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      [Bon Plan] Les Airpods Pro sont à nouveau à 209 euros sur Amazon

      Jerome Durel · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 13:56 · 1 minute

    Les AirPods Pro sont les meilleurs écouteurs que vous pouvez acheter si vous posséder un iPhone. Entre fonctionnalités finement intégrées dans l’écosystème Apple, réduction de bruit active et qualité audio, cet excellent produit monnaye habituellement 279 euros. Amazon consent toutefois aujourd’hui une nouvelle fois à un baisse de 70 euros sur l’accessoire qui tombe donc à 209 euros, vendus et expédiés par le marchand.

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    Lancés en octobre 2019, les AirPods Pro se distinguent des AirPods classiques par la présence de la réduction de bruit active. Pour la rendre aussi efficace que possible, les écouteurs ne sont plus semi-intra ou « bouton », mais véritablement intra-auriculaire. Un format qui peut déplaire à certains au départ mais auquel on s’habitue finalement assez vite. Bien évidemment, la qualité audio est également améliorée par rapport au modèle standard.

    Comme tous les AirPods ils fonctionnent à merveille avec l’écosystème Apple. L’appairage est d’une simplicité enfantine avec un iPhone et Siri est pris en charge. Ils fonctionnent également avec un smartphone Android, mais c’est un peu moins pratique. Vous trouverez tous les détails dans notre test des AirPods Pro .

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      [Vente Flash] Windows 10 Pro à 7,40€ et Office 2016 Pro à 18,50 € sur Godeal24.com !

      Partenaire · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 13:54 · 3 minutes

    Personne ne pensait qu’il était possible d’obtenir des licences Microsoft à des prix aussi bas. Peu importe qui vous êtes, Windows et Office sont des logiciels coûteux – à moins que vous ne sachiez où acheter des licences OEM – et, bonne nouvelle, ces licences bénéficient d’une réduction plus élevée que d’habitude. Vous pouvez enfin vous procurer Windows 10 Professionnel, Office 2019 Professionnel et tous les autres produits Microsoft à des prix abordables. Que vous recherchiez un moyen bon marché de configurer un nouvel ordinateur ou que vous souhaitiez simplement mettre à niveau vos logiciels, cette vente flash est faite pour vous !

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      OnePlus 8T : caractéristiques, date de sortie, prix… Tout ce qu’on sait du futur fleuron de OnePlus

      Remi Lou · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 13:40 · 4 minutes

    Crédits : OnLeaks

    Comme tous les ans en fin d’année, OnePlus a pris l’habitude de dévoiler une version « T » de ses smartphones parus au début de l’année. En 2020, la firme chinoise devrait ainsi lever le voile sur une version boostée de son OnePlus 8 paru au printemps, et lui offrir certains des derniers raffinements du moment. On fait le point sur toutes les rumeurs autour du OnePlus 8T !

    Combien de modèles de OnePlus 8T ?

    Alors que la marque lance habituellement deux variantes de ses smartphones – en l’occurrence un OnePlus 8 et un OnePlus 8 Pro cette année – 2020 devrait marquer un changement dans la stratégie de la marque. Comme l’a confirmé Pete Lau, le CEO de OnePlus, il n’y aura pas de variante « Pro » du OnePlus 8T. On devrait donc avoir droit à un seul modèle, contrairement aux années précédentes. Néanmoins, on note dans le tweet du boss de la marque que « Le OnePlus 8T est autre chose, et peut-être plus que ce que vous pensez. Restez connecté pour plus d’informations, le 14 octobre. »

    À quoi ressemblera le OnePlus 8T ?

    Même si le smartphone est encore bien énigmatique et qu’aucune image issue des chaînes de production n’a pu confirmer réellement son design, de nombreux rendus ont déjà émergé sur la toile, notamment grâce à OnLeaks. On vous laisse découvrir son look qui se détache plutôt bien de celui du OnePlus 8 pour se rapprocher de celui du OnePlus Nord, dans une version haut de gamme.

    Comment sera l’écran du OnePlus 8T ?

    D’après les informations dénichées par Android Central, le OnePlus 8T devrait avoir droit à une dalle AMOLED de 6,55 pouces Full HD+ dotée d’un taux de rafraîchissement à 120 Hz (contre 90 Hz sur le OnePlus 8 « standard »). On y retrouvera toujours un poinçon, placé en haut à gauche de la dalle, mais l’écran serait cette fois totalement flat et non plus incurvé.

    Crédits : OnLeaks;

    Quelles performances et quelle autonomie ?

