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      Au Costa Rica des retraités français bloqués par le Covid depuis près de 3 semaines

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 09:06 · 3 minutes

    Des retraités français bloqués au Costa Rica par le Covid depuis près de 3 semaines (Photo: une ambulance entre dans l

    COSTA RICA - Seize retraités français étaient toujours bloqués vendredi 12 février au Costa Rica pour cause de Covid-19, dont six hospitalisés, deux d’entre eux étant dans un état grave, a indiqué à l’AFP le président de l’association qui a organisé le voyage.

    Le groupe, composé de 22 retraités de La Poste et du groupe Orange âgés “de 60 à 77 ans”, était parti de Lorraine (est de la France) le 16 janvier pour une dizaine de jours de voyage organisé dans le petit pays d’Amérique centrale, a expliqué Guy Poirot dans un entretien téléphonique avec l’AFP depuis l’hôpital de San José où il est soigné.

    Six hospitalisés dont trois en soins intensifs

    D’abord six voyageurs, puis un total de vingt ont été testés positifs après que leur départ prévu le 27 janvier a été différé pour cause de durcissement des normes sanitaires d’entrée au Pays-Bas, par lequel ils devaient transiter.

    Deux membres du groupe seulement ont pu d’abord partir, suivis ensuite de quatre autres, via Madrid. Les touristes ont été hospitalisés, a indiqué l’ambassade. Aujourd’hui ils sont six, plus le guide costaricien du groupe, Roberto, a précisé Guy Poirot.

    Trois sont hospitalisés en soins intensifs à l’Hôpital San Juan de Dios de la capitale costaricienne, dont deux sont dans un état “très sérieux”, a indiqué le président de l’association.

    Les trois autres, dont Guy Poirot, ont vu leur état de santé s’améliorer et ont été admis dans un établissement pour des malades aux symptômes plus légers. “On m’a dit qu’il me faudra encore 7 à 8 jours pour être testé négatif”, condition sine qua non du retour en France, a commenté Guy Poirot.

    Pour les dix voyageurs restants testés positifs mais qui n’ont pas souffert de symptômes sévères, c’est le confinement dans des hôtels dont il faut assumer à présent les frais. En effet, les 2000 dollars pour l’hébergement, couverts par  l’assurance exigée par le Costa Rica pour entrer dans le pays, sont à présent dépassés.

    Pas de demande de test PCR à l’arrivée

    Afin de favoriser la reprise de l’activité touristique, le Costa Rica ne demande plus depuis le mois d’octobre de test PCR négatif à ses visiteurs, qui doivent cependant contracter une assurance couvrant frais médicaux et d’hébergement en cas de contagion. Toutefois il en faut un pour entrer sur le territoire français , ce qui bloque désormais les retraités.

    “Le voyage était prévu depuis plus d’un an” et les retraités auraient perdu “entre 60 et 70%” du prix du séjour payé auprès de l’agence de voyage Couleurs du Monde s’ils avaient renoncé à partir, a expliqué Guy Poirot.

    “La Moselle (d’où les voyageurs sont originaires) est l’une des régions les plus touchées (par le Covid) : il n’y a pas besoin de voyager pour se retrouver dans cette situation”, a justifié le président de l’Association.

    Il n’a pas été possible de déterminer si les voyageurs ont été contaminés dans le pays ou si l’un d’entre eux était déjà porteur du virus. Après avoir enregistré un peu plus de 1000 cas quotidiens de Covid-19 début janvier, le Costa Rica en recense entre 400 et 500 depuis la deuxième semaine de février.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      Étudiants fantômes: face à la détresse financière et psychologique, notre appel au gouvernement

      Thomas Perez · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 02:44 · 8 minutes

    Un étudiant travaille dans une résidence universitaire à Toulouse, alors que les cours sont maintenus en distanciel à cause de la pandémie de coronavirus, le 1er février 2021. (Photo GEORGES GOBET/AFP via Getty Images)

    Cette tribune est une version raccourcie de la lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux du collectif Étudiants Fantômes: retrouvez-la sur Twitter @etudiantsfantom

    Par des étudiants fantômes, pour tous les étudiants fantômes.

    La situation sanitaire que nous connaissons est exceptionnelle. Les effets de cette crise sont financiers, sociaux, mais ils sont également psychologiques. En tant qu’ étudiants , nous exprimons depuis quelques semaines ces difficultés, au sein des universités d’abord, auprès de nos responsables pédagogiques. Mais nos dirigeants doivent également être alertés du mal-être étudiant malsain qui règne depuis le début de la crise sanitaire. Nous estimons que, en dehors de tout clivage politique car nous ne nous inscrivons pas dans le cadre d’une lutte idéologique, il s’agit de l’avenir, du bien-être des étudiants et des générations futures qui tiendront dans les décennies prochaines ce pays.

    L’enseignement à l’Université passe avant tout par des interactions avec les professeurs, entre les étudiants. Couper ce lien, c’est amoindrir cette envie que les étudiants ont d’apprendre et de se lever tous les jours pour s’enrichir intellectuellement, ne réduisant l’apprentissage qu’à une simple action mécanique, sans vie, sans goût.

