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      Confinement: le match de Djokovic interrompu pour que les spectateurs quittent le stade

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    TENNIS - Une foule déçue a quitté le tournoi de tennis de l’Open d’Australie, en plein match. Vendredi 12 février, à 23h30, le juge arbitre a demandé aux spectateurs de sortir du court afin d’être chez eux à minuit pour le début du nouveau confinement , décrété par les autorités.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article , le match de tennis a été suspendu quelques minutes, le temps que les spectateurs mécontents s’en aillent en sifflant, et s’est terminé à huis clos, dans une ambiance devenue soudain funèbre.

    Ce qui n’a pas empêché Novak Djokovic , tenant du titre, de surmonter une déchirure abdominale pour battre à l’arraché l’Américain Taylor Fritz (31e) 7-6 (7/1), 6-4, 3-6, 4-6, 6-2.

    La suite du tournoi à huis clos

    “Public ou pas, je me concentrais sur ce qui se passait sur le court, avec cette blessure, en priant que d’une façon ou d’une autre j’arriverais à gagner ce match. Ce qui s’est finalement passé”, a commenté Djokovic.

    En Australie , un nouveau confinement de cinq jours pour les six millions d’habitants de l’État de Victoria, dont Melbourne est la capitale, a débuté dans la nuit de vendredi à samedi, pour contrer une possible résurgence de l’épidémie.

    L’Open d’Australie , tournoi de tennis qui a débuté lundi, devra donc se poursuivre à huis clos. Les fans qui avaient déjà acheté des billets obtiendront un remboursement.

    Les foules à Melbourne Park étaient plafonnées à 30.000 par jour au début du tournoi - environ 50% de la fréquentation habituelle - mais seulement 21.000 personnes étaient présentes jeudi 11 février.

    À voir également sur Le HuffPost : Open d’Australie : Nadal se qualifie pour le 3e tour malgré un match perturbé par une spectatrice

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      L’inceste est l'un des symptômes les plus graves de notre société patriarcale

      Sophie Haristouy • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 4 minutes

    Grâce à son livre La Familia Grande , Camille Kouchner, enferrée dans le secret trop lourd d’un inceste familial, trouve par la littérature le chemin d’une reprise de pouvoir sur sa vie abîmée. C’est une délivrance pour elle, et dans son sillage, pour les milliers de victimes qui ont fait le choix de parler, d’oser dire l’indicible, l’impensable par le #metooinceste . Encore une fois la littérature vient bousculer les lignes. Et l’intime fait politique.

    L’interdit de l’inceste est la loi fondamentale qui fonde toute civilisation humaine, comme l’a décrit et expliqué l’anthropologue Claude Levi-Strauss.

    Le parent qui transgresse cet interdit, projette l’enfant dans un espace psychique hors société. Il pervertit les liens d’attachement qui lui permettent de grandir. C’est la pleine mer, par des temps agités, Sandra Bullock dans Gravity, éjectée dans le vide infini de l’espace, et le chemin sera long pour retrouver la terre ferme. La filiation est niée, l’identité est fragilisée.

    Le parent qui transgresse cet interdit, projette l’enfant dans un espace psychique hors société.

    La famille, pivot de l’ordre social, le lieu de la protection et de la transmission, devient un lieu de destruction et de déshonneur. La victime vit un choix impossible, parler, trahir et s’exposer au rejet, à la honte et à la violence des “siens”, se taire et se consumer de l’intérieur, dans l’impossibilité de se relier authentiquement au reste du monde, prisonnière d’une ambivalence affective indépassable.

    Les ravages causés par ces passages à l’acte sur les enfants ont très longtemps été sous-estimés. C’est ce sur quoi Muriel Salmona ne cesse de nous alerter: “sidération, dissociation traumatique, tentatives de suicide, conduites à risque, multiples troubles de la personnalité. Ces violences font partie, avec les tortures, des traumatismes les plus sévères et ont des effets catastrophiques à long terme sur la santé mentale et physique des victimes. ″[1] L’enjeu de santé publique est majeur.

    Dans une majorité écrasante des situations, la justice ne pourra pas jouer son rôle de réparation. Le Haut conseil à l’égalité dénonce ce système d’impunité qui renforce l’isolement social de la victime.

