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      Balance ton post: pourquoi Mélenchon refuse que Naulleau participe

      Anthony Berthelier • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 4 minutes

    Pourquoi Mélenchon a refusé qu

    POLITIQUE - Le débat aurait pu être animé entre Jean-Luc Mélenchon et Éric Naulleau . Mais il n’aura pas lieu. Le patron de la France insoumise, candidat à la présidentielle de 2022 , a refusé que le chroniqueur participe à l’émission “Balance Ton Post” sur C8, ce jeudi 11 février, dont il est l’invité spécial.

    C’est Cyril Hanouna , l’animateur du programme, qui l’a annoncé sur les réseaux sociaux, quelques heures avant la prise d’antenne. “Tous les chroniqueurs seront là, sauf un. Jean-Luc Mélenchon n’a pas souhaité qu’Éric Naulleau soit dans l’émission. Il nous dira ce soir pourquoi il n’a pas souhaité qu’il soit là. C’était la seule condition”, a-t-il notamment expliqué dans une courte vidéo publiée sur son compte Twitter.

    Selon Le Parisien , le député des Bouches-du-Rhône aurait “validé” la présence de Yann Moix, Laurence Sailliet, Karim Zeribi, Agathe Auproux, Bernard Laporte, Geoffroy Lejeune et de l’ancienne Insoumise Raquel Garrido, autant de chroniqueurs réguliers de l’émission, en refusant celle de l’ancien acolyte d’Éric Zemmour sur France 2.

    “Naulleau passe son temps à insulter Mélenchon sur Twitter”

    Mais pourquoi un tel desiderata, alors que Jean-Luc Mélenchon expliquait mardi, sur Twitter, se rendre sur le plateau de C8 sans “a priori”? “Ainsi qu’annoncé par Cyril Hanouna, Jean-Luc Mélenchon a posé pour seule condition de sa venue à BTP que je sois absent du plateau. Rendez-vous dans l’After pour un sujet hélas d’actualité, la situation des sans-abri rendue plus précaire encore par la vague de froid”, a simplement commenté Éric Naulleau sur les réseaux sociaux.

    La réponse se trouve sans doute du côté d’Antoine Léaument. Le responsable de la communication numérique du candidat Insoumis, explique, en réponse à la vidéo de Cyril Hanouna, que “Naulleau passe son temps à insulter Mélenchon sur Twitter.” “Il est même allé jusqu’à le comparer à Hitler en disant que c’était ‘Le bruit et le führer’. Personnellement je ne voudrais pas parler avec quelqu’un qui me compare à Hitler”, ajoute-t-il, avant de conclure: “Mélenchon a bien raison.”

    Il est vrai que, au-delà de cette sortie, le chroniqueur de “Balance Ton Post” ne rechigne jamais à critiquer la France insoumise et son leader sur les réseaux sociaux comme sur les plateaux de C8.

    “N’écoutant que son bon cœur, Cyril Hanouna a recueilli un couple d’Insoumis abandonné par les électeurs. Alexis Corbière sera donc présent à côté de sa compagne Raquel Garrido ce soir dans Balance ton post. Je croyais que la double peine était abolie, pourquoi me l’appliquer?”, écrivait par exemple Éric Naulleau sur Twitter le 16 janvier quelques heures avant que le député de Seine-Saint-Denis, proche de Jean-Luc Mélenchon participe à l’une des émissions phares de C8.

    ″Éric Naulleau fait double-emploi avec Geoffroy Lejeune”

    Les échanges avaient d’ailleurs été électriques autour de la table, le chroniqueur de Cyril Hanouna reprochant à Jean-Luc Mélenchon, par l’intermédiaire d’Alexis Corbière, d’entretenir un discours ”à la limite de l’antisémitisme.”

    Mais plutôt que ces passes d’armes, Raquel Garrido explique, sur les réseaux sociaux toujours, qu’”Éric Naulleau fait double-emploi avec Geoffroy Lejeune”, le directeur de la rédaction du magazine très conservateur Valeurs Actuelles , qui sera lui, bien présent dans l’émission.