    Nous sommes par ailleurs choqués d’apercevoir qu’il y a, dans le cadre des examens, une pénalisation des élèves atteints de la Covid-19 . Le fait que ces étudiants, n’étant pas allés à leurs examens en présentiel quand il y en avait, ne bénéficient parfois pas d’une nouvelle session d’examen dans les semaines qui suivent est inadmissible. Cela pousse les malades à se rendre en salles d’examen. De ce fait, le risque de contamination augmente considérablement, tout cela car il n’y a pas d’obligation donnée par l’État aux universités de mettre en place une seconde session pour les étudiants atteints de la Covid-19 lors de la première.

    Nous demandons au gouvernement une réouverture des universités selon un modèle hybride: une jauge maximale de 50% de présentiel, tout en diffusant en direct les enseignements pour les étudiants non présents. Et ceci de façon facultative, permettant aux étudiants fragiles face au virus, vivant avec des personnes à risque, étant retournés au sein de leur famille ou préférant les modalités actuelles de poursuivre leur enseignement à distance.

    Sur le volet psychologique , le nombre d’étudiants demandant une consultation avec un professionnel est en augmentation constante depuis ces derniers mois. Les chiffres sont alarmants: 73% des étudiants affirment avoir été affectés aux niveaux psychologique, affectif et/ou physique, 23% des étudiants avouent avoir déjà eu des pensées suicidaires au cours du premier confinement [1]. Ces idées sombres, les tentatives de suicide et les suicides ne devraient pas être devenus une norme au sein du monde étudiant.

    Nous demandons par conséquent au gouvernement d’assumer sa responsabilité et d’investir davantage dans ce domaine, conformément aux préconisations de Nightline France [2] afin d’éviter un dépérissement de la santé mentale des étudiants: des vies sont en jeu.

    Enfin, certains d’entre nous font face depuis le début de la crise sanitaire à des difficultés financières sans précédent.

    Si la généralisation du repas à un euro pour tous les étudiants est une première solution qui allégera la pression financière de certains d’entre nous, quid des étudiants ayant perdu leur travail depuis le début de la crise sanitaire et qui se trouvent dans l’incapacité de s’acquitter de leur loyer? Des étudiants qui ont regagné leur domicile familial et qui se doivent de payer des loyers en résidences universitaires? Des étudiants sans bourse? En 2019, ces derniers étaient au nombre de deux millions [3].

    Nous demandons en ce sens au gouvernement la généralisation d’un système d’aide exceptionnelle pour les étudiants permettant une compensation des revenus perdus ainsi qu’une revalorisation des bourses. Ces dernières doivent nous assurer un minimum vital, nul d’entre nous ne saurait être confronté à des difficultés concernant les études en raison de lacunes financières.

    Comprenez qu’en tant qu’étudiants, nous ne souhaitons pas voir notre travail miné par des conditions de précarité financière ou de détresse psychologique.

    Interprétez cette tribune comme un appel à l’aide, l’expression d’un désespoir général et la volonté de faire de cette période pénible, angoissante et incertaine un mauvais souvenir. Nous vous demandons d’investir sur le long terme car les étudiants d’aujourd’hui représentent la France de demain.

    Nous comptons sur le bon sens de nos dirigeants.

    [1] : https://www.fage.org/ressources/documents/3/6294-DP_13-07-20_Enquete_FAGE-IPSOS_Les-.pdf

    [2] : https://www.nightline.fr/sites/default/files/publications/2020-11/2020-11-16_Nightline-France_rapport_ETPT.pdf

    [3] : https://www.ledauphine.com/france-monde/2019/11/13/logement-bourses-travail-comprendre-la-precarite-etudiante#:~:text=Selon%20un%20rapport%20de%20l,l’ensemble%20de%20la%20population .

    Les cosignataires de cette tribune sont :

