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      Sur TikTok, cette institutrice cartonne avec ses cours en chansons

      Esther Suraud · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 11:46 · 1 minute

    ÉDUCATION- Elle était chanteuse avant d’être enseignante. Depuis, elle a pris la décision de lier ses deux passions. Céline Coenegrachts est institutrice dans une école primaire à Verviers, spécialisée pour les enfants atteints de troubles du langage . En août dernier, dans le contexte de la crise sanitaire , elle s’est lancée dans la réalisation de leçons en chansons sur son compte TikTok , “Madamecelinec”.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus , ses cours sont pédagogues , concis et chantants. La Belge de 30 ans confie au HuffPost que “la musique aide à mémoriser plus facilement. C’est un moyen d’amener la matière avec un canal plus original que le classique papier-crayon”.

    Une nouvelle forme d’apprentissage qui a trouvé son public. 186.500 personnes sont abonnées à son compte TikTok et suivent ses leçons de français ou de mathématique. “99 % des gens sont très positifs”, confie-t-elle. Ses premiers fans sont évidemment les élèves de son école primaire et... leurs parents. “Parfois, lorsque les enfants reviennent de l’école et qu’ils n’ont pas compris quelque chose, les parents leur conseillent de regarder s’il n’y a pas une explication de Madame Céline sur le sujet”.

    À voir également sur Le HuffPost : Ces élèves remercient leurs profs sur Zoom, et c’est adorable

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      Étudiante en première année, le confinement m'a isolée et j’ai craqué - BLOG

      Maxine DB. · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 09:49 · 6 minutes

    Je me levais aux alentours de 12-13 heures pour avoir le moins de temps de journée à supporter et, à cette période, à 17 h 30 il fait nuit. Mes journées étaient courtes mais je n’arrivais quand même pas à m’endormir avant 2 ou 3 heures du matin. Je regardais des séries, des films, des vidéos sur mon ordinateur ou mon téléphone. J’ai commencé à dessiner un peu pour essayer de ne pas passer tout mon temps sur des écrans mais ça restait le divertissement le plus fréquent. (photo d

    CONFINEMENT - Seule dans mon studio, les seules activités que j’avais étaient dormir, regarder mon téléphone ou mon ordinateur, et surtout, penser. Penser quand on vit cette situation sanitaire est plutôt oppressant. Étant donné qu’il se passait très peu de choses dans mon quotidien, la moindre pensée, relation ou situation qui me tracassait devenait une obsession et je ressassais en permanence. Je passais mes journées et mes nuits dans mon lit, triste et ennuyée. J’avais beau me dire que ce n’était qu’une période, je n’arrivais pas à passer au-dessus. Ce n’était certainement pas ce à quoi je m’attendais pour ma première année d’ études !

    Dépression, solitude, pensées suicidaires, avec le hashtag #ÉtudiantsFantômes , des milliers d’étudiant. e. s témoignent de leur détresse psychologique et du sentiment d’abandon par le gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire.

    Je suis arrivée sur Lyon fin août, quelques semaines avant ma rentrée , pour pouvoir profiter de la ville et des activités qu’elle avait à proposer avant de commencer ma première année en LEA à la fac de Lyon 2. Malgré les nombreuses complications pour rencontrer des gens à l’université à cause de la crise sanitaire, j’ai réussi à me faire une paire d’amis. J’ai eu à peine quelques semaines pour m’adapter au trajet “domicile-université”, au campus et aux cours, que sont arrivées les vacances de la Toussaint et, malheureusement, la fin des cours en présentiel.

