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      Comment avancer dans une relation amoureuse à distance

      Pauline Machado / Terrafemina · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 02:35 · 5 minutes

    Pour les expert·e·s et concerné·e·s, s

    COUPLE - Ça fait déjà deux ans qu’on est ensemble, et pourtant, on a l’impression que notre rencontre mémorable devant un McDo en sortie de boîte date du mois dernier. Normal, en tout et pour tout, sur 24 mois, on a dû voir notre partenaire six semaines consécutives. La faute à un détail non négligeable: Alex habite à l’autre bout du monde . À Los Angeles, plus précisément. Une destination de rêve - quoique moins en période de Covid - qui rend notre relation plus compliquée que si la personne avait la décence de loger au coin de la rue.

    Pas simple de se retrouver, pas simple de communiquer (9 heures de décalage horaire ça chamboule pas mal notre routine), pas simple de faire des plans pour avancer. Quelques difficultés bien réelles qui ne nous empêchent toutefois pas de mener notre petit bonhomme de chemin mieux que jamais. Car voilà : on s’aime, on parle, et l’amour longue distance quand il est sincère et ouvert a de bonnes chances de ne pas se transformer en chaos destructeur.

    Pour ceux et celles qui en douteraient, ou qui ne sauraient pas par où commencer pour passer quelques étapes d’engagement dont ils·elles rêvent malgré le contexte, il existe des solutions efficaces. Des conseils qui redonneront du courage aux amoureux·ses transi·e·s, et qui rappellent surtout qu’il est nécessaire de s’adapter, de dialoguer et d’avoir confiance en l’autre. De quoi prouver aussi que, non, loin des yeux ne veut pas dire loin du cœur. Surtout pas à l’heure de FaceTime.

    S’accorder sur ses attentes

    “Nous vivons à une époque où chacun peut concevoir son propre style de relation”, affirme la Dre Jennifer B. Rhodes, psychologue agréée, au magazine Bustle . “Le problème est que les gens ont des attentes sur la façon dont les relations doivent se dérouler, plutôt que de s’abandonner à ce qui est. Si votre perception et votre état d’esprit sont que cette relation ne peut pas aller de l’avant à cause de la distance, c’est exactement ce qui va se passer”. Traduction: plus on sera convaincu·e qu’on fonce droit dans le mur à cause des (nombreux) kilomètres qui nous séparent, plus on finira par se le prendre.

    À la place, il est essentiel d’enregistrer que notre relation ne peut pas (du moins pas tout de suite) coller aux standards véhiculés par les couples qui nous entourent. Plus spécifiquement à “l’escalator de la relation” , comme certain·e·s expert·e·s l’appellent, qui érige en seul modèle valide les paliers suivants : rencontre, présentation aux proches, emménagement, mariage, enfants. En plus d’être sacrément archaïque, il est tout bonnement impossible dans notre cas puisqu’à partir de la case 3, ça coince. Du coup, on invente autre chose. On brûle certaines étapes et on en remet d’autres à plus tard.

    Par exemple, plutôt que de se dire qu’il faut absolument attendre X mois avant d’organiser un dîner avec sa famille et ses ami·e·s, on le fait dès que l’envie et l’occasion se présentent. Idem pour les discussions sur le futur : il n’est jamais trop tôt d’aborder un projet de taille (déménagement notamment), si c’est ce que l’on souhaite tou·te·s les deux.

    À ce sujet, il reste essentiel de s’accorder sur ses attentes, et les termes de notre relation. “Vous devez vous assurer que vous êtes tous les deux sur la même longueur d’onde, la direction qu’elle prend et si elle est exclusive ou non”, conseille le Britannique Owen Lloyd, auteur sur Medium en couple avec une Française. “Cette question peut être délicate à aborder, mais il est très important de définir une relation à distance avant de vous y investir.” Pas besoin de transformer une conversation sympa à cœur ouvert en ultimatum non plus, l’important reste d’échanger, mais on saisit le topo : ne pas être dans le flou.