    Sénat

    Antiste Maurice : Sénateur de la Martinique - SER

    Artigalas Viviane : Sénatrice des Hautes Pyrénées - SER

    Belin Bruno : Sénateur de la Vienne - LR

    Benbassa Esther : Sénatrice de Paris - EST

    Berthet Martine : Sénatrice de la Savoie - LR

    Bigot Joël : Sénateur de Maine-et-Loire - SER

    Bonnefoy Nicole : Sénatrice de la Charente - SER

    Boyer Valérie : Sénatrice des Bouches-du-Rhône - LR

    Bourgi Hussein : Sénateur de l’Hérault - SER

    Briquet Isabelle : Sénatrice de la Haute-Vienne - SER

    Brisson Max : Sénateur des Pyrénées-Atlantiques - LR

    Cardon Rémi : Sénateur de la Somme - SER

    Carlotti Marie Arlette : Sénatrice des Bouches du Rhône - SER

    Cohen Laurence : Sénatrice du Val de Marne - CRCE

    Conway-Mouret Hélène : Sénatrice représentante des Français hors de France - SER

    Cozic Thierry : Sénateur de la Sarthe – SER

    Darcos Laure : Sénatrice de l’Essonne - LR

    De Marco Monique : Sénatrice de Gironde - EST

    Devinaz Gilbert-Luc : Sénateur du Rhône - SER

    Dossus Thomas : Sénateur du Rhône - EST

    Duplomb Laurent : Sénateur de la Haute-Loire - LR

    Espagnac Frédérique : Sénatrice des Pyrénées Atlantiques - SER

    Féret Corinne : Sénatrice du Calvados - SER

    Fichet Jean-Luc : Sénateur du Finistère - SER

    Filleul Martine : Sénatrice du Nord - SER

    Fournier Bernard : Sénateur de la Loire - LR

    Garriaud-Maylam Joëlle : Sénatrice des français établis hors de France - LR

    Gillé Hervé : Sénateur de la Gironde - SER

    Harribey Laurence : Sénatrice de la Gironde - SER

    Houllegatte Jean-Michel : Sénateur de la Manche - SER

    Joly Patrice : Sénateur de la Nièvre - SER

    Jourda Gisèle : Sénatrice de l’Aude - SER

    Kanner Patrick : Sénateur du Nord - SER

    Kerrouche Éric : Sénateur des Landes - SER

    Klinger Christian : Sénateur du Haut-Rhin - LR

    de La Gontrie Marie-Pierre : Sénatrice de Paris - SER

    Labbé Joël : Sénateur du Morbihan - EST

    Leconte Jean-Yves : Sénateur représentant les français établis hors de France - SER

    Le Houerou Annie : Sénatrice des Côtes-d’Armor - SER

    Lefèvre Antoine : Sénateur de l’Aisne - LR

    Lepage Claudine : Sénatrice des Français Hors de France - SER

    Lienemann Marie-Noëlle , sénatrice Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Paris et ancienne Ministre

    Lubin Monique : Sénatrice des Landes - SER

    Lurel Victorin : Sénateur de la Guadeloupe - SER

    Marie Didier : Sénateur de la Seine-Maritime - SER

    Meunier Michelle : Sénatrice de Loire-Atlantique - SER

    Monier Marie-Pierre : Sénatrice de la Drôme SER

    Montaugé Franck : Sénateur du Gers - SER

    Ouzoulias Pierre : Sénateur des Hauts-de-Seine – CRCE

    Paccaud Olivier : Sénateur de l’Oise - LR

    Poncet Raymonde : Sénatrice du Rhône - EST

    Poumirol Emilienne : Sénatrice de la Haute-Garonne - SER

    Préville Angèle : Sénatrice du Lot – SER

    Redon-Sarrazy Christian : Sénateur de Haute Vienne - SER

    Robert Sylvie : Sénatrice d’Ille-et-Vilaine - SER

    Roger Gilbert : Sénateur de Seine-Saint-Denis - SER

    Rossignol Laurence : Sénatrice de l’Oise - SER

    Sueur Jean-Pierre :  Sénateur du Loiret - SER

    Taillé - Polian Sophie : Sénatrice du Val-de-Marne - EST

    Temal Rachid : Sénateur du Val-d’Oise - SER

    Tissot Jean-Claude : Sénateur de la Loire - SER

    Todeschini Jean-Marc : Sénateur de la Moselle et ancien ministre - SER

    Vaugrenard Yannick : Sénateur de Loire-Atlantique - SER

    Assemblée nationale

    Cariou Emilie : Députée de la Meuse - Co-Présidente des Nouveaux Démocrates

    Coquerel Éric : Député de Seine-Saint-Denis - LFI

    Faure Olivier : Député de Seine-et-Marne - Premier secrétaire du PS

    Forteza Paula : Députée des français établis hors de France - Non-inscrite

    Houlié Sacha : Député de la Vienne - LREM

    Julien-Laferrière Hubert : Député du Rhône - Non-inscrit

    Lassalle Jean : Député des Pyrénées-Atlantiques - L&T

    Le Grip Constance : Députée des Hauts-de-Seine LR (vice présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation)

    Naegelen Christophe : Député des Vosges - UDI et Indépendants

    Obono Danièle : Députée de Paris - LFI

    Person Pierre : Député de Paris - LREM

    Reda Robin : Député de l’Essonne - LR

    Robert Mireille : Députée de l’Aude - LREM

    Rubin Sabine : Députée de Seine-Saint-Denis - LFI

    Taché Aurélien : Député du Val-d’Oise - Co-président des Nouveaux Démocrates

    Trastour-Isnart Laurence : Députée des Alpes Maritimes - LR

    Viry Stéphane : Député des Vosges - LR

    Wonner Martine : Députée du Bas-Rhin - L&T

    Président d’Université

    Brossard Olivier : Président de Science Po Toulouse

    À voir également sur Le HuffPost : La lettre de Lucie étudiante de 21 ans à Macron pour rouvrir les facs

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      Comment avancer dans une relation amoureuse à distance

      Pauline Machado / Terrafemina · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 02:35 · 5 minutes

    Pour les expert·e·s et concerné·e·s, s

    COUPLE - Ça fait déjà deux ans qu’on est ensemble, et pourtant, on a l’impression que notre rencontre mémorable devant un McDo en sortie de boîte date du mois dernier. Normal, en tout et pour tout, sur 24 mois, on a dû voir notre partenaire six semaines consécutives. La faute à un détail non négligeable: Alex habite à l’autre bout du monde . À Los Angeles, plus précisément. Une destination de rêve - quoique moins en période de Covid - qui rend notre relation plus compliquée que si la personne avait la décence de loger au coin de la rue.

