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      "Sex and the City" : pourquoi Samantha ne sera pas dans le revival

      Mathilde Pereira Karsenti · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 11:10 · 2 minutes

    Les actrices Cynthia Davis, Kim Cattrall, Kristin Davis et Sarah Jessica Parker lors d

    CINÉMA - La série culte “Sex and the City” fait son retour. La plateforme de streaming HBO Max avait officiellement annoncé la nouvelle le 10 janvier dernier dans un communiqué. Et on sait aussi que si le casting est presque similaire à la version originale, l’actrice Kim Cattrall n’en sera pas.

    Celle qui incarnait Samantha Jones ne jouera donc pas aux côtés Sarah Jessica Parker , Cynthia Nixon et Kristin Davis.

    Invité de TVLine ce mercredi 10 février, le directeur du contenu de HBO Max en a donné quelques raisons. Interrogé par TVLine , Casey Bloys a expliqué que l’objectif n’avait pas été de “refaire ‘Sex and the City’”.

    “Certaines amitiés s’estompent”

    Le directeur de contenu de HBO Max a ajouté que les créateurs de la nouvelle version de la série télévisée n’avaient pas cherché à représenter des personnages revivant leur trentaine. “Il s’agit vraiment d’une histoire de femmes de cinquante ans. Elles font face à des choses qui arrivent à la cinquantaine” a-t-il confié à TVLine.

    Casey Bloys est revenu sur les relations amicales. “Les gens entrent vos vies et repartent. Des amitiés s’estompent et de nouvelles commencent”, déclare-t-il. Selon lui, cette future saison de la série est très révélatrice de ce qu’il se passe dans la vraie vie des acteurs. “Elle est très honnête”, ajoute-t-il.

    La star Sarah Jessica Parker, qui coproduit le programme aux côtés de Michael Patrick King, avait mis en ligne, le 11 janvier dernier, une bande-annonce de la série intitulée “And Just Like That...”. De nombreux internautes avaient remarqué l’absence de Kim Cattrall. »

    La nouvelle version de “Sex and the City” se veut également plus fidèle dans sa représentation de la diversité démographique de New York, a déclaré Bloys. En effet, des voix noires comme l’humoriste Samantha Irby et Keli Goff de “Black Lightning” sont les nouvelles recrues en tant que scénaristes.

    La série originale créée par Darren Star, est basée sur le livre éponyme de Candace Bushnell paru en 1997. Le premier épisode est sorti en 1998 et six saisons ont suivi. La série a également donné lieu à deux films sortis en 2008 et 2010 et à un préquel, diffusé en 2013 sur deux saisons.

    À voir également sur Le HuffPost :  Dans un pub pour le Super Bowl 2021, Timothée Chamalet incarne le fils d’Edward aux mains d’argent

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      Les stars de "Buffy" dénoncent le comportement de Joss Whedon sur le tournage

      Maxime Bourdeau · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 10 February, 2021 - 22:23 · 2 minutes

    Les stars de

    SÉRIES TV - Plusieurs actrices de la série “Buffy contre les vampires” ont pris la parole ce mercredi 10 février pour dénoncer le comportement de son créateur sur les plateaux de tournage.

    “Si je suis fière que mon nom soit associé à celui de Buffy Summers , je ne veux pas qu’il le soit pour toujours à celui de Joss Whedon ”, a expliqué sur Instagram Sarah Michelle Gellar , la star de cette série culte diffusée entre 1997 et 2003.

    “Je soutiens toutes les victimes de harcèlement et je suis fière qu’elles aient pris la parole”, a ensuite commenté l’actrice américaine de 43 ans qui a précisé qu’elle ne ferait pas d’autre commentaire, car elle souhaitait se “concentrer sur sa famille et surmonter la pandémie”.

    Un message de soutien à plusieurs autres actrices de la série qui avait dénoncé quelques heures plus tôt les “abus de pouvoir” de Joss Whedon lors du tournage de “Buffy” ainsi que de sa série dérivée “Angel”.

