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      Au Costa Rica des retraités français bloqués par le Covid depuis près de 3 semaines

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 09:06 · 3 minutes

    Des retraités français bloqués au Costa Rica par le Covid depuis près de 3 semaines (Photo: une ambulance entre dans l

    COSTA RICA - Seize retraités français étaient toujours bloqués vendredi 12 février au Costa Rica pour cause de Covid-19, dont six hospitalisés, deux d’entre eux étant dans un état grave, a indiqué à l’AFP le président de l’association qui a organisé le voyage.

    Le groupe, composé de 22 retraités de La Poste et du groupe Orange âgés “de 60 à 77 ans”, était parti de Lorraine (est de la France) le 16 janvier pour une dizaine de jours de voyage organisé dans le petit pays d’Amérique centrale, a expliqué Guy Poirot dans un entretien téléphonique avec l’AFP depuis l’hôpital de San José où il est soigné.

    Six hospitalisés dont trois en soins intensifs

    D’abord six voyageurs, puis un total de vingt ont été testés positifs après que leur départ prévu le 27 janvier a été différé pour cause de durcissement des normes sanitaires d’entrée au Pays-Bas, par lequel ils devaient transiter.

    Deux membres du groupe seulement ont pu d’abord partir, suivis ensuite de quatre autres, via Madrid. Les touristes ont été hospitalisés, a indiqué l’ambassade. Aujourd’hui ils sont six, plus le guide costaricien du groupe, Roberto, a précisé Guy Poirot.

    Trois sont hospitalisés en soins intensifs à l’Hôpital San Juan de Dios de la capitale costaricienne, dont deux sont dans un état “très sérieux”, a indiqué le président de l’association.

    Les trois autres, dont Guy Poirot, ont vu leur état de santé s’améliorer et ont été admis dans un établissement pour des malades aux symptômes plus légers. “On m’a dit qu’il me faudra encore 7 à 8 jours pour être testé négatif”, condition sine qua non du retour en France, a commenté Guy Poirot.

    Pour les dix voyageurs restants testés positifs mais qui n’ont pas souffert de symptômes sévères, c’est le confinement dans des hôtels dont il faut assumer à présent les frais. En effet, les 2000 dollars pour l’hébergement, couverts par  l’assurance exigée par le Costa Rica pour entrer dans le pays, sont à présent dépassés.

    Pas de demande de test PCR à l’arrivée

    Afin de favoriser la reprise de l’activité touristique, le Costa Rica ne demande plus depuis le mois d’octobre de test PCR négatif à ses visiteurs, qui doivent cependant contracter une assurance couvrant frais médicaux et d’hébergement en cas de contagion. Toutefois il en faut un pour entrer sur le territoire français , ce qui bloque désormais les retraités.

    “Le voyage était prévu depuis plus d’un an” et les retraités auraient perdu “entre 60 et 70%” du prix du séjour payé auprès de l’agence de voyage Couleurs du Monde s’ils avaient renoncé à partir, a expliqué Guy Poirot.

    “La Moselle (d’où les voyageurs sont originaires) est l’une des régions les plus touchées (par le Covid) : il n’y a pas besoin de voyager pour se retrouver dans cette situation”, a justifié le président de l’Association.

    Il n’a pas été possible de déterminer si les voyageurs ont été contaminés dans le pays ou si l’un d’entre eux était déjà porteur du virus. Après avoir enregistré un peu plus de 1000 cas quotidiens de Covid-19 début janvier, le Costa Rica en recense entre 400 et 500 depuis la deuxième semaine de février.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      Cette députée veut un "passeport sanitaire" pour relancer le tourisme

      Lucie Hennequin · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 09:39 · 5 minutes

    TOURISME - Aurons-nous besoin pour nous déplacer, voyager, aller au restaurant ou au musée, d’un passeport vaccinal ? Pascale Fontenel-Personne veut lancer le débat. Dans un courrier adressé au gouvernement, cette députée MoDem de la Sarthe appelle à la création d’un “passeport sanitaire” en France.

    “Le Covid est une ultime contrainte, explique celle qui, avant de siéger au Palais Bourbon gérait une entreprise de voyages (voir la vidéo ci-dessus) . Pour en sortir, il faut trouver des arguments et des options, et le passeport sanitaire en est une.”

    Son objectif: préparer “une relance rapide et sécurisée de notre économie” et surtout du secteur touristique. “Je suis sollicitée par beaucoup d’opérateurs aujourd’hui pour avoir une vision de la reprise, affirme la co-présidente du groupe “tourisme” de l’ Assemblée nationale . Et je pense que se sécuriser avec un passeport sanitaire en fait partie.”

    Pas de vaccin obligatoire

    Pas question pour autant de rendre le vaccin obligatoire. “Je crois qu’on peut élaborer d’autres critères que le vaccin, développe-t-elle. Un PCR négatif peut être un critère acceptable, ou bien des gens qui ont déjà eu le Covid et ont encore des anticorps. C’est pour cela que je parle de passeport sanitaire et pas vaccinal.”