    Pas simple de se retrouver, pas simple de communiquer (9 heures de décalage horaire ça chamboule pas mal notre routine), pas simple de faire des plans pour avancer. Quelques difficultés bien réelles qui ne nous empêchent toutefois pas de mener notre petit bonhomme de chemin mieux que jamais. Car voilà : on s’aime, on parle, et l’amour longue distance quand il est sincère et ouvert a de bonnes chances de ne pas se transformer en chaos destructeur.

    Pour ceux et celles qui en douteraient, ou qui ne sauraient pas par où commencer pour passer quelques étapes d’engagement dont ils·elles rêvent malgré le contexte, il existe des solutions efficaces. Des conseils qui redonneront du courage aux amoureux·ses transi·e·s, et qui rappellent surtout qu’il est nécessaire de s’adapter, de dialoguer et d’avoir confiance en l’autre. De quoi prouver aussi que, non, loin des yeux ne veut pas dire loin du cœur. Surtout pas à l’heure de FaceTime.

    S’accorder sur ses attentes

    “Nous vivons à une époque où chacun peut concevoir son propre style de relation”, affirme la Dre Jennifer B. Rhodes, psychologue agréée, au magazine Bustle . “Le problème est que les gens ont des attentes sur la façon dont les relations doivent se dérouler, plutôt que de s’abandonner à ce qui est. Si votre perception et votre état d’esprit sont que cette relation ne peut pas aller de l’avant à cause de la distance, c’est exactement ce qui va se passer”. Traduction: plus on sera convaincu·e qu’on fonce droit dans le mur à cause des (nombreux) kilomètres qui nous séparent, plus on finira par se le prendre.

    À la place, il est essentiel d’enregistrer que notre relation ne peut pas (du moins pas tout de suite) coller aux standards véhiculés par les couples qui nous entourent. Plus spécifiquement à “l’escalator de la relation” , comme certain·e·s expert·e·s l’appellent, qui érige en seul modèle valide les paliers suivants : rencontre, présentation aux proches, emménagement, mariage, enfants. En plus d’être sacrément archaïque, il est tout bonnement impossible dans notre cas puisqu’à partir de la case 3, ça coince. Du coup, on invente autre chose. On brûle certaines étapes et on en remet d’autres à plus tard.

    Par exemple, plutôt que de se dire qu’il faut absolument attendre X mois avant d’organiser un dîner avec sa famille et ses ami·e·s, on le fait dès que l’envie et l’occasion se présentent. Idem pour les discussions sur le futur : il n’est jamais trop tôt d’aborder un projet de taille (déménagement notamment), si c’est ce que l’on souhaite tou·te·s les deux.

    À ce sujet, il reste essentiel de s’accorder sur ses attentes, et les termes de notre relation. “Vous devez vous assurer que vous êtes tous les deux sur la même longueur d’onde, la direction qu’elle prend et si elle est exclusive ou non”, conseille le Britannique Owen Lloyd, auteur sur Medium en couple avec une Française. “Cette question peut être délicate à aborder, mais il est très important de définir une relation à distance avant de vous y investir.” Pas besoin de transformer une conversation sympa à cœur ouvert en ultimatum non plus, l’important reste d’échanger, mais on saisit le topo : ne pas être dans le flou.

    Planifier du temps en commun au maximum

    Aller prendre un verre spontané au bar du coin est hors de question, et cette inaccessible simplicité nous fout souvent le moral en l’air. D’accord, en ce moment, personne n’y a le droit, mais ça vaut aussi pour les apéros avant 18 heures. Ou les nuits à se réfugier l’un·e chez l’autre. Du coup, pour combler le manque, on sort nos agendas. Et on planifie un maximum de temps passé ensemble. Des vacances à mi-chemin, des semaines à bosser de son canapé si envisageable, des retrouvailles surprises. Bref, il s’agit d’être inventif·ve et déterminé·e.

    Et une fois qu’on se retrouve, on privilégie la dolce vita au programme ultra-chargé. “On a souvent le sentiment qu’il n’y a pas de temps à perdre. Mais cela peut être à double tranchant”, observe la psychologue clinicienne Andrea Bonior dans un article pour Psychology Today . “Il ne faut pas oublier que l’intimité d’une relation se construit dans les petits moments comme dans les grands : regarder un film sur le canapé, mais aussi faire du tourisme dans les sites de votre ville ou trouver les restaurants les plus branchés.”

    Elle poursuit: “Veillez à laisser une certaine marge de manœuvre pour les moments que vous passez ensemble. Les temps morts ne sont pas des pertes de temps, mais plutôt le contraire: ils vous aident tous les deux à respirer et à communiquer.” Et forcément, à construire plus solidement.