    Planifier du temps en commun au maximum

    Aller prendre un verre spontané au bar du coin est hors de question, et cette inaccessible simplicité nous fout souvent le moral en l’air. D’accord, en ce moment, personne n’y a le droit, mais ça vaut aussi pour les apéros avant 18 heures. Ou les nuits à se réfugier l’un·e chez l’autre. Du coup, pour combler le manque, on sort nos agendas. Et on planifie un maximum de temps passé ensemble. Des vacances à mi-chemin, des semaines à bosser de son canapé si envisageable, des retrouvailles surprises. Bref, il s’agit d’être inventif·ve et déterminé·e.

    Et une fois qu’on se retrouve, on privilégie la dolce vita au programme ultra-chargé. “On a souvent le sentiment qu’il n’y a pas de temps à perdre. Mais cela peut être à double tranchant”, observe la psychologue clinicienne Andrea Bonior dans un article pour Psychology Today . “Il ne faut pas oublier que l’intimité d’une relation se construit dans les petits moments comme dans les grands : regarder un film sur le canapé, mais aussi faire du tourisme dans les sites de votre ville ou trouver les restaurants les plus branchés.”

    Elle poursuit: “Veillez à laisser une certaine marge de manœuvre pour les moments que vous passez ensemble. Les temps morts ne sont pas des pertes de temps, mais plutôt le contraire: ils vous aident tous les deux à respirer et à communiquer.” Et forcément, à construire plus solidement.

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    À voir également sur Le HuffPost: Durant le coronavirus, les retrouvailles impossibles des couples binationaux

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      Je ne m’étais jamais masturbée. Le confinement m’a forcé la main - BLOG

      Bethany · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 02:20 · 5 minutes

    Depuis que j’ai perdu ma deuxième virginité, me donner du plaisir est devenue une pratique que j’intègre consciemment à ma routine quotidienne et j’en observe déjà les effets bénéfiques.

    SEXUALITÉ - Auparavant, j’éprouvais un sentiment d’appréhension familier chaque fois qu’il était question de plaisir solitaire . Je ne suis pas une catho tradi, et je ne me sens pas gênée lorsque je parle de ma vie sexuelle. Mais j’ai fini par détester les discussions sur la masturbation, tout simplement parce que je ne l’avais jamais pratiquée.

    Je me souviens très bien d’un débat sur le porno que j’ai eue à 15 ans avec des amies du collège lors d’une soirée pyjama: “Attends. Tu regardes… et c’est tout?” m’ont-elles demandé avec stupéfaction. Cette réaction unanime a déclenché une peur de passer à côté de la masturbation , qui durerait de nombreuses années.

    Ce n’est que récemment que j’ai commencé à me demander pourquoi je ne m’étais jamais masturbée. La seule raison plausible, c’est mon attachement aux questions d’hygiène. Ma mère n’a jamais eu besoin de me demander de ranger ma chambre et je ne peux pas me maquiller si mes pinceaux n’ont pas été nettoyés il y a moins d’une semaine. Il m’est même arrivé de ramener un copain à la maison et de refuser d’aller au lit avant que nous ayons nettoyé toute la cuisine (aspirateur et serpillère compris) à trois heures du matin.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Je pense que mon obsession pour la propreté représentait le principal obstacle à ma quête du plaisir solitaire . Je savais que la sensation me plairait mais le désir de me laver les mains ou de me doucher prenait le pas chaque fois que j’essayais, ce qui rendait la chose physiquement impossible.

    À 23 ans, après avoir eu deux petits amis et un certain nombre de partenaires sexuels, je ne m’étais toujours pas masturbée et j’avais cessé d’essayer depuis longtemps. J’étais aussi passée maître dans l’art d’éviter le sujet quand il surgissait dans la conversation.

    La boisson déliant les langues, elles ont commencé à parler de leur vibromasseur. Et je me suis soudain intéressée à un sujet que je détestais depuis des années.

    L’an dernier, j’ai fini mes études et emménagé à Londres, où je me suis fait un nouveau groupe d’amies. Une nuit, alors que nous étions réunies en petit comité, le sujet tant redouté a été mis sur le tapis. Je savais que je serais la seule personne à ne s’être jamais masturbée et je n’étais pas prête à l’avouer à des filles que je ne connaissais que depuis quelques mois. J’ai menti et attendu qu’on passe à autre chose.

