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      Government watchdog says first Artemis lunar landing may slip to 2027

      news.movim.eu / ArsTechnica · Monday, 4 December - 23:43

    A crescent Earth rises over the horizon of the Moon in this view from NASA's Orion spacecraft on the unpiloted Artemis I test flight in December 2022.

    Enlarge / A crescent Earth rises over the horizon of the Moon in this view from NASA's Orion spacecraft on the unpiloted Artemis I test flight in December 2022. (credit: NASA )

    A new report from the Government Accountability Office suggests NASA's Artemis III mission, which aims to return humans to the Moon's surface for the first time in more than 50 years, could be delayed from late 2025 until 2027.

    The readiness of SpaceX's human-rated lander and new commercial spacesuits developed by Axiom Space are driving the schedule for Artemis III. Both contractors have a lot of work to do before the Artemis III landing, and the government watchdog's report said delays with SpaceX's Starship program and design challenges with Axiom's spacesuits threaten NASA's schedule.

    "NASA and its contractors have made progress, including completing several important milestones, but they still face multiple challenges with development of the human landing system and the space suits," the GAO said in a report published Thursday . "As a result, GAO found that the Artemis III crewed lunar landing is unlikely to occur in 2025."

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      Montana’s best defense of TikTok ban is deeply flawed, experts say

      news.movim.eu / ArsTechnica · Tuesday, 22 August, 2023 - 21:32

    Montana’s best defense of TikTok ban is deeply flawed, experts say

    Enlarge (credit: SOPA Images / Contributor | LightRocket )

    Over the next few months, Montana must prove that it has the power to do what the federal government has so far only tried and failed to do: ban TikTok.

    While TikTok and several state-based app users have claimed that the state's TikTok ban is unconstitutional and improperly attempts to regulate US-China foreign relations, Montana recently raised its best arguments to uphold the ban. In a court filing last week, Montana sought to convince a US district court to reject TikTok's motion to delay the statewide ban from taking effect on January 1, 2024, until the federal case is resolved. Beyond disputing the relevance of constitutional concerns, Montana took a seemingly hostile stance, calling out TikTok for alleged "hypocrisy" and evasiveness of US authorities attempting to protect Americans' data from foreign spying.

    "TikTok’s apparent position is it cannot be regulated—by anyone," Montana argued, accusing TikTok of playing "fast and loose" with courts and improperly shifting away from an argument that TikTok made that got Donald Trump's ban overturned.

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      Twitter held in contempt, fined $350K over Trump data delay

      news.movim.eu / ArsTechnica · Wednesday, 9 August, 2023 - 21:17

    Twitter held in contempt, fined $350K over Trump data delay

    Enlarge (credit: NurPhoto / Contributor | NurPhoto )

    Today, an unsealed court document revealed that, earlier this year, a federal judge held Twitter (now called X) in contempt of court. The judge imposed $350,000 in sanctions.

    Sanctions were applied after the social media platform delayed compliance with a federal search warrant that required Twitter to hand over Donald Trump's Twitter data without telling the former president about the warrant for 180 days.

    At first, Twitter resisted producing Trump's data and argued that the government's nondisclosure order violated the First Amendment and the Stored Communications Act. However, US circuit judge Florence Pan wrote that the court was largely unpersuaded by Twitter's arguments, mostly because the government's interest in Trump's data as part of its ongoing January 6 investigation was "unquestionably compelling."

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      AI-faked images of Donald Trump’s imagined arrest swirl on Twitter

      news.movim.eu / ArsTechnica · Tuesday, 21 March, 2023 - 16:30

    AI-generated photo faking Donald Trump's possible arrest, created by Eliot Higgins using Midjourney v5.

    Enlarge / AI-generated photo faking Donald Trump's possible arrest, created by Eliot Higgins using Midjourney v5. (credit: @EliotHiggins on Twitter )

    As the world waits to see if former President Donald Trump will actually be indicted today over hush-money payments to porn star Stormy Daniels, AI-generated images began circulating on Twitter imagining what that arrest would look like. Showing Trump resisting arrest and being dragged off by police, the realistic but very fake photos have already been viewed by millions.