    Lire la suite sur:

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    À voir également sur Le HuffPost: Durant le coronavirus, les retrouvailles impossibles des couples binationaux

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      Covid-19: Moderna veut augmenter de 50% la capacité de ses flacons de vaccin

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 02:01 · 1 minute

    Une infirmière américaine remplissant une seringue seringues avec le vaccin Moderna, dans le Connecticut aux États-Unis, le 12 février 2021.

    VACCIN - La société américaine de biotechnologie Moderna a indiqué ce vendredi 12 février avoir demandé l’autorisation à différentes autorités sanitaires du monde entier, d’augmenter de 50% la capacité de ses flacons de vaccin contre le Covid-19 , afin d’accélérer les campagnes de vaccination en cours.

    “Afin d’optimiser les ressources et les opportunités de livrer plus de doses plus rapidement sur chaque marché, Moderna a proposé de remplir ses flacons avec jusqu’à 15 doses de vaccin, en comparaison des 10 d’avant”, a indiqué la société dans un communiqué à l’AFP.

    L’Agence américaine du médicament (FDA) a déjà autorisé l’augmentation de 40% du contenu des flacons, selon le New York Times , citant des sources proches du dossier.

    Une porte-parole a précisé que des discussions étaient en cours avec la FDA et les autorités des différents pays où le vaccin est utilisé, et que cette augmentation ne nécessiterait pas de changement dans le conditionnement des fioles.

    “Ce serait un grand pas en avant”

    “Tout changement serait soumis à l’autorisation finale des différentes autorités de régulation. La mise en place de tout changement prendrait environ deux à trois mois”, a-t-elle ajouté.

    Pour augmenter les doses, les lignes de production devraient être transformées, ce qui prendrait moins de dix semaines, soit d’ici la fin avril, a pour sa part indiqué le New York Times .

    “Ce serait un grand pas en avant”, a salué dans le quotidien Moncef Slaoui, ancien conseiller en chef du programme de vaccination américain sous Donald Trump.

    “Je pense que cela aura un impact à court terme”, a-t-il ajouté.

    Plus de 10% de la population américaine a reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus, presque la moitié avec celui de Moderna et un peu plus de la moitié avec celui de Pfizer.

    Le président Joe Biden a confirmé jeudi que les deux sociétés allaient fournir 600 millions de doses au total, soit assez pour vacciner 90% des habitants.

    À voir également sur Le HuffPost : ″Ça vous excite?” La photo d’Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

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      Roselyne Bachelot a trouvé un surnom à Olivier Véran depuis qu'il s'est fait vacciner

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 22:38 · 1 minute

    TÉLÉVISION - Invitée sur le plateau de “C à vous” ce vendredi 12 février, Roselyne Bachelot a été amenée à commenter la vaccination d’ Olivier Véran devant les caméras en début de semaine.

    “Vous vous êtes fait quelle réflexion en voyant ces images?”, lui a ainsi demandé la journaliste Anne-Élisabeth Lemoine.

    “La première, c’est que la petite chemise sur le téton, là, c’était bien... Il est plutôt beau gosse, alors je lui ai donné un surnom: je l’appelle maintenant ’joli thorax’”, a répondu la ministre de la Culture, en référence à Jolitorax, le cousin germain breton d’Astérix imaginé par René Goscinny et Albert Uderzo.

    Pour Roselyne Bachelot, se faire vacciner devant les caméras n’apporte pas grand chose, “car finalement, il y a deux catégories: ceux qui ont déjà décidé à se faire vacciner (...) et c’est maintenant la majorité des Français, la vaccination a gagné son combat; puis ceux qui sont anti-vaccins et ce n’est pas l’image d’un ministre qui se fait vacciner (qui va changer grand chose)”.

    Elle cite ensuite son cas personnel: “on m’a dit: ‘vous ne vous êtes pas fait vacciner avec le vrai vaccin’ en 2009 ( contre la grippe A (H1N1), NDLR ), on m’a accusée d’avoir reçu une piqure de sérum physiologique. Vous savez, quand on a décidé de tuer son chien, on dit qu’il est enragé.”

    Olivier Véran a reçu lundi 8 février au centre hospitalier de Melun une première dose de vaccin Astra Zeneca contre le Covid-19 .

    Le vaccin Astra Zeneca, homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires françaises, doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants, y compris ceux âgés de moins de 50 ans comme le ministre de la Santé, neurologue de formation.

    À voir également sur Le HuffPost : ″Ça vous excite?” La photo d’Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

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      Aux Victoires de la Musique 2021, le public de figurants fait réagir

      Clément Vaillant · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 21:48 · 2 minutes

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - Mais pourquoi diable y avait-il du public aux 36e Victoires de la Musique ? Voilà une question que ce sont posés les téléspectateurs ce vendredi 12 février en regardant la cérémonie sur France 2, alors que la pandémie de coronavirus continue de toucher le pays .

    Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se sont insurgés contre ce qu’ils ont considéré comme un “passe-droit” par temps de pandémie.

    En réalité, il ne s’agissait pas d’un “vrai public”, mais bien de figurants rémunérés pour applaudir, comme l’ont expliqué Stéphane Bern et Laury Thilleman en préambule de la soirée. 200 d’entre eux ont été recrutés par les organisateurs pour animer la soirée, tout en respectant les sacro-saints gestes barrières.

