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      Mort de Guillaume T.: l'hommage émouvant à l'étudiant décédé

      Esther Degbe / AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 10 February, 2021 - 19:34 · 2 minutes

    ME TOO GAY - Guillaume T., l’étudiant âgé de 20 ans à l’origine du #MeTooGay après avoir accusé un élu et son compagnon de l’avoir violé alors qu’il avait 18 ans, a été retrouvé sans vie dans sa chambre d’étudiant de l’université Paris-Nanterre, mardi 9 février. Une centaine de proches et anonymes se sont réunis au lendemain de sa mort devant le siège du Parti communiste à Paris pour lui rendre hommage ce mercredi 10 février, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    Certains sont venus au rassemblement les mains teintées de sang pour symboliser l’effroi provoqué par la disparition soudaine de Guillaume. Des bougies et des fumigènes ont été allumés et une minute de silence a été tenue pour honorer sa mémoire.

    Une vive émotion

    Le 21 janvier, sur Twitter, le jeune homme avait accusé le conseiller de Paris Maxime Cochard et son compagnon Victor Laby de l’avoir violé alors qu’il était “particulièrement vulnérable” en octobre 2018. La nouvelle de son décès annoncé par Le Parisien alors que ses parents n’avaient pas encore été contactés, selon ceux qui ont pris la parole au cours de l’hommage, a provoqué une vive émotion.

    Si le Parti communiste a demandé à Maxime Cochard de se mettre en retrait de ses responsabilités, la colère des proches de Guillaume T. a été adressé au parti. “On leur fera payer.” a dit à plusieurs reprises un étudiant se présentant comme un membre du PCF, reprochant au parti son silence persistant sur les violences sexuelles et sexistes.

    Du courage

    La maire PS de Paris Anne Hidalgo et le Parti communiste ont rendu hommage à Guillaume dans la matinée sur Twitter, saluant tour à tour le courage de celui qui portait le pseudonyme “Prunille” sur le réseau social.

    Pour les Jeunes écologistes qui lui ont également rendu hommage dans un communiqué, “le témoignage de Guillaume a permis une libération de la parole sans précédent dans le milieu gay”.

    Une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte, a indiqué le parquet de Nanterre. Selon les premiers éléments de l’enquête, aucun lien n’était établi entre les accusations de viol et la mort de l’étudiant.

    L’avocate de l’élu allait engager une démarche pour diffamation contre Guillaume mais celle-ci est désormais annulée.

    À voir également sur le HuffPost: Cette femme transgenre enfermée dans une prison pour hommes raconte sa détention

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      Chez Pfizer, des élus veulent "lever les brevets" sur les vaccins

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 3 February, 2021 - 14:42 · 1 minute

    COVID-19 - Les vaccins, “bien commun pour l’humanité”? Plusieurs dizaines de militants et élus communistes ont manifesté, ce mercredi 3 février, devant les sièges de Pfizer à Paris et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Lyon pour réclamer la “libération des brevets” du vaccin contre le Covid-19 , comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus .

    “Pas de profits sur la pandémie, pas de propriété sur les brevets”, a martelé face aux journalistes le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel, exhortant Pfizer et “Big Pharma” à “lever les brevets qui protègent les vaccins qui doivent devenir des génériques”.

    Même slogans à Lyon où une vingtaine de militants s’est aussi aussi réunie devant les bureaux de l’ Organisation mondiale de la santé (OMS) . “Le sujet est trop grave pour laisser les brevets aux mains d’intérêts privés”, a expliqué  Raphaël Debû, secrétaire départemental du parti et conseiller à la métropole de Lyon.

    On voit bien que le privé ne répond pas aux besoins humains. Laurence Cohen, sénatrice (PCF)

    Si les fabricants ne répondent pas à cet appel, les élus communistes demandent à la France et à l’Union européenne “d’enclencher une procédure de licence publique” qui obligerait les laboratoires à transmettre leurs brevets, qui courent normalement sur une vingtaine d’années.

    “L’industrie pharmaceutique a touché des milliards d’euros d’argent public. Donc, nous sommes en droit de demander à cette industrie de libérer les brevets”, a justifié Fabien Roussel, ajoutant qu’une compensation devrait tout de même être offerte en échange aux laboratoires.