    Or, les pratiques d’inceste sont tellement répandues qu’elles doivent être regardées comme un fait social. On évalue à environ 6,7 millions de victimes en France le nombre de personnes victimes d’inceste en France, soit 2 à 3 enfants par classe.

    Les incesteurs, à plus de 90% des hommes, sont en général plutôt reconnus et appréciés et ils sont dans une position de domination, voire d’emprise au sein de leur environnement relationnel, quel que soit leur milieu social. L’enfant est alors à leur disposition.

    L’inceste est un des symptômes les plus graves de notre société patriarcale et le livre courageux de Camille Kouchner est un espoir, celui d’une révolution. L’aube peut-être d’un nouvel horizon écoféministe qui nous permettrait de sortir de cette culture de la prédation, la prédation des corps des femmes et des enfants, la prédation de notre planète terre et de nos ressources naturelles, cette prédation légitimée par cette sacro-sainte liberté de jouir à l’infini.

    Les incesteurs, à plus de 90% des hommes, sont en général plutôt reconnus et appréciés et sont dans une position de domination, voire d’emprise au sein de leur environnement.

    Pour accélérer cette révolution, la situation appelle une mobilisation collective: nous devons encourager cette parole, aller la chercher et la recevoir. Nous devons tous désapprendre à ne pas voir. C’est ce mouvement, qui va finalement réintégrer les victimes dans un lien social authentique et solide, et rompre le silence mortifère qui les isole. Le plus tôt elles seront repérées, au plus tôt le long chemin de la reconstruction s’engagera.

    Faisons-en sorte que cet électrochoc ne soit que le début d’une lame de fond et qu’il nous autorise à envisager un pacte social refondé qui aurait en son cœur battant la promesse restaurée d’une génération qui prend soin de la suivante.

    [1] Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, “Le Livre noir des violences sexuelles”, éd. Dunod.

    À voir également sur Le HuffPost #Metooinceste: elle témoigne après avoir accusé son ancien directeur de centre aéré à Paris

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      Biden est "impatient" de voir si les républicains "prendront leurs responsabilités" au procès de Trump

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    Biden

    ÉTATS-UNIS - Le président américain Joe Biden s’est dit ce vendredi 12 février “impatient” de voir ce que ses “amis” républicains feraient lors du procès en destitution de Donald Trump où un vote pourrait intervenir ce week-end.

    “Je suis juste impatient de voir ce que mes amis républicains vont faire, s’ils prennent leurs responsabilités”, a déclaré Joe Biden lors d’un bref échange avec les journalistes à la Maison Blanche.

    Il a par ailleurs réaffirmé qu’il n’avait aucunement l’intention d’évoquer ce dossier avec tel ou tel sénateur en particulier.

    La défense doit prendre la parole vendredi au Sénat, en espérant un acquittement rapide de l’ex-président, accusé d’“incitation à l’insurrection” dans l’assaut du Capitole. Pour appuyer ce chef d’accusation, les procureurs démocrates ont diffusé dès les premiers jours du procès des images inédites pour souligner la violence inouïe de l’assaut sur le Capitole .

    Les élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de porter l’accusation contre l’ancien président, ont aussi replacé l’assaut dans le contexte de la croisade post-électorale de Donald Trump qui a toujours refusé de concéder sa défaite face à Joe Biden.

    Installé en Floride depuis son départ de la Maison Blanche, l’ancien président a refusé de témoigner. Sauf coup de théâtre, il devrait échapper à une condamnation, qui ne peut avoir lieu sans le vote des deux tiers des sénateurs. Or, si le Sénat a basculé aux mains des démocrates lors des élections, leur majorité ne tient qu’à une seule voix. Le vote des républicains modérés ou hostiles à Donald Trump sera donc décisif.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage de Joe Biden au policier mort en défendant le Capitole

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      Ces cochons utilisent un joystick pour jouer à un jeu vidéo

      Quang Pham • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

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    SCIENCE - Les jeux vidéo ne sont pas une passion réservée aux humains. Par le passé, les scientifiques ont déjà tenté de mettre une manette entre les mains de chimpanzés pour mesurer leur intelligence . C’est maintenant les cochons que les chercheurs veulent initier aux joies vidéoludiques, révèle une étude publiée dans la revue académique Frontier in Psychology le 11 février.