    Charisma Carpenter, qui interprétait le rôle de Cordelia Chase dans les deux programmes, a été la première à mettre en lumière un comportement problématique du créateur et producteur dans un long message publié sur Twitter.

    L’actrice y assure que Whedon n’a notamment pas apprécié qu’elle ne lui annonce pas immédiatement qu’elle attendait un enfant, et que lors d’un tête à tête il lui a demandé s’il elle “allait le garder”. Bien que sa grossesse ait été intégrée à la série, la comédienne assure avoir été renvoyée une fois qu’elle avait accouché. ”

    “Pendant près de deux décennies, je me suis retenue et ai trouvé des excuses pour des choses qui me traumatisent encore à ce jour”, regrette-t-elle en qualifiant le créateur du show de véritable “vampire”.

    Un témoignage motivé par les accusations de Ray Fisher l’été dernier, nées du tournage de “Justice League”. Sur les plateaux du film de 2017, l’acteur avait en effet assuré que Joss Whedon, alors réalisateur, s’était comporté de manière “pas professionnelle et complètement inacceptable”.

    Le récit de Charisma Carpenter a rapidement été repris et salué par d’autres de ses collègues de “Buffy”. Amber Benson, qui a joué pendant trois saisons le rôle de Tara, la petite amie de Willow, a dénoncé un environnement de travail “toxique” et des “dégâts que beaucoup d’entre nous digérons encore plus de 20 ans plus tard”.

    L’actrice a aussi pu compter sur le soutien de Michelle Trachtenberg, connue pour avoir interprété la petite soeur de Buffy, Dawn. Cette dernière s’est félicitée de la prise de parole de ses anciennes collègues et a assuré que le comportement de Whendon, qui n’a pour le moment commenté aucune de ces accusations, envers alors qu’elle était “adolescente” n’était “pas approprié”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le fils de Pablo Escobar s’en prend à Netflix et aux séries qui “glorifient” son père

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      Dans "Malcolm & Marie", Zendaya vous rappelle quelqu'un? C'est normal

      Valentin Etancelin · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 08:04 · 5 minutes

    Zendaya et John David Washington dans

    CINÉMA - Un homme, une femme. Le premier est cinéaste. La seconde, son épouse, actrice dans le devenir. De retour chez eux, une incroyable villa californienne, après l’avant-première du nouveau film de Malcolm, Marie a le coeur lourd. Dans son discours, il a oublié de la remercier.

    Ce décor, c’est celui de “Malcolm & Marie”. Le nouveau film de Sam Levinson (“Another Happy Day”) avec John David Washington et Zendaya a été mis en ligne ce vendredi 5 février sur Netflix.

    Dans ce huis clos en noir et blanc, écrit, financé et filmé pendant le premier confinement, le showrunner d’“ Euphoria ” dresse le récit d’une dispute de couple, véritable combat de boxe émotionnel au cours duquel les deux compétiteurs s’affrontent de round en round à coups de vérités au beau milieu de la nuit.

    Découvrez ci-dessous la bande-annonce du film.

    D’un côté, on a Malcolm. Fils de bonne famille, ses précédents films ont fait un flop. Ici, il occupe tout l’espace. Il parle fort. Il est volcanique, impulsif. Les mots sortent tout seul. De l’autre, Marie. La jeune femme est lucide sur ses émotions. Le plus souvent, elle ne dit rien, sinon elle prend le temps d’exposer son point de vue calmement ou de se moquer finement de son partenaire.

    Elle lui en veut à lui. Lui, qui s’est permis de s’inspirer de sa propre vie et de son ancienne toxicomanie pour en faire un film, sans même lui proposer de rôle ni lui dire merci. Car oui, Marie a longtemps été dépendante à la drogue. Elle est passée par de nombreuses cures de désintoxication.

    La “Rue du futur”

    Ce passé, il n’est pas sans rappeler celui que traverse un autre personnage emblématique mis en scène par Sam Levinson: Rue Bennett, grande héroïne d’“Euphoria” sur HBO [OCS, en France], là aussi interprétée par Zendaya. Dans la série, elle joue une lycéenne en pleine recherche d’elle-même qui tente, tant bien que mal, d’affronter son addiction aux stupéfiants.