    Ils étaient d’ailleurs répartis autour de l’orchestre installé exceptionnellement dans les gradins bien vides de la Seine musicale de Boulogne-Billancourt. Un dispositif qui était différent de celui des NRJ Music Awards, organisé dans la même salle en décembre dernier. À l’époque, TF1 n’avait pas accueilli de spectateurs (ni de figurants) et avait simplement ajouté des faux applaudissements. Ue foule fictive qui en avait perturbé plus d’un.

    Dans le cas des Victoires de la Musique, le recours aux figurants était l’ultime solution pour les organisateurs qui rêvaient d’être concert-test et d’accueillir 1.300 personnes. Un “laboratoire” qui aurait permis de mesurer la propagation du coronavirus dans une salle de concert, en réalisant des tests PCR du public avant l’événement et cinq jours après. Mais la préfecture des Hauts-de-Seine n’a pas donné son autorisation.

    À voir également sur Le HuffPost: Les meilleures punchlines de “aimée” de Julien Doré

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      Covid-19: un 1er cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 19:53 · 3 minutes

    Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France (photo prétexte prise à l

    CORONAVIRUS - Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain du coronavirus a été décrit par des chercheurs français, ont indiqué ce vendredi 12 février les hôpitaux de Paris (AP-HP).

    “Ce cas illustre le fait que le variant (sud-africain) peut être responsable d’une réinfection grave après une première infection légère” avec le coronavirus classique, écrivent les chercheurs dans leur étude, parue mercredi dans la revue Clinical Infectious Diseases .

    “C’est, à notre connaissance, la première description d’une réinfection avec le variant sud-africain causant un Covid-19 sévère, quatre mois après une première infection modérée”, ajoutent-ils.

    Des cas de réinfection par des variants, britannique, sud-africain ou brésilien, ont déjà été documentés dans la littérature scientifique, mais le plus souvent, le deuxième épisode est moins sévère que le premier.

    En outre, ces cas de réinfection sont sans doute plus nombreux en réalité que ceux qui sont identifiés et décrits comme tels dans les revues médicales.

    Réinfecté 4 mois après la 1ère contamination

    Le cas décrit par les chercheurs français est celui d’un patient de 58 ans.

    En septembre 2020, cet homme, qui a des antécédents d’asthme, souffre de fièvre et a des difficultés à respirer modérées. Une infection au SARS-CoV-2 est diagnostiquée avec un test PCR. Les symptômes disparaissent en quelques jours et l’homme est testé négatif à deux reprises en décembre.

    En janvier, il est réadmis aux urgences de l’hôpital Louis-Mourier (AP-HP) de Colombes, près de Paris, pour des difficultés respiratoires et de la fièvre. Son test PCR est à nouveau positif, et le séquençage génétique montre la présence de mutations caractéristiques du variant sud-africain. Sept jours plus tard, le patient développe un syndrome de détresse respiratoire aigüe qui nécessite qu’il soit intubé et placé sous respirateur artificiel. Il était toujours dans un état critique au moment où l’étude a été soumise à publication dans la revue médicale.

    Au début de son hospitalisation, des tests sérologiques ont décelé chez l’homme la présence d’anticorps prouvant une infection passée. Cela suggère que “l’immunité développée à l’issue de la première infection n’a pas permis d’éviter la réinfection par le variant sud-africain”, souligne l’AP-HP dans un communiqué.

    “Le virus responsable du premier épisode infectieux n’a pas pu faire l’objet d’un séquençage”, poursuit l’AP-HP. “Toutefois, la survenue de la première infection un mois avant la première description du variant en Afrique du Sud, et trois mois avant son premier signalement en France, écarte la possibilité” que la seconde infection ne soit qu’un réveil de la première, ajoute-t-elle.

    Un an après le début de la pandémie, la durée de l’immunité contre le coronavirus fait toujours l’objet de nombreuses questions, renforcées par l’apparition de variants vraisemblablement plus contagieux ces derniers mois. Parmi eux, le sud-africain est source d’inquiétudes particulières: en raison de caractéristiques génétiques spécifiques, les scientifiques craignent qu’il n’amoindrisse l’efficacité des vaccins.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      La Moselle entre colère et lassitude face aux variants: "qu’ils se décident!”

      Claire Tervé · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 18:18 · 7 minutes

    La Moselle entre colère et lassitude:

    MOSELLE - Elle a été parmi les premières a expérimenter le couvre-feu à 18h et parmi les départements les plus durement touchés de France par le coronavirus. Désormais, la Moselle est également la plus touchée par ses variants . Le ministre de la Santé Olivier Véran s’est rendu ce vendredi 12 février sur place pour évoquer cette situation “plus inquiétante” de l’épidémie. De leur côté, face à cette nouvelle épreuve, les Mosellans semblent se résigner.

