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      Bouygues Télécom augmente encore ses tarifs, sans possibilité de refus

      Amandine Jonniaux · news.movim.eu / JournalDuGeek · Thursday, 8 October, 2020 - 08:35 · 1 minute

    Crédit : Laurent Grassin / Flickr

    Après avoir automatiquement augmenté de 80% le prix de certains de ses forfaits cet été, Bouygues Télécom a récemment annoncé une nouvelle augmentation parmi ses offres mobiles . Cette fois, rappelle le site Univers Freebox, il s’agit du forfait B&You à 4,99€, intégrant 20 Go de data et commercialisé il y a quelques années. Cette semaine, les clients concernés ont ainsi eu la mauvaise surprise de recevoir un mail, leur annonçant une mise à jour de leur abonnement, incluant 20 Go de data supplémentaires (dont 2 Go en Europe et Dom), et 3€ de plus par mois sur la facture.

    Applicable à partir du 20 novembre prochain, cette nouvelle “ offre ” proposée par Bouygues Télécom a beau être plus chère, elle est surtout obligatoire . En effet, les clients B&You ne pourront pas refuser de payer les 3€ supplémentaires par moi pour conserver leur ancien forfait. Seule possibilité pour les utilisateurs mécontents, résilier leur abonnement dans un délai de quatre mois après la mise en service de cette nouvelle grille tarifaire. La pratique fait évidemment grincer des dents, mais elle n’est malheureusement pas isolée. Il y a quelques semaines seulement, un cas similaire était rapporté par certains clients de Red by SFR , qui voyaient le prix de leur forfait augmenter de 80%, sans possibilité de refus. Il faut dire que si la situation s’apparente facilement à de la vente forcée pour les clients Bouygues Télécom, cette dernière reste parfaitement légale, selon l’article L224-33 du Code de la consommation . Pour un opérateur, il est en effet possible de modifier à sa guise les conditions (tarifs ou services) de ses forfaits mobiles, à condition d’en informer ses clients au moins un mois à l’avance.

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      Luna : prix, jeux, config… que propose le service de cloud gaming Amazon ?

      Amandine Jonniaux · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 11:00 · 3 minutes

    Crédits Amazon

    Un solide catalogue… et des suppléments payants

    Au moment de son lancement, Luna intégrera un catalogue de 100 jeux, a d’ores et déjà promis Amazon, qui comprendra notamment Resident Evil 7, Control, Panzer Dragoon, A Plague Tale : Innocence, The Surge 2, Yooka-Laylee, GRID, Abzu et Brothers: A Tale of Two Sons . Une bibliothèque conséquente, qui verra ses rangs grossir au fil des mois promet l’entreprise de Jeff Bezos. Boostée par AWS (Amazon Web Services), Luna pourrait aussi à l’avenir, proposer des jeux inédits et exclusifs à la plateforme.

    En plus des titres de base inclus dans l’abonnement, les joueurs pourront aussi compléter leur bibliothèque, en souscrivant à des bouquets supplémentaires , comme notamment Uplay+ d’Ubisoft, seule offre à avoir été pour le moment officialisée par Amazon. Les abonnés Uplay+ sur Luna pourront ainsi bénéficier d’ Assassin’s Creed Valhalla et Far Cry 6 day one et en résolution 4K. Sans surprise, la plateforme Twitch, propriété d’Amazon bénéficiera d’une intégration native depuis le service de jeu. “Les joueurs verront les flux Twitch pour les jeux du service, et depuis Twitch, ils pourront commencer instantanément à jouer aux jeux Luna” , a ainsi annoncé l’entreprise américaine.

    Configuration requise

    On ne vous apprendra rien en vous disant que lorsque l’on parle de jeu en streaming, il vaut mieux au préalable s’équiper d’une solide connexion. Amazon a cependant tenu à rassurer les joueurs, en annonçant qu’un minimum de 10Mb/s serait suffisant pour profiter du service en 1080p . La résolution 4K sera quant à elle accessible à partir de 35 Mb/s.

    Sur le plan matériel, les joueurs n’auront que l’embarras du choix. Luna sera en effet accessible sur de nombreux supports, allant de l ’ordinateur (Mac et PC), au smartphone, en passant par la tablette . Écosystème Amazon oblige, les Fire TV Stick et Cube seront également compatibles avec le service de streaming. On ignore encore si Apple permettra une arrivée de la plateforme sur ses OS mobiles (iOS et iPadOS), mais Amazon a d’ores et déjà confirmé que Luna sera malgré tout accessible sur iPhone ou iPad, directement depuis le navigateur Safari.

    Comme Google Stadia, Amazon a officialisé avec le lancement de Luna l’arrivée d’une manette optimisée pour la plateforme . Vendue 50$, soit environ 42,50€, cette dernière sera équipée de la technologie Direct Cloud , ce qui lui permettra de se connecter automatiquement au réseau WiFi pour communiquer directement avec les serveurs d’Amazon. Une technologie déjà utilisée par Google avec son contrôleur Stadia , et qui permet d’éviter une latence trop importante, principal problème rapporté par les joueurs avec le cloud gaming. Hors-ligne, la manette Luna pourra également être connectée en filaire (via USB) ou en Bluetooth. À noter que si Amazon encourage évidemment l’achat de son terminal maison pour parfaire notre expérience de jeu, ce dernier ne sera pas indispensable pour profiter du service Luna, qui sera également compatible avec les manettes Xbox One et DualShock 4, mais aussi avec le combo clavier/souris.