    “D’une manière étrange, je pense que Rue fait partie de moi. Marie, aussi”, confie Zendaya, avec qui nous avons discuté au cours d’une conversation sur Zoom. L’actrice américaine de 24 ans, aperçue dans “Spider-man” et prochainement dans “Dune”, reconnaît les ressemblances. Elle voit dans ce film “un hommage à l’origine et à l’histoire de ces deux femmes”.

    Ce qui les différencie, ici, “c’est le moment de leur vie au cours duquel nous les rencontrons”, poursuit-elle. Dans “Euphoria”, “Rue est aux portes d’un voyage initiatique qu’elle n’est pas prête d’entreprendre. Je pense qu’elle ne dispose pas du langage émotionnel pour exprimer ce qu’elle ressent, ni même du bagage pour comprendre ce qu’elle ressent précisément”, ajoute Zendaya. D’après elle, Rue fuit la contemplation. C’est “trop” à porter pour ses épaules. Elle trouve dans son addiction aux drogues une manière de s’adapter.

    Marie, elle, l’a dépassée. Ce n’est plus une adolescente. Elle est en couple avec Malcolm depuis de longues années. C’est une adulte. “Elle a trouvé le moyen d’articuler ses problèmes. Elle entre directement dans le conflit. Elle dispose de tout le langage émotionnel du monde pour exprimer ce qu’elle ressent. Ça pourrait être Rue dans une autre vie ou la Rue du futur”, observe l’actrice.

    “Une part de moi-même dans Marie”

    Le personnage de Marie, inventé par Sam Levinson à la demande de Zendaya, a été pensé pour elle. Son deuxième prénom, Maree, le préfigure. Dans une interview accordée au magazine Deadline , elle dit être aussitôt “tombée amoureuse du projet, du défi, des possibilités de jeu et de l’idée d’embrasser son entrée dans la féminité en tant qu’actrice”. “Il y a une grande part de moi-même dans Marie”, nous assure-t-elle.

    Découverte à l’âge de 13 ans sur Disney Channel, Zendaya ne s’est jamais arrêtée depuis. Outre son activité d’actrice, on l’a vu défiler, multiplié les couvertures de magazine et les plateaux télé des plus grands talk-shows ces dernières années. Aujourd’hui, elle n’est plus une enfant. Elle a mûri et compte parmi les personnalités immanquables d’Hollywood.

    Comme toute personne au début de l’âge adulte, elle se cherche. “J’ai acheté une tonne de caméras, a-t-elle récemment expliqué au magazine GQ . Je ne sais pas vraiment ce que je fais, mais j’essaye d’apprendre à m’en servir, j’essaye de prendre beaucoup de photos et de filmer beaucoup de trucs merdiques jusqu’à ce que ça paraisse bien, pour comprendre ce que je fais.”

    Un jeu d’équilibriste

    Les rôles qu’elle accepte désormais, sur le grand comme le petit écran, l’y aident. “C’est comme si je me regardais devant un miroir en me demandant qui j’étais, nous souffle-t-elle. Pourquoi est-ce que je me reconnais dans ce personnage? Comment est-ce que je peux gérer les choses manière différente?”

    C’est un jeu d’équilibriste. “Il y a une partie de vous que vous devez mettre de côté. Il faut vous souvenir que vous n’êtes pas cette personne. C’est un personnage, c’est de la fiction. C’est là toute la difficulté”, admet-elle.

    Dans le film de Sam Levinson, “j’ai dû lâcher prise et laisser Marie répondre aux questions [de Malcolm], continue l’actrice. J’ai dû la laisser me guider vers les réponses et suivre son chemin émotionnel, parce qu’elle a quelque chose que je n’ai pas.” De Rue à Marie, en passant par la personne qu’elle est, Zendaya dit se plaire à naviguer entre ce qui lui ressemble, ce qui ne lui ressemble pas et quel chemin suivre. Le voyage ne fait que commencer.

