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      Le pack anti-cambriolage de Free et Qiara est-il vraiment une bonne affaire ?

      news.movim.eu / Numerama · 3 days ago - 11:41

    Pour 249 euros (199 euros pour les abonnés Freebox), Qiara propose cinq équipements domotiques pour protéger sa maison. S'ajoute au matériel un abonnement optionnel (de 0 à 19,99 euros par mois), pour bénéficier d'un service de télésurveillance 24/7 en cas d'urgence. Est-ce aussi disruptif que ce que Free prétend ?

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      Quelles sont les priorités de la CNIL en 2021 ?

      Julien Lausson · news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 3 March, 2021 - 11:26

    Sécurité ordinateur mot de passe code

    La cybersécurité du web français fait partie des priorités de la CNIL cette année, tout comme la sécurisation des données de santé et l'usage des cookies par les sites web. [Lire la suite]

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      Police : rétablir la confiance demande un retour au régalien

      Nathalie MP Meyer · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 12 February, 2021 - 04:45 · 9 minutes

    police

    Par Nathalie MP Meyer.

    Pris en tenaille entre, d’un côté, la dénonciation récurrente des violences policières et l’opposition au projet de loi de Sécurité globale qui limite en son article 24 la possibilité de filmer la police en action, et de l’autre, le ras-le-bol de forces de l’ordre épuisées et dégoûtées d’être trop régulièrement la cible de violences, Emmanuel Macron a lancé un vaste Beauvau de la sécurité dans l’espoir « d’améliorer les conditions d’exercice » de la police tout en consolidant le « lien de confiance entre les Français et les forces de l’ordre. »

    Décliné en huit ateliers auxquels participeront jusqu’à fin mai des experts, des élus, des membres des forces de l’ordre et des représentants des syndicats de police, le Beauvau s’intéressera successivement à la relation police-population, à l’encadrement, à la formation, aux relations avec le judiciaire (thème ajouté à la demande du syndicat Alliance), au maintien de l’ordre, à la captation de vidéos, au contrôle interne avec projet de réforme de l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) et aux conditions matérielles d’exercice.

    Les résultats de ces travaux sont censés alimenter la future loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (Lopsi) programmée pour 2022 et pourraient déboucher à court terme sur 1,5 milliard de crédits supplémentaires pour le ministère de l’Intérieur.

    Sachant que depuis 2015, année de la vague d’attentats islamistes, les recrutements et les revalorisations salariales n’ont pas cessé. L’évolution de ces dernières est même qualifiée de « ni soutenable ni maîtrisée » par le rapporteur du Sénat sur le Projet de loi de finances 2020 relatif aux forces de sécurité, tandis que les investissements dans les outils de fonctionnement se faisaient plus rares, au détriment du moral des troupes.

    La première réunion, celle des relations police-population, a eu lieu lundi 8 février dernier. À lire les divers commentaires de presse, il semblerait qu’elle n’ait pas débouché sur des décisions fracassantes.

    Pour commencer, on y cherchait vainement des policiers de terrain et des représentants des citoyens. Ensuite, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est contenté de gloser sur la société de l’image et sur la nécessité d’améliorer la communication de la police via les réseaux sociaux afin qu’elle puisse mieux faire connaître son travail, notamment auprès des jeunes et dans les quartiers populaires.

    De leur côté, les syndicats sont arrivés à cette table ronde à reculons car ils estiment qu’il n’existe pas de problème majeur entre la police et la population, seulement des cas isolés qui sont traités. Du reste, à leurs yeux, le comportement des forces de l’ordre repose largement sur leur formation et sur le comportement de leur hiérarchie, sujets qui ne seront traités que plus tard dans le déroulé du Beauvau.

    Il leur semble beaucoup plus important de parler des conditions de travail dégradées et des suicides dans la police – points soulevés dans le rapport du Sénat cité plus haut (§ 4) – ainsi que de la réponse pénale qui ne suit pas toujours les efforts déployés en amont par les policiers et des attaques dont ceux-ci sont l’objet dans les cités ou au cours des manifestations.

    De fait, si l’on en croit un sondage IFOP réalisé fin janvier pour le JDD en prévision du Beauvau de la sécurité, 61 % des personnes interrogées expriment de la confiance ou de la sympathie pour les forces de l’ordre :

    Question : Que vous inspire spontanément la police ?

    Il est à noter cependant que les 27 % exprimant de l’inquiétude ou de l’hostilité représentent un bloc incompressible d’environ 10 millions de personnes une fois le résultat du sondage étendu à l’ensemble de la population, ainsi que l’a souligné le sondeur de l’IFOP Jérome Fourquet qui participait à la réunion.

    De plus, l’opinion publique est extrêmement sensible à certaines affaires de violences policières et de discrimination. Par exemple celle de Michel Zecler , ce producteur de rap frappé par quatre policiers dans le cadre d’un contrôle pour absence de masque à Paris en novembre 2020.

