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      Vivre sa grossesse après la perte de sa mère, cette jeune maman raconte

      Myriam Roche · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 02:28 · 1 minute

    PARENTS - “Je lui saisis la main et c’est alors que je me rends compte qu’elle prend une inspiration peu habituelle et qu’elle ne l’expirera pas”. Nous sommes au mois de mai 2019. Kenza Sadoun el Glaoui , influenceuse connue sur les réseaux sociaux sous le pseudo La Revue de Kenza, vient de perdre sa maman. Très proche de sa mère , elle se confie, entre autres, sur ce passage difficile de sa vie dans son premier livre “ Ma vie sous influence ”, à paraître le 16 février aux éditions Leduc.

    Après ce terrible événement, la jeune femme décide de devenir maman. Comment s’est déroulée sa grossesse alors qu’elle venait de perdre l’un de ses piliers? Pour Le HuffPost LIFE , Kenza Sadoun el Glaoui se confie, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .

    En septembre 2020, elle accouche de son premier enfant . C’est une fille prénommée Azel. Si la grossesse et l’accouchement se passent à merveille, le manque du parent décédé se fait parfois ressentir, notamment lorsque l’on revient à la maison avec l’enfant pour la première fois.

    “Traditionnellement, on rentre à la maison, on a toujours plus au moins loin sa maman qui traîne en cas de soucis. À des moments j’ai eu besoin de poser des questions sur des choses bêtes que j’aurais pu demander à des amis, mais on a envie de les poser à sa mère à ce moment-là. Et en fait, cette personne n’est plus là”, explique-t-elle.  Malgré cette situation, ses amis sont présents pour répondre à ses doutes.

    Même si sa maman n’est pas présente physiquement, Kenza Sadoun el Glaoui est persuadée d’une chose, elle est à ses côtés au quotidien.

    À voir également sur Le HuffPost: Ravie par la rentrée des classes, cette maman danoise n’a pas déchanté

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      Avant les vacances scolaires, les parents dans la crainte d'un reconfinement qui plane toujours

      Marine Le Breton · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 16:26 · 5 minutes

    Les vacances scolaires commencent ce samedi 6 février pour la zone A.

    PARENTS - Les vacances scolaires approchent, l’incertitude continue de planer quant à la forme qu’elles vont prendre. Jean Castex , lors d’une intervention surprise vendredi 29 janvier, avait tenté de rassurer, avançant que “nous pouvons encore nous donner une chance d’éviter le confinement ”. Ce jeudi 4 janvier, pendant une conférence de presse , il a confirmé qu’un “nouveau confinement ne peut s’envisager qu’en tout dernier recours. La situation ne le justifie pas à ce jour”.

    Malgré tout, cette hypothèse est encore une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Français. D’ailleurs Jean Castex a bien précisé qu’elle ne pouvait pas être exclue pendant les vacances scolaires. Elle est tout particulièrement au-dessus celle des parents, qui craignent depuis plusieurs jours ou semaines de devoir composer avec des vacances imprévues.

    À ce sujet, le Premier ministre s’est aussi voulu rassurant: “les vacances d’hiver débutent, pour certaines zones, demain soir. Nous avons choisi de ne pas limiter les déplacements entre régions. Une telle mesure aurait été justifiée si la circulation du virus était très inégale selon les régions. Ce n’est pas le cas”.

    Une autre hypothèse que celle du confinement, évoquée par des scientifiques, n’a toujours pas été officiellement écartée. Il s’agit de celle d’un allongement des vacances scolaires.

    Que ce soit l’une ou l’autre des options, les craintes des parents sont les mêmes. Notamment en ce qui concerne la conjugaison entre télétravail et enfants à la maison, dans l’hypothèse où les écoles seraient fermées.

    Télétravailler et s’occuper des enfants

    “Les parents ont l’obligation d’honorer leurs fonctions professionnelles, ils veulent bien s’adapter, mais s’adapter, ça se prévoit”, souligne Rodrigo Arenas, coprésident de la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (FCPE), contacté par Le HuffPost . “Sur le terrain, les parents font comme ils peuvent, et les enfants sont très résilients, alors que c’est très compliqué pour eux. Mais si un confinement doit être annoncé pour sauver des vies, il faudra penser l’enseignement pour les élèves les plus fragiles”, précise-t-il.