    La boisson déliant les langues, elles ont commencé à parler de leur vibromasseur. Et je me suis soudain intéressée à un sujet que je détestais depuis des années.

    Pour être honnête, l’éducation sexuelle dans mon école religieuse irlandaise était lamentable et, jusqu’à ce soir-là, je pensais que les sex-toys et les vibromasseurs n’existaient que dans les méandres du réseau social OnlyFans et des sites pornos.

    Peu de temps après, j’ai commencé à sortir avec quelqu’un et à voir mes amies très souvent, tout en gardant cette conversation sur le vibromasseur dans un coin de mon esprit.

    Quand le confinement national a été annoncé, j’ai mis un terme à ma relation et je suis revenue à Londres, le 31 décembre, dans la perspective effrayante de ne pas avoir de contact physique avec l’autre sexe pendant au moins trois mois. Alors, pendant que certains apprenaient à faire du banana bread ou se mettaient au jogging, j’ai décidé que mon nouveau projet de confinement serait d’apprendre à me masturber. En espérant que le recours à un vibromasseur, comme mes amies, m’aiderait à dépasser mon complexe hygiéniste.

    Pendant dix ou quinze minutes chaque jour, je peux libérer mon esprit des pensées négatives en ne me concentrant que sur moi-même.

    Après plusieurs verres de vin rouge et une soirée passée à lire des avis sur Amazon et regarder des tutoriels, j’ai commandé un engin en silicone noir fonctionnant sur batterie.

    Deux jours plus tard, mon nouveau jouet est arrivé. Au début, j’étais un peu sceptique et nerveuse, comme si j’avais 17 ans et que je m’apprêtais une nouvelle fois à perdre ma virginité. À ma grande surprise, le vibromasseur fonctionnait bien et ne demandait pas beaucoup d’efforts. En fait, il était bien plus efficace que beaucoup de mes précédents partenaires sexuels, sans compter que je n’avais pas besoin de m’inquiéter de ce qu’il pensait ou me demander s’il ne donnerait plus signe de vie après coup.

    Depuis que j’ai perdu ma deuxième virginité, me donner du plaisir est devenue une pratique que j’intègre consciemment à ma routine quotidienne et j’en observe déjà les effets bénéfiques.

    La méditation est souvent décrite comme une façon de vider son esprit de toutes pensées et de se concentrer seulement sur sa respiration, afin de pouvoir le faire dans la vraie vie. Outre le plaisir qu’elle me procure, c’est quelque chose que la masturbation m’a effectivement permis de faire. Pendant dix ou quinze minutes chaque jour, je peux libérer mon esprit des pensées négatives en ne me concentrant que sur moi-même.

    Ces effets sont peut-être dues à ma longue traversée du désert, mais je me sens significativement moins stressée par le confinement. Je suis plus productive pendant la journée et je dors bien mieux la nuit.

    J’imagine que mes attentes vis-à-vis des hommes seront plus grandes après le confinement, puisque ma vie sexuelle ne leur est plus exclusivement réservée. J’ai découvert que les vibromasseurs étaient des armes magiques pour les femmes.

    Je regrette seulement de ne pas l’avoir su plus tôt.

    Ce blog, publié sur le HuffPost britannique , a été traduit par M. André pour Fast ForWord .

    À voir également sur Le HuffPost: Avec “Diamant”, Bagarre balaye le tabou de la masturbation féminine

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      Sortir à la Saint-Valentin malgré le Covid? Cet hôtel a trouvé la solution

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 10:09 · 2 minutes

    SAINT-VALENTIN - Comment fêter la Saint-Valentin avec son ou sa bien-aimé(e) au temps du Covid quand tous les établissements sont fermés? Un hôtel de Bruxelles a trouvé la parade: transformer des chambres en salon privé pour un dîner à deux au champagne.

    ″Ça fait des mois qu’on est enfermés chez nous, on essaie de se faire des petites soirées à la maison. Mais là, le fait de pouvoir sortir vraiment comme au resto, c’est une opportunité top”, se réjouit Marine Deroo, 34 ans, qui a testé le concept, juste avant la fête des amoureux .