    Surtout, la chroniqueuse laisse entendre que Jean-Luc Mélenchon n’est pas le seul responsable politique à formuler des exigences avant de s’assoir à la table de Cyril Hanouna. “ Le Parisien ne s’est jamais demandé pourquoi je n’étais pas sur le plateau en présence de ministres LREM? Un jour je raconterai les demandes de Gabriel Attal pour venir dans Balance Ton post”, écrit-elle en réaction à un article du quotidien.

    Trois mois plus tôt, en novembre dernier, c’est la participation de Jean-Luc Mélenchon à l’émission de France 2 “Vous avez la parole” qui suscitait déjà des commentaires. Le député avait annulé sa présence in extremis se justifiant par un “changement d’organisation de dernière minute.” Selon la chaîne, il avait “exigé” que le ministre de la Santé Olivier Véran, invité principal du programme, quitte le plateau pour intervenir.

    À voir également sur Le HuffPost : Quand Mélenchon cumule les approximations sur la vaccination

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      Le tocilizumab réduit la mortalité face au Covid-19, selon Recovery

      Grégory Rozières • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Le tocilizumab est un anticorps monoclonal qui permet de réduire la mortalité dans les formes sévères de Covid-19, selon les résultats de l

    SCIENCE - Alors que la campagne de vaccination progresse lentement, des milliers de personnes décèdent chaque jour du Covid-19 . Plus de 300 par jour dans les hôpitaux français.

    Bonne nouvelle sur ce front, les soignants vont peut-être bientôt disposer d’un nouveau traitement pour réduire la mortalité liée au coronavirus: le tocilizumab . Cet anticorps monoclonal fait parler de lui depuis près d’un an, mais les études étaient contradictoires. Ce jeudi 11 février, l’université d’Oxford vient d’apporter un élément déterminant: les résultats de l’essai clinique Recovery, l’un des plus importants et encadrés au monde.

    Pour les patients hospitalisés avec une forme sévère de Covid-19, le tocilizumab réduit le risque de décès, de ventilation artificielle, ainsi que la durée d’hospitalisation, affirme l’équipe de Recovery dans un communiqué de presse , expliquant que les données détaillées seront très rapidement publiées. Ce ne sera qu’après l’analyse détaillée de ces données que les autorités sanitaires des différents États autoriseront ou non le tocilizumab.

    Depuis le mois d’avril dernier, 2022 patients ont été traités avec du tocilizumab en intraveineuse. Ce groupe, sélectionné aléatoirement (un “essai randomisé contrôlé”, le “graal” de la recherche médicale), a été comparé à 2094 patients traités plus classiquement. En clair, des personnes qui ont reçu le seul traitement reconnu comme fonctionnant sur les formes graves de Covid-19 à ce jour: un stéroïde tel la dexaméthasone (dont l’efficacité a été justement établie avec rigueur par Recovery).

    Résultat: 29% de décès pour les personnes traitées avec le tocilizumab contre 33% pour le groupe témoin. Cela peut sembler faible, mais il faut se rappeler que la comparaison est faite avec un traitement classique, la dexaméthasone, qui réduit déjà le risque de décès. Au global, les chercheurs de Recovery estiment que la combinaison du tocilizumab et de la dexaméthasone “réduit la mortalité d’un tiers pour les patients ayant un simple besoin d’oxygène et de 50% pour ceux sous assistance respiratoire”.

    Le tocilizumab réduit la mortalité par rapport au traitement médical classique (dexaméthasone).

    Avant les résultats de Recovery, le tocilizumab avait donné lieu à des résultats mitigés et contradictoires dans des études non randomisées ou avec un faible nombre de patients.

    Le tocilizumab, du laboratoire Roche, appartient à la famille des anticorps monoclonaux - des anticorps créés en laboratoire, issus d’une seule et même souche de lymphocytes et conçus pour répondre à une cible précise.

