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      Biden’s TikTok ultimatum: Sever ties with China or face US ban

      news.movim.eu / ArsTechnica · Thursday, 16 March, 2023 - 16:12 · 1 minute

    Biden’s TikTok ultimatum: Sever ties with China or face US ban

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    After US President Joe Biden and the Committee on Foreign Investment in the United States (CFIUS) spent years trying to work out a deal with TikTok that could address national security concerns, Biden seems to have given up. Yesterday, TikTok confirmed that the Biden administration issued an ultimatum to the app’s China-based owners to either divest their stakes or risk a TikTok ban in the US, Reuters reported .

    Biden’s demand comes just one week before TikTok CEO Shou Zi Chew is scheduled to testify before the House Energy and Commerce Committee. The Wall Street Journal confirmed that Chew is already in the US and is working with “experienced Washington advisers” to help him defend TikTok against its harshest critics in Congress next Thursday.

    Chew told The Journal that forcing a sale does not address national security concerns any better than the deal that TikTok had already worked out with the CFIUS. Under the deal that Biden seems to be shrugging off now, TikTok has already invested billions in moving its US users’ data to US servers and hiring independent monitors to ensure that Americans’ TikTok feeds can’t be manipulated and that their data can’t be accessed by China authorities.

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      Biden signs bill injecting billions into US chipmaking to combat shortage

      news.movim.eu / ArsTechnica · Tuesday, 9 August, 2022 - 19:00 · 1 minute

    Biden signs bill injecting billions into US chipmaking to combat shortage

    Enlarge (credit: Chip Somodevilla / Staff | Getty Images News )

    Chipmakers eager to receive huge subsidies stood with President Joe Biden as he signed a bill injecting $52.7 billion into their industry today. Executives from companies like Micron, Intel, HP, and Lockheed Martin witnessed the flick of Biden's pen, alongside auto industry leaders and other stakeholders. They are hopeful that these new subsidies will end "a persistent shortage" in memory chips that Reuters reports has affected "everything from cars, weapons, washing machines, and video games."

    In total, the CHIPS and Science Act—also known as the Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors for America Act—authorizes up to $200 billion in subsidies over 10 years, should the US decide to continue investing. The long-term vision is to shove the US ahead of China and other invested countries in a global race to become a chip industry leader.

    Once the law is enacted, the Department of Commerce will decide on rules for how grants will be disbursed, dictating who gets how much money and for how long. Because advanced semiconductor production that's necessary for chipmaking requires a significant investment of time and money, venture capitalists have been less likely to fund long-term projects. This law positions the federal government to fill that funding gap while advancing highly coveted technology domestically.

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      Biden pushes EV chargers as six utilities plan a unified network

      Timothy B. Lee · news.movim.eu / ArsTechnica · Wednesday, 3 March, 2021 - 18:12

    Joe Biden speaks at the White House on March 2, 2021.

    Enlarge / Joe Biden speaks at the White House on March 2, 2021. (credit: Doug Mills-Pool/Getty Images)

    US President Joe Biden has made the shift to electric vehicles an early focus of his administration. Days after his inauguration, he vowed to replace hundreds of thousands of federal civilian vehicles with electric versions. On Tuesday, Biden held a virtual meeting with CEOs from companies building charging infrastructure. The administration has set a goal to build more than 500,000 new electric vehicle charging stations by 2030.

    Also on Tuesday, a coalition of six electric utilities announced a new initiative that will help Biden achieve his goal. The companies are planning to build a "seamless network of charging stations" in and around the American South. The group plans to build chargers near major highways in every southern state, stretching as far west as Texas and as far north as Indiana, Ohio, and Virginia.

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    (credit: American Electric Power)

    This is not a joint venture. Each utility will build and run its own charging stations. But the goal is to make them appear to the customer as a unified network.