    L’idée, qui fait débat, serait de conditionner l’accès à certains pays, ou certains lieux, à la réalisation d’un vaccin ou d’un test, par exemple. Pour le moment, la députée, soutenue par François Bayrou, souhaite l’utiliser pour les déplacements des personnes entre la France et l’étranger. “Quand vous voulez en Afrique, vous avez des vaccins qui sont obligatoires, et cela ne pose pas de problème”, donne-t-elle comme exemple.

    Le patron de la compagnie aérienne australienne Qantas avait le premier évoqué dès novembre la “nécessité” que les voyageurs internationaux soient vaccinés contre le Covid-19 pour embarquer.

    La Suède et la Grèce lancent le débat

    En Europe, l’idée fait son chemin. Le 4 février, la Suède a annoncé qu’elle allait développer un certificat électronique de vaccination contre le Covid-19 destiné à voyager et d’autres usages, après une décision similaire du Danemark.

    En discussion avec des députés israéliens, espagnols, danois, Pascale Fontenel-Personne souhaite que la France s’inscrive dans un processus plus global. “N’arrivons pas trop tard. Fin juillet ou fin août, si on a suffisamment vacciné, on ne pourrait peut-être pas aller à l’étranger,” prévient-elle.

    Au niveau européen, le débat a été lancé mi-janvier sur un certificat de vaccination européen, proposé par la Grèce mais qui suscite les réticences de certains pays face aux risques de discriminations envers les personnes qui ne seraient pas vaccinées.

    Mais les incertitudes sur le virus et les vaccins sont nombreuses: efficacité des vaccins, durée de l’immunité, émergence de nouveaux variants... Des “inconnues fondamentales” qui ont poussé les experts de l’OMS à s’opposer mi-janvier “pour le moment” à conditionner l’entrée d’un pays à une preuve de vaccination.

    “Prématuré” pour le gouvernement

    Les partisans du passeport vaccinal, nombreux dans les secteurs du tourisme et des loisirs, y voient aussi un moyen de “revenir à la vie d’avant”, avec un accès sécurisé aux salles de spectacle, aux restaurants ou aux stades de football.

    Décriée par certains comme une atteinte aux libertés, l’idée est pour l’instant jugée prématurée par le gouvernement. Emmanuel Macron avait déclaré, le 22 janvier, qu’il fallait traiter cette question avec “une grande prudence”.

    “Nous n’en sommes pas là , avait également indiqué de son côté ministre de la Santé Olivier Véran. Nous sommes seulement dans le démarrage de cette aventure de la campagne de vaccination. ” “Si on parle d’un papier, un document qui vous autorise à voyager en Europe, je crois que c’est très prématuré ”, avait aussi déclaré le 17 janvier dernier Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes.

    D’autant que dans un contexte où le nombre de doses de vaccins disponibles dans le monde reste contraint, imposer ce document serait discriminatoire pour tous ceux qui n’y ont pas encore accès.

    Atteinte aux libertés?

    Autre écueil, le tollé suscité en France par un projet de loi qui envisageait de restreindre l’accès à certains lieux à une vaccination. Il montre que l’acceptabilité d’une telle mesure est problématique. Pour une raison soulevée le 10 février par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a été claire . “Je reste opposée au passeport vaccinal qui me semble une atteinte à nos libertés. L’amoureuse des libertés que je suis a du mal à l’imaginer! Si on en arrivait-là, ce serait un recul”, a souligné la ministre, interrogée dans Télématin sur France 2.

    “On a toujours un peu de mal avec l’inconnu, reconnait Pascale Fontenel-Personne. Donc j’envisage qu’il y ait un peu de mal et une adhésion après.”

    Plusieurs sondages suggèrent qu’une majorité de la population y serait favorable pour prendre l’avion ou pour les visites à l’hôpital et dans les Ehpad, mais est beaucoup plus partagée pour des situations de la vie quotidienne (transports en commun, accès aux établissements scolaires, aux cinémas ou à son lieu de travail).

    “Dans notre pays de liberté et d’expression, je ne suis pas spécialement pour une obligation de rentrer dans les clubs et restaurants, affirme Pascale Fontenel-Personne. Mais si des opérateurs et des acteurs avaient envie de jouer cette partition-là, ils auraient le loisir de le faire.”

    À voir également sur Le HuffPost : Le désarroi de cette station de ski familiale face à la fermeture

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      Bonjour Francfort : une comédie humaine franco-allemande

      Sophie Régis · news.movim.eu / LeVentSeLeve · Saturday, 6 February, 2021 - 19:06 · 3 minutes

    Bonjour Francfort est le dernier roman de Martine Gärtner, publié en octobre 2020. L’autrice française y raconte les joies, les angoisses et les espoirs de 13 personnages tous issus, de près ou de loin, du monde des expatriés français à Francfort. Ces destins entrecroisés dessinent le visage d’une métropole moderne de l’ouest de l’Allemagne. Une lecture franco-allemande à ne pas manquer.