    “Ces derniers temps, le nombre de nouveaux cas de variants est en train d’augmenter en flèche ici, alors oui, il y a un peu d’inquiétude”, nous explique Cécile*, la trentaine, infirmière à Metz-Sablon. La flambée des cas de variants, elle l’observe de très près depuis plusieurs jours. Et ce qu’elle constate est loin de la rassurer. “Dernièrement il y a eu une recrudescence incroyable de demandes de surveillance des cas de Covid, c’est en train d’exploser”, nous assure-t-elle. À tel point qu’elle a dû faire une croix sur certains jours de repos pour aider ses collègues à gérer le flux. Fatiguée et évoquant l’énorme pression qu’elle et ses collègues subissent, Cécile commence à se faire à l’idée d’un possible nouveau confinement, au niveau local. “Pourtant je n’en ai pas envie, je voudrais partir en vacances... mais vu ce qu’il se passe, c’est ce qu’il faudrait”, analyse-t-elle à regret.

    “Que le gouvernement se décide!”

    Cette augmentation soudaine, les autorités sanitaires l’ont bien constatée . Ces quatre derniers jours, 300 cas de mutations évocatrices des variants sud-africains et brésiliens ont été identifiés . “200 cas supplémentaires avaient déjà été identifiés les jours précédents. Cela ne correspond pas à des clusters, les personnes malades n’ont pas nécessairement voyagé et n’ont pas été en contact avec des personnes ayant voyagé”, a expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran lors d’un point presse jeudi 11 février. La Moselle est aussi un territoire où l’incidence générale est plus élevée que la moyenne en France et que dans l’ensemble de la région Grand Est. Olivier Véran, assurant être “prêt à agir si nécessaire” dans un “territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie” de Covid-19, rencontrait ce vendredi après-midi à Metz les responsables locaux, partagés sur les mesures à prendre. Il a annoncé que ni un confinement, ni une fermeture des écoles n’étaient décidés à ce stade .

    Jeudi, sur la question du confinement du département, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué que l’hypothèse n’était pas exclue et qu’il fallait “prendre les mesure les plus appropriées”.

    “Ils nous font chier avec leurs conneries, variants, pas variants, confinement, pas confinement, couvre-feu ou pas, qu’ils se décident!”, s’emporte un commerçant du centre-ville de Metz, tout proche de la Fnac et des grandes enseignes. Gérant d’un magasin de vêtement et en poste depuis 25 ans, notre interlocuteur est particulièrement remonté contre le gouvernement. Pour lui, le couvre-feu et la fermeture des restaurants ne sont pas efficaces et ruinent surtout les petites entreprises. Vu la situation, lui qui, en 30 ans de métier, n’a jamais eu “pire coup dur de sa vie”, exige un réponse ferme et concrète des autorités.

    “Si on est reconfinés ça ne me dérange pas, au moins ça aura un réel impact sur la propagation des variants du coronavirus. Et ces derniers ne me font pas peur. J’ai l’impression que le gouvernement trouve toujours un nouveau truc pour créer la panique. Nous, on est ouverts depuis mai, on respecte les règles et on n’a jamais eu de problème. Avec le couvre-feu à 18h, depuis janvier j’ai en revanche perdu 50% de mon chiffre d’affaire. Alors qu’ils arrêtent de nous balader. Soit on se confine et on repart tous du bon pied, bars et restaurants compris, soit on reste dans cette situation intenable”, explique-t-il au HuffPost avec véhémence

    Pour les résidents d’Ehpad, “on croise les doigts pour échapper au confinement”

    Dès l’annonce jeudi soir de l’identification ces quatre derniers jours de plus de 300 cas suspectés d’être des variants sud-africain ou brésilien dans le département, le maire (LR) de Metz François Grosdidier s’est prononcé pour un reconfinement au niveau local.

    “Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures, a-t-il insisté. Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effets”.

    Si le reconfinement apparaît comme une solution, certains s’inquiètent des effets qu’il pourrait avoir, notamment sur les personnes âgées isolées ou en Ehpad . “Je crains qu’un reconfinement soit désastreux pour la situation psychologique des résidents et de leur famille”, avertit un responsable d’Ehpad en Moselle, même s’il admet que cette solution serait probablement la plus adéquate face à la flambée des cas. En effet, il s’est avéré pendant le premier confinement que l’isolement et le manque de stimulation des personnes âgées avaient participé à la dégradation de leur état de santé , mentale et physique.

    “Aujourd’hui face à ces variants, on subit la situation plus qu’autre chose. On prend toutes les mesures possibles et imaginables pour qu’il n’y ait pas de cas dans notre établissement et pour l’instant ça marche. Alors maintenant on croise les doigts pour que ça reste comme ça et qu’on échappe au reconfinement pour nos résidents, qui sont d’ailleurs presque tous vaccinés”, précise-t-il.

    Fermer les écoles plutôt que de confiner tout le monde?

    Si le confinement semble de plus en plus se profiler, pour certain il n’est même pas sûr que ses effets soient probants. “Je ne suis pas convaincu que le confinement total (dans le département, ndlr) donne des résultats définitifs”, a contesté ce vendredi sur BFMTV le président (UDI) du conseil départemental, Patrick Weiten. “Il y a différentes options” sur la table, a-t-il noté. “La première proposition est de fermer les écoles à partir de ce soir, élémentaires, collèges et lycées (...). La deuxième disposition est de mettre en place un couvre-feu le week-end, samedi vers 16h et dimanche”.