    Elle et son petit ami ont été accueillis pour un dîner aux chandelles avec ambiance musicale. L’hôtel Qbic, qui dit avoir été le premier à expérimenter la formule, a aménagé une douzaine de chambres pour cette Saint-Valentin atypique.

    Commander le vin avant 20h

    Le vin commandé auprès de la serveuse doit l’être impérativement avant 20h, sous peine d’être en infraction au-delà de cet horaire au regard des règles anti-Covid.

    Tout sauf du “room service”, assure le directeur de l’hôtel, Bert Vandewaetere: le forfait de 149 euros comprend la chambre pour la nuit, une autre pour le dîner, le repas, sans les boissons, et le petit déjeuner .

    “Les enfants sont à la maison, les couples viennent, c’est un moment de qualité juste à deux”, explique le gérant, dont l’hôtel a ouvert fin 2019.

    L’idée lui est venue après la fermeture en novembre des bars et restaurants de Belgique pour cause de coronavirus.

    Plusieurs hôtels ont suivi la tendance pour la Saint-Valentin

    La mise à disposition de chambres gratuites pour les travailleurs médicaux lors de la première vague et d’un espace de travail commun dans le hall pour les étudiants a permis de maintenir l’activité, fournissant un peu de travail au personnel.

    Mais ce n’est qu’il y a deux mois, lorsque certaines des chambres vides ont été transformées en salles à manger pour deux personnes, que l’hôtel a retrouvé une activité quasi normale le week-end.

    “L’idée nous est venue parce que beaucoup de gens en ont marre de rester chez eux”, raconte Bert Vandewaetere. “On a plein de chambres, on peut donc arranger quelque chose de sympa, pour que les gens passent une super soirée.”

    D’autres hôtels à Bruxelles ont suivi le mouvement et offrent la possibilité de dîner comme au restaurant, tout en respectant les règles de distanciation sociale.

    Pour le week-end particulier de la Saint-Valentin, 60 alcôves ont été aménagées, pour les soirées de vendredi et de samedi, traditionnellement festives.

    La perspective de servir les repas dans tant de petites salles, c’est “un peu impressionnant” au début, estime le chef Joao Silva. “Mais en fin de compte, je n’ai aucun regret”, confie-t-il.

    Les employés masqués vont et viennent entre la cuisine et les chambres: musique, bouchons qui claquent, conversations feutrées. Un hôtel presque normal.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour la Saint-Valentin, voici ce qu’il y a dans les bouquets de fleurs

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      Retourner chez mes parents à cause de la pandémie a ruiné ma vie sexuelle - BLOG

      Sally Connor · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 6 February, 2021 - 02:36 · 5 minutes

    Alors, puisque nous ne pouvons pas nous abandonner totalement, nous nous cantonnons à des pratiques “discrètes”. Mais être en permanence à l’écoute de la clé dans la porte, à l’affût du moindre halètement tempère quelque peu les ardeurs. La dernière chose dont j’ai envie dans ces moments-là, c’est de l’image de mes parents qui surgit dans mon esprit telle une police du sexe venue du subconscient. (photo d

    SEXUALITÉ - J’entends la clé tourner dans la serrure et je me fige. Quand ma mère nous dit bonjour du bas de l’escalier, nous nous écartons l’un de l’autre et nous jetons sur nos sous-vêtements, qui traînent par terre.

    Tel un couple de cerfs en rut, nous venons de nous faire pincer au beau milieu d’une étreinte improvisée. La pandémie nous ayant obligés à retourner chez ma mère, ce n’est pas la première fois que nous pratiquons cette manœuvre de désemboîtement hâtive.

    Quand on se réinstalle dans la demeure familiale, on change rapidement ses habitudes. Descendre en trébuchant après un énième anniversaire bien arrosé sur Zoom n’est pas conseillé quand on essaie de rester digne, ni le fait d’être prise au dépourvu quand on est interrogée sur ses projets d’avenir (aucun). Mais le changement le plus manifeste et le plus important, c’est de ne plus être libre d’avoir des rapports sexuels torrides et bruyants quand l’envie m’en prend.