    “Making pictures of Trump getting arrested while waiting for Trump's arrest,” tweeted Eliot Higgins , who is the founder and creative director of Bellingcat, an independent international collective of researchers, investigators, and citizen journalists.

    In a tweet , Higgins confirmed that he used the impressively realistic AI engine Midjourney v5 to generate the fake images .

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      La stratégie de Sanders face aux tergiversions de Biden

      Theo Laubry · news.movim.eu / LeVentSeLeve · Friday, 12 February, 2021 - 23:33 · 12 minutes

    Radicaux dans ses propositions, Bernie Sanders l’est moins dans sa stratégie. Refusant d’attaquer Joe Biden depuis la victoire de ce dernier aux primaires démocrates, il tente à présent d’influer sur l’orientation de la nouvelle administration, truffée de lobbyistes et de promoteurs d’une économie de marché dérégulée. Sa stratégie s’avère-t-elle payante pour autant ? Si plusieurs mesures, essentiellement symboliques, ont été prises par Joe Biden, elles sont loin d’avoir entamé le consensus néolibéral – dont le nouveau président fut jusqu’à présent un promoteur aux États-Unis. Tandis que d’aucuns louent Joe Biden pour avoir mis fin à l’orientation climatosceptique du gouvernement précédent, d’autres font observer qu’il demeure depuis ambiguë sur plusieurs promesses phares de sa campagne – plan de relance ou encore augmentation du salaire minimum .

    Avril 2020, Bernie Sanders jette l’éponge à la primaire démocrate après avoir perdu le Super Tuesday face à un Joe Biden fragile mais dopé par la machine du parti. La situation sanitaire s’aggrave aux États-Unis, le sénateur du Vermont en prend très vite la mesure et ne souhaite pas mettre en danger ses militants lors de rassemblements ou de séances de porte à porte alors que le combat est déjà perdu. Très vite, le sénateur apporte son soutien à son ancien rival, qu’il qualifie « d’homme honnête » pour combattre « le président le plus dangereux de l’histoire ». En 2016, Bernie Sanders avait fait campagne jusqu’à la dernière primaire qui se déroulait à Washington D.C. La déception dans les rangs de la gauche américaine est palpable. Joe Biden semble n’avoir pour programme que celui de ne pas être Donald Trump et d’avoir été le vice-président de Barack Obama. Absolument rien de la candidature du démocrate, hormis l’opposition au président Trump, ne peut entraîner l’adhésion des militants les plus politisés.

    Lire sur LVSL l’article de Politicoboy : « Joe Biden, le retour du statu quo néolibéral » .

    Bernie Sanders, bien conscient du danger d’une démobilisation de son électorat en novembre, prend les choses en main et négocie avec lui la mise en place d’une équipe mêlant progressistes et centristes afin de co-construire le programme du candidat démocrate. Jusque-là très critique de la passivité du candidat de l’establishment , Alexandria Ocasio-Cortez est invitée à y participer. Ce travail d’équipe est une réussite tant d’un point de vue stratégique que programmatique. Il en découlera des propositions plus ambitieuses en particulier sur la thématique de l’environnement avec un plan pour le climat et la transition énergétique évalué à 2 000 milliards de dollars ou encore le travail avec la promesse d’une hausse du salaire horaire minimum à 15 dollars pour tous les Américains et d’un congé payé de 12 semaines en cas de naissance ou de maladie. Ce travail commun crée une dynamique nouvelle et un début d’unité autour de Joe Biden dans le camp démocrate. Il y a fort à parier que sans l’intervention de Bernie Sanders, rien n’aurait été fait pour retravailler les propositions de celui qui devrait faire face à la machine de guerre Trump quelques mois plus tard. En adoptant cette attitude constructive, le sénateur du Vermont se protège de toute critique de l’establishment. Recycle-t-il pour autant une partie de son programme ?