    L’université a peu à peu “lâché” les élèves

    Dès mon retour de vacances, j’ai commencé les cours à distance. La fac ayant eu peu de temps pour s’organiser, je n’avais que quelques cours qui continuaient. Nous avions quand même quelques devoirs, mais surtout des partiels. Je n’ai pas du tout eu l’impression de passer des examens pour valider ou non mon semestre, mais de rendre de simples devoirs à la maison, c’était assez spécial.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Malheureusement, après la période de partiels, nous n’avons plus vraiment eu de travail. L’université a peu à peu “ lâché ” les élèves, les laissant petit à petit sans nouvelles. Certains professeurs ont arrêté de nous donner du travail, les mails d’information de la fac devenaient de plus en plus rares. J’avais l’impression que le suivi diminuait, et c’est encore le cas aujourd’hui. Pendant le deuxième confinement, je n’avais ni travail à faire pour m’occuper dans mon appartement ni activités à l’extérieur. Et le problème qui se pose quand on n’a plus rien à faire, c’est qu’on se décale dans tous les domaines.

    Je me levais aux alentours de 12-13 heures pour avoir le moins de temps de journée à supporter et, à cette période, à 17 h 30 il fait nuit. Mes journées étaient courtes, mais je n’arrivais quand même pas à m’endormir avant 2 ou 3 heures du matin. Je regardais des séries, des films, des vidéos sur mon ordinateur ou mon téléphone. J’ai commencé à dessiner un peu pour essayer de ne pas passer tout mon temps sur des écrans, mais ça restait le divertissement le plus fréquent.

    Mon alimentation: des pâtes et des céréales

    Le dérèglement lié au sommeil a engendré un dérèglement de mon alimentation. C’était assez compliqué de trouver la motivation de faire mes courses, mais surtout de me faire à manger. Alors j’ai commencé à manger essentiellement des pâtes et des céréales, mais sans sauter de repas hein!  Étant donné que c’était la première fois que je devais me débrouiller seule pour faire mes courses, que ça soit alimentaire ou autre, la motivation a disparu assez vite. J’étais vraiment la seule à pouvoir me gérer et c’est quelque chose dont je n’avais absolument pas l’habitude jusqu’à maintenant.

    Cette période d’environ un mois et demi a été très compliquée, car toutes les journées se ressemblaient, je ne pouvais voir personne ni faire grand-chose. Récemment, après le passage de tous les partiels, l’université a totalement arrêté d’envoyer des mails et je n’avais plus que deux cours sur cinq. De nouveau seule. Mes amis proches sont tous dans des villes différentes et ont cours normalement, donc mon rythme de vie est très différent du leur. J’avais déjà passé le premier confinement avec ma famille, je savais à quoi m’attendre et je n’avais pas envie de revivre la même situation. Je me suis dit que c’était plus facile de devoir me supporter seule plutôt que de devoir supporter ma famille. Alors je suis restée.

    Une petite dépression dont je me serais passée!

    J’avais prévu de rentrer chez mes parents pour les fêtes de fin d’année, mais j’ai commencé à me sentir vraiment mal et malade. J’ai fini par rentrer plus tôt, car la situation devenait insoutenable. C’est là que j’ai appris, en discutant avec plusieurs personnes travaillant dans le milieu médical, que j’avais entamé une petite dépression dont je me serais passée!

    Faute de vie nocturne, la solitude est grande pour les étudiant. e. s. Thomas et Lucie le partagent dans notre dernier podcast .

    Malgré le fait que ce soit encore compliqué d’envisager la reprise des cours, j’essaie de tenir bon jusqu’à la fin de l’année pour éviter qu’elle ne soit perdue. J’ai décidé de rentrer plus souvent chez mes parents pour pouvoir prendre un bol d’air de temps en temps. En revanche, je compte arrêter l’université l’année prochaine et me réorienter dans une école où le suivi est beaucoup plus assidu, pour éviter de me perdre à nouveau dans mes études.

    Ce billet provient des ateliers d’écriture menés par la ZEP (la Zone d’Expression Prioritaire), un dispositif média d’accompagnement à l’expression des jeunes de 15 à 25 ans qui témoignent de leur quotidien comme de toute l’actualité qui les concernent.

    À voir également sur Le HuffPost: Les trois annonces d’Emmanuel Macron pour l’enseignement supérieur

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      Au Canada, la neige devient fresques féériques avec les raquettes de cet artiste

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 21:39 · 3 minutes

    NEIGE - Des mandalas et des rosaces géantes au détour d’une route ou d’un champ enneigés. Ce sont d’étonnantes œuvres d’art éphémères sur neige que certains habitants de l’Ontario au Canada peuvent admirer régulièrement depuis plusieurs mois. Mais ce sont les internautes qui ont participé à élargir de leur notoriété.