    La manette Luna // Crédits Amazon

    Prix et disponibilité

    Accessible à 5,99$ par mois , soit environ 5€ (prix de lancement temporaire, a annoncé Amazon), Luna permettra de profiter de son catalogue sur deux appareils en simultanés, dans un premier temps en 1080p, puis à terme en résolution 4K et 60 fps maximum selon les jeux et la connexion des joueurs. Un positionnement tarifaire pour le moins agressif, notamment par rapport à son principal concurrent Google Stadia, proposé à 9,99€ pour un catalogue moins important, et des achats de jeu supplémentaires à l’unité.

    Le service, en early-access, sera pour le moment réservé aux États-Unis (hors Hawaï et Alaska). Luna devrait par la suite être déployé dans le monde entier, sans date de lancement officielle pour le moment.

    Journal du Geek

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      Les trois règles à suivre pour fabriquer un bon smartphone pas cher

      Antoine Gautherie · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 4 August, 2020 - 09:56 · 4 minutes

    Hier, c’était le grand jour de l’annonce du Pixel 4a , dernier-né de la gamme de smartphones de Google. S’il faudra attendre sa sortie officielle en octobre prochain pour se faire une idée définitive, les premiers retours sont toutefois unanimes : il s’agit d’un excellent qualité-prix, qui s’annonce d’ores et déjà comme un prétendant sérieux au trône du milieu de gamme. Pour l’occasion, nous avons décidé d’extrapoler pour extraire les grands points aujourd’hui indispensables pour produire un smartphone de très bonne facture à un prix raisonnable.

    1°) Un appareil photo qui maîtrise ses fondamentaux

    C’est sans doute l’argument numéro un du Pixel 4a, avec son prix : si l’on s’arrêtait à la qualité des clichés que l’appareil est capable de réaliser, on serait en droit de le qualifier de smartphone “haut de gamme” sans transpirer. Il se charge une nouvelle fois de prouver que les optiques d’un appareil milieu de gamme ne riment plus forcément avec drame, et pour les autres fabricants, cela signifie qu’il n’y a plus d’excuses pour faire des concessions sur cette partie plus cruciale que jamais de l’appareil ! Cela ne signifie pas pour autant qu’il y a besoin d’un bloc photo monstrueux, bardé de capteurs, avec téléobjectif, macro, ToF, et un nombre de pixels qui frise à l’obscène. Loin de là : à la place,  miser sur une configuration simple et efficace permet bien souvent d’obtenir des résultats largement suffisants pour le commun des mortels ! La preuve par quatre avec le dernier bébé de Google, qui n’embarque par exemple… qu’un seul capteur de 12 megapixels (f/1,7), et fait pourtant des ravages en termes d’image. D’autant plus que lorsqu’on voit l’évolution des algorithmes qui se cachent derrière ces lentilles, il semble de moins en moins utile de collectionner les optiques rutilantes et hors de prix.

    2°) Un bel écran sans fioritures

    A quoi bon faire de jolies photos et vidéos si on ne peut pas en profiter ? Aujourd’hui, au même titre que l’appareil photo, un écran en-deçà des standards actuels constitue une faiblesse quasiment rédhibitoire au royaume des smartphones.  Pour autant, cela ne signifie pas qu’il y a forcément besoin du nec-plus-ultra des écrans, car passé un certain pallier, le prix commence à grimper de façon radicale et pas forcément justifiée. Par exemple, très peu d’utilisateurs auront besoin d’une dalle capable d’atteindre des taux de rafraîchissement vertigineux, comme le ROG Phone 3 et ses 140 Hz (jusqu’à 160 Hz avec une option cachée) ! Selon les usages, certaines autres fonctionnalités comme la 4k ou le support HDR sont également loin d’être indispensables; s’ils comportent des avantages évidents, ils se paient souvent au prix fort, parfois trop pour valoir le coup. En revanche, tout le monde pourra apprécier et même bénéficier concrètement des avantages d’une belle dalle OLED, avec une définition Full HD+, un taux de rafraichissement de 60 Hz minimum et une luminosité suffisante pour être utilisée en plein soleil (au moins 350 cd/m²). Le Pixel 4a est une preuve de plus qu’un tel package est tout à fait possible à des prix très raisonnables. Même pour produire un bon smartphone peu cher, il apparaît aujourd’hui indispensable de l’équiper d’un écran de bonne facture!

    3°) Un SoC de bonne facture, mais sans exagérer

    S’il y a bien un composant où les constructeurs ont tendance à verser dans l’exagération, c’est certainement le SoC, le centre névralgique de l’appareil sur lequel sont embarqués les microprocesseurs, la mémoire vive… Il existe aujourd’hui de belles bêtes sur le marché, comme le tout récent Snapdragon 865+. Mais alors que les laboratoires de Qualcomm et consorts continuent de produire des bijoux d’ingénierie à un rythme effréné, on en oublierait presque que les plus puissants d’entre eux dépassent souvent les besoins, parfois de très loin. Et de la même façon qu’il semble ridicule d’utiliser une Ferrari pour ses trajets quotidiens, il n’y a rien d’infamant à se rabattre sur une alternative moins puissante… et moins chère de plusieurs ordres de grandeur. Pour reprendre l’exemple du Pixel 4a, Google aurait certainement dû revoir le prix de son appareil à la hausse d’au moins une centaine d’euros s’il avait choisi de l’équiper d’un Snapdragon 865+…  Une décision qui serait allée à l’encontre de la philosophie d’un engin milieu de gamme, et surtout, n’aurait été d’aucune utilité à l’immense majorité des cibles de ces smartphones. A la place, le dernier-né de Google s’en sort parfaitement bien avec un Snapdragon 730, qui permet d’assumer les usages du quotidien et même de jouer confortablement à des jeux sans sourciller. Même réflexion pour le Snapdragon 765 du OnePlus Nord , largement suffisant pour la grande majorité des utilisations !

    Google Pixel 4 6Go de RAM /...
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    Google Pixel 4 6Go de RAM /...
    • Google Inc.
    • 2 ans
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