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      "À l’heure où l’on me prête une parole qui n’est pas la mienne, je me dois d’écrire pour la première fois"

      Camélia Jordana · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 02:57 · 5 minutes

    En 2021, Camélia Jordana est nommée aux Victoires de la musique pour la chanson originale

    Le silence facile.

    Alors que des mots cognent ma poitrine, les critiques , attaques , et harcèlements viennent se fracasser sur les parois de la bulle que je me suis construite férocement depuis mes 16 ans.

    À l’heure où l’on me prête une parole qui n’est pas la mienne, je me dois d’écrire pour la première fois.

    L’artiste peut-elle s’inscrire dans la cité autrement que par son art ? Je l’ai cru un temps.

    28 ans que je suis. Femme. Française. Arabe. Aimée. Regardée. Critiquée. Désirée. Choyée. Agressée. Sexualisée. Descendante d’immigré.e.s Algérien.ne.s qui se sont battus sous ce beau et grand drapeau tricolore, puis pour l’indépendance de leur pays de sol, de sang, de langue et de coeur, et non de colonie. Musicienne. Comédienne. Vivante.

    11 ans déjà que je m’exprime dans la sphère publique grâce au privilège de la notoriété.

    Deux semaines après les attentats du 13 novembre 2015, c’est l’âme lourde, accompagnée de mes sœurs de vie Yaël Naïm et Nolwenn Le Roy, que je chante dans la cour des Invalides à l’unisson d’un peuple meurtri.

    Un mois plus tard, je suis Marianne, colombe à la main, offrant ma gueule et mon sein droit à la une de L’Obs . Pourtant blâmée.

    En mai 2020, alors que je partage mes craintes sur le malaise grandissant entre des institutions et une partie de la population, puis fin janvier lors de la sortie de mon nouvel album, quand j’évoque mon anti-racisme et mon féminisme, mes propos sont transformés et détournés de leur sens. Ainsi, ma prétendue haine de l’homme, qu’il soit blanc ou non, est une pure invention.

    Ainsi en est-il également pour Catherine Deneuve, Jane Birkin et Daniel Auteuil, immenses artistes que j’admire au plus haut point depuis l’enfance. Les voilà elles et lui aussi devenir sujets de propos que je n’ai pas tenus et de fausses polémiques.

    Un art véritable. Une question simple mais brûlante. Une réponse dense et complexe afin que celle-ci soit la plus claire et mesurée possible sur ces sujets qui me concernent directement et font ma vie jour après jour, éveillée comme de nuit dans mes rêves les plus contemporains... Pour un résultat innommable : une pensée torturée, vidée de sa substance.

    Mon engagement est interrogé à chacun des entretiens que je donne. Engagement: “Action de se lier par une promesse ou une convention”. La noblesse de ce mot m’émeut. Elle m’élargit, m’assied, me calme et m’aligne. Je me sens profondément liée aux astres, aux hommes, aux femmes, à la nature, aux émotions et aux ondes invisibles créées par la musique.

    Si, à une promesse, je me sens liée, c’est à celle que je me fais à moi-même. Celle du bon et du juste qui marque ma peau. Celle grâce à laquelle le chahut permanent du dehors ne peut entrer dans mon cercle inébranlable. Celle que je prie et en laquelle j’ai une confiance intouchable. Celle qui me garde centrée quand je parle, des millions d’yeux sur mes lèvres.

    Pourtant, la seule tristesse qui me vient alors, n’est pas due à la violence qu’on m’accorde (...) La tristesse qui se pose en moi est celle de la citoyenne française que je suis et qui voit son pays divisé"

    Je crois profondément en la bienveillance. Et pourtant. Pourtant, la seule tristesse qui me vient alors, n’est pas due à la violence qu’on m’accorde. Ni même à l’impact du harcèlement subi par quelques médias partenaires. Elle n’est pas non plus dans la déception que je vois dans les yeux de mes équipes après tant de travail, entaché par la haine exprimée sur les réseaux sociaux. Non. La tristesse qui se pose en moi est celle de la citoyenne française que je suis et qui voit son pays divisé, la colère au front et la rage au ventre.

