phone

    • chevron_right

      AstraZeneca, Pfizer, Moderna... L'efficacité des vaccins au banc d'essai

      Quang Pham • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 5 minutes

    VACCINS - Tous les vaccins sont-ils aussi efficaces de la même manière contre le coronavirus? Les revers successifs subis par AstraZeneca peuvent semer le doute. D’abord déconseillé aux plus de 65 ans en France par la Haute Autorité de Santé, le vaccin a été ensuite suspendu de la campagne de vaccination en Afrique du Sud .

    La raison? Une efficacité présumée moindre selon certaines études contre les formes modérées du variant sud africain . L’OMS a toutefois dernièrement mis en garde contre un excès de pessimisme vis-à-vis du vaccin AstraZeneca, déclarant qu’il demeurait “une partie importante de la réponse à la pandémie actuelle”.

    Face aux déclarations parfois contradictoires des autorités de santé, pas facile de s’y retrouver parmi les nombreuses références de vaccins disponibles. Pour vous y aider, nous avons listé ci-après les principaux vaccins présents sur le marché ainsi que leurs caractéristiques en termes de taux d’efficacité, de performance contre les variants, de disponibilité.

    BioNTech Pfizer (BNT162)

    États-Unis, Allemagne

    • Type de vaccin : ARN messager en deux doses.

    • Demande d’autorisation : autorisé en France depuis fin décembre.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 95 %.

    • Performance contre les variants : neutralise le variant anglais et reste efficace contre le variant sud-africain malgré une diminution de l’immunité procurée.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : plus facilement que les vaccins plus classiques, d’après les experts en quelques semaines.

    • Effets secondaires : classiques pour un vaccin. Des douleurs au bras à l’injection et des symptômes grippaux à la seconde dose. Dans de très rares cas, des patients ont été victimes de chocs anaphylactiques , une réaction allergique grave.

    • Comment il est stocké :  dans un super-réfrigérateur à -70°C.

    • Disponibilité en France : 78 millions de doses commandées, livraisons débutées en décembre.

    Moderna (mRNA-1273)


    États-Unis

    • Type de vaccin : ARN messager en deux doses.

    • Demande d’autorisation : autorisé en France depuis janvier.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 94 %.

    • Performance contre les variants : immunise à 95 % contre le variant anglais. Le vaccin parvient à neutraliser le variant sud africain bien que son efficacité face à cette mutation ait été divisée par six.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : comme le vaccin Pfizer très facilement. Un nouveau rappel contre le variant sud-africain est en cours de développement.

    • Effets secondaires : similaires au vaccin Pfizer. Des douleurs au bras à la première injection et des symptômes grippaux lors de la seconde dose.

    • Comment il est stocké :  dans un réfrigérateur à -20°C.

    • Disponibilité en France : 24 millions de doses commandées, livraisons en cours depuis janvier.

    AstraZeneca (AZD1222)


    Royaume-Uni, Suède

    • Type de vaccin : à vecteur viral en deux doses.

    • Demande d’autorisation : autorisé en France mais recommandé aux personnes de moins de 65 ans.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 60 %.

    • Performance contre les variants : efficace à 60 % contre le variant anglais. Des doutes existent sur son efficacité contre les formes modérées du Covid-19 provoquées par le variant sud-africain. Ce qui a conduit l’Afrique du Sud à suspendre son utilisation. Les données sur les performances du vaccin AstraZeneca contre le variant sud-africain étant parcellaires , des études supplémentaires seront nécessaires pour statuer de son efficacité contre cette mutation du virus.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : même s’il n’est pas aussi facilement adaptable qu’un vaccin à ARN messager, il est possible de mettre à jour le vaccin rapidement. Une nouvelle version du vaccin contre le variant sud-africain est en cours de développement .

    • Effets secondaires : de la fièvre pour 9% des patients. Douleurs au bras à l’injection, fatigue et maux de tête pour les autres .

    • Comment il est stocké : dans un simple frigo.

    • Disponibilité en France : 44 millions de doses commandées, livrées depuis février.

    Johnson & Johnson (Ad26.COV2.S)


    États-Unis

    • Type de vaccin : à vecteur viral en une dose.

    • Demande d’autorisation : en cours d’autorisation aux États-Unis. Une demande devrait être adressée également à l’Agence de régulation européenne.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 66 %.