    L’entrisme : une stratégie nécessaire pour la gauche américaine

    Cet entrisme, mené par la principale figure de la gauche américaine, est nécessaire dans un système politique favorisant le bipartisme. Faire cavalier seul revient à perdre automatiquement l’élection présidentielle ainsi que les élections pour le Congrès. C’est aussi faire perdre le Parti démocrate et voir une vague conservatrice déferler sur Washington. Ce constat est partagé par des organisations politiques de gauche telles que les Democratic Socialist of America (DSA) dont est issue Ocasio-Cortez. À défaut de pouvoir être une réelle force politique indépendante, la gauche tente d’influer l’orientation politique du Parti démocrate. Le passage par ce dernier pour mettre en œuvre une politique de gauche sociale présente au moins deux avantages : le rôle réel joué par celui-ci dans la vie politique américaine et sa force de frappe pour les élections d’un point de vue de la communication et de la mobilisation.

    Si l’entrisme n’a pas toujours été une réussite au cours de l’histoire politique de la gauche, il semble que cette stratégie a porté ses fruits ces dernières années aux États-Unis. La percée de Bernie Sanders en 2016 pourrait être considérée comme l’élément fondateur du renouveau de la gauche américaine. Indépendant au Sénat mais affilié au Parti démocrate à la primaire de 2016, il réussit l’exploit de challenger Hillary Clinton grâce à une mobilisation de terrain d’envergure et des levées de fonds gigantesques composées uniquement de petits dons de particuliers. Cette percée apportera une large visibilité aux idées du sénateur du Vermont telles que la hausse du salaire horaire minimum fédéral à 15 dollars ou le programme d’assurance santé public Medicare For All.

    La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle quelques mois plus tard mit en lumière la nécessité pour le Parti démocrate de revoir en profondeur sa copie et valida les alertes successives émises par Bernie Sanders sur l’orientation néolibérale des politiques proposées par l’establishment. Voyant que la défaite face au milliardaire n’était pas suffisante pour provoquer des changements de logiciel, il participa, avec des organisations militantes de terrain comme le Sunrise Movement, à la mise en place de contres candidatures aux primaires démocrates post-élection de mi-mandat pour le Congrès. C’est ainsi qu’Alexandria Ocasio-Cortez, Ayanna Pressley ou encore Rashida Tlaib créent la surprise en 2018 lors des midterms en sortant victorieuses face aux candidatures centristes du parti et remportent par la suite leurs élections locales pour devenir représentantes au Congrès. Jeunes, dynamiques et particulièrement douées pour l’utilisation des réseaux sociaux, elles vont contribuer à la diffusion d’idées progressistes dans l’électorat démocrate, notamment chez les plus jeunes militants et bousculer les ténors du Parti démocrate au Congrès.

    Une entrée en matière essentiellement cosmétique de Joe Biden

    La victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle, le maintien de la Chambre des représentants et la reprise du Sénat étaient nécessaires pour assurer les coudées franches aux démocrates. Au 3 novembre, les deux premières conditions sont remplies et les élections sénatoriales de Géorgie remportées à la surprise générale par le Parti démocrate, lui offrent une situation, idéale dans les faits, qui leur permette le contrôle du pouvoir exécutif et législatif.

    Si elle est fragile, tant les majorités au Congrès sont faibles, elle permet tout de même d’envisager des avancées politiques lors des deux premières années de la présidence Biden. Joe Biden a-t-il mesuré l’importance d’un changement de cap radical en cette période de crise sanitaire, économique et démocratique ? Peu de temps avant d’entrer à la Maison-Blanche il met sur la table la proposition d’un grand plan de relance de 1 900 milliards de dollars comprenant un soutien financier, suivant le principe de la monnaie hélicoptère, de 1 400 dollars pour chaque Américain gagnant moins de 75 000 dollars par an. Joe Biden va même jusqu’à dire qu’au vu des circonstances, il n’est plus nécessaire de regarder les déficits et l’endettement . Cette proposition et cette prise de position sont immédiatement soutenues par Bernie Sanders.

    Dès son investiture, il présente une série de mesures exécutives, afin d’agir au plus vite et ne pas reproduire l’attentisme de Barack Obama, douze ans plus tôt. Après deux jours et demi de mandat, vingt-neuf décrets sont signés de la main du nouveau président. Quel bilan peut-on en tirer ?