    J’ai grandi sous vos yeux. Je suis aujourd’hui femme et je me contente de dire les choses en moi. Celles que je porte et qui m’animent, m’inspirent et me font grandir : la nature, le racisme, l’amour, le féminisme... Je crois que les artistes que je tiens au plus haut dans mon estime sont les artistes qui parlent de sujets qui eux-mêmes les animent, et les inspirent. C’est ainsi qu’ils me touchent. Parce qu’ils disent mes maux, mes joies, mes peurs et me rassurent de cette manière. Grâce à eux et elles, je ne suis pas seule dans mes doutes et mes tourments.

    Je souhaite que ma musique vous accompagne. Je parle de MA seule et unique vérité, mouvante, mobile, agitée, sinon tranquille. Parce que je ne suis pas une femme politique, mais une citoyenne française accrochée de toutes forces aux valeurs que m’a inculquée l’école républicaine, ayant la chance de pouvoir vous écrire ces mots et qu’ils vous parviennent.

    Je parle en ces qualités-là. Rien de plus. Rien de moins.

    Oui, je parle. Je m’exprime parce que je vis comme vous cette époque heurtante, troublante, et rassurante parfois. Les angles morts y sont nombreux. Les zones d’ombres aussi et le volume du boucan absurde ne cesse d’augmenter. Je crois qu’il est temps de le stopper. Seuls les mots prononcés valent désormais, non ceux que l’on me prête. J’ai dit ce que j’avais à dire pour maintenant laisser place à la musique. Sinon au silence.

    À voir également sur Le HuffPost: À la manifestation pour Adama Traoré, Virginie Despentes et Vikash Dhorasoo ont aussi pensé à Camélia Jordana

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      Aux Victoires de la musique 2021, les musiques électro frappent par leur absence

      Valentin Etancelin · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 02:56 · 5 minutes

    Le compositeur de musique électronique Rone, ici aux Francofolies en 2015, est nommé aux César 2021, pas aux Victoires de la musique.

    MUSIQUE - Elles auraient pu briller, mais le sort en a décidé autrement. Ce vendredi 12 février, les grands noms de la chanson française actuelle sont en compétition, à l’occasion de la 36e cérémonie des Victoires de la musique diffusée en direct sur France 2.

    Parmi eux, il y a ceux qu’on connaît déjà, comme Aya Nakamura, Camélia Jordana , Julien Doré, Grand Corps Malade et Benjamin Biolay, mais aussi les nouveaux, à l’instar d’Yseult, Clou, Hervé ou encore Lous and the Yakuza. Tout le monde est là? Non. Pas un seul DJ, ni compositeur de musique électronique à l’horizon.

    Pas de Rone, Thylacine, Arnaud Rebotini ou The Avener, dont les derniers albums sont parus en 2020, ne figurent dans la liste des nommés de cette édition placée sous le signe du spectacle vivant. Ce choix est le fruit d’un vote, celui d’un collège de 900 personnes, composé entre autres de producteurs, artistes, personnalités du milieu de la musique et anonymes.

    “Certaines années, il y a beaucoup de diversité. Parfois, on a que des rappeurs. Parfois, on a que des femmes. C’est un problème de saison, j’ai envie de vous dire”, nous explique la directrice artistique des Victoires de la musique Virginie Petit. Elle rappelle que tout le monde est logé à la même enseigne.

    À l’étranger, le succès

    Peut-on s’attendre à voir un DJ jouer pendant la soirée? Non. “Ils ne peuvent pas vraiment rendre hommage à Juliette Greco ou Christophe”, nous dit l’organisatrice. Le remix de Clara 3000 de “Stella Botox”, titre de l’interprète des “Mots Bleus” disponible sur une édition spéciale de son disque “Les vestiges du chaos”, témoigne du contraire.