    • Performance contre les variants : efficace à 57 % contre le variant sud-africain.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : comme le vaccin AstraZeneca, il peut être adapté rapidement.

    • Effets secondaires : Douleurs à l’endroit de l’injection et symptômes grippaux .

    • Comment il est stocké : dans un simple frigo.

    • Disponibilité en France : 30 millions de doses commandées, livrées à partir d’avril s’il est bien autorisé

    CureVac (CVnCov)


    Allemagne

    • Type de vaccin : ARN messager en deux doses.

    • Demande d’autorisation : en cours de tests cliniques.

    • Efficacité contre la souche d’origine : Pas encore de données définitives le vaccin étant encore en test. Le fabricant s’attend à des taux d’efficacité aussi élevés que les autres vaccins à ARN messager, Moderna et Pfizer.

    • Performance contre les variants : Pas de données.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : étant un vaccin ARN, il est modifiable rapidement. Une nouvelle version est d’ailleurs en cours de développement contre les variants.

    • Effets secondaires : après la seconde injection , douleurs musculaires, fatigue, maux de tête et parfois fièvre.

    • Comment il est stocké : dans un frigo normal.

    • Disponibilité en France : 43 millions de doses commandées, livrées à partir de la fin du mois de mars, à condition qu’il soit autorisé.

    Spoutnik V (laboratoire Gamaleya)

    Russie

    • Type de vaccin : à vecteur double viral en deux doses.

    • Demande d’autorisation : en attente d’autorisation en Europe.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 92 %.

    • Performance contre les variants : pas de données disponibles

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : le vaccin pourra être ajusté mais moins rapidement qu’un vaccin à ARN messager.

    • Effets secondaires : douleurs au bras, fatigue et fièvre.

    • Comment il est stocké : dans un frigo classique.

    • Disponibilité en France : Pas de commandes -pour l’instant-.

    Quel choix de vaccin?

    Peu importe finalement la référence du vaccin administré, répondent les experts. Il est même probable que vous n’aurez pas le choix de votre vaccin. Ce qui compte, c’est d’en recevoir un, car tous les vaccins procurent une protection importante contre les formes sévères du covid-19 et vous éviteront une hospitalisation voire un décès.

    Durant les tests cliniques des principaux vaccins, aucun mort directement lié au Covid n’a été à déplorer parmi la population vaccinée. Chaque vaccin a présenté un pourcentage de protection contre les décès égal à 100%. Malgré des différences d’efficacité entre les références, la vaccination apparaît donc comme un des moyens les plus efficaces pour sauver des vies.

    À voir également sur Le HuffPost : Des vaccins à 90% efficaces, ce que ça veut dire...et surtout pas dire

    • chevron_right

      Comment éviter une 4e vague psychologique à nos jeunes - BLOG

      Odile Agopian • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 4 minutes

    Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de

    COVID - Impossible d’y échapper.

    Si l’inquiétude, pendant la dernière vague, portait principalement sur nos aînés touchés durement par la Covid-19 , les projecteurs sont aujourd’hui braqués sur les jeunes, qui mobilisent toutes les inquiétudes. Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de “petits boulots” pour subvenir à ses besoins primaires, pour préparer ses vacances ou parfois se divertir. Les tensions sont fortes parfois dans les familles, l’isolement pèse dans la solitude des chambres d’étudiants, l’incertitude est présente pour chacun. Des drames aussi, qu’il s’agisse de tentatives de suicide, de développement d’addictions chez les jeunes ou les étudiants.

    Le sujet doit être au cœur de nos attentions, pour les effets immédiats comme long terme. Nous savions déjà que la prise en charge psychiatrique des jeunes était un défi :

    • La moitié des problèmes de santé mentale commence avant l’âge de 14 ans, mais la plupart des cas ne sont ni détectés ni traités;
    • Lorsqu’ils ne sont pas traités, les problèmes de santé mentale des adolescents ont des conséquences physiques et mentales jusqu’à l’âge adulte, limitant la possibilité pour eux de mener une vie épanouissante;
    • À l’échelle mondiale, la dépression est l’une des principales causes de morbidité et d’invalidité chez les adolescents.