    La situation ne sera pas moins compliquée si les vacances sont allongées. ”Ça veut dire soit poser une semaine de congé en plus qu’on n’a pas forcément envie de poser et qu’on préfère garder pour l’été, soit continuer à télétravailler, ce qui est compliqué parce que, si c’est pendant que je télétravaille, ma fille sera devant la télé toute la journée… Elle peut s’occuper toute seule pendant une heure ou deux, mais pas toute la journée. Elle a besoin d’attention, elle a besoin d’être occupée”, explique auprès de Franceinfo , Marie, mère d’une petite fille de 8 ans dont elle s’occupe seule.

    Gilles Demarquet, président de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel), reconnaît que si le choix est fait de prolonger les vacances scolaires, ce sera “très compliqué pour les parents qui doivent travailler. C’est pourquoi le gouvernement devra mettre en place des mesures d’accompagnement”, estime-t-il. Et si les écoles doivent fermer, “ce sera un vrai casse-tête”, regrette-t-il.

    Garde des enfants

    L’autre problème inquiétant les parents, c’est celui de la garde des enfants, comme on peut le constater avec quelques remarques postées sur Twitter.

    “D’habitude, on pouvait prendre des nounous. Là, on ne peut pas parce qu’il n’y en a pas. Les gens ont peur de ramener le virus à la maison. Les grands-parents ne peuvent pas garder les enfants. Comment on fait?”, s’interroge Alexandre, père de famille, interrogé par Franceinfo . En effet, avec la propagation de l’épidémie de coronavirus, les modes de garde habituels ont changé, comme l’explique pour Libération Sandra Hobian, directrice du pôle société au Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc): “Tous les modes de garde sollicités habituellement sont remis en cause par la crise sanitaire: les grands-parents, les colonies, les activités périscolaires. L’incertitude est donc forte chez les parents”, affirme-t-elle.

    Besoin d’anticiper

    C’est pourquoi, quel que soit le scénario qui imposerait aux parents de trouver des moyens alternatifs pour garder leurs enfants, Gilles Demarquet demande à ce que “le gouvernement puisse accompagner les familles dans l’aide à la garde des enfants. L’incertitude prégnante, même si nous la comprenons, demande de réussir à nous organiser beaucoup plus”, souligne-t-il. Le besoin d’anticiper les mesures, afin que les familles puissent prévoir en amont plutôt que de s’organiser à la dernière minute, lui semble indispensable.

    C’est aussi l’avis de Rodrigo Arenas, qui aimerait que soit mis en place un conseil autour de l’Éducation nationale, afin “qu’on se mette tous autour de la table pour prendre des décisions”. Selon lui, “tout s’anticipe. Depuis cet été, on demande à ce que soit modifié le calendrier des vacances scolaires. On l’a anticipé car on lit les avis des scientifiques. Alors pourquoi pas le gouvernement?”, se demande-t-il.

    L’état d’esprit des parents, aussi agité qu’il puisse être compte tenu de l’incertitude ambiante, rejoint finalement, selon lui, celui de “tous les citoyens”. Et comme le souligne Gilles Demarquet, aujourd’hui, “on a dépassé le stade de la sidération du premier confinement. L’acceptation des parents sera certainement moindre cette fois-ci”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le confinement est ”épuisant” pour les parents, même pour Kate Middleton

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      Covid-19: les enfants atteints de cancers subissent de graves dommages collatéraux - BLOG

      Corinne et Stéphane Vedrenne · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 09:25 · 7 minutes

    À ce jour, moins de 2 projets de recherche sur 10 portant sur les cancers pédiatriques sont financés par l’Institut National du Cancer. Pourtant, nos chercheurs sont d’un excellent niveau, plus motivés par la science que par l’argent : ils sont, comme les enseignants, parmi les plus mal payés d’Europe. (Photo: Corinne et sa fille, Eva, décédée en janvier 2011 des suites d

    CANCER — Lorsqu’on évoque la pandémie de Covid-19, nos premières pensées se tournent vers les personnes âgées dans les hôpitaux, dans les EHPADs, qui ont été nombreuses à succomber à cette maladie . On pense aussi au courage des soignants, aux difficultés économiques qui touchent un certain nombre de commerçants et d’entreprises. Quant aux enfants, les principaux débats concernent l’ouverture ou non des écoles. Pourtant, certains d’entre eux se retrouvent dans des situations bien plus lourdes à supporter: il s’agit des enfants gravement malades ou handicapés.