    Sur le plan symbolique et sociétal, la rupture avec l’orientation climatosceptique du gouvernement de Donald Trump est nette. Retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, dans l’Organisation mondiale de la santé, fin du muslim ban ou encore renouvellement du soutien au programme d’immigration DACA : plusieurs promesses clefs de sa campagne ont rapidement été mises en place.

    Qu’en est-il du domaine socio-économique ? Plan de relance de 1 900 milliards de dollars, hausse de leur salaire horaire à 15 dollars de l’heure, aide alimentaire pour les familles dont les enfants ne vont plus à la cantine, moratoire sur les expulsions de logement et le paiement des prêts fédéraux étudiants jusqu’en septembre… en apparence, le tournant est également significatif. De nouvelles règles éthiques pour les membres du gouvernement sont par ailleurs établies, notamment l’interdiction d’exercer une profession de lobbyiste pendant deux ans suivant un départ de l’administration. Enfin, autres mesures notables, Joe Biden réactive le Defense Production Act permettant de réquisitionner des entreprises du secteur industriel pour faire face aux besoins d’équipements sanitaires. Cette liste non exhaustive met en lumière la nécessité pour Joe Biden d’écouter sa base. Bernie Sanders s’en félicite : « Nous allons pousser le président aussi loin que possible, mais étant donné qu’il est en fonction depuis moins d’une semaine, je pense qu’il est sur un bon départ ».

    Si les violons sont officiellement accordés entre le président et le leader de l’aile progressiste, une analyse attentive de ces mesures socio-économiques les font cependant apparaître comme des opérations de communication peu contraignantes, visant à marquer la différence avec Donald Trump. Plus important encore : Joe Biden joue l’ambiguïté sur plusieurs de ses promesses les plus importantes en la matière.

    L’éternel persistance du statu quo ?

    Malgré les récentes mains tendues de Joe Biden envers son aile gauche, Bernie Sanders reste sceptique : « Je vais être très clair : si nous n’améliorons pas significativement la vie du peuple américain cette année, les démocrates seront anéantis lors des élections de mi-mandat de 2022 ». Le sénateur américain a de quoi être inquiet. En effet, l’équipe gouvernementale de Joe Biden est composée majoritairement d’hommes et femmes politiques proches de l’establishment et jusque-là peu enclins à réformer le pays par le biais de mesures sociales et économiques ambitieuses – relativisant l’impact des mesures éthiques prises par cette même administration Biden, visant à lutter contre la collusion entre lobbyiste et décideurs politiques.

    L’opposition des Républicains au Congrès pourrait être féroce et compliquer grandement la tâche du président… qui a déclaré à plusieurs reprises être en quête d’un consensus bipartisan. Un air de déjà-vu : peu après son élection, Barack Obama avait lui aussi refusé d’attaquer de front le Parti républicain sur les enjeux sociaux-économiques, et revu à la baisse les mesures les plus ambitieuses de son programme. De quoi accréditer l’analyse selon laquelle un même consensus néolibéral règne en maître au sein des deux partis ?

    La plupart des mesures présentées comme progressiste s prises par Joe Biden, apparaissent en réalité déjà comme plutôt des subterfuges pour éviter d’enclencher des mesures plus ambitieuses. La proposition d’un chèque de 1 400 dollars aux citoyens modestes constitue une marche arrière par rapport à la promesse de 2 000 dollars, affichée pendant la campagne. La frange la plus libérale du Parti démocrate pousse également en faveur d’un abaissement du seuil d’éligibilité à 50.000 dollars par an pour bénéficier de cette mesure – ce qui restreindrait le nombre d’Américains bénéficiant de cette mesure par rapport à la présidence Trump.

    L’application de la promesse de Joe Biden visant à relever à 15 dollars de l’heure le salaire minimum apparaît tout autant sujette à caution. Si tant est que cette mesure soit approuvée par le Congrès, son application sera étalée dans le temps jusqu’en 2025, sans garantie qu’elle arrive à son terme. Joe Biden lui-même s’est déclaré précautionneux quant à la possibilité de l’adoption d’une telle mesure en temps de coronavirus.