    La situation est déplorable, selon Alexandre Varcan, patron du label indépendant InFiné. Son catalogue compte certaines pointures du milieu, à l’image d’Agoria et Rone, qui concourt aux César 2021 dans la catégorie “meilleure musique originale” pour la bande-son du film “La nuit venue”. “J’ai le sentiment, et c’est mon regret, que les musiques électroniques n’ont aucune chance de figurer aux Victoires de la musique”, nous confie-t-il.

    “Les musiques électroniques mettent pourtant en lumière une qualité et un savoir faire de la production française, poursuit-il. Elles sont un médium dont la France n’a pas à rougir à l’étranger.” Les chiffres l’illustrent bien. D’après une étude du Bureau Export, association dont l’objectif est d’accompagner les artistes dans leur carrière en dehors des frontières, les musiques électroniques françaises étaient, en 2019, le genre musical le plus populaire sur la scène internationale. Et ce, à hauteur de 40%, devant le rap (33%) et la chanson (15%).

    Comme tous les secteurs de la culture, celui des musiques électroniques subit de plein fouet la crise. Contrairement aux autres disciplines, ici, les artistes intermittents sont en minorité, rappelle Le Monde . La plupart, à 60%, sont auto-entrepreneurs et ont vu, depuis le début de la pandémie, leurs revenus s’effondrer. “J’ai l’impression que les Victoires de la musique ne sont pas un moment de communion, ajoute Alexandre Varcan. On va rendre grâce à certains morts de la musique, mais on devrait s’intéresser aussi à ceux qui sont en train de souffrir, comme les clubs.”

    Un amalgame préoccupant

    Garder le moral paraît difficile, tant la part infime d’échappatoire semble loin. Un constat partagé par Tommy Vaudecrane, responsable de Technopol, une association de promotion des musiques électroniques en France. “Nous avons un besoin de visibilité pour notre existence pendant les quatre années à venir, compte tenu du cataclysme qu’a été la pandémie pour tous les acteurs de la scène”, concède-t-il. L’absence des musiques électroniques du programme de ce vendredi soir est, selon lui, symptomatique des problèmes inhérents à l’industrie de la musique française.

    Le contexte économique est préoccupant. L’atmosphère politique, aussi. Qu’il s’agisse du traitement médiatique de la free-party organisée à Lieuron au Nouvel An ou des mots de la préfecture de police à l’égard de celles et ceux venus manifester au mois de janvier dans Paris sur fond de musique électronique, il déplore “le climat de confusion que l’État essaye de créer”.

    “On a l’impression qu’ils utilisent le prétexte des rave party pour alimenter l’amalgame entre les musiques électroniques, la fête et les drogues, déplore-t-il. Au lieu d’être dans le concret et d’expliquer que ces soirées sont considérées comme illégales du point de vue de l’État et de la situation sanitaire, ils font dans le sensationnalisme.”

    La situation lui rappelle celle de 1995, “quand Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur sous Mitterand, a fait passer une circulaire auprès de l’ensemble des préfectures, relayée ensuite dans les commissariats, afin d’arrêter les événements de musique électronique par tout moyen”. Aujourd’hui, les villes et les élus, avec qui Tommy Vaudecrane collabore de près, lui confient ne pas être rassurés. “Un travail de sape est en train d’être fait, c’est inquiétant pour nous”, déplore-t-il.

    “Rien n’a changé”

    Depuis 1998, année au cours de laquelle Laurent Garnier a remporté une récompense aux Victoires de la musique pour son album “30″, “rien n’a changé”, regrette Alexandre Varcan. Son discours est d’actualité. Il y exprimait son souhait de voir ladite récompense “permettre à la techno de s’exprimer plus librement sans subir l’incompréhension et la répression des dernières années”.

    Les musiques électroniques doivent-elles créer leur propre cérémonie? Tommy Vaudecrane se le demande. Le patron d’InFiné, lui, alerte sur un problème plus général de représentation de la diversité de la musique française. “En cette année 2021, ça aurait été bien que ce soit là”, constate-il amer.