    Dans une tribune au Monde publiée ce mercredi, le médecin psychiatre Carlos Parada voit dans ces brevets un “droit dépassé” aujourd’hui par l’urgence sanitaire. “Le délai de vingt ans de monopole privé appliqué aux vaccins anti-Covid-19 serait si absurde, si peu adapté à la situation planétaire, que seules nos ornières idéologiques nous empêchent de le remettre en cause”, estime-t-il.

    À voir également sur Le HuffPost : À Nancy, les premiers vaccinés du public déterminés

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      Le parti communiste français fête ses 100 ans

      Nicolas Lecaussin · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 28 December, 2020 - 04:30 · 3 minutes

    parti communiste

    Par Nicolas Lecaussin.
    Un article de l’Iref-Europe

    Le 29 décembre prochain, le Parti communiste français fêtera ses 100 ans. Difficile à croire, mais il existe encore un Parti communiste en France, une organisation politique qui a énormément perdu de son électorat mais qui garde intact son dogmatisme idéologique .

    Pire, malgré son nanisme politique, il réussit encore à influencer les débats d’idées , à déteindre sur d’autres partis gauchisants et écologistes.

    Aujourd’hui, en France, fin 2020, le secrétaire du parti, Fabien Roussel, n’a pas le moindre scrupule pour « célébrer la riche histoire » de son parti « avec les yeux braqués sur le présent et vers l’avenir » . Pour lui, « En 2020 comme il y a cent ans, le communisme, c’est la jeunesse du monde. Et face au vieux système capitaliste, nous avons besoin d’idées radicalement nouvelles. »

    Le système politique qui a fait le plus de morts dans l’histoire de l’humanité est fêté en France comme n’importe quelle autre doctrine et rares sont les voix qui s’élèvent contre cette sinistre mascarade alors qu’on pleure encore les victimes d’avant la chute du mur de Berlin et qu’il existe encore dans le monde des dictatures communistes qui tuent.

    Cet événement reflète lui aussi, comme bien d’autres avant lui, selon les mots d’Alain Besançon, une « amnésie » du communisme qui s’oppose à l’ « hypermnésie » du fascisme et du nazisme. Aujourd’hui, c’est devenu même une fierté de se dire communiste ! Ce qui est très grave en revanche, c’est de dire à quelqu’un qu’il est noir ou de mettre en doute le réchauffement climatique…

    Combien de fois faut-il donc rappeler qu’il s’agit d’une idéologie criminelle au même titre que le nazisme avec lequel il s’est allié ? Dans Le Pacte des diables , essai qui vient de paraître, l’historien Roger Moorhouse raconte la réaction du PCF à la directive de Staline en août 1939 et « l’extraordinaire discipline, véritablement unique dans l’histoire de l’humanité » du PCF qui devint le parti allié d’Hitler dans la lutte contre « l’impérialisme bourgeoise français et britannique ».

    Même en mai 1940, lorsque les chars allemands avaient déjà envahi la France, le PCF continuait à critiquer le capitalisme et l’impérialisme de Londres.

    Aucun autre parti n’a probablement été autant inféodé à une puissance étrangère, la dictature soviétique en l’occurrence, que le PCF. Pendant des décennies, il a obéi au doigt et à l’œil aux directives de Moscou, a approuvé les pires crimes commis au nom du communisme, les a niés lorsque la vérité a éclaté et n’a jamais voulu tirer la leçon de l’échec de cette idéologie qui a laissé, partout où elle a été au pouvoir, des montagnes de cadavres et des économies en faillite.

    Faut-il aussi rappeler que ce parti – français – a organisé et participé à des actions terroristes et de sabotage en France après la fin de la Deuxième Guerre mondiale sur ordre de Moscou et qu’il a été financé par l’URSS jusqu’en 1990 ?

    Ce parti qui fête ses cent ans dans quelques jours a réussi, avec l’aide du reste de la gauche française, à s’acquitter lui-même sans jamais tirer les leçons du passé. Cette « grande parade » , comme l’a très bien nommée Jean-François Revel, a réussi alors qu’on savait ce qui se passait dans les pays communistes.

    L’ouverture des archives après 1990 n’a pas poussé, non plus, les idéologues communistes à un semblant de mea culpa ; rappelons que même le Parti communiste italien, aussi dogmatique que son homologue français, s’est dissous et a changé de nom.

    Le cadavre du communisme bouge encore et cette « passion française » comme l’a nommée l’historien Marc Lazar, continue à faire des émules un peu partout, à gauche, parmi les jeunes, chez les intellectuels. Ce n’est pas une passion française, c’est une honte française.

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