    Les mesures prises sur les dettes étudiantes et les expulsions de logements ont également de quoi laisser sceptiques. Alors que la dette étudiante avoisine les 1,5 trillions de dollars, provoque l’inquiétude des analystes financiers les plus orthodoxes du fait de la bulle qu’elle constitue, Joe Biden se contente de ripoliner cette situation explosive de quelques mesures palliatives. Son plan en la matière consiste en effet à étendre le moratoire sur le paiement des dettes étudiantes édicté par le précédent gouvernement et à assurer le paiement d’un certain nombre – limitées – de créances par le gouvernement fédéral. Quand aux mesures sur les expulsions locatives, Joe Biden se contente d’étendre celles prises par l’administration antérieure.

    Présentées comme progressistes voire révolutionnaires par la presse, les mesures prises par Joe Biden depuis son investiture dans le domaine socio-économique n’érodent donc aucunement le statu quo néolibéral. Relevant souvent du symbole, se contentant parfois de prolonger les directives de l’administration antérieure, elles s’apparentent à des mesures conjoncturelles prises en temps de crise visant à sauver un système économique sans en questionner le fonctionnement.

    Bernie Sanders devra donc réussir à continuer à faire le pont entre les deux franges démocrates. La tâche s’annonce compliquée pour lui avec d’un côté la pression à exercer sur l’ establishment et de l’autre la modération à imposer aux élus les plus radicaux. Une chose est sûre, plus que jamais, Bernie Sanders est devenu un rouage essentiel du Parti démocrate. La question de savoir si cette stratégie finira par accoucher de quelques résultats, reste ouverte.

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      Les avocats de Trump réclament son acquittement en dénonçant une "chasse aux sorcières"

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 19:24 · 4 minutes

    President Donald Trump gestures as he walks on the South Lawn of the White House in Washington, Friday, Oct. 30, 2020, before boarding Marine One for a short trip to Andrews Air Force Base, Md. Trump is traveling to campaign events in Michigan, Wisconsin and Minnesota. (AP Photo/Patrick Semansky)

    ÉTATS-UNIS - Un procès “injuste”, un acte de “vengeance politique”: les avocats de Donald Trump ont demandé ce vendredi 12 février l’acquittement de l’ancien président en qualifiant d’“absurde” son renvoi devant le Sénat des États-Unis pour “incitation à l’insurrection”.

    “Comme toutes les chasses aux sorcières initiées par la gauche au cours des quatre dernières années, l’acte d’accusation n’a rien à voir avec les faits, les preuves et les intérêts des Américains”, a lancé Michael Van der Veen en entamant l’exposé de la défense.

    Usant des mêmes armes que les procureurs démocrates , il a immédiatement diffusé des vidéos, notamment pour montrer que Donald Trump s’est régulièrement présenté comme le protecteur de “la loi et de l’ordre”, mais aussi que ses opposants ont eux-mêmes parfois tenu des discours enflammés.

    Le 45e président des États-Unis se voit notamment reprocher d’avoir lancé “Battez-vous comme des diables” à ses partisans, juste avant qu’ils ne se lancent à l’attaque du siège du Congrès, où les élus étaient en train de certifier la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.

    “C’est de la rhétorique politique ordinaire, pas différente du langage utilisé par tous les partis depuis des centaines d’années”, a plaidé M. Van der Veen, en mettant en garde contre un procès qui, selon lui “divise la Nation”.

    Donald Trump n’assiste pas à ce procès, dont l’issue semble jouée d’avance . Il est en effet très peu probable que 17 sénateurs républicains acceptent de voter avec les 50 sénateurs démocrates pour former la majorité qualifiée nécessaire à sa condamnation.

    Trump “optimiste”, Biden “impatient”

    “Le président (Donald Trump, NDLR) est très optimiste”, avait affirmé jeudi sur Fox News l’un de ses avocats, David Schoen, en promettant un court exposé, de moins de quatre heures, devant les cent sénateurs, juges, jurés et témoins de ce procès historique.

    Une poignée d’élus du Grand Old Party ont tout de même semblé perturbés par la présentation implacable des procureurs démocrates au cours des deux derniers jours. “C’est ce qui arrive quand on fait appel à un studio de cinéma”, a rétorqué Me Schoen. Les démocrates “n’ont absolument pas relié Donald Trump à tout ça”.