    Et Alexandre Varcan de faire un pied de nez aux Victoires: “Dommage, vous êtes passées à côté de celui qui va peut-être avoir un César.”

    À voir également sur Le HuffPost : Aux Victoires 2020, Hoshi chante contre l’homophobie

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      Mort de Chick Corea, la légende du jazz avait 79 ans

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 22:04

    La légende du jazz Chick Corea décède d

    CULTURE - Le musicien Chick Corea, légende américaine du jazz, est mort le ce mardi 9 février d’une forme rare de cancer, à l’âge de 79 ans, selon un communiqué mis en ligne sur sa page Facebook.

    “Je veux remercier tous ceux qui, tout au long du voyage, ont aidé à faire briller les feux de la musique”, a-t-il indiqué dans un message rédigé avant sa mort, selon le communiqué préparé par son équipe.

    “J’ai l’espoir que ceux qui ressentent l’envie de jouer, d’écrire, de se produire en spectacle puissent le faire. Si ce n’est pour eux-mêmes, alors pour nous autres. Pas seulement parce que le monde a besoin de plus d’artistes, mais parce que c’est plus amusant,” a-t-il ajouté.

    Plus d’informations à venir...

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      La chanteuse Pomme témoigne du harcèlement dans la musique

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 19:51 · 2 minutes

    La chanteuse Pomme le 14 février 2020 lors des 35e Victoires de la musique  (Photo by Alain JOCARD / AFP)

    MUSIQUE - “Quelque part entre la colère, le repos, la révolte et le lâcher prise”. Dans une lettre ouverte publiée ce jeudi 11 février sur la plateforme blogs de Mediapart, la chanteuse Pomme , 24 ans, nommée aux 36e Victoires de la musique,  décrit son “arrivée dans l’industrie de la musique” comme “traumatisante”.

    Après les mouvements de libérations de la parole qui ont été incarnés ces derniers semaines par le Metoo Gay et le Metoo Inceste , la jeune femme s’inscrit dans le sillage du MusiqueMetoo et évoque les abus dont elle a victime à ses débuts. “De mes 15 à mes 17 ans, j’ai été manipulée, harcelée moralement et sexuellement, sans en avoir conscience à cette époque évidemment. J’ai été l’objet de quelqu’un, façonnée selon ses fantasmes et déviances psychologiques”, écrit tout d’abord Pomme en évoquant tour à tour un ”’un système d’oppression dangereux”, une “cage”.

    La chanteuse raconte aussi le peu de choix qu’elle a eu sur le plan artistique, mais aussi dans sa vie privée et sur son apparence, la façon dont elle a été sexualisée, rabaissée, par un “adulte de 30 ans” quand elle avait 16. Des micro-agressions, du sexisme, des faits de harcèlements qui ont perduré au-delà de ces deux années et qui lui ont fait perdre confiance en elle.

    Tout en expliquant qu’il lui a fallu du temps pour prendre conscience de ce qu’il s’était passé et “y attribuer les mots justes”, Pomme estime aujourd’hui que son récit fait écho à celui de milliers de personnes et rappelle que “cet été, @MusicToo a recueilli plus de 300 témoignages de harcèlement, agressions et viols , réalisés dans 98% des cas par des hommes sur des femmes”.

    “Il y a donc un grand nombre d’hommes qui évoluent dans cette industrie en étant des harceleurs, des agresseurs, des violeurs. Un nombre que personne ne peut imaginer”, dit-elle avant de s’adresser à tous ceux qui entretiennent ce système et l’adoubent: “vous les applaudissez en concert (avant la pandémie). Vous les acclamez. Vous consommez leur musique (...) vous les produisez, vous les abreuvez, vous les comptez parmi vos amis”.

