    “Le variant dit britannique a la particularité d’être plus contagieux, mais a priori pas plus grave”, a rappelé Olivier Véran.

    Les variants sud-africain et brésilien “nous inquiètent encore davantage, d’abord parce qu’il existe moins de données sur les infections qu’ils entraînent, ensuite parce que certaines études tendent à montrer qu’il y a davantage de réinfections, et enfin parce que nous manquons d’éléments pour être pleinement sûrs que les vaccins seraient aussi efficaces sur ces variants”, a-t-il souligné.

    Jean Castex et Olivier Véran ont indiqué que les variants représentaient environ 14% de l’ensemble des tests positifs au Covid-19 selon une enquête menée sur la journée du 27 janvier, contre 3,3% les 7 et 8 février. A ce stade, il s’agit “essentiellement du variant d’origine anglaise”, a précisé Olivier Véran.

    A voir également sur Le HuffPost :  Contre le coronavirus et ses variants, Castex récapitule les nouvelles mesures

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      Reconfinement : remettre la liberté au cœur de l’équation

      Olivier Maurice · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 30 January, 2021 - 04:00 · 10 minutes

    reconfinement

    Par Olivier Maurice.

    Folle journée que ce mercredi 27 janvier 2021, où tout a basculé en quelques heures.

    Pendant que se tenait un énième conseil de défense, infusaient un peu partout les échos de la colère d’un président de la République qui aurait été passablement énervé par la position du conseil scientifique et son manque de solution, ou plutôt son acharnement à vouloir imposer la seule et unique solution connue, à savoir un reconfinement dur pour combattre sa peur d’une nouvelle flambée épidémique .

    Il faut dire aussi que depuis la veille, les médias avaient commencé à évoquer les émeutes qui se produisent maintenant chaque soir depuis plusieurs jours dans toutes les villes des Pays-Bas, pour s’opposer, non pas à un confinement, mais à la mise en place d’un simple couvre-feu après 21 heures. Ces violences font écho à d’autres, au Danemark, en Espagne, en Italie, en Israël ou au Liban où les forces de l’ordre débordées ont fait usage de leurs armes.

    Toute la matinée, les réseaux sociaux ont bouillonné de déclarations comme #JeNeMeConfineraiPas, la petite moitié du pays opposée aux mesures sanitaires et au reconfinement voulant faire entendre sa voix.

    L’ombre du en même temps flottait sur le pouvoir, et le pronostic était clairement au statu quo.

    Quand soudain, le vent s’est mis à souffler dans l’autre sens. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, annonçait en effet, à la sortie dudit conseil, que différents scénarios étaient désormais à l’étude, allant du maintien du couvre-feu à celui d’un reconfinement très serré.

    Le signal était très clair : le gouvernement allait essayer de verrouiller le maximum de soutiens en tout genre et il se donnait juste le temps de préparer le discours qui viendrait annoncer les modalités d’un nouveau ruissellement d’interdits et de formulaires.

    C’est ce moment-là qu’a choisi un restaurateur de Nice pour signifier son ras-le bol de la situation en décidant tout simplement de braver les interdits et d’ouvrir son restaurant, sous les applaudissements et les cris de « liberté, liberté » d’un bon nombre de clients venus l’encourager.

    La réaction a été immédiate. Sur les réseaux, #JeNeMeConfineraiPas à fait place à #DesobeissanceCivile.

    Le restaurateur a été mis en garde à vue . Son cuisinier, étranger, va être expulsé. La machine médiatique s’est tout de suite efforcée de sortir les énergumènes les plus folkloriques pour expliquer que ce que l’on pouvait prendre pour une bouffée de révolte citoyenne était en fait un phénomène isolé provenant de la mouvance complotiste des adorateurs du grand spaghetti volant avec des casques à cornes.

    Pendant ce temps-là, à l’Assemblée nationale, le gouvernement poussait sa majorité à dissoudre purement et simplement la commission d’enquête parlementaire sur la Covid le concernant, provoquant la fureur de l’opposition.