    Joe Biden, qui a passé plus de 35 ans sur les bancs de la Chambre haute du Congrès, s’est dit “impatient” de voir ce que ses “amis” républicains feraient lors du vote qui pourrait intervenir ce week-end, espérant qu’ils prendraient “leurs responsabilités”. Le président, resté en retrait depuis le début du procès, a précisé qu’il n’évoquerait pas le dossier avec des sénateurs. La veille, il avait espéré que l’exposé des procureurs ait fait bouger les lignes et convaincu certains élus républicains.

    “Récidive”

    Lors de leur exposé, les procureurs démocrates ont plaidé que Donald Trump “savait à quel point la situation était explosive” lorsqu’il alimentait la colère de ses partisans, en criant, sans apporter de preuves, aux “fraudes massives” pendant des mois, avant et après l’élection présidentielle qui l’opposait à Joe Biden.

    L’attaque sanglante fut “l’apogée des actions du président, pas une anomalie”, a renchéri Jamie Raskin, qui dirige l’équipe d’élus de la Chambre des représentants chargée de porter l’accusation. “Qui, dans cette chambre, peut croire qu’il arrêtera d’inciter à la violence pour parvenir à ses fins, s’il est autorisé à revenir dans le Bureau ovale?”, a insisté Jamie Raskin.

    C’est en brandissant cette crainte d’une récidive que les procureurs ont appelé les sénateurs à condamner Donald Trump, car ce verdict serait immédiatement suivi d’un vote pour le rendre inéligible.

    À la barre vendredi, Me Schoen a rétorqué que les démocrates avaient “sélectionné” les propos du président et donné une image déformée de ses propos. Il a rejoué dans l’hémicycle d’autres extraits de son discours du 6 janvier, dans lequel l’ex-président appelle ses partisans à marcher “de manière pacifique et patriote” sur le Capitole.

    Après les arguments de la défense, ce sera au tour des sénateurs de poser par écrit leurs questions aux deux parties. Le rythme du procès s’est accéléré, au point que David Schoen avançait jeudi qu’un verdict pourrait être rendu avant lundi.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, le bonhomme de mème Bernie Sanders est devenu incontournable

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      Biden est "impatient" de voir si les républicains "prendront leurs responsabilités" au procès de Trump

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 14:54 · 1 minute

    Biden

    ÉTATS-UNIS - Le président américain Joe Biden s’est dit ce vendredi 12 février “impatient” de voir ce que ses “amis” républicains feraient lors du procès en destitution de Donald Trump où un vote pourrait intervenir ce week-end.

    “Je suis juste impatient de voir ce que mes amis républicains vont faire, s’ils prennent leurs responsabilités”, a déclaré Joe Biden lors d’un bref échange avec les journalistes à la Maison Blanche.

    Il a par ailleurs réaffirmé qu’il n’avait aucunement l’intention d’évoquer ce dossier avec tel ou tel sénateur en particulier.

    La défense doit prendre la parole vendredi au Sénat, en espérant un acquittement rapide de l’ex-président, accusé d’“incitation à l’insurrection” dans l’assaut du Capitole. Pour appuyer ce chef d’accusation, les procureurs démocrates ont diffusé dès les premiers jours du procès des images inédites pour souligner la violence inouïe de l’assaut sur le Capitole .

    Les élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de porter l’accusation contre l’ancien président, ont aussi replacé l’assaut dans le contexte de la croisade post-électorale de Donald Trump qui a toujours refusé de concéder sa défaite face à Joe Biden.

    Installé en Floride depuis son départ de la Maison Blanche, l’ancien président a refusé de témoigner. Sauf coup de théâtre, il devrait échapper à une condamnation, qui ne peut avoir lieu sans le vote des deux tiers des sénateurs. Or, si le Sénat a basculé aux mains des démocrates lors des élections, leur majorité ne tient qu’à une seule voix. Le vote des républicains modérés ou hostiles à Donald Trump sera donc décisif.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage de Joe Biden au policier mort en défendant le Capitole

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      Donald Trump aurait été plus malade du Covid-19 qu’il ne l’a dit

      Alix Coutures · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 08:33 · 2 minutes

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    ÉTATS-UNIS -  Donald Trump a-t-il menti sur son état en octobre dernier? Il présentait en tout cas des symptômes de Covid-19 bien pires que ce que la Maison Blanche avait annoncé au moment où Donald Trump a été hospitalisé en octobre dernier, a rapporté le New York Times ce jeudi 11 février.