    Un premier benchmark apparu furtivement sur GeekBench nous permet d’en savoir plus sur ce qui animera le futur OnePlus 8T. Selon ce bench repéré par MySmartPrice, le OnePlus 8T ferait malheureusement l’impasse sur le Snapdragon 865+ – dernier chipset haut de gamme de Qualcomm – et opterait plutôt pour un Snapdragon 865, soit la puce qu’on retrouvait déjà au sein des OnePlus 8 et 8 Pro. Ce SoC serait couplé à 12 Go de RAM, et du côté des scores, on se retrouverait avec 3 843 points en single core et jusqu’à 11 714 points en multi core, soit bien au-delà que le OnePlus 8 Pro, pourtant équipé d’une même puce. Ces prouesses seraient plutôt à chercher de l’optimisation logicielle de OnePlus, qui propulserait son smartphone parmi les plus puissants du marché, jusqu’à même égaler l’iPhone 12 d’Apple et sa puce A14. Le smartphone tournerait en effet sur Android 11 avec la surcouche OxygenOS 11 du constructeur. Enfin, Snapdragon 865 oblige, on retrouvera d’emblée une compatibilité avec la 5G.

    Le benchmark révélé par MySmartPrice

    Du côté de l’autonomie, le OnePlus 8T pourrait avoir droit à une batterie de 4 500 mAh, tout comme le OnePlus 8 Pro. On peut donc s’attendre à une autonomie sensiblement identique, même s’il se pourrait que la marque parviennent à l’améliorer via l’optimisation logicielle. On peut également s’attendre à une charge ultra-rapide Warp Charge à 65W.

    Quelles capacités photo attendre du OnePlus 8T ?

    Le OnePlus 8T devrait proposer pas moins de cinq capteurs photo, dont quatre à l’arrière et un à l’avant. Ce dernier sera logé dans un poinçon, et devrait monter à 32 MP. À l’arrière, on retrouverait un capteur grand-angle principal de 48 MP, un ultra grand-angle de 16 MP, un capteur macro de 5 MP et enfin un capteur de profondeur de champ de 2 MP. Si ces rumeurs se confirmaient, ce serait un pas en arrière puisque l’ultra grand-angle du OnePlus 8 Pro montait à 48 MP, et s’avérait bien meilleur que celui de 16 MP du OnePlus 8.

    Crédits : OnLeaks

    À l’avant, on pourrait bénéficier d’un objectif de type ultra grand-angle, comme la marque l’a laissé entendre sur Twitter. L’idée ne serait pas incongru, puisque la très large couverture d’un ultra grand-angle permettrait de capturer aisément des photos de groupe, ou alors des selfies devant des paysages ou des monuments, par exemple.

    Quand sortira le OnePlus 8T ?

    Comme l’indiquait Pete Lau dans son tweet affirmant qu’il n’y aurait pas de version « Pro », il faut s’attendre à de nouvelles informations le 14 octobre prochain, date à laquelle OnePlus organisera une conférence de présentation. Habituellement, le constructeur démarre les livraisons une semaine après la présentation d’un nouveau produit. On peut donc s’attendre à ce que le OnePlus 8T soit lancé à la vente au cours de la semaine du 19 octobre.

    À quel prix sera vendu le OnePlus 8T ?

    Pour l’heure, les rumeurs se font bien rares concernant le prix de vente de ce fameux OnePlus 8T. Un leaker vietnamien a néanmoins affirmé qu’il serait lancé à 799 euros en version 8 Go de RAM et 128 Go de stockage, soit entre celui du OnePlus 8 (à partir de 699 euros) et du OnePlus 8 Pro (à partir de 899 euros).

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      Spotify : une nouvelle option pour trouver facilement le nom d’une chanson

      Victor Keller · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 13:10 · 1 minute

    Photo Mix – Pixabay

    Avoir les paroles d’une chanson qui tournent en boucle dans le cerveau sans connaître le titre ou l’artiste de ladite chanson peut être une situation pour le moins désagréable. Spotify a donc décidé de remédier au problème avec une fonction qui permet de trouver un titre en entrant les paroles que vous avez éventuellement retenues. Disponible sur les systèmes iOS et Android, cette recherche est en fait assez simple. Il suffit de taper les paroles dans la barre de recherche pour consulter la base de données de Spotify et voir toutes les chansons qui contiennent ces mots.