    Pendant que le ministre de la Santé, Olivier Véran, tentait d’expliquer aux parlementaires que si les rapports du conseil scientifique n’étaient pas rendus publics, c’est qu’ils étaient trop techniques pour eux .

    Devant un tel flottement au plus haut niveau de l’État, la question n’est plus de savoir s’il y aura un reconfinement, ni de savoir si celui-ci sera suivi d’une explosion de colère.

    La question est de savoir quelle ampleur l’un et l’autre vont prendre. Il reste en effet très peu de chance que l’on évite le scénario du pire, économiquement, socialement et politiquement.

    Reconfinement : la montée des oppositions

    La France est clairement coupée en deux et cette fracture montre les limites du et-de droite-et-de-gauche qui tient lieu de politique gouvernementale et qui, plutôt que de réconcilier le pays, n’a fait que le diviser encore plus profondément.

    De folklorique qu’elle a pu paraître au début de la crise, l’opposition à la réponse politique et sociale au problème médical et surtout organisationnel de l’État français n’a fait qu’enfler, pour être maintenant quasiment à jeu égal avec le parti de la peur et de l’interdiction.

    De plus en plus de voix se font entendre pour dénoncer la fausse évidence d’une solution présentée comme étant la seule possible. Malgré le lynchage moral permanent et l’avalanche de qualificatifs dégradants dont sont systématiquement affublés les moindres opposants à la sainte parole, ce message commence malgré tout à être compris et porté par de plus en plus de Français.

    Nous sommes passés en quelques mois de Didier Raoult à François de Closets … en quelques jours de Francis Lalanne à Laurent Ruquier .

    En parallèle au débat d’idées, l’ineptie des mesures, la désorganisation manifeste des autorités et l’arrogance des responsables politiques, des experts et des médias sont de plus en plus mal supportées par toute une partie de la population qui se voit de plus en plus touchée par les mesures de restrictions.

    Le couvre-feu ciblé ne marche pas ? Il faut instaurer un couvre-feu national. Le couvre-feu à 20 heures ne marche pas ? Il faut instaurer un couvre-feu à 18 heures. Le couvre-feu à 18 heures ne marche pas ? Il faut confiner.

    Quelle sera donc la prochaine étape de cette escalade dans l’absurdité ?

    Un dialogue de sourds

    Cela dit, il semble que la population accepte cette rhétorique ridicule depuis quarante ans : le socialisme ne marche pas , il faut davantage de socialisme et c’est forcément la faute du libéralisme. Il n’est que trop évident qu’en termes de politique sanitaire, nous avons droit exactement au même sophisme : si les restrictions ne marchent pas, c’est parce que les Français ne respectent pas les restrictions . Il faut donc davantage de restrictions.

    Un réel bras de fer s’est engagé entre l’appareil d’État et une partie de la population, cette dernière de plus en plus exaspérée par le manque d’effets malgré les efforts consentis et l’État incapable de se remettre en cause et rejetant le manque de résultats sur les supposés mauvais comportements des citoyens .

    Combien de temps encore les Français vont-ils accepter d’être tenus responsables des défaillances d’un système qui est supposé les servir et non l’inverse ?

    Depuis le début de la crise, le gouvernement cumule les erreurs et ce qui pouvait à l’époque paraître des choix ou des décisions malencontreuses prises devant l’urgence de la situation s’est révélé avec le temps de totales absurdités dont de plus en plus de personnes voient maintenant l’évidence.

    Remettre de la raison dans ce chaos de peurs

    On ne soigne pas les malades en punissant les bien-portants.

    Ce n’est pourtant pas très compliqué comme principe ! Il n’y a aucun calcul, aucun égoïsme ignoble à déclarer une telle banalité !

    Ce serait plutôt l’inverse : les irresponsables, les nuisibles qu’il faudrait mettre sous contrôle, ce sont les politiciens, les experts et les anonymes qui nous expliquent du matin au soir que leur comportement est irréprochable, mais que ce sont les autres qui leur voudraient du mal en faisant n’importe quoi.