    Sur son compte Facebook, l’artiste Kim Asmussen a pris l’habitude de publier des vidéos de ses créations. Sa dernière, postée le 29 janvier a fini par attirer l’attention des médias et les œuvres poétiques de ce directeur d’école conquièrent désormais l’œil de plus en plus de monde.

    Oublier la pandémie

    L’artiste a eu l’idée de ces œuvres d’art géantes l’an dernier: en faisant des recherches sur les sculptures sur neige, il a découvert les monumentales créations “d’art de neige” avec raquettes de l’artiste Simon Beck dans le parc de Banff à l’ouest du Canada.  “Je me suis dit, peut-être que je peux en faire autant”, se souvient Kim Asmussen, 62 ans, heureux d’avoir trouvé un moyen de concilier activité mentale et physique pendant la pandémie.

    L’exercice requiert de la méthode “parce qu’une fois que vous avez fait une trace dans la neige, vous ne pouvez plus l’effacer”, prévient l’artiste. “Je commence en dessinant une forme -un hexagone, un carré ou un triangle- puis je trace des lignes ou des cercles qui les traversent”, explique-t-il.
    L’homme s’aide de logiciels de dessin et des sites internet spécialisés pour localiser les meilleurs emplacements.

    Une boussole, des cordes et des bâtons

    Une fois sur le terrain, il utilise une boussole, des cordes, des bâtons et se fait aider par une équipe d’amis et d’étudiants équipés eux aussi de raquettes pour écraser la neige en formant d’immenses formes géométriques en relief.
    Une fresque prend de quelques heures à plusieurs jours de travail, selon la taille et la complexité des motifs.

    Depuis qu’il a commencé l’an dernier, Kim Asmussen a réalisé une vingtaine d’œuvres sur des champs ou des lacs gelés autour de sa ville de Schreiber, à environ 1.200 km au nord-ouest de Toronto, sur les rives du Lac Supérieur. La plus grande mesurait 400 mètres de long.

    Les premiers pas de “l’art sur neige avec raquette”

    Avant que la prochaine chute de neige n’efface ses créations, Kim Asmussen les immortalise en les photographiant et en les filmant par drone. Il les diffuse ensuite sur son compte Facebook , où elles attirent désormais de plus en plus de public.

    Selon lui, seule une poignée d’artistes s’adonnent à la pratique de “l’art sur neige avec raquettes”. ”Ça commence seulement à décoller”, note-t-il, espérant que son exemple fera des émules. Il aimerait pouvoir associer plusieurs écoles de la région à ses œuvres, voire créer un festival d’art de la raquette à neige. Il cherche en attendant des emplacements près de l’autoroute transcanadienne pour que ses futures réalisations puissent être vues par les automobilistes et routiers de passage.

    À voir également sur Le HuffPost: À New York, les images de la tempête de neige qui a enseveli la ville

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      Un confinement pendant les vacances scolaires? Castex ne l'exclut pas

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 19:09 · 2 minutes

    CONFINEMENT - Pas de nouvelles mesures, mais prudence. Juste avant le début des vacances scolaires, le gouvernement a renouvelé ce jeudi 4 février lors d’un point presse son appel à la vigilance sur fond de progression des variants plus contagieux du coronavirus.

    Interrogé sur l’éventualité d’un reconfinement qui interviendrait pendant les vacances scolaires, le Premier ministre Jean Castex a estimé (vidéo en tête d’article) que c’était une “perspective qu’on ne peut pas exclure” avant d’ajouter que dans ce cas-là, “notre intention est d’autoriser les gens à regagner dans ces conditions leur domicile”.

    Un peu plus tôt, au début du point presse , il avait en revanche déclaré que “la situation ne justifiait pas à ce jour” un nouveau confinement et que cette mesure ne pouvait “s’envisager qu’en tout dernier recours”.