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      Biden veut fermer Guantanamo avant la fin de son mandat, comme Obama avant lui

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 07:43 · 2 minutes

    Biden veut fermer Guantanamo avant la fin de son mandat, comme Obama avant lui (Photo: à Bruxelles des manifestants demandent la fermeture de la prison de Guantanamo à l

    ÉTATS-UNIS - Le président américain Joe Biden souhaite fermer l’emblématique prison de Guantanamo avant la fin de son mandat, a affirmé ce vendredi 12 février la porte-parole de la Maison Blanche. Le démocrate reprend ainsi une promesse de campagne de Barack Obama, que ce dernier n’a jamais pu tenir faute d’un compromis avec le Congrès.

    Interrogée lors d’une conférence de presse sur une fermeture possible de la prison de Guantanamo pendant le mandat de Joe Biden, la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a déclaré: “C’est certainement notre objectif et notre intention.”

    “Nous avons donc entamé un processus avec le Conseil de la sécurité nationale (...) pour travailler avec les différentes agences fédérales et évaluer la situation actuelle (...), que nous avons héritée du gouvernement précédent”, a-t-elle ajouté.

    “Remplir” Guantanamo de “mauvais gars”

    Durant sa campagne présidentielle de 2016, Donald Trump avait affiché sa volonté de garder ouverte la prison de Guantanamo et “de la remplir de mauvais gars”. Le républicain avait conservé cette position une fois élu. Certains détenus s’étaient pourtant vu promettre leur libération de Guantanamo sous son prédécesseur démocrate Barack Obama .

    La prison militaire accueille des détenus liés à la “guerre contre le terrorisme” dont le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats du 11 septembre 2001.

    Elle abrite encore une quarantaine de détenus, dont 26 sont considérés comme trop dangereux pour être libérés, mais les procédures légales s’éternisent en raison de la complexité de leurs dossiers.

    Une prison à Cuba pour les terroristes

    L’armée américaine, sous la présidence de George W. Bush, avait construit rapidement ce centre de détention sur une base navale appartenant aux Etats-Unis, à la pointe est de l’île de Cuba.

    Cette enclave de 117 km2 (dont seulement 49 km2 de terre ferme) avait été cédée par Cuba aux États-Unis en 1903, pour remercier son puissant voisin de son aide dans la guerre contre les Espagnols.

    Les vingt premiers détenus y sont arrivés le 11 janvier 2002, quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001. Dès cette époque cette prison a incarné, à travers le monde, les excès dans la lutte antiterroriste des États-Unis . Les images des prisonniers en combinaison orange, derrière des grillages surmontés de fil barbelé, ont choqué, tout comme les gavages imposés à ceux refusant de se nourrir.

    Au plus fort de son activité, sur les braises de la “guerre contre le terrorisme” lancée par George W. Bush, 780 personnes étaient détenues à Guantanamo pour leurs liens présumés avec Al-Qaïda et les talibans. Des centaines de détenus ont depuis été libérés ou transférés vers leur pays natal ou des pays tiers.

    À voir également sur Le HuffPost: Joe Biden ne veut plus que Donald Trump reçoive d’informations confidentielles

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      La stratégie de Sanders face aux tergiversions de Biden

      Theo Laubry · news.movim.eu / LeVentSeLeve · Friday, 12 February, 2021 - 23:33 · 12 minutes

    Radicaux dans ses propositions, Bernie Sanders l’est moins dans sa stratégie. Refusant d’attaquer Joe Biden depuis la victoire de ce dernier aux primaires démocrates, il tente à présent d’influer sur l’orientation de la nouvelle administration, truffée de lobbyistes et de promoteurs d’une économie de marché dérégulée. Sa stratégie s’avère-t-elle payante pour autant ? Si plusieurs mesures, essentiellement symboliques, ont été prises par Joe Biden, elles sont loin d’avoir entamé le consensus néolibéral – dont le nouveau président fut jusqu’à présent un promoteur aux États-Unis. Tandis que d’aucuns louent Joe Biden pour avoir mis fin à l’orientation climatosceptique du gouvernement précédent, d’autres font observer qu’il demeure depuis ambiguë sur plusieurs promesses phares de sa campagne – plan de relance ou encore augmentation du salaire minimum .