    Le sexe fait partie des sujets que l’on cache à ses parents

    Tous les adultes ont des choses qu’ils dissimulent à leurs parents: l’horrible gueule de bois lors du déjeuner dominical ou le véritable prix de ce pantalon disco à paillettes. Le sexe fait partie des sujets que l’on cache à ses parents, dont on ne parle qu’à celui (ou ceux) avec qui on le pratique, et peut-être à quelques très bon·ne·s ami·e·s.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Je ne veux pas que mes parents sachent ce que je fais sous les draps, et encore moins qu’ils m’entendent le faire. Quand votre mère vous entend faire l’ amour , c’est n’est pas comme le voisin qui cogne au mur pour vous dire de faire moins de bruit pour qu’il puisse dormir. L’idée que mes parents perçoivent ne serait-ce qu’un faible gémissement est profondément déplaisante.

    Être obligée d’étouffer le bruit de mon vibromasseur à l’aide d’une chaussette n’est pas le moment sensuel dont je rêvais à ce stade de ma vie.

    Or il n’est pas facile de faire l’ amour sans bruit. Nous sommes constamment trahis par mon lit, celui dans lequel j’ai perdu ma virginité, qui grince au moindre hoquet. Quant à nos corps, il faut faire une croix sur les gémissements de peur qu’ils traversent la fine cloison qui nous sépare de la chambre de ma mère (malheureusement située juste à côté de la mienne). Être obligée d’étouffer le bruit de mon vibromasseur à l’aide d’une chaussette n’est pas le moment sensuel dont je rêvais à ce stade de ma vie.

    Des pratiques discrètes

    Alors, puisque nous ne pouvons pas nous abandonner totalement, nous nous cantonnons à des pratiques “discrètes”. Mais être en permanence à l’écoute de la clé dans la porte, à l’affût du moindre halètement tempère quelque peu les ardeurs. La dernière chose dont j’ai envie dans ces moments-là, c’est de l’image de mes parents qui surgit dans mon esprit telle une police du sexe venue du subconscient.

    Sans parler du lubrifiant et autres accessoires suspects que nous avons si bien cachés que nous ne les retrouvons plus dans le feu de l’action, ni de l’angoisse d’être pris sur le fait chaque fois que nous vidons discrètement la poubelle pleine de préservatifs.

    Quand nous nous sommes installés chez moi, j’ai su que nous allions devoir changer certaines de nos habitudes. Je ne demande pas à ce qu’on nous laisse nous arracher les vêtements au beau milieu du dîner si l’envie nous en prend, mais je ne m’attendais pas à ce que cela ait une telle répercussion sur la façon dont je vois ma vie.

    S’envoyer en l’air sous le regard attentif de Pete Doherty est beaucoup moins affriolant 14 ans plus tard.

    La frustration sexuelle que j’éprouve reflète le stade auquel j’en suis dans ma vie. Elle cache un sentiment d’insatisfaction plus profond à l’égard des circonstances incontrôlables qui m’ont menée là. Je n’ai jamais su avec certitude où j’en serais à l’approche de la trentaine, mais je pensais que j’aurais au moins quitté le domicile familial.

    Frustration

    Revenir chez mes parents, c’est ne plus avoir la liberté de dîner quand je veux (c’est maintenant une affaire de famille), regarder ce que je veux à la télé (les scènes torrides de Bridgerton , c’est moins sympa avec sa mère). En y ajoutant les restrictions qui s’imposent désormais à ma relation, j’ai l’impression d’avoir plus en commun avec celle que j’étais à 17 ans qu’avec les gens de mon âge.

    Même ma chambre d’enfant me rappelle constamment que j’essaie d’entretenir une relation adulte dans un environnement qui ne l’est pas. Encore récemment, les affiches des Libertines et des Kooks, punaisées avec amour à l’adolescence, ornaient encore mes murs.

    Jouir d’une vie sexuelle libre et épanouie est l’un des marqueurs d’indépendance auxquels on s’habitue en grandissant, comme le fait d’être majeur·e ou de pouvoir acheter de l’alcool: le monde s’ouvre à nous. Le sexe nous démarque des adolescents que nous étions, nous autorise à dire qu’on peut faire ce qu’on veut et inviter qui on veut dans ce lit qu’on est assez grand·e pour s’acheter tout·e seul·e.

    Je sais que j’ai de la chance d’avoir ce filet de sécurité que représente le retour chez mes parents, mais j’ai hâte que nous puissions de nouveau faire trembler les murs.