    “Nous devons éviter tout relâchement”

    “Plus que jamais, nous devons éviter tout relâchement (...) je vous invite à la plus grande prudence durant ces congés, a ajouté Jean Castex, insistant sur l’importance de “se faire tester, s’isoler au moindre doute, appliquer les gestes barrières ou encore respecter les règles communes…”

    Et de conclure: “Plus que jamais ces bonnes pratiques quotidiennes sont au cœur du combat contre la pandémie surtout si nous avons la volonté commune d’éviter un nouveau confinement, la volonté commune de soulager nos soignants et nos services hospitaliers.”

    Pas de confinement, mais des restrictions supplémentaires

    Cette semaine, une source proche de l’exécutif indiquait à l’ AFP que les vacances scolaires étaient plutôt analysées comme un facteur positif, cette période impliquant une baisse des brassages dans les écoles et au travail.

    L’exécutif a renoncé en fin de semaine dernière à imposer un troisième confinement , mais il a renforcé les mesures qui s’ajoutent au couvre-feu à 18h en vigueur depuis bientôt trois semaines, en restreignant les possibilités de voyager à l’étranger et en décidant la fermeture des grandes surfaces commerciales (plus de 20.000 mètres carrés).

    De plus, les bars, restaurants et lieux culturels sont toujours fermés depuis la fin du mois d’octobre.

    À voir également sur Le HuffPost: Les 4 grands types de vaccins contre le Covid-19 expliqués en 2 minutes

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      Couvre-feu: Darmanin annonce des verbalisations en hausse de 53%

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 18:32 · 2 minutes

    Des policiers en patrouille dans les rues de Paris le 3 février 2021.

    CORONAVIRUS - C’est l’heure d’un premier bilan. À l’occasion du point presse organisé ce jeudi 4 février pour faire le point sur la situation sanitaire en France , le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que quasiment 1,9 million de contrôles et 177.000 amendes avaient été réalisés depuis la mise en place du couvre-feu généralisé à 18h samedi 16 janvier.

    Suite aux déclarations de Jean Castex vendredi 29 janvier à l’issue d’un contrôle de défense, qui annonçait des mesures de restrictions supplémentaires , davantage de contrôles ont été réalisés. Dans le détail, “le nombre de ces contrôles à augmenté de 39% le week-end dernier par rapport au week-end précédent, a déclaré le ministre qui a assuré que ces contrôles continueraient de “s’intensifier”. Les verbalisations, elles, “ont augmenté de 53%”.

    Gérald Darmanin a également déclaré avoir “demandé aux forces de l’ordre d’être particulièrement vigilants au sujet des fêtes clandestines et restaurants clandestins”.

    Rien que sur la journée du mercredi 3 février, “587 restaurants et débits de boissons ont été contrôlés”, selon le ministre de l’Intérieur. “Et ces contrôles seront encore renforcés”. Pour ce qui est des fêtes clandestines, il dévoile que “190 rassemblements festifs ont été démantelés par les forces de l’ordre qui ont conduit à 208 interpellations, dont 156 ont donné lieu à des poursuites pénales”.

    Sanctions contre les compagnies aériennes

    Enfin, le ministre de l’Intérieur a également assuré que le gouvernement “n’a pas hésité et n’hésitera pas à sanctionner durement les compagnies aériennes peu scrupuleuses sur la réalisation [des contrôles] qui leur incombent en première intention”. En effet, depuis lundi 1er février, de nouvelles restrictions d’entrée et de sortie sur le territoire français sont en vigueur sur le territoire français.

    “On est passé de 65 000 passagers par jour à 20 000 passagers par jour” depuis lundi, indique le ministre. “729 passagers au départ n’ont pas été autorisés pendant deux jours à prendre leur avion car ils ne voyageaient pas avec ce motif impérieux”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, ajoutant que “41 passagers arrivant en France n’ont pas été admis sur le territoire pour des raisons similaires”.

    Gérald Darmanin a aussi estimé que les commerces étaient particulièrement contrôlés en cette période. Il a toutefois regretté encore “de trop fortes affluences” dans certains d’entre eux.