    Tombant au moment où le gouvernement tentait de faire passer un ajout restrictif à la loi de 1881 sur la liberté de la presse sous la forme de l’article 24 du projet de loi de Sécurité globale qui vise à réprimer la diffusion d’images des forces de l’ordre en action, avec le risque de permettre à des cas de violence policière de ne jamais apparaître au grand jour, elle a contribué à hisser la part des inquiets et hostiles à 41 % des personnes interrogées au mois de décembre 2020.

    Pour sa part, l’ONG Amnesty International dénonce des arrestations et des détentions arbitraires lors de la manifestation du 12 décembre dernier contre l’article 24. Gérald Darmanin s’est vanté sur twitter d’avoir protégé les commerçants des agissements des casseurs et/ou des membres du black bloc, mais au final, il s’avère que 80 % des interpellations n’ont donné lieu à aucune poursuite.

    Le gouvernement voudrait décourager le droit de manifester et non pas les casseurs qui resurgissent invaincus à chaque nouvelle manifestation qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

    On se rappellera également que le même Darmanin, tout imbu d’une fermeté policière qui s’évapore complètement dès lors qu’il s’agit de courir après les vrais fauteurs de troubles, était trop heureux d’énumérer complaisamment devant les caméras les milliers de contrôles et de PV que les policiers ont infligé aux Français sans raison sanitaire valable depuis le début de l’instauration du couvre-feu à 18 heures.

    Dans une démocratie libérale, les forces de l’ordre 1 sont censées assurer la protection des personnes et des biens conformément aux droits naturels des individus qui sont la liberté, la propriété et la sécurité. Elles sont donc en principe au service de la population, pas au service du pouvoir.

    Dès lors, la confiance des citoyens dans leur police ne peut exister que si ses actions semblent dictées par une juste répression des crimes et délits et non par une injuste répression des droits des individus, et si les plus hautes autorités de l’État régalien, le président de la République, le ministre de l’Intérieur, le garde des Sceaux, adoptent une politique en rapport.

    Or trop d’interventions policières concernent des crimes sans victime qui dépendent beaucoup de normes qui sont régulièrement durcies comme ont pu s’en apercevoir les automobilistes quand la limite de vitesse sur route est passée de 90 à 80 km/h.

    Trop d’interventions gouvernementales en matière de sécurité relèvent de l’affichage d’un semblant de fermeté qui érode considérablement les libertés publiques (la loi anti-casseurs de Castaner, heureusement retoquée par le Conseil constitutionnel, par exemple) et laissent de côté la juste répression des atteintes aux biens et aux personnes.

    Trop de discours politiques oscillent entre le soutien sans condition aux forces de l’ordre et la dénonciation permanente de leur racisme et de leur violence, le gouvernement n’étant pas le dernier à ce petit jeu qui brouille le message.

    Autant il est délirant et malfaisant de penser d’un côté que All cops are bastards , autant il est tout aussi délirant et malfaisant de penser de l’autre que l’institution policière forme un tout parfait qui n’a jamais tort et devant lequel les individus doivent plier.

    Peu avant de céder son poste à Darmanin, Christophe Castaner s’était justement illustré en imaginant un concept fleurant bon le « en même temps » cher à Emmanuel Macron, celui du « soupçon avéré » de racisme qui suffirait à ses yeux pour suspendre un policier.

    Quant au Président lui-même, il admettait récemment que les policiers pratiquaient les contrôles d’identité au faciès (d’où d’ailleurs la froideur des syndicats pour le Beauvau annoncé peu après).

    Et pourtant, dans le même temps, il était question de protéger les policiers via les dispositions de l’article 24 qui reviennent à limiter le droit d’informer et donc à empêcher les citoyens d’exercer un contrôle parfaitement légitime sur le service public de la police qui est rendu en leur nom.

    Que les policiers et gendarmes (ainsi que les pompiers et d’autres représentants des pouvoirs publics) soient la cible récurrente de violences, personne ne le nie. Mais la réponse ne consisterait-elle pas plutôt à se montrer intraitable sur le respect de la loi tant du côté des citoyens que des policiers, à veiller à l’application des peines décidées par la justice, à augmenter le nombre de places de prison, à redéployer les effectifs policiers vers les opérations de maintien de l’ordre public plutôt que vers la chasse aux automobilistes et aux citoyens qui, en cette période de pandémie, ont oublié leur masque ?

    Autrement dit, la confiance des citoyens dans la police dépend dans une très large mesure de la confiance qu’ils peuvent avoir en MM. Macron et Darmanin et plus généralement dans leurs dirigeants pour assurer sérieusement leur sécurité tout en garantissant leurs droits civils.