    Utilisé habituellement dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, il agit en bloquant le récepteur d’une protéine du système immunitaire qui joue un rôle important dans le processus inflammatoire.

    Certains patients atteints par le nouveau coronavirus connaissent une brusque aggravation de leur état après plusieurs jours, à l’origine d’une détresse respiratoire aiguë, un phénomène lié à une réaction immunitaire excessive de l’organisme, “l’orage cytokinique”.

    À voir également sur Le HuffPost :  Ce graphique commenté rappelle comment le Covid-19 a écrasé toute la planète en 2020

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      Sur son TikTok, les pires messages Tinder deviennent de douces mélodies

      Esther Suraud • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 1 minute

    TIKTOK - Transformer des messages déplacés en chansons mélodieuses. C’est le challenge dans lequel s’est lancé cette chanteuse londonienne, Becky Carewe-Jefferies, avec ses vidéos TikTok. Et c’est une réussite, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .

    “Je voulais souligner à quel point ces messages sont ridicules” a-t-elle déclaré au HuffPost UK . En dénichant des conversations Tinder sur le compte Instagram “ Tinder Nightmares ”, qui regroupe les pépites de l’application, Becky est parvenue à créer de puissantes mélodies avec une base qui ne l’est pas (du tout).

    Un message comme “Je sais que c’est un peu bizarre et arrogant, mais aimerais-tu coucher avec moi? Je ne suis pas un pervers, juste un vrai gars. Je te traiterais avec respect et le sexe sera bien”, chanté avec une voix angélique, sur des fonds de piano, rend les propos d’autant plus absurdes.

    La jeune femme de 28 ans ne s’attendait pas à un tel engouement autour de ses reprises de messages Tinder. Les vidéos sur son compte TikTok ont attiré des millions de curieux du jour au lendemain.

    À voir également sur Le HuffPost: Elle a recueilli des centaines de messages de rupture, voici ce qu’elle a découvert

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      Vous alternez télétravail et présentiel et ça vous fatigue: c'est normal

      Marine Le Breton • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 3 minutes

    Alterner entre télétravail et présentiel est un véritable changement de rythme, auquel nous n’étions pas forcément habitués auparavant.

    BIEN-ÊTRE - Avant l’épidémie de coronavirus, cela ne vous arrivait que rarement. Mais désormais, alors que vous êtes majoritairement en télétravail , c’est récurrent: lorsque vous vous rendez sur votre lieu de travail, vous rentrez le soir épuisé comme si vous aviez couru un marathon.

    Pas de panique, c’est bien normal. Alterner entre télétravail et présentiel est un véritable changement de rythme, auquel nous n’étions pas forcément habitués auparavant, et qui n’est pas sans conséquence sur notre bien-être.

    Car le télétravail, même s’il peut conduire à allonger la journée de travail de certains salariés et conduire à l’ épuisement professionnel , apporte à d’autres un confort inégalé. Car être en télétravail, c’est une bien moindre course contre la montre. Les temps de pause chez soi et sur le lieu de travail n’ont rien à voir.

    “Quand vous êtes chez vous pour travailler, vous pouvez prendre le temps du petit déjeuner , vous n’aurez pas à le prendre sur un coin de table. Dans la journée, vous pouvez facilement faire des petites pauses, plus régénérantes qu’une seule longue le midi”, souligne la chronobiologiste Claire Leconte , contactée par Le HuffPost .

    Stress des transports

    Par ailleurs, elle estime que ce problème est “plus marqué chez les personnes dépendantes de transports en commun pour des temps relativement longs, comme ceux en Île-de-France, mais aussi dans les grandes métropoles comme celles de Lyon ou Marseille”.