    Il est urgent d’agir

    La France n’était pas épargnée en “temps normal”, et le retour à la vie “d’avant” ne sera pas possible avant plusieurs mois; alors avec la Covid-19, il est urgent d’agir, et les appels sont nombreux, car les symptômes sont déjà observés chez les enfants, adolescents et jeunes adultes (avant 25 ans):

    • Les tentatives de suicide beaucoup plus importantes, ce qui alerte et inquiète tous les professionnels;
    • Le nombre de cas de “troubles dépressifs” explose;
    • Un sentiment d’anxiété, une angoisse perpétuelle, l’augmentation de l’irritabilité et des troubles du sommeil, etc.

    Mais aussi un besoin d’informations et d’être rassurés. Des signes que nous voyons parfois. Une main tendue qui doit être saisie de notre part, proches et professionnels.

    Nous avons appris des confinements qu’il existait:

    • Des inégalités d’accès à l’outil informatique, mais un usage très large du digital par les jeunes, à l’aise dans la communication “en virtuel” devenue essentielle avec eux;
    • Des vulnérabilités sociales, avec beaucoup d’étudiants qui renoncent à des soins pour des raisons financières;
    • Un risque renseigné de décrochage scolaire (à tous les âges).

    Le rapport de Sandrine Mörch et Marie-George Buffet en faisait la synthèse: “les constats sont alarmants: plus de 50% des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale; 30% des jeunes ont renoncé à l’accès aux soins pendant le Covid-19 faute de moyens”.

    4 mesures simples et efficaces

    Il est donc impératif de prendre des mesures immédiates qui impliquent tous les acteurs. Les professionnels y sont prêts, encore faut-il leur permettre! Nous proposons 4 mesures simples et efficaces:

    1. Si toutes les consultations concernant la Covid-19 sont prises en charge à 100% par l’Assurance Maladie, il est indispensable de le faire aussi largement et facilement (lever l’obligation d’une 1re consultation physique, étendre le Tiers payant) pour les consultations de psychiatrie ou de psychologie en première intention pour les jeunes jusqu’à 25 ans;
    2. Permettre, à tous les établissements de psychiatrie, avec l’appui des intervenants libéraux partenaires, de faciliter l’accès, mais aussi le suivi des jeunes patients en autorisant clairement la prise en charge en distanciel en Hôpital de Jour;
    3. Permettre aux équipes de se rendre au domicile des jeunes patients devient indispensable dans certaines situations. Il faut donc autoriser la prise en charge à domicile en Psychiatrie dans cette période de crise, avant de la rendre possible dans le “droit commun”. Laissons les professionnels accompagner des jeunes aussi chez eux, quand l’hôpital de jour à distance est trop difficile, ou l’hospitalisation non indispensable;
    4. Inviter les collèges, lycées, facultés et écoles à repérer chez les étudiants les difficultés, et les orienter avec des professionnels pour un premier bilan avec une téléconsultation. Les établissements de psychiatrie doivent pouvoir, en lien avec leur ARS, proposer un dispositif innovant de relations avec les écoles de leur territoire dans les meilleurs délais.

    Nous applaudissons toutes les actions volontaristes engagées, comme le “ chèque psy ”. Tout sera utile, mais pour agir:

    • Que chacun détermine bien sa position, son rôle et ses possibilités dans ce défi;
    • Que l’engagement de chaque structure et professionnel soit celui de produire ses meilleurs efforts;
    • Que la démarche soit sincère pour être au plus près des objectifs déclarés. Chaque jeune que nous aurons aidé aujourd’hui, sera peut-être un jeune en moins demain dont nous devrons assurer une prise en charge lourde et longue pour lui et ses proches.

    Nous devons avoir de nouvelles armes pour affronter une 4e vague à venir qui sera “psychologique”. Avec la conviction que le “vaccin psychologique” existe en France à travers les structures de soins déjà mobilisées et en action, pour éviter les dommages aux adolescents et à nos jeunes.

    À voir également sur Le HuffPost: Étudiante de 21 ans, Lucie interpelle Macron dans une lettre poignante

    • chevron_right

      Le patron des Jeux Olympiques de Tokyo démissionne après des propos sexistes

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 3 minutes

    Le président du comité d

    SEXISME - “Je souhaite démissionner de la présidence dès aujourd’hui”. Ce vendredi 12 février, Yoshiro Mori, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo , a annoncé sa démission après le tollé provoqué par ses propos sexistes de la semaine dernière, mais la question de son successeur n’est pas encore tranchée.