    Il est effet souvent plus facile de retenir un refrain que le titre d’une chanson. Il faudra toutefois être familier avec l’anglais et avoir une bonne mémoire. Cette recherche sera évidemment inutile pour les musiques dénuées de paroles. À noter que Spotify est en retard par rapport à Apple Music, qui propose cette fonctionnalité depuis 2018. Fort d’un catalogue de plus de 60 millions de titres, le service suédois de streaming musical a bénéficié d’une autre mise à jour importante récemment. En effet, Spotify a introduit des paroles en temps réel sur 26 marchés en juin, en s’appuyant sur la plateforme de partage de paroles Musixmatch. Là encore, il avait couru derrière Apple Music qui proposait cette fonction avant lui. Bref, Spotify a tout intérêt à proposer un maximum de fonctionnalités s’il veut rester leader et ne pas se faire avaler par la concurrence.

    Pour connaître les points forts des différents services, vous pouvez consulter notre comparatif des services de streaming audio

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      Forte baisse pour les écouteurs sans-fil AirDots Pro 2SE de Xiaomi à 27 euros

      Gregori Pujol · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 12:45

    Profiter de l'offre à 27€ chez Gearbest

    À LIRE AUSSI SUR CE SUJET Notre test des Xiaomi AirDots Pro

    Les AirDots Pro 2SE sont compatibles sous iOS, Android. Chaque écouteur pèse 4,5 grammes, est certifié IPX4 (contre les projections) et peut être utilisé indépendamment. Ils profitent également de la transmission synchrone binaurale, réduisant efficacement le retard sonore, d’un contrôle tactile, ils s’éteignent tout seuls s’ils ne sont pas utilisés dans votre oreille après 30 minutes et détectent même via un capteur infrarouge si vous les portez ou pas. Le son transite via des haut-parleurs de 14.2mm en néodyme et un diaphragme en titane améliore la réponse en fréquence. Xiaomi annonce que l’autonomie se situe aux alentours de 5 heures et que le boitier de rangement, compatible avec la charge rapide (1h), permet de le recharger pour 20 heures supplémentaires.

    D’autres sites proposent ce produit

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      Fusion nucléaire : quand aurons-nous notre soleil artificiel ?

      Antoine Gautherie · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 12:34 · 16 minutes

    Le site de Cadarache, à Saint-Paul-lez-Duranceen France, où est implanté le projet ITER. © ITER Organization, EJF Riche

    Dernières actualités sur la fusion nucléaire

    • 06/10/2020 Le MIT pense avoir un réacteur fonctionnel, appelé SPARC

    La Chine a le mystérieux HL-2M Tokamak, la France son ITER et bientôt, les États-Unis auront leur SPARC . En 2035, ce réacteur à fusion nucléaire pourrait fournir dix fois l’énergie nécessaire à son alimentation. Le 6 octobre 2020, un consortium de chercheurs en collaboration avec le MIT ont détaillé son fonctionnement dans sept études scientifiques. Plus « compact » que l’ITER et donc moins cher, il devrait être construit à partir de juin 2021.

    Dossier initialement publié le 23/06/2020

    ITER , c’est une expérience, une preuve de concept, un laboratoire qui n’a pas vocation à devenir une centrale. Et pour l’équiper, ce sont plus de trente pays (ceux de l’Union Européenne, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis) qui mettent la main à la pâte et à la poche en fournissant des fonds, du matériel et des infrastructures. Mais surtout, ce sont certains des plus grands cerveaux de la physique fondamentale et de l’ingénierie mondiale qui s’alignent derrière un seul objectif commun : cuisiner un petit Soleil , rien que ça !

    La signature de l’Accord ITER à Paris, au Palais de l’Élysée, le 21 novembre 2006. © ITER Organization

    Les étoiles, dont notre astre préféré, ont toutes la particularité d’être des immenses centrales nucléaires, fonctionnant en permanence. Une bonne partie de leur existence se résume à une série de réactions de fusion, extrêmement énergétiques, que l’humain rêve de domestiquer depuis des lustres. Mais ce n’est pas demain que nous parviendrons à exploiter cette énergie sur place, et en attendant d’y parvenir (pourquoi pas avec une sphère de Dyson ), la seule solution reste de r ecréer le processus de fusion à petite échelle pour en maîtriser les mécanismes.

    La recette de cuisine d’un bébé soleil

    Et même en petit format, le défi technique est immense. Pour y parvenir, ITER se base sur une découverte qui date de 1950, née dans l’imagination débridée des physiciens russes Igor Tamm et Andreï Sakharov sur une idée originale du physicien Oleg Lavrentiev . C’est à ce trio que l’on doit un engin baptisé tokamak , dont le réacteur d’ITER est le représentant le plus célèbre à ce jour. La technologie a fait un bond de géant depuis mais le principe reste le même.

