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      Mon congé maternité est terminé mais je suis toujours chez moi avec mon bébé - BLOG

      Jess Brammar • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 6 minutes

    Toutes les mères qui travaillent connaissent bien cette sensation d’identités multiples et conflictuelles, mais la COVID nous a confisqué les outils qui facilitent normalement la transition vers ce nouveau moi hybride.

    CONGÉ PARENTAL - À quoi ressemble un retour de congé maternité sans retour au bureau? Voilà une question à laquelle j’espérais ne pas devoir répondre. Après tout, j’ai accouché lors de la première vague, et à l’époque, j’imaginais que le monde tournerait à nouveau rond en janvier 2021.

    Comme toutes les “ mamans COVID ”, j’ai connu des moments de joie intense cette année, mais j’ai aussi passé beaucoup de temps à battre le pavé, épuisée, seule avec un nouveau-né, un banc pour seule table à langer ou lieu d’allaitement. Et maintenant, je me retrouve à devoir gérer un autre rite de passage: le retour au travail, mais sous le prisme de la pandémie.

    Tout mener de front, un désir

    J’ai la chance d’avoir été entourée de mères qui travaillent tout au long de ma carrière, et d’avoir été élevée par l’une d’entre elles. Mener de front carrière et maternité semblait difficile, mais c’était également quelque chose à quoi j’aspirais.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    “J’ai vraiment commencé à apprécier la maternité lorsque j’ai recommencé à travailler, m’a un jour dit une amie. Tu as moins de temps, mais tu gagnes en efficacité”.

    Une collègue est revenue de son second congé maternité en affichant la plus belle garde-robe de tout le bureau, et nous a confié qu’elle préparait tous ses vêtements de travail et les laissait dans la chambre d’amis le dimanche soir. J’apprécie la compagnie de mon fils, mais moi aussi, je m’imagine sélectionner une tenue inadaptée aux doigts crasseux et au vomi de bébé, pour ensuite monter à bord d’un métro bondé et profiter de l’étrange sensation de légèreté que l’on ressent lorsqu’on n’est pas pendue à un landau.

    Et puis le confinement

    Puis la COVID est arrivée. Les optimistes étaient encore majoritaires. Mon partenaire a pris deux mois de congé parental partagé, ce qui lui permet de s’occuper de notre fils chez nous pendant que je travaille. On m’a dit que j’adorerais câliner mon bébé entre deux réunions. Que je pourrais continuer à allaiter pendant ma journée de travail. Toutes celles qui ont passé des appels professionnels, la caméra de l’ordinateur inclinée vers le haut pour cacher la petite créature en train de prendre son repas sur leurs genoux, savent que c’est loin d’être idéal. Mais je voulais y croire. Après tout, de nombreux parents adorent travailler de chez eux, et apprécient la flexibilité dont ils bénéficient pour jongler entre enfants et carrière.

    Lors de ma reprise, après Noël, je suis montée m’enfermer au grenier, un peu comme une Madame Rochester des temps modernes. Alors que mon fils me regardait en gazouillant depuis la table du petit-déjeuner, cette culpabilité ancestrale de la mère qui travaille était bien présente, et ce, même si je n’étais finalement séparée de lui que de quelques marches. J’avais décidé de m’habiller pour travailler, ce qui avait fait rire mes collègues, tous déjà vétérans du télétravail. Mais après huit mois sans me maquiller ni porter de tailleur, j’avais besoin de duper mon cerveau en lui faisant croire que j’étais capable de laisser mon identité domestique derrière moi, même sans quitter la sphère privée.

    Ces petits trucs ont leur importance. Comme beaucoup (mais pas tous), discuter avec un collègue en prenant un café me manque, tout comme m’apercevoir dans le miroir des toilettes, habillée en working woman. Chez moi, j’ai endossé une identité différente de celle que j’ai laissée au bureau, et je ne sais pas encore bien comment les faire cohabiter. Le premier jour de réunions n’a fait qu’accentuer ce sentiment de confusion. Mon équipe, assidue et exténuée par une année épuisante de couverture médiatique, espérait me voir revenir avec un “souffle nouveau” et des “idées fraîches”. Mais après huit mois à m’occuper d’un bébé dans un monde entièrement fermé, j’étais aussi fatiguée qu’eux.