    Les auteurs de l’étude, des chercheurs de l’université de Purdue dans l’Indiana,  affirment avoir appris à des cochons à utiliser un joystick pour jouer à un jeu vidéo basique.

    Les cochons impliqués dans l’étude ont d’abord été entraînés à manipuler un joystick avec leur groin tout en regardant un écran d’ordinateur. Les scientifiques leur ont ensuite présenté un jeu vidéo ressemblant à une sorte de casse briques. Les cochons devaient utiliser le joystick pour déplacer un curseur jusqu’à ce qu’il rentre en collision avec un mur affiché à l’écran. À chaque collision, le jeu émettait un son et le cochon recevait une friandise.

    Un cochon manipulant un joystick pour jouer à un jeu vidéo.

    Les animaux ont alors démontré une certaine compréhension conceptuelle malgré une dextérité limitée sur des tâches normalement confiées à des primates pour analyser leur intelligence explique le site d’informations scientifiques Phys.org .

    “Les porcs sont intelligents”

    Les cochons se sont montrés cognitivement plus intelligents que prévu par les scientifiques. “Il est possible que les porcs soient capables d’apprendre, de comprendre et de réagir à davantage de choses que ce que nous avions envisagé auparavant”, déclare le professeur Candace Croney de l’université Purdue, co-auteur de la recherche.

    Les chercheurs se sont également aperçus que les porcs pouvaient être motivés par les interactions sociales qu’ils avaient avec les chercheurs.

    Lorsque le distributeur de friandises tombait en panne, les porcs continuaient à donner de bonnes réponses au jeu sans l’incitation d’une récompense sous forme de nourriture. Ce sont alors les encouragements verbaux et tactiles des dresseurs qui ont poussé les cochons à continuer de jouer. L’article de recherche indique que les contacts sociaux ont été aussi importants que l’attrait de la nourriture pour intéresser les porcs à participer au jeu vidéo.

    Citée par le Guardian , pour la docteure Emily Bethell, maîtresse de conférences en cognition sociale à l’université John Moores de Liverpool, cette étude prouve une nouvelle fois que “les porcs sont intelligents”.

    À voir également sur Le Huffpost: Les images choquantes de ce cochon qui fait du saut à l’élastique

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      À Dunkerque, le variant anglais du Covid-19 va-t-il faire fermer collèges et lycées?

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

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    COVID-19 - La situation sanitaire inquiète à Dunkerque. Les maires de la communauté urbaine de Dunkerque (Nord) ont demandé ce vendredi 12 février aux autorités de fermer les collèges et lycées une semaine avant les vacances scolaires, “suite aux alertes de reprise épidémique” du Covid-19 et du variant anglais sur ce territoire.

    “Afin de freiner le plus possible la circulation du virus à une semaine des vacances d’hiver, les élus ont demandé à Michel Lalande, préfet du Nord, de bien vouloir fermer dès lundi les établissements scolaires du second degré (les collèges et lycées) ainsi que la possibilité de dérogation à l’obligation scolaire pour les enfants scolarisés à l’école primaire (maternelle et élémentaire)”, écrivent dans un communiqué commun les édiles des vingt communes de l’agglomération.

    Sollicitée par l’AFP, la préfecture n’avait pas encore répondu en début d’après-midi.

    “Pour ne pas mettre en difficulté les familles”, la communauté urbaine prévoit de “maintenir” l’accueil en centres de loisirs, “tout en demandant aux parents qui en ont la possibilité de garder les enfants chez eux ou de trouver un autre mode de garde”.

    Amplification de la stratégie de vaccination

    Les élus souhaitent par ailleurs “que les autorités sanitaires augmentent nécessairement le niveau d’approvisionnement en doses vaccinales du territoire”, rappelant que “face à la circulation importante de variants, d’autres territoires ont pu bénéficier de ce type d’organisation”.

    “Cette amplification de la stratégie de vaccination est un enjeu majeur de soulagement à terme de la pression hospitalière actuellement constatée”, ajoutent-ils.

