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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Saturday, 26 March, 2022 - 16:53

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    Pourquoi la notion de gauche et droite, ainsi que celle de fascisme veut dire quelque chose
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      Pécresse au Zénith: un meeting raté et des emprunts à l’extrême droite

      Ilyes Ramdani · news.movim.eu / Mediapart · Sunday, 13 February, 2022 - 20:25


    La candidate Les Républicains espérait faire de son premier grand meeting le véritable lancement de sa campagne présidentielle. Laborieux dans la forme, son discours a surtout été l’occasion de clins d'œil aux idées d’extrême droite.
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      À droite, mais à quel point? Valérie Pécresse sommée de placer le curseur

      Ilyes Ramdani · news.movim.eu / Mediapart · Wednesday, 8 December, 2021 - 17:31


    La candidate LR à l’élection présidentielle est confrontée à une double injonction: retenir les électeurs d’Éric Ciotti, tentés par un basculement à l’extrême droite, sans rebuter pour de bon la droite «modérée» qu’embrasse Emmanuel Macron. Le premier défi de sa campagne. Et le principal?
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      Présidentielle 2022: Laurent Wauquiez renonce à se présenter

      Astrid de Villaines · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 August, 2021 - 16:57 · 2 minutes

    Laurent Wauquiez (ici le 27 juin 2021 à Lyon) renonce à se présenter à la présidentielle de 2022.

    POLITIQUE - Un de moins. Alors que les candidatures se bousculent à droite, avec l’annonce ce jeudi 26 août de la participation d’ Éric Ciotti à la primaire putative de la droite, Laurent Wauquiez , lui, annonce qu’il ne sera pas candidat.

    Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l’a annoncé sur Twitter en fin de journée, confirmant les informations de BFMTV .

    ″Être candidat à l’élection présidentielle, c’est une décision que l’on prend non parce que l’on en a simplement envie, mais parce que c’est un moment où on se sent en situation de rassembler son camp et de réunir les Français. Je considère que pour moi ce moment n’est pas venu”, a écrit l’ancien patron de LR.

    “Ne pas ajouter de la division à la division”

    “Ce choix, je le fais aussi parce que je ne veux pas ajouter de la division à la division. Les candidatures à la présidentielle à droite se multiplient de façon inquiétante, et certains candidats expliquent même qu’ils se présenteront sans accepter de règle commune”, a-t-il encore écrit, visant sans le nommer son rival Xavier Bertrand.

    À l’heure actuelle, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse a déclaré sa candidature, tout comme le professeur de médecine et maire LR de La Garenne-Colombes, Philippe Juvin ( Lire son entretien du jour dans nos colonnes ) .

    Primaire incertaine

    Embêtée par la candidature de Xavier Bertrand, ex-LR qui a promis de se présenter sans passer par la case primaire, la direction du parti semblait freiner des quatre fers quant à la tenue de ce scrutin, qui n’a pas permis à la droite de l’emporter en 2017. Le maire d’Antibes Jean Leonetti s’est vu confier la charge d’organiser ce qui pourrait ressembler à une primaire moins ouverte que la dernière, qui avait rassemblé plus de 4 millions de votants à chaque tour.

    Dès lundi 30 août, un vaste sondage Ifop, commandé par le parti, testera les différents candidats auprès de 15.000 sympathisants LR. Les résultats seront remis quinze jours plus tard et le congrès du 29 septembre doit arrêter le processus du désignation du candidat ou de la candidate.

    À voir également sur Le HuffPost : Darmanin endosse l’habit de “Superman”... comme Wauquiez dont il se moquait

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      Gauche et droite : la fin ?

      Patrick Aulnas · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 17 January, 2021 - 04:30 · 5 minutes

    Par Patrick Aulnas.

    Êtes-vous de gauche ou de droite ? Nombreux sont ceux qui peuvent répondre sans hésiter à cette question. Ils votent d’un côté ou de l’autre avec constance. Mais il existe aussi des personnes, sans doute de plus en plus nombreuses, qui ne se sentent ni de gauche ni de droite. Elles sont « en même temps » de gauche et de droite. Cela dépend des sujets.

    Comment évolue l’opinion en France sur l’axe gauche-droite ? Quel est le contenu idéologique de leur positionnement ?

    Combien pèsent la gauche et la droite aujourd’hui ?

    Un sondage de l’IFOP pour Le Point , de juillet 2020, permet de conclure que le positionnement gauche-droite subsiste dans l’esprit des Français. Interrogés sur leur appartenance politique, ils se positionnent à 13 % à gauche, à 32 % au centre et à 39 % à droite. 16 % d’entre eux refusent de se prononcer.

    Par rapport aux sondages des années précédentes, la gauche recule, le centre également. La droite progresse. Mais ces faibles évolutions ne portent que sur quelques points.

    C’est le refus de se positionner sur l’axe gauche-droite qui progresse le plus : de 11 % en 2017 à 16 % en 2020. En additionnant les centristes et ceux qui ne se prononcent pas, on obtient environ la moitié des sondés.

    En définitive, la moitié des Français accepte donc de jouer le jeu du clivage gauche-droite et l’autre moitié ne l’accepte pas. Pourquoi ?