    Le silence est ce qu’il y a de plus étrange. J’ai longtemps rêvé d’un moment de paix. Je n’aurais jamais cru tant aimer la maternité, mais ne jamais être seule finit par peser. En pleine pandémie, personne n’est là pour prendre le bébé et vous laisser tranquillement prendre une douche ou boire votre thé avant qu’il ne refroidisse. Me retrouver soudainement seule, avec pour unique bande-son le bruit des touches de mon ordinateur, a été un véritable choc. Dès le deuxième jour, une radio – allumée– trônait fièrement sur mon bureau.

    Est-ce mieux ou pire de revenir d’un congé maternité dans le contexte actuel?

    Pour moi, c’est difficile à dire.

    Si nous avons tous pu aiguiser notre résilience en 2020, l’aptitude à encaisser la déception est quelque chose que les nouvelles mères de 2020 ont encore davantage pratiqué. Après avoir accouché au cours de la pandémie, entourée de gens masqués, ne pas pouvoir enfiler mes chaussures préférées pour aller travailler ni m’acheter un café à emporter en chemin ne semblait pas si important. Entendre votre bébé pleurer quand vous êtes occupée, au travail , sans pouvoir aller le consoler, vous rappelle ces jours où vous arpentiez les rues vides avec un landau, où vous pleuriez d’épuisement sur un banc en essayant de donner le sein à un nouveau-né affamé.

    Beaucoup de mères sont obligées de reprendre le travail pour des raisons économiques. Je suis plutôt chanceuse, j’aime mon travail, je dispose d’une pièce séparée pour m’y consacrer, et mes collègues sont devenus des amis. Et après des mois d’heures et de jours tous semblables, à m’occuper d’un tout petit bébé en confinement, j’avais hâte de retrouver la structure et la compagnie de ma vie professionnelle.

    Pourtant, les choses sont différentes dans ce contexte pandémique. Toutes les mères qui travaillent connaissent bien cette sensation d’identités multiples et conflictuelles, mais la COVID nous a confisqué les outils qui facilitent normalement la transition vers ce nouveau moi hybride. Comme me l’a un jour dit une femme: “Bien qu’elle soit parfois difficile à gérer, la distance physique est, avec le recul, extrêmement importante pour permettre la distance mentale. Reprendre possession de cette partie de soi est très important.”

    Pour l’instant, si je caresse parfois l’idée de quitter mon fils pour monter dans un train bondé chaque matin, en profitant de moments volés rien qu’à moi avant d’arriver au travail, j’essaie aussi de me rappeler le trajet retour après une longue journée. Et à chaque fois que mon cœur se serre lorsque, lorsque j’entends un bruit en bas et que j’essaie de faire bonne figure au cours d’une réunion, je chéris le cadeau inattendu d’être présente chaque soir pour un moment câlin avant que mon fils ne s’endorme.

    Publié à l’origine sur Le Huffpost britannique , cet article a été traduit de l’anglais.

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi Macron a voulu une semaine de congé paternité obligatoire

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      Ce joueur des Chiefs va rater le Super Bowl 2021 pour soigner les aînés pendant la pandémie

      Clément Vaillant • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 5 minutes

    SUPER BOWL - Pas besoin d’une cape ni de pouvoirs pour être un héros et Laurent Duvernay-Tardif en est le parfait exemple. Le joueur des Chiefs de Kansas City a d écidé d’arrêter le football professionnel pendant la pandémie de coronavirus pour soutenir le personnel médical au Québec. Une décision courageuse qui le prive de Super Bowl ce dimanche 7 février, mais qu’il ne regrette pas du tout, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    Le joueur de ligne offensive avait participé à l’épopée 2020 des Chiefs, qui s’était conclue par une victoire au Super Bowl face au 49ers de San Francisco (31-20). Mais après ce succès en février, le développement de la pandémie dans le monde entier a modifié ses plans de carrière.