    Ce blog, publié sur le HuffPost britannique , a été traduit par Catherine Biros pour Fast ForWord .

    À voir également sur Le HuffPost: Découvrir le sexe tantrique en 3 étapes

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      7 postures de yoga compatibles avec le sexe

      Pauline Machado / Terrafemina · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 6 February, 2021 - 02:35 · 3 minutes

    À en croire certain·e·s, ces positions de yoga colleraient parfaitement à nos ébats.

    SEXUALITÉ - Elles nous permettent d’accéder à un état d’esprit apaisé et serein, de détendre nos muscles et de se soigner aussi bien le corps que l’âme. Les postures de yoga sont salutaires dans bien des situations, et le sexe n’est pas exclu. Qu’il s’agisse de bosser notre flexibilité, de rendre plus accessibles certaines parties de notre anatomie, ou simplement de se mettre au défi d’innover au lit, elles incarneraient ainsi de formidables alliées.

    Envie de tester? On en a choisi sept, dont les sensations provoquées vaudraient le coup de se mettre la tête à l’envers, et les fesses en l’air.

    1. La posture du chien tête en bas

    Sorte de quatre pattes jambes tendues, le chien tête en bas permet d’étirer en profondeur les ischio-jambiers et les chevilles. On le pratique doucement, sans jamais forcer, pour sentir les tensions s’en aller. Une posture idéale quand on passe son temps assis·e à son bureau (nous), et qui figure parmi les premières à être enseignées lorsqu’on se lance dans l’aventure yoga.

    À la regarder de plus près, on se rend aussi compte de son potentiel sexuel. Son angle particulier permet une pénétration en profondeur , et même une transition pour celles et ceux qui voudraient tester la position de la brouette. De quoi allier l’utile à l’agréable.

    2. La posture du bébé heureux

    On s’allonge sur le dos, sur le sol ou sur le lit, et on ramène ses genoux à son torse. On attrape ensuite sa voute plantaire avec ses mains, on écarte ses cuisses de part et d’autre de son corps. On peut alors lentement rouler vers la gauche puis la droite pour lâcher prise, et fermer les yeux. Puis, laisser l’autre nous caresser de ses doigts ou de sa langue.

    “Le bébé heureux est aussi un excellent étirement pour l’intérieur de vos cuisses”, ajoute l’experte du plaisir et autrice Martha Langer dans un article pour Greatist . “Il peut nous aider à être plus à l’aise pour soulever nos jambes de la même façon pendant la position du missionnaire .” Un bonus non négligeable que de la pratiquer, donc.

    3. La posture du cobra

    Rien de plus simple que d’exécuter la posture du cobra. On s’allonge sur le ventre, et on relève le haut du corps en s’appuyant sur nos mains et en pliant les coudes, les orteils pointés vers l’arrière. Un moyen efficace de détendre ses omoplates, ses épaules, ou n’importe quel muscle contracté trop longtemps après une journée entière passée derrière l’écran.

    Version cul, le cobra - si on ouvre légèrement les jambes - offre lui aussi un angle parfaitement adapté à une quelconque forme de pénétration (vaginale ou annale), voire invite aux joies de l’annulingus pour ses adeptes. À noter qu’avec un coussin glissé sous les hanches, les sensations ne seront que plus jouissives.

    4. La posture du chat

    Un exercice en deux temps. D’abord, on s’installe à quatre pattes, le dos droit. Puis, en inspirant, on relâche le ventre vers le sol en relevant la tête: le dos se creuse, les fesses montent. En expirant, on colle le nombril à la colonne vertébrale et on relâche la tête: le dos s’arrondit, les fesses rentrent légèrement.

    Une technique qui aide à travailler la souplesse de la zone, ainsi que le transverse, le muscle profond de l’abdomen, mais aussi la mobilité pelvienne. De quoi rendre nos déhanchés plus fluides et nos ébats plus torrides, qu’on pratique l’acte en même temps que la posture, façon levrette , ou qu’on se serve de celle-ci pour s’échauffer.

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    À voir également sur Le HuffPost: Comment se protéger des IST quand on pratique le sexe oral