    Une représentation simplifiée du tokamak d’ITER, un immense puzzle de plus de dix millions de pièces. © ITER Organization

    1) Commencer avec un zeste d’isotopes d’hydrogène

    Pour amorcer une fusion nucléaire, il faut en premier lieu… des atomes à faire fusionner. Dans le cas d’ITER, il s’agit d’un mélange de gaz  : du deutérium et du tritium (D-T) , deux isotopes de l’hydrogène. Mais rapprocher les noyaux de ces atomes pour les faire fusionner n’est pas chose aisée : en l’absence de leurs électrons, ils sont tous chargés positivement et se repoussent entre eux comme deux aimants. Pour les faire fusionner, il faut que les deux objets se percutent à une vitesse phénoménale. Et pour atteindre une telle vitesse, il n’existe qu’une solution : la température. En effet, à cette petite échelle, aucun objet n’est figé : ils “vibrent” sur place, et c’est d’ailleurs en mesurant l’intensité moyenne de cette agitation que l’on estime la température à notre échelle.

    Une représentation de l’agitation thermique d’une molécule. ©Greg L., WikiCommons

    2) Une cuisson thermostat 150 millions

    Lorsqu’on atteint des températures de plusieurs millions de degré comme c’est le cas dans une étoile ou une structure qui sert à la recréer, ces vibrations vont devenir très brutales. A tel point que si deux particules se percutent, le choc est si violent que les liens inextricables qui maintiennent les noyaux ensemble volent en éclats. Les deux peuvent alors fusionner pour ne faire qu’un : on parle de fusion nucléaire . Mais encore faut-il que les atomes aient la place pour se livrer à ce vaste chamboule-tout nanométrique. Il faut donc trouver un substrat suffisamment peu dense pour permettre ce phénomène : un plasma .

    Ce terme repris à tort et à travers par la science-fiction désigne le 4e état de la matière, où les électrons des atomes sont arrachés à leur noyau et se promènent librement dans un désordre complet. Pour obtenir ce plasma, on introduit le gaz de tritium et deutérium dans une chambre à vide avant de l’ioniser avec un courant électrique, le tout à une température infernale de 150 à 300 millions de degrés dans le cas d’ITER.

    Un plasma dans le tokamak coréen KSTAR. A plus de 100 millions de degrés, le plasma ne rayonne plus dans le domaine visible : c’est dans la zone en apparence vide au centre du « donut » que la température est la plus élevée. © National Fusion Research Institute Korea

    3) Une cocotte magnétique high-tech

    Un chiffre qui pourrait paraître absurde, tant il semble démesuré selon notre référentiel humain. Pour l’atteindre, les équipes d’ITER se reposent en partie sur les variations du champ magnétique créées par les électro-aimants (voir plus bas) : c’est le phénomène d’induction, que l’on utilise dans l’industrie dans des postes de soudure à haute performance ou dans nos maisons, par exemple dans des plaques de cuisson. Sans entrer dans le détail, c’est cette induction qui est au cœur de la première phase de chauffage que l’on appelle chauffage ohmique . Les ingénieurs bombardent ensuite le plasma, alors autour des 100 millions de degrés Celsius, avec des particules à haute énergie et des ondes électromagnétiques à haute fréquence pour atteindre la température finale et la maintenir.

    Et en plus d’atteindre cette température et de la maintenir, il faut trouver une enceinte assez résistante pour encaisser l’assaut des particules surchauffées. Autant dire tout de suite que ni votre radiateur, ni votre poêle, ni votre four n’en sont capables; à vrai dire, la science d’aujourd’hui ne connaît toujours pas de matériau qui puisse supporter une telle fournaise. Même le tungstène ou le graphite, deux des éléments avec les plus hauts points de fusion connus, sont extrêmement loin de suffire et fondent respectivement à 3422°C et 3827°C (à la pression atmosphérique)…

    Mais alors, comment faire ? Le projet est-il suspendu à la découverte d’un super-matériau, capable de résister à une température plus de dix fois supérieure à celle du soleil ? Fort heureusement, non. La solution est même d’une évidence confondante : si aucun matériau ne peut supporter cette température, il suffit… de ne pas utiliser de matériau physique du tout ! Ou plus précisément, de s’assurer qu’il ne soit jamais, sous aucun prétexte, en contact avec le plasma. Pour ce faire, il faut jouer sur ses propriétés physiques. Souvenez vous : dans cet état, les électrons ont été arrachés à leur noyau et tous les éléments présentent donc une charge électrique, positive ou négative… que les chercheurs soviétiques ont eu l’idée de manipuler avec de gigantesques électro-aimants . Cette solution fonctionne tellement bien qu’elle a survécu à des décennies de recherche pour s’imposer au sein d’ITER. Grâce à eux, les ingénieurs parviennent à confiner le plasma à une distance raisonnable des parois de la chambre, ce qui lui évite d’être réduite à néant en un instant.