    Au chevet des aînés près de Montréal

    Le Québécois a très tôt décidé de s’engager en tant qu’aide-soignant dans un centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), l’équivalent des Ehpad outre-Atlantique. Le joueur d′1m96 pour 146 kilos s’est occupé des aînés dans un établissement près de Montréal particulièrement touché par l’épidémie de Covid-19.

    Poser des intraveineuses, faire des prises de sang et distribuer des médicaments n’est pas tout à fait nouveau pour Laurent Duvernay-Tardif. En plus d’être footballeur professionnel, il possède également un doctorat en médecine de la très réputée université McGill à Montréal. Un double cursus rendu possible grâce au sport universitaire de haut niveau au Québec. Diplômé en 2018, il était alors devenu le quatrième joueur de l’histoire de la NFL à revendiquer le titre de médecin.

    “Qui peut s’opposer à ça?”

    Face à la violence de l’épidémie, il avait été le premier joueur à annoncer au mois de juillet son intention de ne pas jouer la saison 2020-2021 de NFL, précisant que s’il devait prendre des risques liés au Covid-19, il préférerait que ce soit en aidant les patients plutôt qu’en jouant au football.

    La décision de garder la blouse encore quelques mois avait été saluée par son entraîneur Andy Raid, dont la mère a été une des premières femmes diplômées en médecine de l’université McGill , la même où a étudié Laurent Duvernay-Tardif. Un soutien qu’il a réitéré en début de semaine lors d’une visioconférence.

    “Quel bel exemple! Nous savons tous que Laurent sera un docteur. C’était son but quand il est arrivé ici. Il adore le football, mais il voulait aller de l’avant avec (la médecine, ndlr ). Et il l’a fait. Il a dû prendre une décision très importante, et il l’a fait pour une grande cause. Qui peut s’opposer à ça? C’est pour aider à sauver des vies. Ce n’était pas un geste égoïste de sa part, c’était pour aider les autres.”

    Très populaire au Québec, le joueur a documenté son quotidien de personnel soignant sur les réseaux sociaux, ne manquant pas de mettre en avant ses nouveaux coéquipiers, altruistes, comme lui.

    “J’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables qui ont pris soin de nos personnes âgées. Je vous présente Guylaine, l’infirmière qui m’a formé. Elle est la joueuse d’équipe ultime, qui mène sans rien demander. Avec tous les changements d’horaire et de personnel, elle continue de prendre soin des autres avec le sourire!”

    “Il y a plus important que jouer au football”

    Le 7 février (sur la chaîne L’Équipe , 00h30 le lundi 8 février, heure française) son équipe des Chiefs de Kansas City a la possibilité de remporter un second Super Bowl consécutif, ce qui serait une première en 16 ans. Mais le coéquipier du quaterback, Patrick Mahomes , avoue ne pas regretter d’avoir fait l’impasse sur sa saison sportive.

    “T outes ces défaites et ces victoires sportives, au bout du compte, quand on regarde l’année 2020, il y a des problèmes plus importants”, tempère-t-il auprès de l’agence Reuters. “Il y a des problèmes plus importants que de jouer au football. C’est dur (de ne pas jouer le Super Bowl, ndlr ) mais j’ai l’impression que mon travail est ici, j’ai l’impression que je dois contribuer à cette lutte contre le Covid-19. J’aimerais pouvoir être là-bas (au Super Bow), mais je sens que je dois être en paix avec ma décision en même temps.”

    Le sacrifice de Laurent Duvernay-Tardif a été salué par le magazine américain “Sport Illustrated” qui l’a désigné comme étant l’une des cinq personnalités sportives de l’année. Par ailleurs, la NFL a décidé d’exposer ses blouses médicales au “Pro Football Hall of Fame” situé à Canton en Ohio.

    En plus de ses gardes en Ehpad, Laurent Duvernay-Tardif continue de s’entraîner pour garder la forme. Il a fait part de son intention de retrouver ses coéquipiers dès la saison prochaine.