    La jeune femme évoque ensuite les difficultés à porter plainte, le cheminement de la guérison qui peut parfois être long, mais dit aussi ne plus vouloir laisser régner la peur. ”Ça suffit. C’est assez. Parlons-nous. Avec douceur ou avec hargne. Pour que la vérité et la justice se fassent entendre. Pour que les corps, les cœurs, les âmes de nos filles, de nos sœurs, de nos mères, ne soient plus piétinées”, ajoute-t-elle à la fin de son texte.

    À voir également sur Le HuffPost: Sur TikTok, elle met en musique des messages d’utilisateurs Tinder

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      Sur son TikTok, les pires messages Tinder deviennent de douces mélodies

      Esther Suraud · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 15:45 · 1 minute

    TIKTOK - Transformer des messages déplacés en chansons mélodieuses. C’est le challenge dans lequel s’est lancé cette chanteuse londonienne, Becky Carewe-Jefferies, avec ses vidéos TikTok. Et c’est une réussite, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .

    “Je voulais souligner à quel point ces messages sont ridicules” a-t-elle déclaré au HuffPost UK . En dénichant des conversations Tinder sur le compte Instagram “ Tinder Nightmares ”, qui regroupe les pépites de l’application, Becky est parvenue à créer de puissantes mélodies avec une base qui ne l’est pas (du tout).

    Un message comme “Je sais que c’est un peu bizarre et arrogant, mais aimerais-tu coucher avec moi? Je ne suis pas un pervers, juste un vrai gars. Je te traiterais avec respect et le sexe sera bien”, chanté avec une voix angélique, sur des fonds de piano, rend les propos d’autant plus absurdes.

    La jeune femme de 28 ans ne s’attendait pas à un tel engouement autour de ses reprises de messages Tinder. Les vidéos sur son compte TikTok ont attiré des millions de curieux du jour au lendemain.

    À voir également sur Le HuffPost: Elle a recueilli des centaines de messages de rupture, voici ce qu’elle a découvert

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      Jeep a misé sur Bruce Springsteen pour sa pub au Super Bowl sauf que...

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 09:10 · 2 minutes

    Bruce Springsteen n

    MUSIQUE - Bruce Springsteen avait surpris, ce dimanche 7 février, en apparaissant pour la première fois dans une publicité pour voiture lors du Super Bowl . Ce mercredi 10 février, le spot a été retiré, après qu’il a été confirmé que le chanteur avait été arrêté mi-novembre pour conduite en état d’ébriété dans un parc du New Jersey.

    Une porte-parole du parc de Sandy Hook, sur la côte du New Jersey, à l’est des États-Unis, a confirmé à l’AFP que le “boss” avait été interpellé le 14 novembre et avait écopé de trois citations pour conduite en état d’ébriété, conduite dangereuse, et consommation d’alcool dans un lieu où c’est interdit. Le musicien de 71 ans, originaire du New Jersey, s’est montré “coopératif” lors de son interpellation, a-t-elle ajouté.

    Selon le procureur fédéral du New Jersey, Bruce Springsteen devrait comparaître devant un tribunal, par téléconférence, “probablement vers la fin du mois”.

    “L’espoir, sur la route”

    Habituellement peu porté sur la publicité, le chanteur était apparu ce dimanche dans un spot pour le constructeur automobile Jeep diffusé lors de la retransmission du Super Bowl. Traversant les grandes étendues du Midwest, il disait voir “l’espoir, sur la route” et appelait les Américains à surmonter leurs divisions, une des nombreuses publicités à message de la soirée.

    Après la diffusion des informations sur son interpellation, la marque de voitures a cependant décidé de retirer le spot de deux minutes, toujours visible sur le profil Twitter du musicien, jeudi 11 février.

    “Il serait inapproprié pour nous de commenter une affaire que nous venons juste d’apprendre et que nous ne pouvons pas confirmer, a indiqué une porte-parole de la marque du groupe Stellantis)sur la chaîne CNBC. Mais il est aussi juste que nous marquions une pause dans notre publicité jusqu’à ce que les véritables faits soient établis.” Le chanteur, lui, n’a pas fait immédiatement de commentaire.