    Les dix-huit bobines de champ toroïdal, qui garderont le plasma soigneusement confiné. © ITER Organization

    4) Une recette détonante

    A ce stade, les principales conditions sont réunies et la fusion peut avoir lieu. Une fois qu’un atome de deutérium et de tritium se percutent, ils vont fusionner en un atome d’hélium qui va demeurer prisonnier du plasma, où il va entretenir la réaction. Mais cet atome d’hélium est un peu particulier : alors qu’il est censé posséder deux neutrons, il a hérité du neutron du deutérium et des deux du tritium. Vous l’aurez compris, il possède un neutron en trop : cela le rend instable, et il va donc s’en débarrasser instantanément en l’éjectant.

    Sauf que ce processus va aboutir à un atome d’hélium plus léger d’un neutron (soit trois milliardièmes de milliardièmes de milliardièmes de kilogramme !) que la masse du couple D-T. Cette différence, minuscule en apparence, va pourtant avoir une conséquence absolument cruciale, en rapport direct avec la célebrissime équation E=mc². En langage non mathématique, elle exprime simplement le fait qu’une énergie dépend du produit de la masse, et de la vitesse de la lumière au carré.

    Schéma du principe de la fusion nucléaire du couple deutérium/tritium. © ITER Organization

    Pour notre neutron, cela signifie que malgré sa légèreté, il sera éjecté avec une énergie gigantesque par rapport à sa masse, comme un véritable boulet de canon nanométrique qui va partir s’écraser à pleine vitesse sur les parois du réacteur. Cet impact va être exploité de deux manières. La première, c’est pour produire le tritium indispensable à la fusion. Les parois internes de la chambre sont recouvertes de modules chargés de lithium, qui va se transformer en un atome de tritium et un atome d’hélium en absorbant le neutron éjecté. En théorie, on peut ainsi extraire ce tritium et le réinjecter dans le circuit pour rendre la fusion autosuffisante en tritium . Cette éventualité devra toutefois être confirmée.

    La fusion, pour quoi faire ?

    Malgré les incertitudes et la difficulté du projet, le moins que l’on puisse dire, c’est que les arguments en faveur de ce procédé ne manquent pas. En premier lieu, il y a son rendement environ quatre millions de fois supérieur à celui de la combustion du charbon et quatre fois supérieur à celui de la fission nucléaire , un avantage qui parle de lui-même. Et le carburant lui-même est bien moins problématique, et c’est d’ailleurs l’un des enjeux majeurs de la fusion en termes de développement durable. Aujourd’hui, les réacteurs nucléaires fonctionnent avec de l’ uranium-235 et du plutonium-239. Ces deux métaux sont radioactifs, c’est-à-dire qu’ils sont instables et cherchent à se stabiliser en se débarrassant de particules, différentes selon le type de radioactivité. C’est cette propriété qui est utilisée pour produire de grandes quantités d’énergie, en brisant les liaisons de ces atomes… et qui est aussi responsable de ses effets néfastes. Ils sont donc dangereux avant et pendant le processus, et le demeurent longtemps après leur utilisation sous forme de déchets radioactifs.

    Contrairement à la fission, la fusion ne génère pas de déchets à vie longue et à haute activité. © Dirk Rabe – Pixabay

    Mais le carburant nécessaire à la fusion n’est pas dangereux en tant que tel, pas plus que l’hélium complètement inerte produit par la réaction. La fusion nucléaire ne produit donc pas de déchets dits “ de haute activité et à vie longue , ce qui permet de recycler ou de réutiliser les rares déchets à moyen terme. De plus, à l’inverse de ces matériaux rares, on peut produire le fameux couple D-T à partir de matériaux disponibles en abondance partout sur la planète : le deutérium peut être facilement extrait de l’eau, et le tritium n’existe qu’en quantités infimes sur Terre, mais peut être produit directement au sein du réacteur (voir plus bas) ou à partir d’une très faible quantité de lithium, présent lui-aussi dans l’eau de mer. Ce qui réduit d’autant le risque de pénurie, ou de tensions géopolitiques liées à l’acquisition de minerais très convoités.