    Quatre témoins anonymes cités par le quotidien américain ont avancé que son taux d’oxygène dans le sang était “extrêmement bas” et qu’il avait développé une infection pulmonaire grave provoquée par le coronavirus.

    Contrairement à ce qu’avançait la Maison Blanche à l’époque, son état se serait détérioré au point où les médecins ont hésité à le placer sous respirateur artificiel en réanimation, toujours d’après le New York Times. Lorsque Donald Trump a été admis trois jours à l’hôpital militaire, son médecin personnel Sean Conley avait déclaré que Trump allait “très bien” , qu’il était “heureux des progrès réalisés par le président” et qu’il n’y avait “aucune raison de s’inquiéter”.

    Une visite surprise organisée devant l’hôpital

    Autre révélation du New York Times , l’ancien président Trump aurait mis en danger les membres des services secrets américains en organisant une visite surprise en voiture à ses supporters, deux jours seulement après avoir avoir été admis à l’hôpital, c’est-à-dire alors qu’il était encore contagieux. Deux membres des services secrets ont été aperçus dans la voiture, alors qu’ils accompagnaient Donald Trump. Une sortie que les médecins de l’hôpital avaient alors qualifiée “d’absurdité”.

    Donald Trump est finalement sorti de l’hôpital le 5 octobre , après avoir reçu un  cocktail d’anticorps monoclonaux fabriqués par la Maison Blanche en guise de traitement. C’est alors qu’il a regagné la Maison Blanche en hélicoptère avant de retirer son masque et de lever les pouces en signe de victoire. Il a ensuite enregistré une courte vidéo dans laquelle il appelait les Américains à suivre son exemple, à sortir de chez eux et à ne pas redouter le coronavirus.

    Il a également affirmé que sa guérison était la preuve que leCovid-19 n’était pas dangereux alors même que quelques jours plus tôt, il était dans un état d’urgence sanitaire, selon les affirmations du New York Times .

    À voir également sur le HuffPost: Melania Trump critiquée après avoir retiré son masque pour lire à des enfants malades

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      Au procès en destitution de Trump, des vidéos chocs diffusées par l'accusation

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 08:18 · 5 minutes

    DESTITUTION DE DONALD TRUMP - Des policiers hurlant de douleur, des élus terrifiés, des assaillants menaçants: les procureurs démocrates ont diffusé ce mercredi 10 février des images inédites pour souligner la violence inouïe de l’assaut sur le Capitole, qui vaut à Donald Trump d’être jugé au Sénat pour “incitation à l’insurrection”, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

    Mêlant des extraits de caméra de surveillance, parfois inédits, aux vidéos mises en ligne par les émeutiers, ils ont rappelé aux cent sénateurs, à la fois juges, jurés et témoins de ce procès historique, qu’ils avaient eux-mêmes échappé de peu “au pire”.

    “Trump n’a pas été le témoin innocent d’un accident”

    Les élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de porter l’accusation contre l’ancien président, ont aussi replacé l’assaut dans le contexte de la croisade post-électorale de Donald Trump qui a toujours refusé de concéder sa défaite face à Joe Biden .

    “Le président Trump n’a pas été le témoin innocent d’un accident”, comme ses avocats le suggèrent, mais il “a abandonné son rôle de commandant-en-chef pour devenir l’incitateur-en-chef d’une dangereuse insurrection”, a lancé Jamie Raskin, qui supervise cette équipe.

    Le coup de force sanglant de ses partisans, au moment où le Congrès certifiait la victoire de son rival, n’est pas survenu “dans le vide”: “la hargne de la foule a été attisée pendant des mois par Donald Trump”, a renchéri Joaquin Castro.