    Mercredi soir, l’agence régionale de santé (ARS) alertait sur l’évolution “préoccupante” de l’épidémie de Covid-19 à Dunkerque et Gravelines (Nord), indiquant que le variant anglais y est très présent. Les taux d’incidence sur la communauté urbaine de Dunkerque atteignaient respectivement 485 et 424 cas pour 100.000 habitants” (contre 208 au niveau national).

    À voir également sur le HuffPost: Contre le coronavirus et ses variants, Castex récapitule les nouvelles mesures

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      Une seule dose de vaccin pour ceux qui ont eu le Covid-19, recommande la HAS

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021

    A nurse prepares a dose of the AstraZeneca COVID-19 vaccine at the Edouard Herriot hospital, Saturday, Feb. 6, 2021 in Lyon, central France. France was delivering its first batch of AstraZenica vaccines on Saturday to 117 facilities and initially reserved for health professionals under 65 years old. (Olivier Chassignole, Pool via AP)

    CORONAVIRUS - La Haute autorité de Santé a recommandé ce vendredi 12 février l’injection d’une seule dose de vaccin pour les personnes ayant déjà contracté le coronavirus , une décision inédite à l’échelle mondiale.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Vaccins dans l’UE: Ursula von der Leyen reconnait des lacunes

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      Le variant sud-africain menace en Moselle: peut-il supplanter le variant britannique?

      Grégory Rozières • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 5 minutes

    Le variant 501Y.V3, dit

    SCIENCE - La Moselle, zone à risque? Jeudi 11 février, Olivier Véran a annoncé qu’il existait dans ce département une circulation importante d’un variant très concernant : 501Y.V2, découvert en Afrique du Sud . Des enquêtes sont en cours et le ministre se rend sur place ce vendredi 12 février.

    Ce qui a entraîné cette alerte: des analyses de tests PCR par “criblage”, qui permettent de distinguer différentes souches du coronavirus : les souches classiques, celles dites du variant anglais (501Y.V1) et celles des variants dits sud-africains et brésiliens (501Y.V2 et V3). Aujourd’hui, V1 représenterait 20 à 25% des cas. V2 et V3 de leurs côtés représentent 4 à 5% des cas. Mais en Moselle, ces variants sud-africains ou brésiliens sont bien plus présents: 300 ont été repérés, sans être tous liés via un phénomène de cluster.

    Et cela est problématique. Car si le variant anglais V1 est plus contaminant, il semble réagir normalement face au vaccin. Pour les versions V2 et V3, en revanche, les choses sont différentes. On sait qu’il semble capable d’échapper à une partie de l’immunité acquise après une infection. Il y a donc un risque que les vaccins fonctionnent moins bien. Si Pfizer/Biontech et Moderna ont montré des résultats préliminaires encourageants, celui développé par AstraZeneca pourrait moins bien s’en sortir.

    Mais quel est le risque de voir les variants sud-africains ou brésiliens dépasser le variant anglais et s’imposer en France? Concernant la problématique de dominance ou de régionalisation des variants, on est dans le flou: “c’est une vraie question, mais nous n’avons pas assez de données pour y répondre”, a précisé Daniel Lévy-Brühl, épidémiologiste à Santé publique France, lors d’une conférence de presse le 12 février.

    De l’autre côté de la Manche

    Jonathan Van-Tam, directeur médical adjoint pour l’Angleterre, a récemment affirmé que le variant sud-africain ne représentait pas une menace immédiate pour le Royaume-Uni. “Les premières données” sur la variante sud-africaine “ne suggèrent pas que la variante sud-africaine ait un avantage distinct en matière de transmissibilité”, a-t-il expliqué selon nos confrères du HuffPost UK . “C’est pourquoi il n’y a aucune raison de penser que la variante sud-africaine rattrapera son retard et dépassera notre virus actuel dans les prochains mois”.

    Le “virus actuel” évoqué par le chercheur britannique fait ici référence au variant découvert en Angleterre , 501Y.V1. Le fait que le variant V2 ne s’impose pas face au V1 serait une bonne nouvelle, mais les choses ne sont pas encore claires et il ne faut pas pécher par excès d’optimisme.