    “Mes déclarations inappropriées ont causé beaucoup de trouble (...)”, a expliqué l’ancien Premier ministre du Japon (2000-2001) lors d’une réunion du conseil exécutif de Tokyo-2020. “Ce qui est important, c’est d’organiser les Jeux en juillet. Il ne faut pas que ma présence devienne un obstacle” à cet objectif, a-t-il poursuivi.

    Yoshiro Mori avait déclaré la semaine dernière que les femmes avaient des difficultés à parler de manière concise lors des réunions, ce qu’il trouvait “embêtant”. Il s’était excusé maladroitement le lendemain, tout en excluant initialement de démissionner. Mais un déluge de critiques avait suivi au Japon comme à l’étranger.

    Des sportifs, des personnalités politiques et des sponsors des JO étaient notamment montés au créneau, dénonçant des remarques contraires à l’égalité des sexes et aux valeurs de l’olympisme.

    Le Comité international olympique (CIO) avait aussi fini par juger cette semaine que les propos de Yoshiro Mori avaient été “complètement inappropriés”, après avoir dans un premier temps estimé que l’affaire était close au vu de ses excuses.

    Yoshiro Mori a affirmé ce vendredi qu’il respectait les femmes et qu’il avait au contraire incité les sept membres féminines (sur 35) du conseil d’administration de Tokyo-2020 à s’exprimer.

    Hommages après sa démission

    La gouverneure de Tokyo Yuriko Koike, qui avait critiqué les propos de Mori, a rendu hommage après la démission de celui-ci ”à tout le travail” qu’il avait accompli.

    Le président du Comité international paralympique (CIP) Andrew Parsons l’a aussi remercié, disant souhaiter que la récente polémique contribue à une société qui mettrait “davantage l’accent sur la diversité et l’inclusion”.

    Yoshiro Mori avait suggéré jeudi que Saburo Kawabuchi, ancien grand patron du football japonais, lui succède.

    Mais cette proposition - faite en dehors d’une procédure formelle de nomination - a fait grincer des dents, Saburo Kawabuchi, 84 ans, étant encore plus âgé que Yoshiro Mori. Des publications hostiles à cette nomination ont par ailleurs rapidement fleuri sur Twitter au Japon.

    “Rien n’a été décidé”, a déclaré vendredi la ministre japonaise des Jeux olympiques, Seiko Hashimoto, à propos de la succession de Yoshiro Mori quelques heures avant la démission de ce dernier.

    Alors qu’il s’était d’abord dit prêt à prendre le relais, Saburo Kawabuchi s’est rétracté face aux critiques et aux réticences du gouvernement, selon les médias nippons.

    Démission embarrassante pour les JO de Tokyo

    L’affaire Mori est une nouvelle épine dans le pied des organisateurs des JO de Tokyo, qui peinaient déjà à raviver l’enthousiasme pour l’événement (23 juillet-8 août 2021), reporté l’an dernier à cause de la pandémie, alors que le contexte sanitaire mondial demeure préoccupant.

    Selon plusieurs sondages, plus de 80% des Japonais souhaitent soit un nouveau report soit une annulation complète de l’événement.

    Les Jeux de Tokyo avaient déjà été marqués par deux démissions de personnalités de premier plan. Le ministre des Jeux olympiques Yoshitaka Sakurada avait dû renoncer à son portefeuille en avril 2019 après avoir tenu des propos jugés désobligeants vis-à-vis des habitants de zones ravagées par le tsunami de mars 2011. Un mois plus tôt, c’est le président du Comité olympique japonais, Tsunekazu Takeda, qui avait annoncé son départ, officiellement en raison de son âge (71 ans alors).

    À voir également sur le HuffPost: Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux Olympiques de Paris 2024?

    • chevron_right

      Nouvel An lunaire: Emmanuel Macron évoque la "haine aveugle" pendant le Covid

      Matthieu Balu • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    NOUVEL AN LUNAIRE - “Je me souviens [...] de la discrimination que nous avons vécue, que vous avez vécue”: dans un message vidéo adressé le 12 février à la communauté franco-asiatique à l’occasion du Nouvel An lunaire, Emmanuel Macron a pris soin d’évoquer la vague de racisme provoquée par la pandémie de coronavirus , il y a près d’un an. Un discours à retrouver en intégralité dans la vidéo en tête de cet article.