    Bien sûr, ces angoissés maladifs sont de bons clients pour le spectacle de l’information. Mais on ne combat pas une épidémie avec des émotions et des leçons de morale.

    C’est cette musique qu’il faut faire taire de toute urgence en remettant les choses à leur place, en contredisant non seulement les politiciens qui en font l’écho, mais surtout tous ces donneurs de leçons du quotidien qui ont clairement besoin qu’on leur remette les pendules à l’heure et qu’on leur dise les yeux dans les yeux qu’il y en a assez de leur narcissisme exacerbé qui les pousse à blâmer les autres en permanence et sans aucun complexe.

    L’excuse de la sidération ne fonctionne plus : cela fait maintenant un an que nous vivons dans cette situation. Cette psychologie inversée sonne de plus en plus faux…

    Il est vraiment temps de prendre les choses au sérieux : apporter une réponse concrète et non pas émotionnelle au problème que la surréaction et la surévaluation ont largement contribué à exacerber.

    L’impasse du reconfinement

    Les innombrables ratés dans la communication, la stratégie, l’organisation, sur les masques, les tests, l’équipement des hôpitaux, puis maintenant sur les vaccins ne font en fait que cacher le fond du problème et celui-ci est d’un ordre bien plus grave.

    Pour quels résultats sommes-nous en train de sacrifier le pays tout entier, la jeunesse et les entrepreneurs en premier lieu ?

    Clairement pas pour investir dans le futur. Le monstrueux coût économique , budgétaire et social est tout entier consacré au colmatage du navire qui fuit de partout et en premier lieu sert à honorer un contrat dont toute une partie de la population est exclue.

    Plus grave, il paraît de plus en plus évident que le poids des défaillances du système de santé est justement supporté par ceux n’y ayant pas accès ou qui ne l’utilisent pas : les lycéens, les étudiants, les indépendants, les précaires, les commerçants…

    Le pays découvre dans la douleur que la solidarité nationale ressemble en réalité à une distribution savante de privilèges destinés à certaines catégories : les salariés des grosses entreprises, les retraités aisés, les fonctionnaires, voire les écoliers… tous ceux pour qui la question de la fin du mois ou de l’avenir n’est pas une source d’angoisse permanente. Les mêmes qui réclament à tue-tête un reconfinement, car quatre semaines de reconfinement, ce sont quatre semaines de vacances payées aux frais de la princesse.

    La précarité des autres trouvait jusqu’à présent sa compensation dans la liberté : la liberté d’être son propre patron, de diriger son travail comme on le veut, celle de pouvoir découvrir le monde à l’adolescence, de choisir son avenir, celle de réaliser ses passions, de créer, de vivre…

    Que reste-t-il de ces libertés ? Quel avenir ont-ils devant eux ? Quand tout cela s’arrêtera-t-il ?

    Ceux-là sont en train de se demander si vraiment tout cela pourra s’arrêter un jour sans qu’ils ne fassent entendre leur voix. Et dans ce pays, on a énormément de mal à exprimer son désaccord calmement…

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      État d’urgence sanitaire : l’Assemblée nationale réduite à néant

      Francis Richard · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 23 January, 2021 - 03:40 · 4 minutes

    état d

    Par Francis Richard.

    Le 20 janvier 2021, à l’Assemblée nationale, avait lieu l’examen par les députés de la demande de prorogation par le gouvernement de l’état d’urgence sanitaire .

    L’état d’urgence sanitaire a été voté une première fois pour la période du 24 mars 2020 au 10 juillet 2020. Il a été renouvelé à partir du 17 octobre 2020 et prorogé une première fois, le 14 novembre 2020, jusqu’au 16 février 2021.

    L’état d’urgence sanitaire

    L’état d’urgence sanitaire est une mesure exceptionnelle que peut prendre le conseil des ministres en cas de catastrophe sanitaire, due, par exemple, à une épidémie, qui mettrait en péril la santé de la population.