    À voir également sur Le HuffPost: Clarisse Crémer, 12e du Vendée Globe, raconte la pollution vue en mer

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      En Algérie, le témoignage d'un étudiant "torturé" soulève l'indignation

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 3 minutes

    Des Algériens défilent lors d

    ALGÉRIE - Le témoignage d’un jeune étudiant algérien prodémocratie qui affirme avoir été torturé par des membres des services de sécurité soulève depuis plusieurs jours l’indignation en Algérie .

    “J’ai vécu l’enfer”, raconte ce samedi 6 février Walid Nekkiche, 25 ans, récemment libéré après avoir passé plus d’un an en détention préventive, dans le quotidien francophone Liberté .

    “J’ai beaucoup enduré durant ces quatorze mois de prison et surtout les six jours passés à la caserne Ben Aknoun”, connue sous le nom de “Centre Antar”, à Alger, témoigne l’étudiant de l’Institut supérieur des sciences de le mer et de l’aménagement de territoire (Ismal).

    “Il y avait beaucoup de pression sur moi. Après ce long et angoissant passage dans ce lieu sinistre, j’ai été présenté au juge d’instruction du tribunal de Bab El-Oued avant d’être incarcéré à la prison d’El Harrach”, a-t-il ajouté.

    Le jeune homme a recouvré la liberté mercredi après avoir été condamné à six mois de prison ferme pour “distribution et possession de tracts pour porter atteinte à l’intérêt du pays”.

    Le procureur du tribunal de Dar El Beida à Alger avait requis lundi la réclusion à perpétuité contre l’étudiant, qui était poursuivi pour “complot contre l’État”, “atteinte à l’intégrité du territoire national” et “incitation de la population à prendre les armes”, des chefs d’accusation très graves au regard de la loi algérienne.

    Originaire de Tizi Ouzou, en Kabylie, il était accusé d’appartenir au Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, une organisation séparatiste illégale, selon des médias algériens.

    “Heureusement, je ne me suis pas effondré parce que j’étais confiant que les avocats étaient décidés et bien outillés pour faire tomber les accusations fallacieuses retenues à mon encontre. Pour mes parents, il fallait que je tienne le coup”, a expliqué Walid Nekkiche à Liberté .

    Demande d’enquête

    Lors du procès lundi, l’étudiant a affirmé avoir été “agressé sexuellement, physiquement et verbalement par les services de sécurité lors de son interrogatoire”.

    La révélation de ces sévices a suscité l’indignation et a été abondamment commentée dans certains médias et sur les réseaux sociaux, les appels à l’ouverture d’une enquête se multipliant.

    “Nous avons demandé une enquête indépendante et l’ouverture d’une information judiciaire pour déterminer les responsabilités”, a déclaré à l’AFP Said Salhi, le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme.

    Cette demande fait “suite aux graves déclarations” de Walid Nekkiche lors de son procès dans lesquelles il affirme “avoir subi de la torture lors de sa garde à vue”, a précisé Said Salhi.

    Selon lui, l’avocate de l’étudiant avait déposé plainte en juillet mais “il n’y a eu aucune suite”.

    Dans une déclaration commune, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et la Coordination nationale des universitaires algériens pour le changement ont dénoncé la “torture” et “la normalisation de la violence qui tendent à prendre des proportions alarmantes” en Algérie.

    Walid Nekkiche avait été arrêté le 26 novembre 2019 à Alger lors d’une marche hebdomadaire des étudiants du “ Hirak ”, le mouvement de protestation anti-régime né en février 2019.

    Son co-accusé, Kamel Bensaad, âgé de 43 ans, a lui été acquitté.

    Selon le CNLD, quelque 80 personnes sont actuellement emprisonnées en Algérie en lien avec les protestations du “Hirak” et/ou les libertés individuelles. Des poursuites fondées dans au moins 90% des cas sur des publications critiques envers les autorités sur les réseaux sociaux.

