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      Louvin, visé par une enquête pour viols sur mineurs, dénonce un chantage de son neveu

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 08:13 · 2 minutes

    Gérard Louvin, visé par une enquête pour viols sur mineurs, dénonce un chantage de son neveu Gerard Louvin (à gauche) et son mari Daniel Moyne, lors des funérailles de Jean-Claude Brialy en 2007. Photo par Olivier Laban-Mattei / AFP)

    PEDOPHILIE - Le producteur Gérard Louvin, visé par une enquête pour “viols sur mineurs” , se dit victime d’une “cabale” et de chantage d’argent de la part de son neveu, à l’origine d’une plainte contre lui, dans un entretien accordé à Nice-Matin .

    Une enquête pour “viols sur mineurs” et “complicité de viols sur mineurs” avait été ouverte le 21 janvier contre le producteur de télévision et son mari, Daniel Moyne, après le dépôt d’une plainte par le neveu du premier, Olivier A .

    “Je ne suis pas un prédateur!”, déclare Gérard Louvin, qui s’exprime pour la première fois publiquement sur ce sujet dans l’interview publiée samedi par le quotidien régional. “Rien ne m’est directement reproché. La seule plainte qui me vise directement émane de mon neveu, qui m’a réclamé 700.000 euros pour ne pas avoir vu ce qui n’a pas existé”, accuse-t-il.

    Gérard Louvin évoque une histoire d’héritage

    Début janvier, Olivier A., 48 ans, avait porté plainte pour “complicité de viol par ascendant sur mineur de 15 ans ” contre son oncle Gérard Louvin, l’accusant d’avoir “favorisé” des viols incestueux commis sur lui par son mari, Daniel Moyne.

    Selon l’avocat des plaignants, Me Pierre Debuisson, d’autres personnes ont ultérieurement saisi la justice. Quatre nouvelles plaintes ont ainsi été déposées à Paris entre fin janvier et début février pour des “viols” et “agressions sexuelles” visant le couple, avait-il affirmé mardi matin à l’AFP, confirmant une information du Monde .

    L’un de ces plaignants, Grégory C., 46 ans, accuse cette fois-ci M. Louvin lui-même de “viols”, a indiqué son avocat Me Debuisson. Les faits dénoncés, qui se seraient produits dans les années 1980 et 1990, “semblent prescrits”, a toutefois reconnu l’avocat.

    “Tout ça est une cabale. Ma sœur est derrière tout ça, elle m’a écrit des horreurs”, affirme Gérard Louvin, estimant que depuis qu’il avait adopté un garçon, pour elle et pour son neveu, “il y avait tout à coup un autre héritier”.

    Gérard Louvin est une figure familière de la télévision française. Il en a produit plusieurs émissions phares et est apparu également à plusieurs reprises en tant que juré ou chroniqueur. Il a produit également de très nombreux spectacles et pièces de théâtre.

    À voir également sur Le HuffPost: “Le sceau de l’infamie”: Geneviève Garrigos raconte les violences que l’inceste laisse derrière lui

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      Crimes sexuels sur les enfants: une tribune pour aller plus loin sur l'inceste

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 06:59 · 2 minutes

    La romancière Tristane Banon, à l

    ENFANTS - Acteurs, réalisateurs, écrivains, musiciens...162 personnalités du monde artistique signent une tribune appelant à protéger les enfants des crimes sexuels en fixant à 15 ans le seuil de non-consentement et 18 ans en cas d’inceste.

    Cette tribune publiée ce ce vendredi 12 février dans Le Parisien Weekend , est signée de Tristane Banon , au nom du Collectif pour l’enfance. Elle a été l’une des premières dans les années 2000 à raconter avoir été victime d’agression sexuelle de la part de Dominique Strauss-Kahn. Le texte est signé entre autres par Juliette Binoche, Zabou Breitman, Isabelle Carré, Annie Duperey, Line Renaud, Céline Sallette, Louis Bertignac, Dany Boon, Thomas Dutronc, Guillaume Gallienne, Patrice Leconte, Claude Lelouch, Didier Deschamps, Bixente Lizarazu...

    “C’est de crime de masse dont nous parlons(...). Nous qui voulons que des lois fermes dissuadent ces actes inacceptables, nous tous, qui signons aujourd’hui cette pétition, vous demandons que ce seuil de non-consentement soit fixé à 15 ans, 18 en cas d’inceste”, déclare le texte s’adressant à ceux qui “font les lois”.

    Il cite des estimations selon lesquelles “dix millions de Français” ont été victimes de violences sexuelles avant 18 ans, et rappelle “qu’un enfant mineur (est) violé toutes les heures en France”.

    La proposition de loi Billon est “insuffisante”

    La tribune qualifie de “petit progrès” le projet de proposition de loi Billon adopté par le Sénat le 21 janvier visant à fixer le seuil du non-consentement sexuel à 13 ans.

    “C’est bien mais c’est insuffisant. C’est bien mais c’est dangereux (...) Nos attentes sont bien trop grandes pour cela”, dit encore Tristane Banon, en évoquant la récente affaire Olivier Duhamel, figure de l’intelligentsia parisienne et constitutionnaliste renommé accusé d’inceste, ou encore les témoignages de Christine Angot, Catherine Allégret et tous ceux, “anonymes”, qui “par dizaines de milliers” s’expriment désormais sous le hashtag #MeTooInceste.

    “Après que les victimes ont trouvé la force et le courage d’ouvrir grands les yeux de la société, vous qui faites les lois ne pouvez pas rester les seuls à les garder partiellement clos”, dit encore l’auteure.

    À voir également sur le HuffPost:Les violences sexuelles faites aux enfants sont encore un tabou