    Encore faut-il qu’il y ait sans conteste catastrophe sanitaire… Pour cela, le gouvernement s’est révélé maître dans l’art de transformer une épidémie , qu’il ne fallait certes pas sous-estimer, en catastrophe sanitaire.

    En effet, pour masquer son impéritie et son imprévoyance, il a délibérément tenu sur cette épidémie des propos alarmistes et pour ce faire, a utilisé, au fil du temps, les indicateurs qui semblaient les justifier.

    L’interdiction de prescrire et de traiter

    La stratégie qu’il a adoptée était une stratégie perdante puisqu’il a formellement interdit aux médecins de prescrire des remèdes, c’est-à-dire de traiter les malades, et, compte tenu de la calamité qui en est résulté, a pris les mesures calamiteuses que l’on sait.

    Cet état d’urgence sanitaire lui a permis en toute légalité de porter atteinte à des libertés individuelles fondamentales (celle de se déplacer, d’entreprendre ou de se réunir) et de réquisitionner des biens et services portant là atteinte aux droits de propriété.

    Les mesures prises lors d’un état d’urgence sanitaire doivent en principe être proportionnées aux risques encourus. Or ce n’a pas été le cas puisque les catastrophes économiques et sociales qui se profilent seront certainement plus sévères que le mal qu’il fallait combattre.

    État d’urgence : les crises d’autorité d’Olivier Véran

    Lors des débats de la première séance du 20 janvier 2021 , dans l’après-midi, le ministre des Solidarités et de la Santé, le socialiste Olivier Véran s’est une nouvelle fois distingué par le mépris dans lequel il tient les députés qui osent le contredire ou demander des comptes.

    Le 3 novembre 2020, le ministre, faisant une crise d’autorité, avait demandé aux députés qui le chahutaient et qui ne voulaient pas l’entendre de sortir de l’hémicycle … Cette fois, il a dit à ses contradicteurs que la place d’un député est dans l’hémicycle et pas ailleurs…

    Très naturellement, puisque les membres du Conseil scientifique, aussi éminents soient-ils, ont été nommés et n’ont pas été élus, des députés ont eu l’outrecuidance de vouloir les contrôler et avoir accès à leurs discussions.

    État d’urgence : des discussions trop techniques pour les députés

    Ces discussions sont d’une grande importance puisqu’en découlent des avis sur lesquels se base le gouvernement pour prendre ses décisions calamiteuses. Mais, pour le ministre socialiste, ces discussions sont trop techniques pour les députés.

    Le ministre socialiste expose que sa dernière saisine du Conseil scientifique portait sur la question suivante :

    Disposez-vous d’éléments quant aux probabilités d’efficacité des vaccins par ARN messager sur des variants engageant des mutations de la protéine S du coronavirus, notamment sur le VOC 20201/01 ?

    Le député Julien Aubert a eu beau jeu de lui dire qu’ on peut supposer que [des députés] pourraient – en particulier ceux d’entre eux qui sont médecins – parfaitement siéger au Conseil scientifique. Cela permettrait de savoir si les membres de cette instance sont toujours unanimes, surtout sur des sujets qui touchent aux libertés publiques et fondamentales .

    Les députés ne servent qu’à enregistrer

    Mais l’opacité est la règle pour cette instance ad hoc, qui a été créée par la seule volonté du Président de la République . Julien Aubert a pourtant rappelé que sa composition n’a fait l’objet d’aucun débat, que ses décisions ne font l’objet d’aucune publicité et qu’elle échappe donc aux règles de la CADA, la Commission d’accès aux documents administratifs .

    À ce moment-là, à quoi servent donc les députés ? À enregistrer, comme dans une république bananière. Lors de la deuxième séance du 20 janvier 2021, l’Assemblée nationale a d’ailleurs prorogé l’état d’urgence jusqu’au 1er juin 2021 par 113 voix contre 43. Il n’y avait en effet que 160 votants sur un total de 577 députés…

    Où se terraient les autres députés, notamment ceux de la République en marche vers l’autoritarisme technocratique ? Peut-être se confinaient-ils déjà, par avance… En tout cas, ils n’étaient même pas dans l’hémicycle où Olivier Véran voudrait qu’ils se cantonnent et enregistrent sans discuter ce qui leur est demandé d’entériner.