    Installé en Floride, l’ancien magnat de l’immobilier a refusé de témoigner. Mais sa voix n’a cessé de retentir dans l’hémicycle de la chambre haute du Congrès, où ses accusateurs ont projeté de nombreux extraits de ses discours enflammés, reproduit ses tweets incendiaires, cité ses propos les plus polémiques.

    Trump ”à court d’options non violentes”

    Même s’ils ont peu de chances de convaincre deux tiers des sénateurs de le déclarer coupable - le seuil fixé par la Constitution - , les démocrates entendent marquer l’opinion lors de ces audiences retransmises en direct dans tous les Etats-Unis.

    “Le grand mensonge”: c’est ainsi qu’ils ont décrit la longue campagne de désinformation sur l’élection présidentielle entretenue par le 45e président américain qui a répété pendant des semaines, sans preuves, qu’il avait été victime de fraudes électorales massives.

    Après l’échec de ses plaintes en justice et de ses multiples pressions sur les agents électoraux des États-clés, “le président Trump s’est retrouvé à court d’options non violentes pour se maintenir au pouvoir”, a estimé l’élu Ted Lieu. Il s’est alors tourné vers “des groupes qu’il a cultivés pendant des mois”, comme le groupuscule d’extrême droite Proud Boys , dont plusieurs membres se trouvaient parmi les assaillants du Capitole, a ajouté sa consœur Stacey Plaskett, en rappelant que le président les avait appelés, en octobre, à “se tenir prêts”.

    Et le 6 janvier, il a appelé ses partisans à manifester à Washington. “Battez-vous comme des diables”, a-t-il lancé à la foule, juste avant l’intrusion dans le temple de la démocratie américaine.

    “Cible sur le dos”

    Affirmer que l’ex-président pourrait être responsable des violences d’un “petit groupe de criminels” qui l’ont “absolument mal compris” est “tout simplement absurde”, avaient insisté ses avocats par écrit lundi 8 février. En soulignant qu’il les avait “exhortés à rester pacifiques”.

    “On a vérifié les 11.000 mots de son discours, le président n’a utilisé le terme ‘pacifique’ qu’une seule fois, contre plus de 20 ‘se battre’”, a rétorqué mercredi 10 février l’élue Madeleine Dean.

    Pire, selon Stacey Plaskett, il a désigné à la vindicte son propre vice-président Mike Pence, qui avait refusé de stopper la certification du résultat des élections, ou la cheffe des démocrates à la Chambre, Nancy Pelosi.

    Il “a mis une cible sur leur dos et la foule a fait intrusion dans le Capitole pour les chasser”, a-t-elle lancé, en montrant des images d’une potence érigée face au bâtiment, de manifestants appelant à “pendre” Mike Pence, d’autres appelant, menaçant, “Naaancy, Naaancy...” dans les couloirs du Congrès.

    Trump reste très populaire chez les Républicains

    Leur exposé des faits a été salué par le sénateur républicain John Thune. “Ils ont fait un bon travail pour souligner les liens... pour remonter le temps”, a-t-il déclaré à des journalistes lors d’une interruption de séance.

    “Tout l’été, les gens ont fait ce genre de choses”, a toutefois minimisé son confrère Roy Blunt, en référence aux grandes manifestations antiracistes qui, parfois, ont été émaillées de violences.

    Donald Trump reste très populaire dans une partie de l’électorat et exerce encore une forte influence sur le parti républicain.

    Si une poignée de sénateurs du “Grand Old Party” se sont dits prêts à le condamner, et que certains lui ont imputé une responsabilité dans l’attaque, il semble peu probable que 17 joignent leur voix aux démocrates pour le déclarer coupable, et in fine le rendre inéligible.

    L’audience a été ajournée en début de soirée. L’accusation reprendra son exposé jeudi, avant le tour de la défense qui disposera également d’un maximum de deux jours.

    Même si Donald Trump est acquitté, comme il y a un an lors de son premier procès en destitution, son horizon judiciaire restera chargé: en plus des investigations sur ses affaires menées à New York, une procureure de Géorgie a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête sur les pressions qu’il a exercées sur des responsables électoraux de cet Etat-clé.

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