    Avril 2020, Bernie Sanders jette l’éponge à la primaire démocrate après avoir perdu le Super Tuesday face à un Joe Biden fragile mais dopé par la machine du parti. La situation sanitaire s’aggrave aux États-Unis, le sénateur du Vermont en prend très vite la mesure et ne souhaite pas mettre en danger ses militants lors de rassemblements ou de séances de porte à porte alors que le combat est déjà perdu. Très vite, le sénateur apporte son soutien à son ancien rival, qu’il qualifie « d’homme honnête » pour combattre « le président le plus dangereux de l’histoire ». En 2016, Bernie Sanders avait fait campagne jusqu’à la dernière primaire qui se déroulait à Washington D.C. La déception dans les rangs de la gauche américaine est palpable. Joe Biden semble n’avoir pour programme que celui de ne pas être Donald Trump et d’avoir été le vice-président de Barack Obama. Absolument rien de la candidature du démocrate, hormis l’opposition au président Trump, ne peut entraîner l’adhésion des militants les plus politisés.

    Lire sur LVSL l’article de Politicoboy : « Joe Biden, le retour du statu quo néolibéral » .

    Bernie Sanders, bien conscient du danger d’une démobilisation de son électorat en novembre, prend les choses en main et négocie avec lui la mise en place d’une équipe mêlant progressistes et centristes afin de co-construire le programme du candidat démocrate. Jusque-là très critique de la passivité du candidat de l’establishment , Alexandria Ocasio-Cortez est invitée à y participer. Ce travail d’équipe est une réussite tant d’un point de vue stratégique que programmatique. Il en découlera des propositions plus ambitieuses en particulier sur la thématique de l’environnement avec un plan pour le climat et la transition énergétique évalué à 2 000 milliards de dollars ou encore le travail avec la promesse d’une hausse du salaire horaire minimum à 15 dollars pour tous les Américains et d’un congé payé de 12 semaines en cas de naissance ou de maladie. Ce travail commun crée une dynamique nouvelle et un début d’unité autour de Joe Biden dans le camp démocrate. Il y a fort à parier que sans l’intervention de Bernie Sanders, rien n’aurait été fait pour retravailler les propositions de celui qui devrait faire face à la machine de guerre Trump quelques mois plus tard. En adoptant cette attitude constructive, le sénateur du Vermont se protège de toute critique de l’establishment. Recycle-t-il pour autant une partie de son programme ?

    L’entrisme : une stratégie nécessaire pour la gauche américaine

    Cet entrisme, mené par la principale figure de la gauche américaine, est nécessaire dans un système politique favorisant le bipartisme. Faire cavalier seul revient à perdre automatiquement l’élection présidentielle ainsi que les élections pour le Congrès. C’est aussi faire perdre le Parti démocrate et voir une vague conservatrice déferler sur Washington. Ce constat est partagé par des organisations politiques de gauche telles que les Democratic Socialist of America (DSA) dont est issue Ocasio-Cortez. À défaut de pouvoir être une réelle force politique indépendante, la gauche tente d’influer l’orientation politique du Parti démocrate. Le passage par ce dernier pour mettre en œuvre une politique de gauche sociale présente au moins deux avantages : le rôle réel joué par celui-ci dans la vie politique américaine et sa force de frappe pour les élections d’un point de vue de la communication et de la mobilisation.

    Si l’entrisme n’a pas toujours été une réussite au cours de l’histoire politique de la gauche, il semble que cette stratégie a porté ses fruits ces dernières années aux États-Unis. La percée de Bernie Sanders en 2016 pourrait être considérée comme l’élément fondateur du renouveau de la gauche américaine. Indépendant au Sénat mais affilié au Parti démocrate à la primaire de 2016, il réussit l’exploit de challenger Hillary Clinton grâce à une mobilisation de terrain d’envergure et des levées de fonds gigantesques composées uniquement de petits dons de particuliers. Cette percée apportera une large visibilité aux idées du sénateur du Vermont telles que la hausse du salaire horaire minimum fédéral à 15 dollars ou le programme d’assurance santé public Medicare For All.