    Des voeux marqués bien sûr par l’omniprésence du coronavirus , où le président a mis l’accent sur “les raisons” d’espérer de l’année qui vient. “Alors que chaque année cette période est festive [...], je sais aussi combien la pandémie vous prive de cette chaleur humaine”, a regretté Emmanuel Macron, avant de rendre hommage aux victimes de la maladie.

    Une adresse qui fut enfin l’occasion d’évoquer les liens entre la France et l’Asie du Sud-est: “Par votre dynamisme [...], vous contribuez à ouvrir la France à de nouveaux horizons, à construire l’avenir de notre pays”, a-t-il déclaré depuis l’Élysée. “Ce sont autant de ponts qui sont jetés vers vos pays d’origine [...] auxquels je tiens tout particulièrement”, a-t-il ajouté.

    Souvent considérée comme “discrète”, la communauté asiatique en France change d’image ces dernières années, notamment pour lutter plus activement contre les stéréotypes. Le Nouvel An lunaire, souvent appelé “Nouvel An chinois” par les Occidentaux alors qu’il concerne une partie importante de l’Asie du Sud-est, est justement l’occasion de ressortir les vieux clichés , un écueil que l’Élysée a pris soin d’éviter.

    À voir également sur Le HuffPost: À Davos, Macron a expérimenté ce moment de solitude si propre aux visios

    • chevron_right

      Les effets secondaires des vaccins anti-Covid que l'ANSM demande de surveiller

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 3 minutes

    Vaccins Pfizer/BioNTech, 11 février 2021. (JORGE GUERRERO / AFP)

    SANTÉ - Les 73 cas d’hypertension artérielle, de courte durée, déclarés depuis le début de la vaccination avec le vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, ne remettent pas en cause sa sécurité, mais “constitue un signal qui doit être surveillé” a estimé, jeudi 11 février, l’Agence du médicament ANSM.

    Pour le vaccin AstraZeneca destiné au moins de 65 ans, l’ANSM relève “un signal potentiel”, avec 149 déclarations de syndrome grippal, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbature, maux de tête), touchant pour la plupart des professionnels de santé d’âge moyen de 34 ans, parmi les quelque 10.000 personnes vaccinées entre le 6 et le 10 février 2021. “Ces effets indésirables sont connus et décrits avec les vaccins”, indique l’ANSM.

    Un problème rencontré notamment au CHRU de Brest où des syndromes grippaux avec maux de tête et fortes fièvres, ont obligé 20 à 25 % des personnels vaccinés à se mettre en arrêt de travail, rapporte Le Télégramme . Au CHU de Rennes, deux personnes ont eu une température supérieure à 39°C. La manifestation de “ce type d’effets secondaires” évoque “un défaut de communication sur les effets indésirables transitoires”, confie l’infectiologue François Bénézit au quotidien régional. Selon lui, ces effets sont “désagréables mais pas très graves”.

    Le professeur Alain Fischer, monsieur vaccination du gouvernement, a confirmé sur franceinfo la possibilité de tels symptômes mais il recommande non pas de suspendre mais d’espacer la vaccination.

    “Les établissements de santé sont informés de ce signal potentiel” avance l’ANSM et pour “limiter le risque” de perturbation du fonctionnement des services de soin, il est recommandé de vacciner de façon échelonnée le personnel d’un même service, indique l’agence sanitaire en recommandant, si besoin, de privilégier l’utilisation du paracétamol à la dose la plus faible et le moins longtemps possible.

    Ne pas hésiter à faire des contrôles

    L’ANSM précise que le lot de ce vaccin, utilisé depuis le 6 février, qui a fait l’objet d’un contrôle strict avant sa commercialisation, “a été utilisé dans 21 autres pays de l’UE” et “qu’à ce jour, il n’y a pas de déclarations équivalentes dans d’autres pays”.

    Concernant le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech, les 73 cas d’augmentation de la tension artérielle, immédiatement après la vaccination ou de façon différée, ont été de courte durée et d’évolution favorable, détaille l’ANSM.

    Devant tout symptôme évocateur d’une hypertension artérielle tel qu’un malaise des maux de têtes, des vertiges, l’ANSM recommande aux personnes vaccinées d’effectuer un contrôle de la pression artérielle pour une prise en charge médicale la plus précoce possible, si cela s’avère nécessaire.