    Et pour cause: en télétravail, pas besoin de courir pour attraper son bus ou de traverser sept couloirs entre deux métros. À cela s’ajoute le fait qu’une heure de transport en moins par jour, c’est aussi une nuit de sommeil plus longue. Sans parler du stress inhérent aux transports. “Vous n’avez pas le stress de risquer de louper votre transport en commun et d’arriver en retard”, indique Claire Leconte.

    Autre point non négligeable permettant d’expliquer la fatigue qui suit une journée en présentiel, lorsque l’on s’est habitué au calme de son logement: celui de la déconcentration liée aux collègues ou à l’activité dans l’entreprise. “Vous êtes moins tenu par les horaires et moins déconcentré que quand vous avez des collègues autour de vous qui ont quelque chose à dire ou à demander. C’est donc une gestion de votre temps très différente, mais aussi pas mal de stress évité, qui lui aussi est une source de fatigue, d’autant plus qu’il intervient sur la qualité de votre sommeil”, explique la chronobiologiste.

    Évidemment, cela ne concerne pas tout le monde. Les parents qui travaillent entourés de leurs enfants dès 16h30 ou les salariés qui doivent partager la même pièce que leur conjoint au téléphone toute la journée, sont forcément tout autant, voire plus, déconcentrés que ceux qui se rendent sur leur lieu de travail.

    Port du masque

    Autre hypothèse qui pourrait expliquer cette fatigue soudaine: le port du masque. Pour les Français qui ne sont pas habitués à le porter toute la journée, contrairement aux soignants, maux de tête, fatigue, étourdissements peuvent être constatés, comme souligné par Le Parisien . “C’est effectivement très compliqué pour la respiration, cela demande des efforts (...) Avec cette crise, les Français se rendent compte que c’est désagréable, surtout pour le grand public, qui n’a pas l’habitude d’en porter”, explique Céline Laville, soignante au CHU de Poitiers, présidente de la Coordination nationale infirmière.

    La mise en place du couvre-feu à 18h n’a pas forcément arrangé les choses en ce qui concerne la fatigue, car il faut tenter d’organiser sa journée de manière condensée. Aller au travail puis courir pour faire ses courses avant que les magasins ferment n’est pas de tout repos. Un “stress supplémentaire”, selon Claire Leconte, pour qui le télétravail, lorsqu’il est fait dans de bonnes conditions, permet réellement d’améliorer le bien-être.

    À voir également sur Le HuffPost: Vous avez mal au dos en télétravail? Cette posture y est sûrement pour quelque chose

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      L'Ordre des médecins alerte sur un "protocole anti-Covid" qui circule sur internet

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 3 minutes

    Le Conseil national de l’Ordre a écrit à la Haute autorité de santé (HAS) et à l’Agence du médicament (ANSM) (image d

    CORONAVIRUS - L’Ordre des médecins a alerté sur un “protocole”, qui circule depuis quelques jours sur internet et qui est censé prévenir le Covid grâce à des substances, comme les huiles essentielles ou l’hydroxychloroquine , sans efficacité prouvée contre la maladie.

    “Le Conseil national de l’Ordre (Cnom) a écrit à la Haute autorité de santé (HAS) et à l’Agence du médicament (ANSM) pour leur demander de vérifier la conformité de ce protocole avec les données acquises de la science”, a indiqué ce jeudi 11 février  à l’AFP un porte-parole du Conseil.

    Cette “proposition thérapeutique pour soigner la Covid-19 en phase précoce” émane de la “Coordination Santé Libre”, qui affirme représenter 30.000 médecins.

    Largement relayés sur les réseaux sociaux, des tableaux - comme dans le tweet ci-dessous, détaillent un “protocole” mentionnant notamment sophrologie, zinc, vitamine C, homéopathie, vitamine D, ivermectine, hydroxycholoroquine...

    Le collectif de médecins No Fake Med ―qui lutte contre la désinformation dans le domaine de la santé― a estimé que “la présentation d’un protocole thérapeutique en l’absence de preuves d’efficacité et de rapport bénéfices-risque positif démontré chez les patients constitue une mise en danger de la vie d’autrui”.