    Le “monsieur vaccin” nommé par le gouvernement, Alain Fisher, a lui noté qu’il fallait être prudent sur l’interprétation des chiffres. “Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes s’il s’agit d’un rééquilibrage dans la compétition entre les variants (sans que ça s’accompagne d’un excès de cas, ndlr), ou d’une poussée de la maladie”, a-t-il indiqué sur franceinfo .

    Pour freiner la propagation des variants, la fermeture des ”écoles primaires, les collèges et les lycées” à partir de vendredi soir est donc à l’étude, avait affirmé Patrick Weiten, le président du département de la Moselle jeudi à l’antenne de BFMTV .

    Une hypothèse finalement pas retenue par le gouvernement mais qui trouvait grâce aux yeux de Cécile, l’infirmière. Cette dernière explique au HuffPost avoir constaté que les nouveaux cas qu’elle constate sont souvent chez les enfants: “Et ils les transmettent à leurs parents. Clairement les plus jeunes sont très touchés par les variants, donc il y aurait probablement une décision à prendre de ce côté-là”.

    Pierre Cuny, maire (Divers Centre) de la commune de Thionville, qui a participé à la réunion qui s’est tenue jeudi soir avec la préfecture, abonde également en ce sens. Selon lui, plusieurs mesures avaient bien été évoquées en vue d’enrayer l’épidémie, dont l’avancement d’une semaine des vacances scolaires (qui sont censées débuter samedi 21 février).

    * le prénom a été modifié

    À voir également sur Le HuffPost: La Meurthe-et-Moselle acte dès maintenant le couvre-feu à 18h

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      Long covid : les traitements recommandés par la Haute autorité de santé

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 17:03 · 3 minutes

    Un médecin ausculte une patiente souffrant des symptômes du Covid-19 depuis des mois à Suresnes, le 8 décembre 2020. (Photo Benoit Tessier / Reuters)

    CORONAVIRUS - Un an après le début de la pandémie, le “Long Covid” demeure à bien des égards mal cerné et souvent mal suivi faute d’une reconnaissance officielle. D’où l’importance des toutes premières recommandations formulées ce vendredi 12 décembre par la Haute autorité de santé (HAS).

    Celle-ci a publié ses premières préconisations de prise en charge pour les personnes présentant des symptômes prolongés après un Covid-19 , suggérant une approche “personnalisée” coordonnée par le médecin traitant et une “place centrale” pour la rééducation, notamment respiratoire.

    “On a souhaité réagir vite parce que la HAS s’est rendu compte que les patients étaient vraiment en errance diagnostique et que les médecins avaient besoin d’être outillés pour les prendre en charge”, a expliqué lors d’une conférence de presse en ligne l’infectiologue Dominique Salmon, présidente du groupe de travail qui a élaboré ces conseils.

    Fatigue, troubles neurologiques...

    L’autorité définit ces patients atteints de “symptômes prolongés” comme les malades atteints d’un Covid confirmé ou probable qui ont encore au moins un symptôme initial quatre semaines après et dont aucun des symptômes ne peut être expliqué par un autre diagnostic.

    “Les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont une fatigue, des troubles neurologiques” (cognitifs, sensoriels ou maux de tête), des “douleurs et oppressions thoraciques”, de la toux, une gêne respiratoire, des troubles du rythme cardiaque, de l’odorat et du goût, détaille la HAS dans ses recommandations provisoires, qualifiées de “réponses rapides”.

    Ces symptômes, parfois appelés “Covid longs”, peuvent survenir “même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères” de la maladie. Ils sont divers et “peuvent évoluer de façon fluctuante”, souligne la HAS.

    Plus de 10% des malades concernés après 6 mois

    Depuis le début de la pandémie de Covid-19, 3,4 millions de cas d’infections confirmées par un test de dépistage ont été enregistrées en France. Davantage de personnes ont probablement contracté le virus, notamment pendant la première vague, lorsque les tests n’étaient pas largement disponibles.

    Des estimations préliminaires indiquent que “plus de la moitié des patients” pourraient être concernés quatre semaines après le début de la maladie et “plus de 10%” à six mois.

    Il s’agit “surtout de femmes d’âge jeune (...) et souvent des allergiques”, a-t-elle ajouté, sur la base des patients de la cohorte constituée à l’hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP) à Paris, suggérant des hypothèses hormonales ou immunitaires pour expliquer ces syndromes persistants.

    Privilégier la rééducation

    “Outre des traitements symptomatiques adaptés, la rééducation est un aspect important dans la prise en charge des patients présentant des symptômes prolongés”, indique le document.

    Il peut s’agir de “rééducation respiratoire en cas de syndrome d’hyperventilation”, de “rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants” ou encore de “réentraînement à l’effort (...) de façon progressive et adaptée”.

    La HAS recommande enfin de financer “des travaux de recherche” pour répondre aux “nombreuses questions scientifiques” qui persistent sur ces symptômes et la façon de les traiter.

    À voir également sur Le HuffPost : Long Covid, douleurs persistantes... Cette prof raconte sept mois de doutes et de calvaire