    D’abord, car contrairement à ce qui se passe outre-Manche, le variant anglais n’est pas encore dominant en France, ce qui laisse donc plus de place au variant sud-africain, quoi qu’il arrive.

    Une transmission encore floue

    De plus, la question de la contagiosité de V2 et V3 n’a pas de réponse claire. Il est en effet quasiment certain aujourd’hui que le coronavirus V1 (le variant anglais) est plus contaminant que les versions précédentes. Reste à savoir de combien. Plusieurs études évoquent des chiffres variés, de 35% à 75% de hausse de la transmission. Il est donc logique qu’il s’impose dans un territoire par rapport au Sars-Cov2 “classique”. Ce qui fait peser un risque de nouvelle vague .

    Concernant V2, le variant sud-africain, les choses ne sont pas établies avec certitude. Une étude qui a analysé la courbe de progression de cette version du coronavirus en Afrique du Sud estime qu’il semble environ 50% plus contaminant. Mais les données sont bien plus partielles que pour le variant anglais.

    Si les deux nouvelles versions du Sars-Cov2 sont à peu près aussi contaminantes, pourquoi V1 semble-t-il s’imposer plus vite que V2 en Europe? Cela peut être dû au fait que la version apparue en Angleterre a plus facilement eu accès aux territoires européens, vu les échanges plus importants entre les pays de l’UE et le Royaume-Uni. Et une fois le variant anglais dominant, la version venue d’Afrique du Sud n’aurait donc pas de raison de s’imposer par-dessus.

    Mais, encore une fois, la hausse de transmissibilité exacte de V1 et V2 est encore très floue. Il est possible que le variant sud-africain soit finalement un peu plus contaminant et finisse donc par s’imposer. Il est également possible que ce soit l’inverse... et ce ne serait pas spécialement une bonne nouvelle. Voici pourquoi.

    Un risque à long terme?

    Dans leurs travaux, les chercheurs qui ont tablé sur une hausse de contagiosité de 50% se sont aussi demandé comment 501Y.V2 aurait pu s’imposer en Afrique du Sud sans être plus contaminant. Dans ce cas de figure, il faudrait que ce variant échappe en partie à l’immunité. En clair, qu’il arrive à infecter une partie de la population qui a déjà été contaminée par le coronavirus et a normalement développé des anticorps. Ce ne serait pas illogique, étant donné que l’Afrique du Sud a déjà été fortement touchée par l’épidémie “classique” de Covid-19.

    Résultat du modèle: si V2 n’est pas plus contaminant, alors il faudrait qu’il réussisse à ignorer 21% de l’immunité acquise. Ces calculs vont dans le même sens que des études en laboratoire montrant que ce variant est moins impacté par les anticorps classiques dirigés contre le coronavirus.

    Dans ce scénario, V2 ne s’imposerait pas face à V1... jusqu’à un certain point.  L’immunologiste Kristian Andersen explique sur Twitter que dans ce cas, “un haut niveau d’immunité [dans la population, NDLR] pourrait aider” le variant 501Y.V2 à rapidement s’imposer dans un pays.

    En clair, si le variant sud africain V2 ne s’impose pas rapidement, c’est une bonne nouvelle à court terme. Mais cela pourrait poser problème à plus long terme, une fois qu’une grande partie de la population aura été touchée par la maladie et donc théoriquement immunisée. La bonne nouvelle, c’est que les vaccins protègent tout de même en partie contre ce variant. Pour Pfizer et Moderna, l’efficacité semble toujours assez élevée.

    Et de manière générale, précise Kristan Andersen, malgré le risque posé par le variant sud-africain, il ne faut surtout pas se dire que la vaccination doit ralentir. Même si les vaccins étaient moins efficaces, ils le sont quand même en partie. Il faut donc vacciner le plus massivement possible et se tenir prêt à adapter les vaccins face au risque posé par des variants échappant à l’immunité.

    À voir également sur Le HuffPost : Comprendre les mutations du coronavirus en 2 minutes

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      À cause du Covid-19, les Français renoncent aux vacances d'hiver

      Alix Coutures • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    Dans les Alpes, le 17 octobre 2020, les habitués du ski étaient présents pour l

    VACANCES - L’évasion n’est pas pour tout de suite. Selon un sondage Odoxa Backbone Consulting pour France Info et Le Figaro * publié ce jeudi 11 février, seuls 13% des Français partiront en vacances d’hiver, soit deux fois moins que l’an dernier, où ils étaient 24%.