    De plus, y sont proposées “des associations de médicaments contre-indiquées et donc dangereuses”, ajoute le collectif dans un communiqué jeudi. “Certains traitements peuvent s’avérer toxiques, et leur inefficacité sur l’infection à Sars-CoV-2 peut entraîner un retard de prise en charge et sont susceptibles d’aggraver le pronostic de cette pathologie potentiellement mortelle”.

    A l’exception d’un corticoïde , aucune substance listée n’a jusqu’à présent fait la preuve de son efficacité ni préventive ni curative contre le Covid, alors que les chercheurs du monde entier cherchent un traitement efficace depuis plus d’un an. Actuellement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé les corticoïdes “chez les patients atteints d’une forme sévère ou critique”.

    Prudents, les auteurs du protocole affirment qu’il ne s’agit “pas de prescriptions, ni de recommandations, mais d’un retour d’expériences de terrain des médecins de la Coordination Santé Libre” et que “cela ne peut être pris ou conseillé en auto-médication”.

    Ce “protocole” a été relayé notamment par l a députée ex-LREM Martine Wonner via Twitter mais aussi lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale mercredi, suscitant l’exaspération du ministre de la Santé Olivier Véran. Martine Wonner avait affirmé l’an dernier que les masques ne servaient à rien contre le Covid.

    À voir également sur Le HuffPost: Contre la déprime du Covid, une “rage room” pour tout casser aux États-Unis

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      De faux certificats pour sécher la piscine? Blanquer et Schiappa lancent une étude

      Alix Coutures • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Le 9 décembre 2020 Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa sortaient d

    POLITIQUE - Mesurer l’ampleur d’un phénomène. Alors que l’Assemblée est en plein examen du projet de loi contre le séparatisme, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa ont annoncé, ce jeudi 11 février dans un communiqué commun, lancer une enquête sur les “certificats de complaisance dits d’allergie au chlore contre-indiquant les cours de natation pour de jeunes filles”.

    Autrement dit, ils s’attaquent aux faux certificats qui permettent selon eux d’éviter les cours de piscine à l’école. Ces derniers seraient en hausse affirme le communiqué sans avancer de chiffres. L’enquête, qui cherchera à mesurer “l’ampleur du phénomène ”, est confiée au Conseil des sages de la laïcité, rattaché au ministère de l’Éducation nationale, et ses résultats seront rendus publics, précise le communiqué.

    “L’école ne doit pas être un terrain propice au séparatisme religieux, lorsqu’un acte ou une manifestation a pour conséquence un refus d’activité, une revendication particulière, une contestation d’enseignement au nom de convictions religieuses”, ont-ils écrit, soulignant que ces certificats ne seront pas tolérés à l’école “dès lors qu’ils ne reposent pas sur des raisons médicales.”

    La question des certificats de complaisance pour éviter les cours de piscine a déjà été soulevée dans les débats sur les séparatismes religieux. En octobre dernier, Marlène Schiappa avait notamment évoqué la nécessité “d’interdire les certificats de complaisance qui n’ont pas de rapport avec la santé de la personne”. Ils sont faits “en général pour retirer les jeunes filles des activités sportives”, a-t-elle poursuivi, citant notamment l’exemple de certificats dits “d’allergie au chlore” recensés dans des “proportions manifestement peu plausibles”.

    Le 21 janvier, en commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi actuellement discuté à l’Assemblée nationale, la ministre chargée de la Citoyenneté avait affirmé que l’État avait besoin d’une  enquête “de prévalence sur la délivrance des certificats d’allergie au chlore”. Elle réagissait à l’amendement déposé par la députée Marie-George Buffet, qui demandait à ce que le ministère de l’Éducation nationale fournisse des chiffres pour éclairer sur “l’ampleur du phénomène” des faux certificats.