    À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: comment se déroulent les tests obligatoires à Roissy

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      Covid : Le confinement réinstauré à Mayotte pour "au moins trois semaines"

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 18:13 · 2 minutes

    À Mayotte, le nombre d

    CORONAVIRUS - Le gouvernement a décidé un reconfinement à Mayotte pour au moins trois semaines, à compter du vendredi 5 février en début de soirée pour faire face à la progression de l’épidémie de Covid-19 et à l’apparition des variants britannique et sud-africain, a annoncé ce jeudi 4 le ministère des Outre-mer.

    “Depuis le 1er février, 3 communes (Bouéni, Pamandzi et Dzaoudzi Labattoir) étaient confinées du fait de l’observation de taux d’incidence particulièrement élevés (...) Afin de limiter la forte circulation du virus, il a été décidé d’étendre le confinement à l’ensemble du territoire mahorais à compter du vendredi 5 février, 18H00 (heure de Mayotte), pour une durée de trois semaines”, indique un communiqué du ministère.

    Selon le communiqué, cette décision se justifie par une “très forte augmentation des hospitalisations de cas Covid ces derniers jours”: “77 patients sont actuellement hospitalisés et 11 patients sont en réanimation”.

    “Il y a beaucoup de différences entre la première vague de l’épidémie et la seconde. Le virus se diffuse partout, il n’y a pas une seule commune qui soit épargnée. Il touche des gens plus jeunes, avec des formes graves chez des gens jeunes et on a eu même des décès de personnes qui avaient à peine 25 ans”, a alerté la directrice générale de l’ARS Dominique Voynet.

    Des patients plus jeunes en réanimation

    Du 3 janvier au 3 février, le taux d’incidence est passé de 50 à 415/100.000 habitants avec un taux de positivité de 17%. Les patients admis en réanimation sont plus jeunes (entre 45 et 60 ans) et présentent des formes plus graves avec des détresses respiratoires aiguës sévères.

    “Il est fort probable que cette présence de personnes plus jeunes en réanimation s’explique par la présence confirmée des variants 202012/01 (identifié au Royaume-Uni) et 501 (identifié en Afrique du Sud) de la Covid-19”, explique le ministère.

    Dans le cadre de ce confinement, “les écoles et établissements scolaires seront fermés, en raison du nombre de cas très importants détectés chez les jeunes, à la différence de l’hexagone et qui s’explique sans doute par la forte circulation du variant 501”. Sur Mayotte la 1ere , le préfet a précisé que les commerces, bars et restaurants fermeront également, sauf ceux qui peuvent proposer une offre à emporter.

    Afin de soutenir l’économie à Mayotte, l’ensemble des mesures d’urgence économique déjà en vigueur seront prolongées, selon le texte.

    À voir également sur Le HuffPost: Covid: Castex explique pourquoi un troisième confinement est à nouveau écarté

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      Le vaccin AstraZeneca sera distribué aux professionnels de santé

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 17:59 · 2 minutes

    VACCINATION - Le gouvernement veut aller plus vite sur la vaccination contre le Covid-19. Lors de son allocution ce jeudi 4 février , le Premier ministre Jean Castex a annoncé que 1,7 million de rendez-vous supplémentaires seraient proposés “ces prochains jours” pour la première injection.

    Pour ce faire, l’exécutif compte notamment sur le vaccin du laboratoire britannique AstraZeneca, validé par l’UE le 29 janvier dernier .

    Le vaccin AstraZeneca “va nous permettre d’accélérer le rythme de vaccination, a assuré Jean Castex. Grâce à ce nouveau vaccin, nous pourrons atteindre l’objectif de quatre millions de personnes ayant reçu leur première injection d’ici la fin du mois de février.”

    Ce vaccin a notamment l’avantage de pouvoir être stocké à long terme dans des frigos classiques, contrairement aux deux autres déjà disponibles, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna , qui doivent l’être à très basse température (-70°C pour le premier et -20°C pour le second).