    La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle quelques mois plus tard mit en lumière la nécessité pour le Parti démocrate de revoir en profondeur sa copie et valida les alertes successives émises par Bernie Sanders sur l’orientation néolibérale des politiques proposées par l’establishment. Voyant que la défaite face au milliardaire n’était pas suffisante pour provoquer des changements de logiciel, il participa, avec des organisations militantes de terrain comme le Sunrise Movement, à la mise en place de contres candidatures aux primaires démocrates post-élection de mi-mandat pour le Congrès. C’est ainsi qu’Alexandria Ocasio-Cortez, Ayanna Pressley ou encore Rashida Tlaib créent la surprise en 2018 lors des midterms en sortant victorieuses face aux candidatures centristes du parti et remportent par la suite leurs élections locales pour devenir représentantes au Congrès. Jeunes, dynamiques et particulièrement douées pour l’utilisation des réseaux sociaux, elles vont contribuer à la diffusion d’idées progressistes dans l’électorat démocrate, notamment chez les plus jeunes militants et bousculer les ténors du Parti démocrate au Congrès.

    Une entrée en matière essentiellement cosmétique de Joe Biden

    La victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle, le maintien de la Chambre des représentants et la reprise du Sénat étaient nécessaires pour assurer les coudées franches aux démocrates. Au 3 novembre, les deux premières conditions sont remplies et les élections sénatoriales de Géorgie remportées à la surprise générale par le Parti démocrate, lui offrent une situation, idéale dans les faits, qui leur permette le contrôle du pouvoir exécutif et législatif.

    Si elle est fragile, tant les majorités au Congrès sont faibles, elle permet tout de même d’envisager des avancées politiques lors des deux premières années de la présidence Biden. Joe Biden a-t-il mesuré l’importance d’un changement de cap radical en cette période de crise sanitaire, économique et démocratique ? Peu de temps avant d’entrer à la Maison-Blanche il met sur la table la proposition d’un grand plan de relance de 1 900 milliards de dollars comprenant un soutien financier, suivant le principe de la monnaie hélicoptère, de 1 400 dollars pour chaque Américain gagnant moins de 75 000 dollars par an. Joe Biden va même jusqu’à dire qu’au vu des circonstances, il n’est plus nécessaire de regarder les déficits et l’endettement . Cette proposition et cette prise de position sont immédiatement soutenues par Bernie Sanders.

    Dès son investiture, il présente une série de mesures exécutives, afin d’agir au plus vite et ne pas reproduire l’attentisme de Barack Obama, douze ans plus tôt. Après deux jours et demi de mandat, vingt-neuf décrets sont signés de la main du nouveau président. Quel bilan peut-on en tirer ?

    Sur le plan symbolique et sociétal, la rupture avec l’orientation climatosceptique du gouvernement de Donald Trump est nette. Retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, dans l’Organisation mondiale de la santé, fin du muslim ban ou encore renouvellement du soutien au programme d’immigration DACA : plusieurs promesses clefs de sa campagne ont rapidement été mises en place.

    Qu’en est-il du domaine socio-économique ? Plan de relance de 1 900 milliards de dollars, hausse de leur salaire horaire à 15 dollars de l’heure, aide alimentaire pour les familles dont les enfants ne vont plus à la cantine, moratoire sur les expulsions de logement et le paiement des prêts fédéraux étudiants jusqu’en septembre… en apparence, le tournant est également significatif. De nouvelles règles éthiques pour les membres du gouvernement sont par ailleurs établies, notamment l’interdiction d’exercer une profession de lobbyiste pendant deux ans suivant un départ de l’administration. Enfin, autres mesures notables, Joe Biden réactive le Defense Production Act permettant de réquisitionner des entreprises du secteur industriel pour faire face aux besoins d’équipements sanitaires. Cette liste non exhaustive met en lumière la nécessité pour Joe Biden d’écouter sa base. Bernie Sanders s’en félicite : « Nous allons pousser le président aussi loin que possible, mais étant donné qu’il est en fonction depuis moins d’une semaine, je pense qu’il est sur un bon départ ».