    Portrait de Francfort

    Avec le roman de Martine Gärtner, vous entrerez dans le petit monde des expatriés français à Francfort. Vous découvrirez aussi leurs proches, leurs amours, leurs amitiés qui se sont construits grâce (ou à cause) de cette décision aussi vertigineuse qu’excitante : tout quitter, traverser la frontière pour venir vivre en Allemagne. Entre enthousiasme et doute, le roman nous donne accès aux pensées intimes de ces individus expatriés. Comme des petites souris, nous nous glissons dans la vie de ces Francfortois de passage. Les quartiers, les rues et les carrefours revêtent un nouveau visage, et comme dans une chasse au trésor, on retrouve les moments de vie de ces 13 personnages. Tiens ? C’est dans cette boulangerie que la petite Franzisca est allée chercher du pain sans même demander la permission à ses parents, et c’est sur cette place que Régine s’est retrouvée coincée dans un embouteillage alors que son amant l’attendait.

    L’expatriation à Francfort

    L’expérience de l’expatriation est rapportée avec une très grande justesse en partie du fait que Martine Gärtner a elle-même vécu à Francfort pendant presque 20 ans.

    S’expatrier inclut toujours un avant et un après. Beaucoup de personnages de Bonjour Francfort se retrouvent confrontés aux conséquences de leur décision : ils vacillent entre leurs souvenirs d’enfances qui s’éloignent et leur présent nourri d’attentes, parfois déçues. Toutes les histoires sont reliées entre elles, à l’image de la communauté des expatriés français à Francfort : un petit cocon, parfois étouffant, mais qui vous rassure face à l’adversité du monde extérieur. Beaucoup de protagonistes chez Martine Gärtner remettent en question ces amitiés construites au sein cette communauté d’expatriés : vont-elles vraiment durer ? Sans pouvoir réellement répondre à cette question, ces amitiés sont surtout nécessaires pour partager la difficulté de se situer entre deux cultures, entre deux langues même lorsqu’on les maîtrise bien.

    La puissance de la banalité

    Au-delà de l’expatriation, Martine Gärtner nous décrit ce qu’on appelle plus communément la vie. L’autrice met en valeur, sans jugement et dans toute leur simplicité, des moments qui, a priori, auraient pu nous sembler sans intérêt, que l’on vit tous un jour où l’autre, très loin du cliché des exploits de quelques super-héros. C’est là la force de l’ouvrage : chaque moment suspendu de ces 13 personnages résonne en notre for intérieur. Des moments de doute, d’introspection ou juste des réflexions qui nous donnent à penser que nous sommes tous, quelque part, des expatriés. Ces fragments de vies humaines, tous reliés les uns aux autres forment un puzzle aussi complexe que mouvant. Ici, il n’y a pas d’individu foncièrement bon ou mauvais : il n’y a que des humains qui tentent de se frayer un chemin de vie.

    Un peu comme Balzac, Martine Gärtner  nous dépeint une sorte de comédie humaine des expatriés français à Francfort. L’autrice a d’ailleurs consacré un essai à la relation qu’entretenait Balzac à l’Allemagne (GÄRTNER, M., Balzac et l’Allemagne, L’Harmattan,1999).

    Un roman féminin

    La plupart des personnages du roman sont des femmes. Certaines sont très jeunes, d’autres plus âgées, certaines pleines d’espoirs, d’autres parfois fatiguées par la vie. Entre les lignes de leurs histoires respectives, on perçoit des individus en quête de sens ou d’un bonheur qui ne semble pas vouloir se dévoiler facilement. Elles représentent l’humanité au féminin et sont l’écho de ce que beaucoup de femmes traversent dans leurs vies : leurs fantasmes, leurs déceptions, leur enthousiasme, leurs chagrins et leurs dilemmes. Des trésors d’intimité qui n’appartiennent qu’à elles mais qui nous sont offerts le temps d’un instant. Dans toutes ses nuances, le roman se veut positif : il mise sur la vie, celle que l’on porte en soi.

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      Covid-19: les bronzés font du tourisme vaccinal

      Xavier Delucq · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 4 February, 2021 - 10:39

    Covid-19: les bronzés font du tourisme vaccinal.

    CORONAVIRUS - Partir pour se faire vacciner dans un pays étranger est maintenant une tendance dont les Américains profitent. Cuba ou les Émirats arabes unis accueillent des touristes qui ne viennent pas que pour se dépayser mais aussi pour avoir leur dose de vaccin . Mais ces vacances sont-elles des vacances comme les autres?

    À voir également sur Le HuffPost : Chez Pfizer, ces élus demandent de “libérer les brevets” sur les vaccins anti-Covid-19