    “Protéger les professionnels de santé”

    Dans le détail, le Premier ministre a annoncé que “la première livraison de vaccins Astrazeneca, dès la fin de cette semaine, sera affectée aux établissements de santé, pour protéger les professionnels de santé, hospitaliers et de ville, qui se battent en première ligne contre le virus et leur vaccination pourra commencer dès ce samedi”.

    Dans une interview à TF1 mardi 2 février, Emmanuel Macron a affirmé que ce vaccin serait réservé aux moins de 65 ans en France, comme l’a recommandé la Haute autorité de Santé française , et pourrait être administré par les pharmaciens et les sages-femmes.

    Sur les 1,7 million de rendez-vous supplémentaires annoncés, 500.000 seront ouverts à partir de vendredi pour être réalisés fin février, puis 1,2 million “dès le milieu de la semaine prochaine” pour le mois de mars. Ils seront suivis encore “d’au moins 500.000 rendez-vous supplémentaires sur le mois de mars que nous ouvrirons progressivement d’ici là”, a précisé le chef du gouvernement.

    Le ministère de la Santé n’a pu être joint par l’AFP pour préciser si les 500.000 rendez-vous devant ouvrir vendredi étaient les mêmes que ceux dont il avait décalé la semaine dernière l’ouverture, ou de nouveaux créneaux.

    A voir également sur Le HuffPost: Covid: des vaccins à 90% efficaces, ce que ça veut dire...et surtout pas dire

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      Covid : Castex explique pourquoi un confinement est à nouveau écarté

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 17:20

    COVID-19 - Pas de reconfinement en vue pour le moment. Lors d’un point presse ce jeudi 4 février, le Premier ministre Jean Castex a annoncé qu’un troisième confinement n’était pas envisagé à ce jour, tout en affirmant que l’exécutif n’hésiterait “pas à prendre (ses) responsabilités” en cas de “dégradation forte et rapide” des indicateurs sanitaires en raison de l’épidémie de Covid-19 .

    “U n nouveau confinement ne peut s’envisager qu’en dernier recours (...) la situation ne le justifie pas à ce jour”, a-t-il déclaré.

    “L’objectif que nous devons nous fixer n’est pas de retarder cette échéance, mais de tout mettre en œuvre pour l’éviter, a ajouté le Premier ministre. Nous avons engagé une course contre la montre avec cette épidémie et chaque jour compte”.

    Plus d’informations à suivre

    À voir également sur Le HuffPost : Le couvre-feu à 18h “ne freine pas suffisamment” le virus, prévient Gabriel Attal

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      Avant les vacances scolaires, les parents dans la crainte d'un reconfinement qui plane toujours

      Marine Le Breton · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 16:26 · 5 minutes

    Les vacances scolaires commencent ce samedi 6 février pour la zone A.

    PARENTS - Les vacances scolaires approchent, l’incertitude continue de planer quant à la forme qu’elles vont prendre. Jean Castex , lors d’une intervention surprise vendredi 29 janvier, avait tenté de rassurer, avançant que “nous pouvons encore nous donner une chance d’éviter le confinement ”. Ce jeudi 4 janvier, pendant une conférence de presse , il a confirmé qu’un “nouveau confinement ne peut s’envisager qu’en tout dernier recours. La situation ne le justifie pas à ce jour”.

    Malgré tout, cette hypothèse est encore une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Français. D’ailleurs Jean Castex a bien précisé qu’elle ne pouvait pas être exclue pendant les vacances scolaires. Elle est tout particulièrement au-dessus celle des parents, qui craignent depuis plusieurs jours ou semaines de devoir composer avec des vacances imprévues.

    À ce sujet, le Premier ministre s’est aussi voulu rassurant: “les vacances d’hiver débutent, pour certaines zones, demain soir. Nous avons choisi de ne pas limiter les déplacements entre régions. Une telle mesure aurait été justifiée si la circulation du virus était très inégale selon les régions. Ce n’est pas le cas”.

    Une autre hypothèse que celle du confinement, évoquée par des scientifiques, n’a toujours pas été officiellement écartée. Il s’agit de celle d’un allongement des vacances scolaires.