    À voir également sur Le HuffPost : L’annonce officielle du décès du chef de l’armée algérienne, Ahmed Gaid Salah

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      À Cuba, les entreprises privées vont pouvoir investir la quasi-totalité de l'économie

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 2 minutes

    À Cuba, où l

    ÉCONOMIE - Cuba a annoncé ce samedi 6 février que l’activité privée serait désormais autorisée dans la majorité des secteurs, une réforme majeure dans ce pays socialiste où l’État et ses entreprises dominent l’activité économique.

    La mesure, qui avait été dévoilée en août dernier par la ministre du Travail, Marta Elena Feito, a été approuvée vendredi lors d’une réunion du Conseil des ministres, selon le quotidien officiel Granma , du Parti communiste au pouvoir.

    Jusqu’à présent, l’activité privée, autorisée à Cuba depuis 2010, mais dont le véritable essor date du réchauffement historique entre Cuba et les États-Unis initié fin 2014 sous Barack Obama , était limitée à une liste de secteurs fixée par l’État. “La liste antérieure des 127 activités (autorisées) est éliminée”, a indiqué la ministre du Travail.

    Moins d’un Cubain sur six travaille actuellement dans le privé

    À l’inverse, désormais une liste fixera les secteurs réservés à l’État, qui ne seront qu’une minorité: “sur les plus de 2.000 activités dans lesquelles est permis l’exercice de travail privé (...), ne seront limitées, de façon partielle ou totale, que 124”, a-t-elle expliqué, sans plus de détails.

    “Que le travail privé continue à se développer, c’est l’objectif de cette réforme de perfectionnement” du secteur, a assuré la ministre, soulignant que cela “va permettre de libérer les forces productives” du privé.

    Actuellement, plus de 600.000 Cubains travaillent dans le privé, soit 14,5% de la population active, dans cette île de 11,2 millions d’habitants. Ils sont employés essentiellement dans la gastronomie, les transports (taxis) et la location de chambres aux touristes.

    Mais ce secteur “a été durement touché par le renforcement de l’embargo” américain sous l’administration de Donald Trump et “aussi par les effets de la pandémie” de coronavirus, qui a poussé nombre d’entre eux à suspendre leur licence. La réforme est “une étape importante pour augmenter l’emploi”, a souligné sur Twitter le ministre de l’Economie Alejandro Gil.

    C’est “une bonne nouvelle” et “véritablement un pas dans la bonne direction”, même si, “malheureusement, cela a pris trop de temps” à être approuvé, a estimé sur Twitter l’économiste Ricardo Torres, de l’université de La Havane.

    À voir également sur le HuffPost : Elle porte une maison en carton sur les épaules pour se protéger du coronavirus à Cuba

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      Sénatoriales: Ségolène Royal tête d'une "liste citoyenne" pour les Français de l'étranger

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 1 minute

    Ségolène Royal, ici lors d

    SÉNATORIALES - Ségolène Royal va conduire une “liste citoyenne” aux élections sénatoriales pour les Français de l’étranger, repoussées à septembre en raison de la crise sanitaire, a indiqué ce samedi 6 février l’ex-candidate à la présidentielle à l’AFP.

    “Je vais conduire une ‘liste citoyenne’ qui transcende les clivages droite/gauche”, a affirmé Ségolène Royal . La présidente de l’ONG Désirs d’avenir pour la planète n’a pas demandé l’investiture du PS mais sera néanmoins “rattachée au groupe socialiste du Sénat ”.

    Le numéro deux de sa liste sera Mehdi Benlahcen, président PS du groupe Solidarité et Écologie (regroupant de nombreux élus socialistes, écologistes et divers gauche) à l’Assemblée des Français de l’étranger.

    Ségolène Royal, finaliste de la présidentielle 2007, a affirmé avoir pris sa décision en raison de la décision de Claudine Lepage, actuelle sénatrice PS des Français hors de France, de ne pas se représenter.

    Les élections sénatoriales ont eu lieu en septembre 2020, mais en raison de la crise sanitaire, l’élection des six sénateurs des Français établis hors de France a été repoussée d’un an.