    À voir également sur Le HuffPost : Ce garçon sèche l’école pour voir Bruce Springsteen et finit sur scène en duo avec lui

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      Ce coquillage des cavernes fait résonner des sons vieux de 18.000 ans

      Quang Pham · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 10 February, 2021 - 19:01 · 2 minutes

    Reconstitution du jeu de la conque. En fond : bison ponctué ornant les parois de la grotte de Marsoulas. Des motifs similaires décorent l’instrument.

    PRÉHISTOIRE - Sa sonorité est caverneuse et semble remonter aux origines des temps. Et c’est presque le cas. La conque, un instrument musical taillé dans un coquillage, retrouvée par Carole Fritz, chercheuse au CNRS, est âgée de pas moins de 18.000 ans. Elle témoigne des débuts de la culture magdalénienne, période de la fin du Paléolithique supérieur qui correspond aux célèbres œuvres de la grotte de Lascaux .

    La découverte de l’instrument a été annoncée dans un article de recherche de la revue scientifique Science Advances ce mercredi 10 février. Parmi les instruments à vent, seules les flûtes en bois remontent à un âge encore plus reculé, les premiers spécimens datant d’il y a 35.000 ans.

    C’est en parcourant l’inventaire des collections de paléontologie du Muséum de Toulouse, que les équipes du CNRS font la découverte du coquillage, explique Carole Fritz au HuffPost . L’objet est issu des fouilles de la grotte de Marsoulas, en Haute-Garonne, réalisées en 1897. Il n’avait pas été particulièrement remarqué des paléontologues de l’époque qui pensaient que le coquillage devait servir à boire de l’eau.

    “Vous avez essayé de souffler dedans?”

    C’est alors qu’un des collègues de Carole Fritz a un déclic: “Vous avez essayé de souffler dedans?” Les scientifiques n’ont alors qu’une idée en tête, faire sonner le coquillage. Pour cela, ils font appel à un professeur d’université musicologue pour jouer de l’instrument.

    La tâche n’est pas facile: “on ne souffle pas comme cela avec, il faut un corniste” explique Carole Fritz. Les chercheurs parviennent toute de même à produire trois sons proches des notes do, do dièse et ré, ce qui valide l’hypothèse de l’usage du coquillage en tant qu’instrument musical. L’enregistrement des notes produites par la conque a été mis à disposition du public par le CNRS.

    Pour faire sonner de nouveau le coquillage et ”éviter de faire exploser” un objet vieux de 18.000 ans en jouant avec, une modélisation puis une impression 3D de la conque a été entreprise, explique Carole Fritz. Elle devrait permettre aux chercheurs de produire d’autres notes.

    Un examen plus attentif de l’objet montre aussi que le coquillage a bien été retaillé pour en faire un instrument de musique. La pointe de la coquille est cassée et une des spires a été percée pour faire passer l’air.

    La découverte de la conque ouvre de nouvelles pistes de recherche dans l’étude des sonorités des grottes. Une prochaine expérience, explique Carole Fritz, pourra être de jouer de l’instrument dans la grotte de Marsoulas où il a été retrouvé. Aura t-on la chance d’entendre un jour un concert de musique du paléolithique?

    A voir également sur Le HuffPost : Il imite l’homme de Néandertal pour apprendre à survivre en pleine nature

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      "The Voice": Vianney a fait l'unanimité pour sa première

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 7 February, 2021 - 01:07 · 2 minutes

    THE VOICE - Pour sa grande première dans le jury de “The Voice”, ce samedi 6 février à l’occasion du lancement de la dixième saison du télé crochet musical de TF1 , Vianney a séduit bon nombre de téléspectateurs, comme on peut le lire dans la série de tweets plus bas .

    Le chanteur de 29 ans, vainqueur d’une Victoire de la musique en 2016, s’est montré très à l’aise dans l’un des quatre fauteuils pivotants aux côtés de Marc Lavoine, Florent Pagny et Amel Bent. Durant cette première émission, il s’est souvent chamaillé avec cette dernière, les deux se retournant souvent sur les mêmes candidats. Au final, Vianney a sélectionné les trois candidats suivants dans on équipe: Mentissa Aziza, Youssef Zaki et Seri.