    Que ce soit l’une ou l’autre des options, les craintes des parents sont les mêmes. Notamment en ce qui concerne la conjugaison entre télétravail et enfants à la maison, dans l’hypothèse où les écoles seraient fermées.

    Télétravailler et s’occuper des enfants

    “Les parents ont l’obligation d’honorer leurs fonctions professionnelles, ils veulent bien s’adapter, mais s’adapter, ça se prévoit”, souligne Rodrigo Arenas, coprésident de la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (FCPE), contacté par Le HuffPost . “Sur le terrain, les parents font comme ils peuvent, et les enfants sont très résilients, alors que c’est très compliqué pour eux. Mais si un confinement doit être annoncé pour sauver des vies, il faudra penser l’enseignement pour les élèves les plus fragiles”, précise-t-il.

    La situation ne sera pas moins compliquée si les vacances sont allongées. ”Ça veut dire soit poser une semaine de congé en plus qu’on n’a pas forcément envie de poser et qu’on préfère garder pour l’été, soit continuer à télétravailler, ce qui est compliqué parce que, si c’est pendant que je télétravaille, ma fille sera devant la télé toute la journée… Elle peut s’occuper toute seule pendant une heure ou deux, mais pas toute la journée. Elle a besoin d’attention, elle a besoin d’être occupée”, explique auprès de Franceinfo , Marie, mère d’une petite fille de 8 ans dont elle s’occupe seule.

    Gilles Demarquet, président de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel), reconnaît que si le choix est fait de prolonger les vacances scolaires, ce sera “très compliqué pour les parents qui doivent travailler. C’est pourquoi le gouvernement devra mettre en place des mesures d’accompagnement”, estime-t-il. Et si les écoles doivent fermer, “ce sera un vrai casse-tête”, regrette-t-il.

    Garde des enfants

    L’autre problème inquiétant les parents, c’est celui de la garde des enfants, comme on peut le constater avec quelques remarques postées sur Twitter.

    “D’habitude, on pouvait prendre des nounous. Là, on ne peut pas parce qu’il n’y en a pas. Les gens ont peur de ramener le virus à la maison. Les grands-parents ne peuvent pas garder les enfants. Comment on fait?”, s’interroge Alexandre, père de famille, interrogé par Franceinfo . En effet, avec la propagation de l’épidémie de coronavirus, les modes de garde habituels ont changé, comme l’explique pour Libération Sandra Hobian, directrice du pôle société au Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc): “Tous les modes de garde sollicités habituellement sont remis en cause par la crise sanitaire: les grands-parents, les colonies, les activités périscolaires. L’incertitude est donc forte chez les parents”, affirme-t-elle.

    Besoin d’anticiper

    C’est pourquoi, quel que soit le scénario qui imposerait aux parents de trouver des moyens alternatifs pour garder leurs enfants, Gilles Demarquet demande à ce que “le gouvernement puisse accompagner les familles dans l’aide à la garde des enfants. L’incertitude prégnante, même si nous la comprenons, demande de réussir à nous organiser beaucoup plus”, souligne-t-il. Le besoin d’anticiper les mesures, afin que les familles puissent prévoir en amont plutôt que de s’organiser à la dernière minute, lui semble indispensable.

    C’est aussi l’avis de Rodrigo Arenas, qui aimerait que soit mis en place un conseil autour de l’Éducation nationale, afin “qu’on se mette tous autour de la table pour prendre des décisions”. Selon lui, “tout s’anticipe. Depuis cet été, on demande à ce que soit modifié le calendrier des vacances scolaires. On l’a anticipé car on lit les avis des scientifiques. Alors pourquoi pas le gouvernement?”, se demande-t-il.

    L’état d’esprit des parents, aussi agité qu’il puisse être compte tenu de l’incertitude ambiante, rejoint finalement, selon lui, celui de “tous les citoyens”. Et comme le souligne Gilles Demarquet, aujourd’hui, “on a dépassé le stade de la sidération du premier confinement. L’acceptation des parents sera certainement moindre cette fois-ci”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le confinement est ”épuisant” pour les parents, même pour Kate Middleton