    Si les violons sont officiellement accordés entre le président et le leader de l’aile progressiste, une analyse attentive de ces mesures socio-économiques les font cependant apparaître comme des opérations de communication peu contraignantes, visant à marquer la différence avec Donald Trump. Plus important encore : Joe Biden joue l’ambiguïté sur plusieurs de ses promesses les plus importantes en la matière.

    L’éternel persistance du statu quo ?

    Malgré les récentes mains tendues de Joe Biden envers son aile gauche, Bernie Sanders reste sceptique : « Je vais être très clair : si nous n’améliorons pas significativement la vie du peuple américain cette année, les démocrates seront anéantis lors des élections de mi-mandat de 2022 ». Le sénateur américain a de quoi être inquiet. En effet, l’équipe gouvernementale de Joe Biden est composée majoritairement d’hommes et femmes politiques proches de l’establishment et jusque-là peu enclins à réformer le pays par le biais de mesures sociales et économiques ambitieuses – relativisant l’impact des mesures éthiques prises par cette même administration Biden, visant à lutter contre la collusion entre lobbyiste et décideurs politiques.

    L’opposition des Républicains au Congrès pourrait être féroce et compliquer grandement la tâche du président… qui a déclaré à plusieurs reprises être en quête d’un consensus bipartisan. Un air de déjà-vu : peu après son élection, Barack Obama avait lui aussi refusé d’attaquer de front le Parti républicain sur les enjeux sociaux-économiques, et revu à la baisse les mesures les plus ambitieuses de son programme. De quoi accréditer l’analyse selon laquelle un même consensus néolibéral règne en maître au sein des deux partis ?

    La plupart des mesures présentées comme progressiste s prises par Joe Biden, apparaissent en réalité déjà comme plutôt des subterfuges pour éviter d’enclencher des mesures plus ambitieuses. La proposition d’un chèque de 1 400 dollars aux citoyens modestes constitue une marche arrière par rapport à la promesse de 2 000 dollars, affichée pendant la campagne. La frange la plus libérale du Parti démocrate pousse également en faveur d’un abaissement du seuil d’éligibilité à 50.000 dollars par an pour bénéficier de cette mesure – ce qui restreindrait le nombre d’Américains bénéficiant de cette mesure par rapport à la présidence Trump.

    L’application de la promesse de Joe Biden visant à relever à 15 dollars de l’heure le salaire minimum apparaît tout autant sujette à caution. Si tant est que cette mesure soit approuvée par le Congrès, son application sera étalée dans le temps jusqu’en 2025, sans garantie qu’elle arrive à son terme. Joe Biden lui-même s’est déclaré précautionneux quant à la possibilité de l’adoption d’une telle mesure en temps de coronavirus.

    Les mesures prises sur les dettes étudiantes et les expulsions de logements ont également de quoi laisser sceptiques. Alors que la dette étudiante avoisine les 1,5 trillions de dollars, provoque l’inquiétude des analystes financiers les plus orthodoxes du fait de la bulle qu’elle constitue, Joe Biden se contente de ripoliner cette situation explosive de quelques mesures palliatives. Son plan en la matière consiste en effet à étendre le moratoire sur le paiement des dettes étudiantes édicté par le précédent gouvernement et à assurer le paiement d’un certain nombre – limitées – de créances par le gouvernement fédéral. Quand aux mesures sur les expulsions locatives, Joe Biden se contente d’étendre celles prises par l’administration antérieure.

    Présentées comme progressistes voire révolutionnaires par la presse, les mesures prises par Joe Biden depuis son investiture dans le domaine socio-économique n’érodent donc aucunement le statu quo néolibéral. Relevant souvent du symbole, se contentant parfois de prolonger les directives de l’administration antérieure, elles s’apparentent à des mesures conjoncturelles prises en temps de crise visant à sauver un système économique sans en questionner le fonctionnement.

    Bernie Sanders devra donc réussir à continuer à faire le pont entre les deux franges démocrates. La tâche s’annonce compliquée pour lui avec d’un côté la pression à exercer sur l’ establishment et de l’autre la modération à imposer aux élus les plus radicaux. Une chose est sûre, plus que jamais, Bernie Sanders est devenu un rouage essentiel du Parti démocrate. La question de savoir si cette stratégie finira par accoucher de quelques résultats, reste ouverte.