    Un seul parent à l’hôpital

    En raison de l’épidémie Covid-19, l’accès à l’hôpital est devenu bien plus limité. On ne compte plus le nombre de scandales concernant les personnes âgées, décédées seules à l’hôpital faute d’autorisation donnée aux familles de les accompagner. Les enfants n’échappent pas à certaines restrictions, y compris lorsqu’ils sont atteints de cancers et de maladies graves. D’une façon générale, l’accès à l’hôpital est limité à 1 seul parent, et les fratries ne sont pas autorisées. Y compris en soins palliatifs. Des assouplissements des conditions d’accès des parents existent parfois, mais elles dépendent du chef de service. Plusieurs parents nous ont fait part de situations difficiles, sources de souffrances morales pour les enfants et pour eux-mêmes.

    Un logement près de l’hôpital des enfants difficilement abordable

    À cela s’ajoute une autre inégalité, d’ordre territorial. Le nombre d’établissements autorisés à soigner des enfants atteints de cancers étant relativement limité, notamment dans les cas de chirurgies ou d’essais cliniques spécifiques, il n’est pas rare que les familles parcourent plus de 200 km pour se rendre au service d’oncologie pédiatrique. Or, si les frais de déplacement pour se rendre en consultation sont remboursés par la sécurité sociale, aucune aide n’est prévue pour aider les familles à se loger près de l’hôpital durant les soins de leur enfant.

    Le Covid-19 a empiré les choses. Durant le premier confinement, plusieurs maisons de parents — abordables, mais souvent pleines — ont fermé. Idem pour plusieurs hôtels et chambres d’hôtes. Ceux qui sont restés ouverts se sont parfois montrés sans scrupule: Éva pour la vie ( Association de défense
    des enfants victimes de cancer, NDLR ) a été sollicitée par une famille nantaise qui s’était vue proposer de louer un petit logement pour près de 2000 euros pour un mois de traitement. Un autre loueur proposait la location d’un véritable taudis, près de l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, pour près de 1500 euros. Certains hôtels situés près des hôpitaux ont profité de cet “effet d’aubaine”. Depuis, les maisons des parents ne sont plus fermées, mais elles ont réduit leur capacité pour respecter le protocole sanitaire. Par exemple, celle de Toulouse Purpan n’ouvre que 21 de ses 32 chambres. Plusieurs familles, parfois très modestes, se retrouvent sur le carreau. Au point de dormir la nuit dans leur voiture, au pied de l’hôpital des enfants. Inhumain.

    La scolarité fragilisée

    Le débat sur l’obligation de scolariser ses enfants à partir de 3 ans, et la restriction de l’enseignement à la maison a occulté une situation bien plus grave: celles d’enfants gravement malades, handicapés, qui eux, rêveraient de se rendre à l’école, mais ne le peuvent pas de par leur état de santé. La situation était, avant même le Covid-19, très difficile pour eux, le maintien de la scolarité à domicile dépendant de la bonne volonté de l’inspection d’académie ainsi que… des enseignants.

    Car, aussi surprenant que cela puisse paraître, tout repose sur le volontariat. En 2019, Corinne — elle-même devenue enseignante par vocation, après plusieurs années passées dans le journalisme et la communication — avait alerté le ministre de l’Éducation de la situation d’un enfant atteint de cancer qui attendait, depuis plus de 6 mois, de bénéficier de l’enseignement à domicile. Le papa, seul, ne savait que faire. Le ministère avait réagi très rapidement et résolu le cas de cet enfant: mais combien d’autres sont dans la même situation? En novembre 2020, à la suite du 2 d confinement, les écoles sont restées ouvertes. Pourtant, une circulaire étonnante — diffusée sur le site du ministère de l’Éducation — imposait le distanciel pour les familles d’enfants malades. L’ APADHE ( Accompagnement Pédagogique A Domicile à l’Hôpital et à l’École, NDLR ) était suspendu. Là encore, Corinne a saisi le ministère de l’Éducation, ainsi que l’ensemble des députés. La circulaire été modifiée, mais le problème de fond reste entier. Certains parents, découragés, font appel aux cours privés: encore faut-il en avoir les moyens.