    Si, en temps normal, seule une petite moitié de Français part au ski , cette année ils ne seront que 12% à dévaler les pentes, soit presque deux fois moins qu’en 2020 (22%). En cause: les risques engendrés par la crise du Covid-19 ainsi que ses conséquences (activités et restaurants fermés) qui poussent 32% des Français à rester chez eux.

    “Sur les réseaux sociaux, les Français indiquent qu’ils ont très envie de vacances mais ils sont conscients que le contexte actuel impose la prudence pour cet hiver et attendent avec impatience des jours meilleurs”, a résumé Véronique Reille-Soult, de Backbone Consulting dans l’étude.

    Autre impact de la crise du Covid-19: les difficultés pour circuler en dehors du territoire national et les nombreuses restrictions imposées aux frontières. Les Français resteront, plus que d’habitude, dans l’Hexagone pour ce mois de février: 89% des Français qui partiront en vacances choisiront la France (+16 points par rapport à l’année dernière), 4% iront ailleurs en Europe (-9 points) et 6% se déplaceront dans une autre région du monde (-8 points).

    En effet, s’il est aujourd’hui difficile de se déplacer en dehors du territoire national, les déplacements entre régions sont en revanche, possibles en France, alors que le gouvernement a, pour l’heure, écarté toute limitation des déplacements entre régions, à l’exception des outre-mer où un test PCR et un motif impérieux sont désormais réclamés. “Aujourd’hui, partir en vacances c’est possible”, avait assuré à BFMTV Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du Tourisme. “Il n’y a pas de restrictions de circulation entre les régions”, a-t-il poursuivi.

    La montagne, destination phare des Français

    Parmi ceux qui partent, la moitié privilégiera la montagne (47%) malgré la fermeture des montées mécaniques, devant la mer (20%) ou la ville (12%). Une maigre consolation, pour les professionnels de la montagne, puisque la moitié des habitués resteront chez eux et les autres ne pourront dépenser leur argent ni dans l’économie du ski, ni dans les restaurants. Sur Europe 1, Jean-Luc Boch, président de l’association de maires de stations de montagne a fustigé ce vendredi un fort recul des revenus pour le mois de février: “Sur les vacances de février, en règle générale, on est plutôt sur les 80-90 % d’occupation. Aujourd’hui, on a une moyenne de 38 %”, a-t-il expliqué.

    Autre conclusion de l’étude, à cause du risque épidémique, 65% des parents éviteront d’envoyer leurs enfants chez leurs grands-parents.

    *Sondage réalisé via internet auprès d’un échantillon de 1005 personnes interrogées entre le 10 et le 11 février .

    À voir également sur le HuffPost: Le désarroi de cette station de ski familiale face à la fermeture

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      Filmées par la sonde Tianwen-1, des images inédites de Mars

      Matthieu Balu • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    ESPACE - À couper le souffle. Arrivée en orbite de la planète mars le 10 février, la sonde chinoise Tianwen-1 a envoyé suffisamment d’images pour constituer des vidéos jamais vues de la surface de la planète rouge : une vision stupéfiante à retrouver dans la vidéo en tête de cet article.

    Après un voyage de 200 millions de kilomètres entamé le 23 juillet 2020, la sonde chinoise est donc en orbite elliptique avant la prochaine étape de son voyage: la descente sur la terre ferme du robot d’exploration qui sillonnera le sol martien. Un atterrissage prévu entre mai et juin 2021.

    La mission Tianwen-1, si elle est entièrement réussie, illustrera les pas de géant accomplis par la Chine depuis la première mise en orbite terrestre d’un astronaute par Pékin en 2003. Les plans de l’Empire du Milieu sont à la hauteur de cette progression rapide, avec la construction d’une station spatiale d’ici à 2022, puis l’envoi d’homme sur la Lune en 2030.

    À voir également sur Le HuffPost: Un prototype de fusée s’écrase après avoir atteint 10km de hauteur