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      Biden est "impatient" de voir si les républicains "prendront leurs responsabilités" au procès de Trump

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 14:54 · 1 minute

    Biden

    ÉTATS-UNIS - Le président américain Joe Biden s’est dit ce vendredi 12 février “impatient” de voir ce que ses “amis” républicains feraient lors du procès en destitution de Donald Trump où un vote pourrait intervenir ce week-end.

    “Je suis juste impatient de voir ce que mes amis républicains vont faire, s’ils prennent leurs responsabilités”, a déclaré Joe Biden lors d’un bref échange avec les journalistes à la Maison Blanche.

    Il a par ailleurs réaffirmé qu’il n’avait aucunement l’intention d’évoquer ce dossier avec tel ou tel sénateur en particulier.

    La défense doit prendre la parole vendredi au Sénat, en espérant un acquittement rapide de l’ex-président, accusé d’“incitation à l’insurrection” dans l’assaut du Capitole. Pour appuyer ce chef d’accusation, les procureurs démocrates ont diffusé dès les premiers jours du procès des images inédites pour souligner la violence inouïe de l’assaut sur le Capitole .

    Les élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de porter l’accusation contre l’ancien président, ont aussi replacé l’assaut dans le contexte de la croisade post-électorale de Donald Trump qui a toujours refusé de concéder sa défaite face à Joe Biden.

    Installé en Floride depuis son départ de la Maison Blanche, l’ancien président a refusé de témoigner. Sauf coup de théâtre, il devrait échapper à une condamnation, qui ne peut avoir lieu sans le vote des deux tiers des sénateurs. Or, si le Sénat a basculé aux mains des démocrates lors des élections, leur majorité ne tient qu’à une seule voix. Le vote des républicains modérés ou hostiles à Donald Trump sera donc décisif.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage de Joe Biden au policier mort en défendant le Capitole

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      Le vaccin contre le Covid-19 proposé à "tous les Américains d'ici fin juillet"

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 08:11 · 2 minutes

    ÉTATS-UNIS - Donner un cap. Joe Biden a annoncé jeudi 11 février l’achat de 200 millions de doses supplémentaires de vaccin contre le Covid-19 , qui devraient permettre aux États-Unis de posséder assez de doses d’ici fin juillet pour vacciner la grande majorité de la population.

    Ces 200 millions de doses supplémentaires - 100 millions à la société Moderna et 100 millions à Pfizer - s’ajoutent aux 200 millions de doses déjà commandées à chaque société.

    “Nous sommes désormais en voie d’avoir suffisamment de doses pour 300 millions d’Américains d’ici la fin juillet”, a déclaré le président américain, le chiffre correspondant à la totalité de la population adulte américaine. Un objectif un mois plus ambitieux que dans l’hexagone, où Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé vouloir vacciner “tous les Français d’ici la fin du mois d’août”.

    10% de la population vaccinée

    La campagne de vaccination aux États-Unis est entrée jeudi 11 février dans une nouvelle phase avec la distribution de doses dans des milliers de pharmacies du pays, alors que le nombre de cas confirmés continue de reculer. Le gouvernement doit fournir un million de doses à quelque 6500 pharmacies, où les Américains ont l’habitude de se faire vacciner contre la grippe. Elles doivent injecter les premières doses dès le lendemain.

    Au total, environ 40.000 pharmacies feront partie du programme. Le gouvernement a également accéléré la production de vaccins, ouvert des sites de vaccination supplémentaires et lancé une campagne pour les moins privilégiés comme les sans-abri.

    Après des débuts chaotiques en décembre, les États ont augmenté la cadence: 44,8 millions de doses ont été administrées et au moins 33,8 millions de personnes ont reçu une ou deux doses, soit environ 10% de la population.

    Selon les projections, “la pleine saison” vaccinale pourrait débuter en avril, “quand pratiquement tout le monde” pourra recevoir une injection, a affirmé sur NBC Anthony Fauci, principal conseiller médical sur la pandémie du président.