    La majorité du combustibles et des réactifs nécessaires à la fusion est présente en abondance dans l’eau de mer. © Elias Sch. – Pixabay

    Enfin, la fusion présente un dernier avantage majeur. Dans le cas de la fission, l’un des principaux risques est celui d’un emballement de la réaction : lorsqu’elle n’est plus contrôlée, elle dégénère très vite, causant une réaction en chaîne aux effets dévastateurs. C’est ce qui est arrivé à Tchernobyl, et c’est ce même effet qui est exploité pour créer de l’armement nucléaire comme des bombes. Dans le cas de la fusion, le tableau est très différent. Les conditions requises sont si particulières et difficilement atteignables qu’aucun emballement n’est possible, d’après un large consensus : dans les quelques secondes à peine suivant l’arrêt du réacteur , le combustible est épuisé, les conditions nécessaires ne sont plus présentes et la réaction retombe comme un soufflé . Cela a deux conséquences très importantes. En premier lieu, il est plus ou moins impossible d’imaginer un accident nucléaire de type Tchernobyl ou Fukushima . Et deuxièmement, cela rend cette technologie difficilement exploitable d’un point de vue militaire en tant que tel. A l’heure actuelle, la bombe à hydrogène (bombe H) est la seule arme dont le potentiel destructeur repose sur une réaction nucléaire, mais celle-ci date des années 50 et nécessite un premier étage correspondant à celui d’une bombe classique. En l’état actuel de nos connaissances, nous ne sommes toujours pas capables de produire une arme dite à « fusion pure « de nouvelle génération, plus puissante de plusieurs ordres de grandeur et surtout beaucoup plus facile à produire que les bombes classiques ou à hydrogène. Tout comme la production d’énergie à partir de la fusion nucléaire, il n’existe aucune garantie que cette technologie soit maîtrisée un jour : en 2020, le concept reste théorique et c’est tant mieux !

    Personne aujourd’hui n’est capable de construire une bombe dite à « fusion pure » … et c’est tant mieux. – © WikiImages – Pixabay

    Pourquoi la fusion n’est-elle pas déjà disponible à grande échelle ?

    En parcourant ces arguments, on pourrait se demander pourquoi nous n’avons pas pas déjà effectué la transition vers cette technologie; et la réponse force l’humilité puisqu’à l’heure actuelle, nous n’en sommes tout simplement pas capables ! Rien que pour ITER, la route est encore très longue. Chaque pièce est un véritable bijou d’ingénierie qui peut parfois peser plusieurs centaines de tonnes : les concevoir, les produire et les acheminer demande un temps considérable, et il faut ensuite l’assembler et procéder à toute une batterie de tests pour s’assurer de sa fiabilité… une tâche dont l’ampleur ferait pâlir le plus zélé des stakhanovistes, sachant qu’il faudra assembler la bagatelle de dix millions de pièces ! Autant dire que l’échéance ô combien importante du premier plasma, prévue à l’horizon 2025, pourrait facilement prendre du retard. Et même une fois le tokamak et les systèmes annexes achevés, l’équipe d’ITER ne sera pas au bout de ses peines. En partant du principe que tout fonctionne parfaitement, les premières opérations au deutérium-tritium ne sont pas attendues avant 2035 car, là encore, la montée en puissance progressive de la machine nécessitera une quantité de tests faramineuse. En particulier sur la question du plasma. Car si les mécanismes de la fusion nucléaire sont paradoxalement assez bien connus aujourd’hui, le plasma est un tout autre animal. Certes, la montée en puissance des supercalculateurs nous permet de disposer de modélisations toujours plus précises mais seule une expérimentation de longue haleine permettra de le dompter.

    Reste encore la finalité principale, celle de l’extraction de l’énergie produite. C’est un tout autre problème en soi, qui ne sera d’ailleurs pas du tout abordé dans ce cas précis : comme expliqué en haut de page, ITER est avant tout une preuve de concept et n’a pas vocation à devenir une centrale. Les parois de la chambre seront simplement refroidies et l’énergie produite sacrifiée sur l’autel de l’expérimentation. Avant d’accéder à la fusion nucléaire commerciale, il faudra donc lancer un nouveau programme, certainement tout aussi fastidieux, pour récupérer et enfin utiliser cette énergie. C’est l’objet du projet DEMO , prévu… autour de 2060. Et alors, enfin, se posera la question d’un réacteur commercial avec toutes les contraintes que cela implique. C’est une chose de produire de l’énergie, mais pour le réaliser à grande échelle, la question du rendement est absolument primordiale. Il restera donc un dernier pallier à franchir pour passer d’une installation fonctionnelle à une centrale capable de produire de l’énergie en masse et de façon rentable.