    Les informations concernant ces deux vaccins ont été transmises à l’Agence européenne du médicament (EMA), indique l’agence. “À ce jour, il n’y a pas de signal de sécurité avec le vaccin Moderna ”, ajoute l’ANSM.

    À voir également sur Le Huffpost: Cette députée veut un “passeport sanitaire” pour relancer le tourisme

    • chevron_right

      Donald Trump aurait été plus malade du Covid-19 qu’il ne l’a dit

      Alix Coutures • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    L

    ÉTATS-UNIS -  Donald Trump a-t-il menti sur son état en octobre dernier? Il présentait en tout cas des symptômes de Covid-19 bien pires que ce que la Maison Blanche avait annoncé au moment où Donald Trump a été hospitalisé en octobre dernier, a rapporté le New York Times ce jeudi 11 février.

    Quatre témoins anonymes cités par le quotidien américain ont avancé que son taux d’oxygène dans le sang était “extrêmement bas” et qu’il avait développé une infection pulmonaire grave provoquée par le coronavirus.

    Contrairement à ce qu’avançait la Maison Blanche à l’époque, son état se serait détérioré au point où les médecins ont hésité à le placer sous respirateur artificiel en réanimation, toujours d’après le New York Times. Lorsque Donald Trump a été admis trois jours à l’hôpital militaire, son médecin personnel Sean Conley avait déclaré que Trump allait “très bien” , qu’il était “heureux des progrès réalisés par le président” et qu’il n’y avait “aucune raison de s’inquiéter”.

    Une visite surprise organisée devant l’hôpital

    Autre révélation du New York Times , l’ancien président Trump aurait mis en danger les membres des services secrets américains en organisant une visite surprise en voiture à ses supporters, deux jours seulement après avoir avoir été admis à l’hôpital, c’est-à-dire alors qu’il était encore contagieux. Deux membres des services secrets ont été aperçus dans la voiture, alors qu’ils accompagnaient Donald Trump. Une sortie que les médecins de l’hôpital avaient alors qualifiée “d’absurdité”.

    Donald Trump est finalement sorti de l’hôpital le 5 octobre , après avoir reçu un  cocktail d’anticorps monoclonaux fabriqués par la Maison Blanche en guise de traitement. C’est alors qu’il a regagné la Maison Blanche en hélicoptère avant de retirer son masque et de lever les pouces en signe de victoire. Il a ensuite enregistré une courte vidéo dans laquelle il appelait les Américains à suivre son exemple, à sortir de chez eux et à ne pas redouter le coronavirus.

    Il a également affirmé que sa guérison était la preuve que leCovid-19 n’était pas dangereux alors même que quelques jours plus tôt, il était dans un état d’urgence sanitaire, selon les affirmations du New York Times .

    À voir également sur le HuffPost: Melania Trump critiquée après avoir retiré son masque pour lire à des enfants malades

    • chevron_right

      Le vaccin contre le Covid-19 proposé à "tous les Américains d'ici fin juillet"

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    ÉTATS-UNIS - Donner un cap. Joe Biden a annoncé jeudi 11 février l’achat de 200 millions de doses supplémentaires de vaccin contre le Covid-19 , qui devraient permettre aux États-Unis de posséder assez de doses d’ici fin juillet pour vacciner la grande majorité de la population.

    Ces 200 millions de doses supplémentaires - 100 millions à la société Moderna et 100 millions à Pfizer - s’ajoutent aux 200 millions de doses déjà commandées à chaque société.

    “Nous sommes désormais en voie d’avoir suffisamment de doses pour 300 millions d’Américains d’ici la fin juillet”, a déclaré le président américain, le chiffre correspondant à la totalité de la population adulte américaine. Un objectif un mois plus ambitieux que dans l’hexagone, où Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé vouloir vacciner “tous les Français d’ici la fin du mois d’août”.

    10% de la population vaccinée

    La campagne de vaccination aux États-Unis est entrée jeudi 11 février dans une nouvelle phase avec la distribution de doses dans des milliers de pharmacies du pays, alors que le nombre de cas confirmés continue de reculer. Le gouvernement doit fournir un million de doses à quelque 6500 pharmacies, où les Américains ont l’habitude de se faire vacciner contre la grippe. Elles doivent injecter les premières doses dès le lendemain.