    La première réponse est liée à la radicalisation croissante des positionnements, avec en particulier le Rassemblement national à droite et La France insoumise à gauche. Beaucoup refusent un tel choix.

    Les partis traditionnels plus modérés (LR et PS) sont en recul. Emmanuel Macron étant parvenu à synthétiser gauche modérée et droite modérée, il séduit l’électorat de sensibilité centriste.

    La seconde réponse, la plus importante historiquement, suppose une analyse des contenus idéologiques gauche-droite. Ils sont en voie d’obsolescence.

    La perte des repères traditionnels

    Les clivages politiques doivent s’ancrer dans leur époque. Aussi sont-ils très évolutifs. Le XIX e siècle a vu s’opposer monarchistes et républicains. Le clivage comportait aussi une opposition entre autoritarisme et libéralisme. Les monarchistes observaient avec inquiétude le développement des libertés quand les républicains militaient pour leur extension.

    Au XX e siècle, le libéralisme économique et le marxisme s’affrontent. Communistes et socialistes veulent étendre largement le rôle de l’État au motif de réduire les inégalités. Les libéraux, bien évidemment, privilégient la liberté individuelle. L’égalité par la contrainte étatique leur apparaît antidémocratique.

    La gauche plus ou moins marxisante considère au contraire que la démocratie suppose une égalisation rapide des niveaux de vie par les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques.

    Si on examine aujourd’hui le résultat de cette opposition d’un siècle entre libéraux et socialistes, il est évident que les socialistes ont largement réalisé le programme qu’ils s’étaient fixés. Les économies occidentales sont devenues structurellement sociales-démocrates. Lorsqu’elle gouverne, la droite ne réduit jamais significativement les prélèvements obligatoires.

    La gauche a donc accompli sa mission historique. De son côté, la droite a renoncé au libéralisme économique. Même si une petite résistance s’est fait jour à la fin du XX e siècle dans les pays anglo-saxons avec Margaret Thatcher et Ronald Reagan , elle n’a été qu’un feu de paille.

    Que sont la droite et la gauche désormais, au-delà des incantations sur le libéralisme et le socialisme ?

    La réponse est toute simple : rien. Certes, l’ écologisme politique a fait son apparition. Mais chacun picore un peu dans l’assiette écologiste, considérée comme porteuse électoralement.

    Anywhere et somewhere

    Certains analystes ont fait émerger d’autres clivages. Mais ils sont un constat sociologique et non un corpus idéologique comme l’ancienne opposition gauche-droite.

    Le britannique David Goodhart a opposé les anywhere , élite intégrée, mobile et progressiste, aux somewhere , populations ancrées dans un territoire et dans un système de valeurs traditionnelles. Les manifestations socio-politiques de ce nouveau clivage apparaissent au grand jour depuis plusieurs années.

    Il s’agit de révoltes populaires , sortes de jacqueries modernes : Gilets jaunes en France, trumpisme, refus de la défaite électorale et invasion du Capitole aux États-Unis. Ce sont donc les somewhere qui manifestent bruyamment, et parfois violemment, leur désarroi face à un monde qu’ils ne comprennent plus.

    Mais, en vérité, leur agitation révèle leur faiblesse. L’humanité étant une aventure spatio-temporelle (l’évolution des Homo sapiens sur notre petite planète), l’immobilisme n’existe jamais à l’échelle historique. Le vent de l’Histoire nous porte inéluctablement vers la destruction créatrice et celle-ci induit les changements sociaux et politiques.

    Marx n’avait pas tout à fait tort lorsqu’il affirmait que les infrastructures technico-économiques déterminent les superstructures juridiques et politiques. Encore faut-il raisonner de ce point de vue sur plusieurs siècles. Les NBIC auront infiniment plus d’importance que les manifestations des trumpistes ou des Gilets jaunes ou que les divagations de l’ultra-gauche sur le racialisme, le décolonialisme et la théorie du genre.

    Si, par exemple, le genre supplante le sexe, ce ne sera pas par le droit et la politique mais par les biotechnologies. Autrement dit, l’indifférenciation des genres résultera d’une évolution technologique des modalités de la procréation humaine.

    Les somewhere n’ont donc aucune chance de gagner. Ils représentent le passé et craignent l’avenir. Ils constituent le conservatisme actuel, la droite si l’on veut maintenir ce vocabulaire. Ils pourront avoir ici ou là une influence politique de court terme. Mais le conservatisme, par définition, est appelé à être rapidement dépassé.

    Le désespoir des vaincus de l’évolution historique n’en reste pas moins émouvant, surtout lorsqu’il se manifeste avec la candeur enfantine d’un porteur de cornes de bison dans les couloirs du Capitole. Les plus lucides des conservateurs ont toujours eu une conscience aiguë du tragique de leur situation. Car c’est l’Histoire qui les abandonne. Ainsi, Chateaubriand commençait-il ses Mémoires d’Outre-tombe avec cette phrase célèbre :

    « Le 4 septembre prochain, j’aurai atteint ma soixante-dix-huitième année : il est bien temps que je quitte un monde qui me quitte et que je ne regrette pas. »