    “Parmi les candidats il y en aura qui auront évidemment des choses à m’apporter. Il y a des gens plus âgés que moi qui font ‘The Voice’ et qui font du piano-bar depuis toujours. Et je fais cette émission aussi pour moi, car je sais je vais découvrir beaucoup de trucs et j’espère me nourrir de ce que vont me proposer les candidats”, avait-il déclaré avant le lancement de l’émission .

    À voir également sur Le HuffPost : “The Voice”: le conseil que Vianney aurait aimé recevoir s’il avait été candidat

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      "The Voice" 2021: à quoi va ressembler cette nouvelle saison

      Claire Pian · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 6 February, 2021 - 19:29 · 3 minutes

    Les membres du jury de la 10e saison de

    THE VOICE - “Cette saison sera unique en son genre”, promettait Nikos Aliagas mi-décembre, qui présente “ The Voice ” depuis maintenant dix ans. Malgré le retour de Florent Pagny en tant que coach, après deux ans d’absence, cette dixième édition du télé-crochet de TF1, qui débute ce samedi 6 février, risque en effet bien de ne ressembler à aucune autre.

    Marqué par la crise de Covid-19 , le tournage de l’émission a subi des bouleversements évidents. Son organisation a dû être repensée afin de garder l’authenticité du programme, tout en respectant les règles sanitaires.

    Si l’absence de public a été quelque peu déroutante au début, tous les jurés s’accordent à dire que l’effet fut au final plutôt bénéfique. “On se concentre plus sur les performances”, a expliqué Florent Pagny lors d’une conférence de presse en décembre. Pour Amel Bent, c’était aussi une manière pour les talents de parler davantage aux jurés: “ils se défilent moins sans public”.

    Quant à Nikos Aliagas, habitué à accompagner les familles et les proches pendant les performances sur scène, cette nouvelle configuration l’a incité à “jouer à la technologie”. Celui qui prend depuis dix ans “des inconnus dans ses bras” a été amené à “appeler une maman qui ne savait pas que son fils faisait ‘The Voice’”, et ainsi a créer “une autre dramaturgie”.

    Nouveau juré, nouvelle épreuve

    “The Voice” 2021 sera aussi et surtout marqué par l’arrivée d’un nouveau juré, “le plus jeune” de l’histoire du programme. Aux côtés de Florent Pagny, Amel Bent et Marc Lavoine, c’est Vianney qui siègera dans le quatrième fauteuil. Le chanteur sacré aux Victoires de la musique en 2016 a avoué avoir trouvé l’exercice “moins dur” que ce qu’il l’imaginait, et très “familial”.

    Le jeune homme de 29 ans avait été amené à chanter à plusieurs reprises lors des finales des éditions précédentes. Et après plusieurs sollicitations de la part de TF1, il a finalement accepté de rejoindre le jury: “Je ne suis pas à l’aise avec la télévision, mais la musique c’est mon truc”.

    Pour sa première édition en tant que juré, Vianney devra se confronter à une toute nouvelle épreuve, encore jamais expérimentée dans l’émission. Il s’agit de ce que la production a appelé les “Cross Battles”. Au terme des battles et avant les directs, chaque coach va devoir confronter ses talents à ceux d’un autre coach.

    Exemple: si Amel Bent est la première désignée par Nikos Aliagas, elle devra choisir l’un de ses propres artistes, mais aussi un coach a affronter, qui lui-même choisira l’un de ses talents. Puis les deux autres coachs s’affronteront. Au terme de chaque “Cross Battle”, c’est le public qui devra voter pour le meilleur talent. Une pression supplémentaire pour les jurés, qui pourraient se retrouver sans aucun talent choisi par le public pour les directs...

    À voir également sur Le HuffPost : “The Voice”: le conseil que Vianney aurait aimé recevoir s’il avait été candidat