    C’est très loin d’être gagné. Si l’on en croit l’issue du Grenelle de l’éducation ou celle du Ségur de la santé, à quoi l’on peut maintenant ajouter l’intérêt limité de la première concertation du Beauvau, il y a fort à parier que ce dernier se soldera comme d’habitude par un regain de dépenses publiques sans amélioration notable du rôle régalien de l’État.

    1. La France dispose aujourd’hui de 150 000 agents de la police nationale et de 100 000 gendarmes auxquels il convient d’ajouter quelques 30 000 policiers et agents de surveillance municipaux, ce qui la place dans une honnête moyenne européenne de 4,2 membres des forces de l’ordre pour 1000 habitants.
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      Mettez à jour Google Chrome : une faille en cours d’utilisation a été repérée

      Julien Lausson · news.movim.eu / Numerama · Friday, 5 February, 2021 - 09:14

    Google Chrome

    Google diffuse un correctif pour son navigateur Chrome, après avoir été alerté par un chercheur en sécurité informatique de l'existence d'une vulnérabilité en cours d'utilisation. [Lire la suite]

    Voitures, vélos, scooters... : la mobilité de demain se lit sur Vroom ! https://www.numerama.com/vroom/vroom//

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      Protégez votre presse papier des insertions JavaScript malicieuses

      Korben · news.movim.eu / Korben · Friday, 5 February, 2021 - 08:00 · 1 minute

    Si comme moi, vous aimez surfer sur des sites chelous, vous savez peut-être que certains sites malicieux s’amusent à injecter dans votre presse papier du contenu dangereux. On peut imaginer un site qui ou une extension malicieuse qui subtilise l’adresse Bitcoin de destination que vous venez de copier par une autre afin de détourner la transaction. C’est ce que permet par exemple ce code qu’utilisent les pentesteurs.

    Heureusement, Clipboard Checker est une extension Chrome qui inspecte tous les textes copiés à partir de votre navigateur et qui vous alerte si du contenu malicieux y a été injecté. L’extension compare simplement ce que vous avez sélectionné sur une page web et ce qui est enregistré réellement dans votre presse papier.


    Le vigile de votre serveur qui recale les mauvaises adresses IP

    Envie de savoir ce qui transite via votre adresse ip ?

    la cybersécurité n’est pas uniquement une problématique de moyens financiers. C’est également une question d’outils défensifs, de périmètre technique, d’accès non filtrés et surtout de course après le temps.

    Il faut donc être capable d’analyser en temps réel ces accès non filtrés, de détecter ceux qui seraient frauduleux

    CrowdSec est un outil 100% open source qui combine 2 idées très connues des administrateurs de serveurs.

    Crowdsec est capable de bannir automatiquement une IP se connectant sur votre serveur, un peu à la manière d’un Fail2banEt il est capable de proposer une base de données de ces IPs à la communauté des utilisateurs CrowdSec, un peu comme le fait AbuseIPDB, afin de faire circuler l’info rapidement et que chacun puisse être protégé à son tour.

    Cela vous permet de détecter tous les types d’attaques et d’y répondre de manière proportionnée

    En Savoir + sur Crowdsec et le tester


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      La liberté mise en pièces par la peur

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 3 February, 2021 - 08:30 · 5 minutes

    Psycho (Copie d

    par h16

    S’il y a bien une émotion particulièrement commode pour diriger la foule, c’est bien la peur . Cela fait passer presque instantanément la grande majorité des individus en mode réflexes.

    Or, un réflexe simple lorsqu’on a peur est de simplement suivre le groupe parce qu’en moyenne, le groupe se trompe peu. Et si l’on a correctement orienté le groupe en lui faisant peur et en lui fournissant en même temps des solutions (de groupe, évidemment) qui répondent (fortuitement) à un agenda pratique pour celui qui manipule, le groupe fonce alors tête baissée vers la solution présentée, bonne ou mauvaise.

    Bien utilisée, la peur fait en effet complètement oublier la liberté aux individus : la liberté, en laissant les possibilités ouvertes, n’apporte jamais de réponse immédiate, émotionnelle, instinctive et définitive aux dangers qu’on croit percevoir. Elle est toujours une réponse argumentée, raisonnée, pondérée et ne fait pas le poids devant les réponses instantanées, toutes faites et rassurantes par leur immédiateté.

    Les adversaires de la liberté utilisent donc habilement la peur en multipliant les messages anxiogènes et les solutions toutes faites qui vont dans leur sens à eux : « La planète se réchauffe, vite, réduisons nos besoins en énergie, réduisons la population ! » ou encore « Vous allez mourir et atrocement en plus, vite barricadez-vous, ne bougez plus, taisez-vous , laissez l’État tout prendre en charge ! »

    Le besoin (pas nécessaire en réalité) de répondre vite, le caractère d’urgence (créé artificiellement) finissent par désarmer ceux qui ont l’habitude de la liberté lorsque le cadre se prête à la réflexion et à la pondération. Rapidement, les objections réfléchies sont complètement écrasées par les émotions et à la fin il ne reste plus qu’un groupe à peu près homogène d’individus qui se ruent vers les solutions proposées. Peu importe qu’elles n’ont de solution que le nom : ça marche pour diriger la foule et ça accroît sans cesse le pouvoir de ceux qui les proposent.