    La recherche ralentie, des moyens en berne

    Fin 2018, nous avons obtenu, avec nos camarades de la fédération Grandir Sans Cancer, une première avancée après 6 années de combat: la mise en place d’un fonds de millions d’euros par an dédiés à la recherche sur les cancers de l’enfant. Une victoire en demi-teinte: il faudrait 15 à 20 millions d’euros par an, en plus des moyens existants, pour financer l’ensemble des bons projets de recherche (c’est à dire, ceux qui sont favorablement évalués par les experts internationaux), mettre en place un appel à projets “starters” (pour permettre le démarrage de projets) et pour financer l’ensemble des besoins de recherche sur les causes et origines des cancers pédiatriques.

    À ce jour, moins de 2 projets de recherche sur 10 portant sur les cancers pédiatriques sont financés par l’Institut National du Cancer. Pourtant, nos chercheurs sont d’un excellent niveau, plus motivés par la science que par l’argent: ils sont, comme les enseignants, parmi les plus mal payés d’Europe.

    La situation du Covid-19 a compliqué la recherche, pour des raisons logistiques, mais aussi, de moyens: les associations — souvent créés par des parents qui ont perdu leur enfant — ont vu leurs dons chuter — parfois, jusqu’à 80% — à cause des annulations d’événements, de donateurs inquiets. Or, elles demeurent souvent la première source de financements des projets des chercheurs.

    Avec Grandir Sans Cancer , que nous avons co-fondée, nous faisons une proposition simple au gouvernement : qu’il mette les moyens nécessaires afin que l’ensemble des bons projets de recherche portant sur les cancers de l’enfant puissent être financés. Nous souhaitons qu’il crée une forme “d’exception positive” pour accélérer la recherche dans un domaine où la force publique est essentielle, la plupart des industriels du médicament jugeant cette recherche peu rentable…

    Nous sommes très loin du “quoi qu’il en coûte” adopté à juste titre depuis la crise du Covid-19. Il s’agirait de flécher, 15 à 20 millions d’euros supplémentaires par an pour pouvoir développer toutes les actions de recherche nécessaires, ou plutôt vitales, pour tenter de préserver la vie d’enfants atteints de cancers. Chaque année en Europe, plus de 6000 d’entre eux décèderont de cette maladie. Soit 240 classes d’écoles.

    À Monsieur le président de la République

    Monsieur Macron, contrairement à votre prédécesseur, vous n’avez pas employé un slogan “ Je ferais la jeunesse ma priorité ” pour vous faire élire. Nous reconnaissons certaines avancées, pour l’école, pour l’aide aux familles d’enfants décédés, pour lutter contre la maltraitance des femmes et des enfants, contre l’autisme. Nous faisons le vœu que vous “mettiez le paquet” en créant un budget d’exception dédié à la recherche sur les cancers de l’enfant, afin de soutenir l’ensemble des bons projets en la matière. Nous faisons le vœu que vous preniez des mesures courageuses en ce qui concerne la prévention. Nous faisons le vœu que vous preniez une mesure forte — autoritaire si besoin — pour garantir à tout enfant qui ne peut aller à l’école, et qui souvent, en souffre — que l’école vienne à lui rapidement. Nous faisons le vœu que vous mettiez en place la création d’un “statut de parent protégé” face à l’emploi, aux crédits, aux dettes fiscales, afin que plus un seul parent ne se retrouve en situation de grave précarité durant la maladie de son enfant.

    Ces promesses ont un coût moindre lorsqu’on sait qu’il permettrait de protéger les 16 millions d’enfants et d’adolescents que compte notre pays, chacun pouvant être concerné. Nous vous proposons de devenir un grand Président, qui marquera l’histoire de notre pays, en vous mettant à la hauteur de nos enfants. Il faut agir vite, il ne reste que 14 mois.

    ″(Les enfants) veulent choisir d’être amoureux ou amoureuses de qui ils veulent. Ils veulent pouvoir avoir un travail, mener des études. Simplement vivre. C’est ça dont nous parlons. Alors nous y serons.” Emmanuel Macron, Lyon, 10 octobre 2019.

    À voir également sur Le HuffPost : Un garçon de 6 ans survit au cancer et fait un retour touchant à l’école