    Au total, environ 40.000 pharmacies feront partie du programme. Le gouvernement a également accéléré la production de vaccins, ouvert des sites de vaccination supplémentaires et lancé une campagne pour les moins privilégiés comme les sans-abri.

    Après des débuts chaotiques en décembre, les États ont augmenté la cadence: 44,8 millions de doses ont été administrées et au moins 33,8 millions de personnes ont reçu une ou deux doses, soit environ 10% de la population.

    Selon les projections, “la pleine saison” vaccinale pourrait débuter en avril, “quand pratiquement tout le monde” pourra recevoir une injection, a affirmé sur NBC Anthony Fauci, principal conseiller médical sur la pandémie du président.

    Les États-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie tant en nombre de morts que de cas, avec plus de 470.000 décès pour plus de 27 millions de cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Mais depuis le pic du 8 janvier, les courbes de cas positifs, d’hospitalisations et de décès sont en baisse continue.

    À voir également sur Le HuffPost: Cette députée veut un “passeport sanitaire” pour relancer le tourisme

    • chevron_right

      Crimes sexuels sur les enfants: une tribune pour aller plus loin sur l'inceste

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    La romancière Tristane Banon, à l

    ENFANTS - Acteurs, réalisateurs, écrivains, musiciens...162 personnalités du monde artistique signent une tribune appelant à protéger les enfants des crimes sexuels en fixant à 15 ans le seuil de non-consentement et 18 ans en cas d’inceste.

    Cette tribune publiée ce ce vendredi 12 février dans Le Parisien Weekend , est signée de Tristane Banon , au nom du Collectif pour l’enfance. Elle a été l’une des premières dans les années 2000 à raconter avoir été victime d’agression sexuelle de la part de Dominique Strauss-Kahn. Le texte est signé entre autres par Juliette Binoche, Zabou Breitman, Isabelle Carré, Annie Duperey, Line Renaud, Céline Sallette, Louis Bertignac, Dany Boon, Thomas Dutronc, Guillaume Gallienne, Patrice Leconte, Claude Lelouch, Didier Deschamps, Bixente Lizarazu...

    “C’est de crime de masse dont nous parlons(...). Nous qui voulons que des lois fermes dissuadent ces actes inacceptables, nous tous, qui signons aujourd’hui cette pétition, vous demandons que ce seuil de non-consentement soit fixé à 15 ans, 18 en cas d’inceste”, déclare le texte s’adressant à ceux qui “font les lois”.

    Il cite des estimations selon lesquelles “dix millions de Français” ont été victimes de violences sexuelles avant 18 ans, et rappelle “qu’un enfant mineur (est) violé toutes les heures en France”.

    La proposition de loi Billon est “insuffisante”

    La tribune qualifie de “petit progrès” le projet de proposition de loi Billon adopté par le Sénat le 21 janvier visant à fixer le seuil du non-consentement sexuel à 13 ans.

    “C’est bien mais c’est insuffisant. C’est bien mais c’est dangereux (...) Nos attentes sont bien trop grandes pour cela”, dit encore Tristane Banon, en évoquant la récente affaire Olivier Duhamel, figure de l’intelligentsia parisienne et constitutionnaliste renommé accusé d’inceste, ou encore les témoignages de Christine Angot, Catherine Allégret et tous ceux, “anonymes”, qui “par dizaines de milliers” s’expriment désormais sous le hashtag #MeTooInceste.

    “Après que les victimes ont trouvé la force et le courage d’ouvrir grands les yeux de la société, vous qui faites les lois ne pouvez pas rester les seuls à les garder partiellement clos”, dit encore l’auteure.

    À voir également sur le HuffPost:Les violences sexuelles faites aux enfants sont encore un tabou

    • chevron_right

      L'Open d'Australie à huis clos après un reconfinement de Melbourne

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 4 minutes

    Les supporters suivent un match de tennis le 12 février 2021 et apprennent qu

    COVID-19 - Le Covid-19 s’invite à nouveau à l’Open d’Australie. Après les perturbations en amont du tournoi, un nouveau confinement de cinq jours a été ordonné ce vendredi 12 février à Melbourne pour contrer une possible résurgence de l’épidémie, et la suite du tournoi se tiendra donc à huis clos au moins jusqu’à mercredi.