    A moins que l’un des autres programmes qui travaille sur la fusion ne grille la politesse à ITER, les ingénieurs du projet devront encore plancher sur ces questions pendant plusieurs décennies au bas mot. Pour être honnête, il n’y a même aucune garantie absolue que la fusion soit maîtrisée un jour. Chaque étape représente un défi technologique qui conditionne la suivante et peut mettre tout le processus en péril, dans un contexte où chaque échec se chiffre en semaines, voire en mois et en millions d’euros. S’agit-il d’un grand pari à plusieurs milliards ? Indubitablement. Mais il suffit d’un coup d’œil pour comprendre à quel point le jeu pourrait en valoir la chandelle. Avec la fusion nucléaire, c’est peut-être une partie de notre avenir énergétique qui est en jeu et c’est précisément pour cela que le projet ITER est si fascinant. Nombre d’entre nous seront morts ou très âgés au moment de bénéficier des retombées concrètes de ce programme, mais là n’est pas la question : maîtriser la fusion nucléaire, c’est un enjeu qui dépasse de loin nos quelques générations et pourrait changer la trajectoire de toute notre civilisation.

    ANNEXES

    Pour ceux qui désireraient plus de lecture ou des informations plus précises que cet article n’a pas abordé, voici une liste de documents de qualité sur ITER et la fusion nucléaire en général.

    -L’excellent site d’ITER , qui regorge de détails supplémentaires et de superbes photographies toutes libres de droits
    -Quelques informations sur le projet DEMO , qui doit ouvrir la voie à la fusion commerciale si sa faisabilité est confirmée par ITER,
    -Un article (très) détaillé sur les méthodes de chauffage du plasma
    -La liste des grandes étapes du projet

    L
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    L'Energie en fusion
    • BÉCOULET, Alain (Author)
    • 200 Pages - 01/23/2019 (Publication Date) - Odile Jacob (Publisher)

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      Covid-19 : ce test révolutionnaire permet de se dépister soi-même

      Felix Gouty · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 12:30 · 3 minutes

    Le kit de test SARS-Cov-2 RapidPlex (Crédits : Caltech).

    « À ma connaissance, elle est la seule plateforme télémédicale capable de donner trois types d’information sur l’infection au SARS-CoV-2 à l’aide d’un simple capteur » , affirme Wei Gao, le co-inventeur du SARS-CoV-2 RapidPlex , au Science Times . En une dizaine de minutes seulement, ce kit de test multiplex (qui peut détecter plusieurs molécules différentes) donnerait ainsi une idée complète de l’éventuel statut infectieux de l’individu testé : sa contagiosité, son immunité et la sévérité de l’infection. Wei Gao, chercheur à l’Institut technologique de Californie (Caltech), et ses collègues ont conçu le RapidPlex pour permettre à des personnes isolées chez elle de détecter ou de contrôler leur infection au COVID-19 sans passer par un laboratoire. Ils en détaillent le fonctionnement dans une nouvelle étude publiée dans la revue Matter .

    Trois tests en un

    Le RapidPlex se base sur une feuille de graphène , une forme de plastique tissé en réseau hexagonal, à l’intérieur de laquelle sont injectées des formes lyophilisées d’anticorps humains spécifiques. Ces derniers ont été sélectionnés pour reconnaître seulement trois biomarqueurs d’une infection au COVID-19 : les protéines Spike de l’enveloppe (ou nucléocapside) du virus, grâce auxquelles il peut pénétrer dans ses cellules cibles ; les anticorps IgG et IgM que les cellules immunitaires d’une personne infectée synthétisent pour combattre l’infection ; et la protéine C réactive (ou CRP), un marqueur de l’inflammation qui permet d’activer la réaction immunitaire dite « du complément ». Le premier biomarqueur est généralement contenu dans la salive ou le mucus nasal du malade. Il est la cible des tests nasopharyngés (par écouvillon) en PCR et relate de la contagiosité d’une personne. La concentration du deuxième est mesuré lors d’un test sérologique, réalisé par le biais d’une prise de sang. Il témoigne de la réponse immunitaire spécifiquement anti-COVID-19 et donc atteste d’une infection présente ou passée depuis peu. Le dernier biomarqueur est aussi détecté dans le sang mais permet de mesurer la teneur de la réaction inflammatoire du malade, qui se produit lors de l’infection, et donc d’en déduire la sévérité de cette dernière.