    À voir également sur Le HuffPost : Sénatoriales 2020: écologistes et socialistes s’accusent mutuellement de ne pas avoir joué l’union

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      "The Voice" 2021: à quoi va ressembler cette nouvelle saison

      Claire Pian • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 3 minutes

    Les membres du jury de la 10e saison de

    THE VOICE - “Cette saison sera unique en son genre”, promettait Nikos Aliagas mi-décembre, qui présente “ The Voice ” depuis maintenant dix ans. Malgré le retour de Florent Pagny en tant que coach, après deux ans d’absence, cette dixième édition du télé-crochet de TF1, qui débute ce samedi 6 février, risque en effet bien de ne ressembler à aucune autre.

    Marqué par la crise de Covid-19 , le tournage de l’émission a subi des bouleversements évidents. Son organisation a dû être repensée afin de garder l’authenticité du programme, tout en respectant les règles sanitaires.

    Si l’absence de public a été quelque peu déroutante au début, tous les jurés s’accordent à dire que l’effet fut au final plutôt bénéfique. “On se concentre plus sur les performances”, a expliqué Florent Pagny lors d’une conférence de presse en décembre. Pour Amel Bent, c’était aussi une manière pour les talents de parler davantage aux jurés: “ils se défilent moins sans public”.

    Quant à Nikos Aliagas, habitué à accompagner les familles et les proches pendant les performances sur scène, cette nouvelle configuration l’a incité à “jouer à la technologie”. Celui qui prend depuis dix ans “des inconnus dans ses bras” a été amené à “appeler une maman qui ne savait pas que son fils faisait ‘The Voice’”, et ainsi a créer “une autre dramaturgie”.

    Nouveau juré, nouvelle épreuve

    “The Voice” 2021 sera aussi et surtout marqué par l’arrivée d’un nouveau juré, “le plus jeune” de l’histoire du programme. Aux côtés de Florent Pagny, Amel Bent et Marc Lavoine, c’est Vianney qui siègera dans le quatrième fauteuil. Le chanteur sacré aux Victoires de la musique en 2016 a avoué avoir trouvé l’exercice “moins dur” que ce qu’il l’imaginait, et très “familial”.

    Le jeune homme de 29 ans avait été amené à chanter à plusieurs reprises lors des finales des éditions précédentes. Et après plusieurs sollicitations de la part de TF1, il a finalement accepté de rejoindre le jury: “Je ne suis pas à l’aise avec la télévision, mais la musique c’est mon truc”.

    Pour sa première édition en tant que juré, Vianney devra se confronter à une toute nouvelle épreuve, encore jamais expérimentée dans l’émission. Il s’agit de ce que la production a appelé les “Cross Battles”. Au terme des battles et avant les directs, chaque coach va devoir confronter ses talents à ceux d’un autre coach.

    Exemple: si Amel Bent est la première désignée par Nikos Aliagas, elle devra choisir l’un de ses propres artistes, mais aussi un coach a affronter, qui lui-même choisira l’un de ses talents. Puis les deux autres coachs s’affronteront. Au terme de chaque “Cross Battle”, c’est le public qui devra voter pour le meilleur talent. Une pression supplémentaire pour les jurés, qui pourraient se retrouver sans aucun talent choisi par le public pour les directs...

    À voir également sur Le HuffPost : “The Voice”: le conseil que Vianney aurait aimé recevoir s’il avait été candidat

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      Rachida Dati raille les ambitions à gauche pour 2022

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 1 minute

    POLITIQUE - À quinze mois de l’élection présidentielle, la droite cherche encore une incarnation mais présente, contrairement à la gauche, un front résolument uni, a assuré ce samedi 6 février l’ancienne ministre sarkozyste Rachida Dati qui n’exclut pas d’être elle-même candidate pour 2022.