    Les États-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie tant en nombre de morts que de cas, avec plus de 470.000 décès pour plus de 27 millions de cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Mais depuis le pic du 8 janvier, les courbes de cas positifs, d’hospitalisations et de décès sont en baisse continue.

    À voir également sur Le HuffPost: Cette députée veut un “passeport sanitaire” pour relancer le tourisme

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      Joe Biden ne veut plus que Donald Trump reçoive d'informations confidentielles

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 6 February, 2021 - 08:19 · 1 minute

    Joe Biden (dans le Bureau Oval, à la Maison Blanche le 25 janvier 2021) juge que Donald Trump ne devrait plus recevoir les informations confidentielles communiquées par les agences américaines de renseignement

    ÉTATS-UNIS - Ce serait une rupture avec la tradition américaine. Joe Biden a jugé ce vendredi 5 février que son prédécesseur Donald Trump ne devrait plus recevoir les informations confidentielles communiquées par les agences américaines de renseignement, comme c’est habituellement le cas pour les anciens présidents, en raison de son comportement “imprévisible ”.

    “Je pense qu’il n’a pas besoin de recevoir les briefings des renseignements. Quel sens cela a-t-il de lui donner un briefing des renseignements? Quel impact a-t-il encore, au-delà du fait qu’il pourrait déraper et dire quelque chose ?”, a déclaré le nouveau président démocrate lors d’une interview à la chaîne CBS.

    Attaque du Capitole à Washington

    Joe Biden a justifié sa position par “le comportement imprévisible” du milliardaire républicain, citant “l’insurrection” du 6 janvier. Les partisans de Donald Trump avaient alors envahi le Capitole à Washington, après avoir assisté à l’un de ses discours véhéments pour contester sa défaite lors du scrutin du 3 novembre. Les violences, intervenues au moment où le Congrès devait certifier la victoire de Joe Biden, ont causé cinq morts.

    Les anciens présidents ont traditionnellement accès à ces notes du renseignement, mais certains critiques ont émis des craintes concernant Donald Trump, s’inquiétant qu’il ne puisse révéler des informations importantes pour la sécurité du pays.

    Trump sera jugé au Sénat à partir de mardi pour “ incitation à l’insurrection ”, après avoir été mis en accusation en janvier par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, dans le cadre d’une procédure de destitution. Il risque l’inéligibilité s’il est condamné par les sénateurs.

    À voir également sur le HuffPost: Pour la première fois, Kamala Harris fait basculer un vote du Sénat chez les démocrates

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      Kamala Harris fait basculer un vote du Sénat pour la 1re fois

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 5 February, 2021 - 21:30 · 1 minute

    INTERNATIONAL - 51 voix pour, 50 voix contre...Et c’est le vote de la nouvelle vice-présidente, Kamala Harris qui aura fait tout basculer au Sénat américain ce vendredi 5 février, à 5h du matin, clôturant une séance épuisante qui aura duré toute la nuit.

    Il s’agissait d’une résolution budgétaire qui est une étape clé vers l’adoption accélérée du plan de secours contre le coronavirus du président Joe Biden . 1,9 milliard de dollars pour relever le pays en pleine crise sanitaire et économique, sans le soutien politique des républicains .

    “La résolution est adoptée”

    “Il y a 50 oui. Il y a 50 non. Le Sénat étant également divisé, la vice-présidente vote dans l’affirmative. Et la résolution concurrente telle qu’amendée est adoptée”, a-t-elle déclaré à l’aurore sous les puissants applaudissements de ses collègues démocrates.

    Le vote de vendredi demeure cependant un vote de procédure qui n’avait pas vocation à approuver en lui-même le plan d’aide. Le budget revient maintenant à la Chambre des représentants, où il devra être de nouveau approuvé en raison des changements apportés par le Sénat.

    La voix de Kamala Harris a cependant ouvert un chemin aux démocrates pour que ce plan soit approuvé sur la base d’un vote à majorité simple, limitant ainsi les possibilités de blocages par les républicains, dont beaucoup s’insurgent contre le coût des mesures envisagées.

    À voir également sur Le HuffPost: Kamala Harris portait une tenue très symbolique lors de son discours de victoire