    Le RapidPlex a été donc pensé pour éviter au malade potentiel, un test nasopharyngé et deux prises de sang . Grâce à un laser, de minuscules pores percent la couche du capteur en graphène dans quatre grand cercles noirs. Une petite quantité de salive ou de sang déposée dans l’un de ces cercles lui suffirait pour réaliser la détection. Le feuillet de graphène est même connecté à un circuit électronique qui, connecté en Bluetooth à un smartphone, peut donner les résultats directement au testé. Si ce kit de test conçu par Caltech est très ingénieux et prometteur, son efficacité n’a été pour l’instant prouvé qu’en laboratoire. De plus amples tests, sur un prototype commercialisable, seraient nécessaires pour en attester.

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      Le POCO X3 NFC (6+64Go) est actuellement à 209 euros

      Gregori Pujol · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 12:09 · 1 minute

    Profiter de l'offre chez eBay à 209€

    Le POCO X3 NFC est un smartphone milieu de gamme qui embarque un SoC Qualcomm Snapdragon 732G , le nouveau SoC du fondeur américain. A ses côtés on retrouve un écran IPS Dot Display de 6,67″ avec une définition Full HD+ (1080×2400) et surtout un taux de rafraîchissement de 120Hz, 6 Go de RAM et une capacité de 64 ou 128 Go (+ un port microSD).

    À LIRE AUSSI SUR CE SUJET Découvrir notre test du POCO X3 NFC

    Au dos, on retrouve un bloc optique avec quatre appareil photo : un capteur principal Sony IMX682, 64 Mégapixels, F1.89, un capteur ultra grand-angle de 13 Mégapixels, 119°, F2.2, un capteur macro de 2 Mégapixels F/2.4 et un capteur de Profondeur de Champ de 2 Mégapixels, F/2.4. La caméra frontal est quant à elle équipée d’un capteur grand angle de 20 Mégapixels, F2.2.

    Le POCO X3 NFC à un poids de 215g pour des dimensions de 163,3 x 76,8 x 9,4 mm, il est également équipé d’une grosse batterie de 5160 mAh avec de la charge rapide en 33W. Enfin, il tourne sous MIUI 12 pour Poco basé sous Android 10.

    D’autres sites proposent ce produit

    Xiaomi Poco X3 NFC - Smartphone 128GB, 6GB RAM, Dual Sim, Shadow Gray

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      WeTransfer : attention à ces mails piégés, ils dérobent vos identifiants !

      Remi Lou · news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 6 October, 2020 - 11:46 · 1 minute

    Crédits : Sergey Zolkin via Unsplash

    Les arnaques du web pullulent et se ressemblent. Comme l’a détecté Infoblox, une nouvelle campagne de phishing est actuellement en cours afin de dérober vos identifiants WeTransfer . Les hackers utilisent pour cela des malspam, soit des spams malveillants, avec des intitulés du type « Demande de devis Urgent » . Ces mails, vides, ne semblent pas si dangereux à première vue, sauf qu’ils contiennent une pièce jointe malveillante : un fichier HTML appelé « order – Copy.html ».

    Ce n’est donc pas un hack a proprement parler, mais plutôt du spam d’ingénierie sociale destiné à attiser votre curiosité et à vous pousser à cliquer sur la pièce jointe. Le fichier HTML vous renvoie par la suite à une autre page HTML vous indiquant qu’il vous faut vous connecter à WeTransfer pour accéder à un document sécurisé. C’est là qu’en rentrant vos identifiants, un « iframe » intégré à la page malveillante les transfère sur un serveur distant contrôlé par l’attaquant. Évidemment, si les conséquences d’un vol d’identifiant WeTransfer n’impacteront pas tout le monde, cela peut s’avérer dramatique dans le cas où le service est utilisé professionnellement afin de transférer des fichiers confidentiels entre collaborateurs.

    Afin d’éviter cette arnaque comme d’autres, Infoblox conseille de « toujours considérer comme suspects des emails vides ou sans objet précis, spécialement ceux qui incitent à ouvrir une pièce jointe ou cliquer sur un lien » mais aussi de « toujours examiner les types de fichiers en attachement, et ne jamais ouvrir des fichiers pouvant être des scripts (.vbs, .cmd, .bat), un fichier de raccourci Internet ou un fichier compressé. Ces derniers sont fréquemment utilisés par les attaquants pour contourner les méthodes de détection traditionnelles basées sur des signatures, et pour masquer l’identité réelle du fichier malveillant. »

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