    “À droite, nous n’avons pas de divisions de fond, nous avons le même socle idéologique, les mêmes convictions. Après c’est l’incarnation, mais aucun candidat potentiel à droite ne dénigre le voisin, ça n’existe plus”, a souligné l’ex-garde des Sceaux sur BFM-TV, moquant une gauche où “M. Mélenchon ne s’entend pas avec Mme Hidalgo, M. Montebourg n’est pas d’accord avec Mme Hidalgo, qui n’est pas d’accord avec M. Jadot ou M. Bayou”.

    La droite, “elle a faim” et “face à l’état du pays, elle veut absolument être une alternative crédible (...) À un moment donné, une personnalité s’imposera et tout le monde se rangera derrière cette personnalité, nous sommes tous en connexion”, a ajouté la maire LR du VIIe arrondissement de Paris qui, sans faire acte de candidature, a souligné à plusieurs reprises ces derniers mois avoir “un rôle à jouer” pour 2022.

    Si la direction des Républicains appelle à se concentrer sur le travail de fond en attendant de désigner son champion, plusieurs ténors de droite ont commencé à prendre leurs marques, comme le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau ou les présidents ex-LR de région Valérie Pécresse et Xavier Bertrand.

    À gauche, le chef de file LFI Jean-Luc Mélenchon a déjà annoncé sa candidature. L’écologiste Yannick Jadot, la maire PS de Paris Anne Hidalgo et l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg ont également envoyé des signaux pour 2022.

    À voir également sur Le HuffPost : Municipales 2020: Quand Dati appelait Schiappa à la modestie en lui prédisant un score à un chiffre

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      Tabassage de Yuriy: deux nouvelles mises en examen, soit 11 au total

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 2 minutes

    Après la mise en examen de deux nouveaux mineurs, ce sont désormais 11 personnes qui sont concernées par l

    FAITS DIVERS - Deux nouveaux mineurs ont été mis en examen jeudi 4 février, notamment pour “tentative d’assassinat”, dans l’enquête sur l’agression mi-janvier à Paris du jeune Yuriy , a-t-on appris ce samedi auprès d’une source judiciaire qui confirmait une information du Parisien .

    Cela porte à onze le nombre de mis en examen dans cette affaire qui a suscité l’émoi au sein de la classe politique et chez plusieurs célébrités.

    Selon la source judiciaire, deux personnes mineures se sont présentées spontanément mardi et mercredi au 3ème district de la police judiciaire de Paris. À l’issue de leur garde à vue, elles ont été mises en examen par un juge d’instruction pour “tentative d’assassinat”, “vol avec violences” et “participation à une association de malfaiteurs”. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire.

    Des rixes entre bandes en toile de fond

    Le 31 janvier, neuf jeunes avaient déjà été mis en examen dans cette enquête, dont cinq pour “tentative d’assassinat” et un sixième pour “complicité”. Sur ces neuf personnes, cinq avaient été placées en détention provisoire.

    Le soir du 15 janvier, Yuriy, collégien âgé de 15 ans, était conduit à l’hôpital dans un état grave après avoir été roué de coups sur la dalle de Beaugrenelle, le toit aménagé d’un centre commercial du XVe arrondissement, un quartier aisé de la capitale, où il se trouvait avec des amis.

    Le 22 janvier, une vingtaine de secondes d’images de son agression ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On y voit une dizaine de jeunes en blouson à capuche s’acharnant à coups de pied et de battes, ou de bâtons, avant de l’abandonner. Selon une source proche du dossier, Yuriy avait “un tournevis dans sa poche” lors de son agression.

    Fin janvier, le procureur de Paris Rémy Heitz avait indiqué dans un communiqué que les jeunes mis en cause étaient “soupçonnés d’avoir constitué un groupe afin de préparer une action collective violente à l’égard d’un autre groupe de personnes en réaction à une précédente rixe”, le 10 janvier, dans le XVe arrondissement, qui fait elle-même l’objet d’une enquête distincte, et “d’avoir dans ce cadre commis des violences sur Yuriy et de lui avoir volé son téléphone portable”. Le passage à tabac de Yuriy a braqué les projecteurs sur les phénomènes des bandes dans la capitale.