    Une bulle sanitaire va être mise en place, et “seuls les joueurs et leurs équipes, ainsi que les membres du personnel qui ne pourront pas faire leur travail depuis chez eux, seront autorisés sur le site”, a précisé ensuite le directeur du tournoi, Craig Tiley.

    Le Premier ministre de l’État de Victoria, Daniel Andrews, a annoncé que ce confinement, qui débutera à partir de minuit heure australienne, était nécessaire pour stopper un cluster “hyper-infectieux” de contaminations au variant anglais du coronavirus , apparu dans un des hôtels ayant servi à la quarantaine de plusieurs joueurs et participants au Grand Chelem australien.

    Jusqu’à présent 13 personnes ont été infectées parmi le personnel de l’hôtel et leur famille.

    Le dirigeant politique local a précisé que le site où se déroule le premier tournoi du Grand Chelem de la saison 2021, qui a débuté ce lundi et qui rassemble la plupart des meilleurs joueurs du monde, était considéré comme un “lieu de travail” qui peut continuer à fonctionner avec un nombre limité d’employés.

    Cela signifie que l’Open d’Australie pourra continuer, mais à huis clos. Dans la foulée, les organisateurs du tournoi ont effectivement annoncé que l’épreuve se déroulerait sans spectateurs, au moins pour les cinq prochains jours.

    Les matches de vendredi maintenus

    “Nous informons les détenteurs de billets, les joueurs et le personnel qu’à partir de samedi minuit (heure australienne, ndlr) il n’y aura plus aucun spectateur sur le site de l’Open d’Australie pour les 5 prochains jours”, a annoncé la direction du tournoi dans un communiqué, indiquant qu’un système de remboursement sera mis sur pieds.

    “Le jeu va continuer. Une bulle sanitaire va être mise en place pour les joueurs. D’après les retours que nous avons, les joueurs veulent juste continuer à jouer. Cela fait un an qu’ils sont dans des bulles”, a ensuite déclaré Craig Tiley.

    Le programme des matches de vendredi, avec notamment le N.1 mondial Novak Djokovic opposé à l’Américain Taylor Fritz ou encore le duel entre le chouchou local Nick Kyrgios et Dominic Thiem, est inchangé. “Les matches programmés ce vendredi, en journée et en session de nuit, sont maintenus comme prévu, avec les mesures anti-Covid déjà mises en place”, ont ajouté les organisateurs.

    La semaine dernière, un demi-millier de personnes -joueurs et accrédités- ayant passé leur quatorzaine pré-tournoi dans l’hôtel Grand Hyatt avaient dû s’isoler à la suite de la découverte d’un cas positif chez un employé de l’hôtel. Tous avaient dû subir un nouveau test qui s’était avéré négatif. Tous les tournois de préparation à l’Open d’Australie avaient été suspendus 24h dans l’attente du résultat de ces tests, mais avaient finalement repris sans autre perturbation.

    Préparatifs compliqués

    L’Open d’Australie avait eu l’autorisation de maintenir l’accueil des spectateurs tel qu’il avait été prévu, soit 25.000 à 30.000 spectateurs par jour, redonnant même parfois au circuit mondial du tennis l’impression d’avoir renoué avec l’ambiance passionnée de l’avant-pandémie.

    Les préparatifs du tournoi, qui avait été décalé de trois semaines en raison du coronavirus, avaient déjà été fortement compliqués par l’épidémie.

    Après une saison 2020 bouleversée par la pandémie, les organisateurs avaient fait le pari de maintenir cet événement majeur, au prix d’une logistique extraordinaire du fait de contraintes sanitaires exceptionnelles.

    L’ensemble des joueurs et des accrédités (staff, entourage, arbitres...) ont dû voyager vers l’île-continent, très largement débarrassée du virus, à bord d’une quinzaine d’avions spécialement affrétés par les organisateurs mi-janvier et s’y soumettre à une quatorzaine stricte à leur arrivée. Seules cinq heures de sortie quotidiennes, strictement minutées entre tennis, entraînement physique et repas, leur étaient autorisées.

    Soixante-douze joueurs et joueuses ont même été contraints à une quarantaine complète, sans la moindre permission de quitter leur chambre d’hôtel, après que plusieurs cas de Covid-19 ont été détectés parmi les passagers ou l’équipage de trois des vols vers Melbourne.

    À voir également sur le HuffPost: Covid: Castex explique pourquoi un troisième confinement est à nouveau écarté