    À voir également sur Le HuffPost : “Euphoria” et Zendaya de retour dans un épisode spécial au sombre trailer

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      L'absence de "I May Destroy You" aux Golden Globes dénoncée par une scénariste d'"Emily in Paris"

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 10:45 · 4 minutes

    Michaela Coel dans

    SÉRIES - Les Golden Globes de la discorde. Depuis ce mercredi 3 février, date à laquelle les nominations pour les précieuses récompenses ont été révélées, les spectateurs sont en colère. Malgré ses clichés sur Paris et les critiques à son égard, “Emily in Paris”, qui aura droit à une deuxième saison , a obtenu son ticket dans la catégorie “Meilleure série comique ou musicale” et “Meilleure actrice dans une série comique ou musicale” pour son interprète Lily Collins.

    À l’inverse, la série de Michaela Coel “I May Destroy You” est, elle, repartie bredouille. Salué par le public pour sa juste représentation des agressions sexuelles et son casting constitué majoritairement d’actrices et d’acteurs noirs, le programme d’HBO a été élu “meilleure émission de télé de 2020″ par plusieurs grands titres, comme le Guardian et le Time .

    Pourtant, rien. Pas une seule nomination, s’insurgent les internautes, comme vous pouvez le voir dans les quelques tweets que nous avons sélectionnés.

    “J’essaie de ne pas me soucier des prix parce qu’à maintes reprises, l’art noir est négligé et sous-estimé, mais chaque année ça pique encore. Michaela Coel a fait ce qu’elle avait à faire avec ‘I May Destroy You’ et nous n’oublierons jamais la magie qu’elle a créée.”

    “Je suis absolument déconcerté et furieux de voir que “I May Destroy You” et Michaela Coel n’ont reçu aucune nomination aux Golden Globes cette année. C’est quoi cette suppression idiote?”

    “Je ne comprends vraiment pas comment vous ne pouvez pas proposer ‘I May Destroy You’ et Michaela Coel pour tout ce à quoi elle avait droit.”

    “Cinq actrices blanches et pas de Michaela Coel dans la catégorie de la “Meilleure actrice dans une mini série” ? Cette industrie n’a rien de surprenant non plus.”

    Ils ne sont pas les seuls. Dans les colonnes du Guardian , ce mercredi 3 février, une scénariste de la série “Emily in Paris” partage, elle aussi, cette sidération. ”‘I May Destroy You’ n’était pas seulement ma série préférée de 2020, c’est ma série préférée de tous les temps, assure Deborah Copaken. Elle prend le sujet complexe du viol - je suis moi-même une survivante d’une agression sexuelle - et lui insuffle du cœur, de l’humour, du pathos et une histoire si bien construite que j’ai dû la regarder deux fois.”

    La “rage face à la rebuffade de Coel”

    L’histoire de la série, c’est celle d’Arabella, une jeune autrice londonienne à succès interprétée par Michael Coel, qui, après avoir été agressée sexuellement dans une boîte de nuit, va voir sa vie changer de manière irréversible. Elle se sent obligée de remettre tout en question: son travail, ses amis, sa famille. De là, commence une introspection.

    Deborah Copaken poursuit: “Maintenant, est-ce que suis-je excitée qu″Emily in Paris’ ait été nominée? Oui. Bien sûr. Je n’ai jamais été aussi près de voir un Golden Globe en vrai (...). Mais cette excitation est maintenant malheureusement tempérée par ma rage face à la rebuffade de Coel.”

    D’après l’écrivaine, ne pas nommer “I May Destroy You” dans une seule catégorie en dit long sur le traitement, à Hollywood, des artistes, auteurs, scénaristes, réalisateurs et acteurs noirs. “Nous avons besoin d’un art qui reflète toutes nos couleurs, pas seulement certaines”, souffle-t-elle.

    La scénariste conclut: “Comment peut-on regarder “I May Destroy You” sans dire que c’est une œuvre d’art brillante ou que Michaela Coel est un génie? Cela dépasse ma capacité à comprendre comment ces décisions sont prises.”

    À voir également sur Le HuffPost : Avez-vous reconnu tous les lieux de la série “Emily in Paris”?”