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      Véran estime les députés incapables de comprendre le Conseil scientifique

      Frédéric Mas · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 22 January, 2021 - 04:45 · 3 minutes

    confinement véran

    Par Frédéric Mas.

    Les discussions du conseil scientifique sont-elles trop techniques pour être évaluées par les parlementaires ? C’est ce que semble penser Olivier Véran , et avec lui le gouvernement Macron.

    Lors de la discussion qui s’est tenue à l’Assemblée nationale dans le cadre de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire, Olivier Véran a estimé publiquement qu’il n’était pas du rôle des parlementaires d’évaluer les prises de décision du conseil scientifique, dont les décisions « trop techniques » échapperaient à l’entendement ordinaire de nos élus.

    Le député Julien Aubert (LR) s’en est ému et a fait plusieurs observations qui méritent d’être citées. Le travail ordinaire des parlementaires est toujours assez technique, puisqu’ils participent à des commissions en charge de sujets aussi compliqués que l’éolien ou la politique énergétique du pays.

    Sur les sujets touchant à la santé publique, il existe parmi les députés des médecins qui ne sont pas totalement étrangers aux questions sanitaires, et qui pourraient très bien servir de référents pour les élus. Enfin, le conseil scientifique est une création politique ad hoc d’Emmanuel Macron, ses décisions sont totalement opaques, il n’a de compte à rendre qu’à l’exécutif et ses décisions ont un impact direct sur les libertés publiques qui nous ont été confisquées depuis mars dernier.

    Julien Aubert ajoute à juste titre que son président s’exprime sur les plateaux de télévision sans que l’on sache exactement si c’est en son nom ou en celui de président du conseil.

    Les députés sont-ils débiles ?

    On se souvient qu’Emmanuel Macron s’est fait élire en promettant de remettre à plat l’hyperprofessionnalisation de la vie politique française. En Marche ! – qui deviendra rapidement La République en Marche – choisit ses candidatures pour les élections législatives de 2017 par inscription sur internet en fonction du CV. Une grosse majorité de ses candidats est issue de la société civile, et n’a pas d’expérience politique en dehors de celle toute nouvelle de LREM.

    Depuis, les années ont passé et les crises successives, des Gilets jaunes aux retraites en passant par la pandémie, ont changé le visage du macronisme : la société civile célébrée contre le vieux personnel politique est désormais sous tutelle des experts de la bureaucratie sanitaire.

    En tout cas les députés sont considérés moins compétents que les citoyens tirés au sort pour évaluer la politique nationale sur le climat ou la couverture vaccinale.

    L’exécutif ne juge pas bon de rendre publiques les délibérations du conseil scientifique, mais s’attache à créer des comités de citoyens tirés au sort pour orienter des politiques publiques tout aussi complexes. Là encore, les procédures de désignation des citoyens randomisés laissent aussi à désirer, mais tout le monde au sein du monde médiatico-politique semble se satisfaire de cette démocratie Potemkine.

    D’un côté, l’exécutif ignore la représentation élue, ce qui est inquiétant en démocratie, et de l’autre, il crée des comités sur mesure, d’apparence démocratique, pour légitimer ses entreprises sans concertation aucune. Le macronisme, sous régime d’exception, est donc un régime d’experts cooptés soustrait au contrôle des assemblées. Et ce n’est pas près de finir : l’état d’urgence sanitaire a été reconduit mercredi dernier dans l’indifférence générale.

    La démocratie libérale est pourtant aussi un exercice d’humilité : elle exige que ses experts se soumettent au scrutin des élus qui matérialisent le consentement aux institutions. Rappeler une telle évidence n’est pas superflu par temps d’état d’exception sanitaire.