    Le résultat très concret peut s’observer actuellement et il n’est pas beau à voir.

    Assez rapidement, toujours en utilisant le prétexte de l’urgence et du caractère soi-disant exceptionnel, et grâce à l’intervention des médias qui, eux aussi, utilisent la peur d’autant mieux qu’elle fait vendre, a été mise en place une succession de confinements et de couvre-feux . Si leurs bénéfices sont parfaitement hypothétiques (« sans, il y aurait eu plus de morts patati patata »), les effets économiques, sociaux, politiques et même médicaux sont maintenant visibles (pas du tout hypothétiques) et catastrophiques.

    Cependant, chaque nouveau confinement accepté par la foule apeurée brise un peu plus la résistance de ceux qui étaient auparavant indépendants et qui deviennent de plus en plus soumis aux bons soins des dirigeants et de l’État à leur botte.

    De façon habile, la réduction drastique, catastrophique même, de l’activité économique sera présentée comme bénéfique pour le climat. C’est faux , mais peu importe puisqu’il s’agit, là encore, de manipuler les foules, pas de les aider.

    La suite logique a déjà été évoquée, sortie des cartons et la mise en musique ne tardera pas : la peur a fait des miracles et l’introduction d’un traçage permanent passe comme une lettre à la poste. Bien sûr, au début, on le baptisera passeport médical (pour ne pas effrayer le troupeau), puis passeport vert (qui permettra de vérifier l’adéquation comportementale avec l’agenda écologiste) puis enfin, ce sera le contrôle permanent des faits et gestes pour vérifier qu’ils sont en ligne avec la doxa officielle. Le procédé est transparent, simple, souple et cette doxa peut évoluer sans souci : le cheptel s’adaptera.

    Bien évidemment, pour éviter la dissension, on laissera se développer la censure , le déplateformage et plus efficace encore, l’auto-censure (par pression sociale, depuis les groupes de Social Justice Warrior jusqu’aux fachos antifa pour taper du récalcitrant). Est-il vraiment besoin de revenir sur les derniers mouvements au sein de Facebook, Twitler et autres pour préciser ce point ?

    L’accroissement de la pauvreté et la mise sous tutelle étatique d’un nombre croissant d’individus permet l’introduction d’ un revenu universel , magnifique étape dans l’asservissement le plus abject puisque ce principe est exactement équivalent à la distribution de nourriture « gratuite » aux animaux du zoo. On peut d’ores et déjà parier que la mise en place de ce système sera applaudie des deux mains par une proportion stupéfiante de Français.

    Parallèlement, on continuera le grignotage de la propriété privée (en France, il va à un rythme galopant ; il en ira de même partout ailleurs). Notez qu’on favorise déjà la location de tout et la possession de rien, la propriété privée étant maintenant de plus en plus ouvertement honnie, dans les médias, les discours politiques et les pensées jalouses de toujours plus d’individus.

    Dans ce cadre, l’humain et ses services deviennent atomiques, parfaitement remplaçables. Les communistes, qui nient la notion même d’individu, se réjouiront  et se feront broyer à leur tour en devenant eux-mêmes des petits rouages anonymes d’une immense machine devenue folle.

    Cette disparition de la propriété ne peut se faire sans une disparition complète de l’argent liquide anonyme . Cette disparition de toute transaction privée entraînera la disparition de toute possibilité de faire des affaires sans être fiscalisé, et surtout sans échapper au jugement permanent, à la scrutation de tous par tous : chaque transaction devenant publique, cela veut dire que chacun est jugé en permanence par tout le monde. La transparence totale que certains abrutis applaudissent des deux mains est évidemment un cauchemar abominable mais il faudra que ces abrutis la subissent pour comprendre pourquoi.

    Ça tombe bien, on y va droit.

    L’année passée nous a fourni une bien sévère leçon, celle que tous les efforts des libéraux sont vains s’ils ne parviennent pas à communiquer et amoindrir les sentiments de peur qui s’emparent de ceux qui connaissent mal la liberté.

    Pire encore : on se rend compte qu’à mesure des progrès qui nous garantissent une diminution constante des dangers réels (guerres, catastrophes naturelles et même épidémies), les individus ont de plus en plus peur , de leur ombre, du changement, des autres, des frémissements de l’actualité ou de la liberté elle-même.


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    Sur le web