    À voir également sur le HuffPost : Tensions à Bruxelles après la mort d’Ibrahima lors d’un contrôle de police

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      "The Voice": le conseil que Vianney aurait aimé recevoir s’il avait été candidat

      Clément Vaillant • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 3 minutes

    TÉLÉVISION - Vianney a beau enchaîner les succès, il sait rester humble surtout quand de nouveaux défis se présentent à lui. Raison pour laquelle il a hésité pendant trois ans avant d’accepter la proposition de la production de “The Voice” de devenir juré. Le chanteur de “N’attendons pas” estime qu’il a désormais “des choses à dire” aux candidats et a accepté de relever le défi dans la 10e saison de l’émission qui démarre ce samedi 6 février (à partir de 21h05 sur TF1).

    Nouvelle Star, Star Academy, Pop Star The Voice... Vianney a réussi à se faire un nom sans passer par la case télé-crochet. Mais s’il avait participé à ce type d’émission en tant que candidat, il a une idée bien précise du conseil qu’il aurait aimé recevoir de la part des jurés, comme vous pouvez le découvrir dans notre vidéo en tête d’article.

    Avec Amel Bent et Marc Lavoine

    “Il y a 10 ou 15 ans, j’étais tellement loin de penser que je pouvais faire ce métier que j’aurais aimé qu’on me dise que j’avais le droit de réussir. Que ça n’est pas parce que je ne connaissais personne dans le milieu et que je sors de nulle part que je ne pouvais pas y arriver. J’aurais aimé qu’on me dise ’tu as le droit, ça n’est pas réservé aux gens que tu vois à la télé!’”

    Un état d’esprit qu’il va s’efforcer de garder en tête au moment de dénicher les futurs talents de demain, aux côtés d’Amel Bent, Marc Lavoine et Florent Pagny. Et le nouveau juré prévient: il fera preuve d’une très grande ouverture d’esprit et sera prêt à buzzer sur tous types de musique, y compris sur des genres qui ne font pas partie de son registre habituel.

    “Je suis tout sauf un snob, et il n’y a pas un genre musical qui se place au-dessus d’un autre pour moi”, promet-il au HuffPost . “Si j’entends une voix qui ressemble trop à ce que je connais, je pense que ça ne m’intéressera pas spécialement, mais si j’entends une voix étrange, bizarre ou en tout cas singulière, dans ce cas, oui ça me plaira plus.”

    Les retrouvailles avec Florent Pagny

    Cette 10e saison de “The Voice” scellera également les retrouvailles de Vianney et Florent Pagny. En 2014, alors qu’il n’avait pas encore sorti d’album, il était invité à faire les premières parties de l’interprète de “Ma liberté de penser” à l’occasion de sa tournée des Zéniths. Le 27 septembre 2014, c’est un jeune chanteur timide et pas encore totalement à l’aise face au public qui s’était présenté au Zénith de Pau, sa ville natale. Il reçoit alors une ovation pour son titre “Pas là”, comme vous pouvez le revoir ci-dessous.

    “Pour moins c’est plein d’ironie et c’est très beau de se retrouver dans l’émission avec lui”, confie-t-il. “C’est un mec que j’aime beaucoup et ça fait quelques années qu’il me répétait à chaque fois que je le croisais qu’il fallait que je vienne dans l’émission, donc quand je l’ai revu je lui ai dit ‘j’ai fini par t’écouter’ au bout de trois ans”.

    Si son dernier album “N’attendons pas” a été certifié disque de platine en seulement un mois , Vianney garde pour autant les pieds sur terre et fait preuve de beaucoup d’humilité au moment d’évoquer son rôle de juré. “Parmi les candidats il y en aura qui auront évidemment des choses à m’apporter. I l y a des gens plus âgés que moi qui font ‘The Voice’ et qui font du piano-bar depuis toujours. Et je fais cette émission aussi pour moi, car je sais je vais découvrir beaucoup de trucs et j’espère me nourrir de ce que vont me proposer les candidats.”

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