    Parallèlement, Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa ont confié ce jeudi à l’ex-inspecteur général de l’Éducation nationale Jean-Pierre Obin une mission destinée à harmoniser et améliorer la formation à la laïcité des enseignants et chefs d’établissements, dont les conclusions seront rendues d’ici à avril.

    À voir également sur Le HuffPost: Le cri du coeur de Sonia Krimi contre les tests de virginité

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      A l'Open d'Australie, le match de Nadal perturbé par une spectatrice

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Rafael Nadal décroche une place au troisième tour de l

    TENNIS - Alors que l’Open d’Australie se déroule depuis lundi avec un protocole sanitaire très scrupuleux , mais qui permet le retour du public dans les tribunes , certains spectateurs semblent en avoir perdu leur moyen.

    Illustration ce jeudi 11 février lors du deuxième tour de Rafael Nadal face à l’Américain Michael Mmoh.

    L’Espagnol a été perturbé par une scène assez invraisemblable au sein de la Rod Laver Arena. Une femme vraisemblablement alcoolisée a crié à plusieurs reprises au moment du service de L’Espagnol. L’arbitre lui a demandé de se taire, avant qu’elle n’enchaîne plusieurs doigts d’honneur en direction du numéro deux mondial comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous.

    Ce dernier, assez surpris, a pris la situation avec humour. Il lui a demandé avec un grand sourire si ce geste lui était destiné. La spectatrice, placée dans son axe de vue, a finalement été évacuée des tribunes pour permettre au match de reprendre son cours.

    “Je ne la connais pas et, honnêtement, je n’ai pas envie de la connaître”, a commenté Rafael Nadal sur le court à la fin du match. Durant l’incident, il s’en est également amusé, demandant à la spectatrice si elle avait bu.

    Quelques instants plus tard, il est revenu sur l’incident en conférence de presse.

    Cet incident n’a cependant pas gêné l’Espagnol. Juste après, il a enchaîné trois aces et a fini, malgré des douleurs récurrentes au dos, par l’emporter en trois sets 6-1, 6-4, 6-2. Au 3e tour, il affrontera le Britannique Cameron Norrie (69e), qui a dominé le Russe Roman Safiullin (183e et issu des qualifications), en quatre sets.

    À voir également sur Le HuffPost : Gaël Monfils fond en larmes après sa défaite à l’Open d’Australie

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      Vacciner les migrants de Calais et Grande-Synthe? Encore faut-il qu'ils aient accès aux soins

      Jade Toussay • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 7 minutes

    Dans la région du Calaisis, seulement 8 cas de coronavirus ont été enregistrés par les migrants depuis le début de l

    IMMIGRATION - Respecter les gestes barrières pour freiner la propagation du Covid. Oui, bien sûr... lorsqu’on peut se le permettre. Dans les campements et hébergements de fortune des migrants à Calais et Grande-Synthe, la crise du coronavirus et la question de la vaccination n’est que l’énième illustration d’un problème récurrent bien plus vaste: l’accès aux soins et à l’hygiène encore bien trop insuffisant pour ces populations.

    Sans surprise, l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur “les conditions de vie des migrants à Calais et Grande-Synthe” rendu public ce jeudi 11 février dresse un triste constat: “L’accès des personnes exilées aux services essentiels est insuffisant ou inadapté, en particulier en ce qui concerne l’effectivité des accès à l’eau et à la nourriture, à l’hygiène, à la santé, aux moyens de communication et surtout à un hébergement digne.”

    Exposés au virus depuis près d’un an, avec en plus, ces derniers jours, une vague de froid dont les conséquences pourraient être terribles, les migrants de Calais et Grande-Synthe sont considérés par de nombreux observateurs comme des personnes d’autant vulnérables.

    “Ce sont des gens stressés, sous-alimentés, avec un accès aux droits restreints, ils sont de plus en plus isolés et n’ont pas les moyens d’être en bonne santé. Ils doivent être considérés comme fragiles”, estimait ainsi mi-janvier auprès de l’AFP Carine Rolland, membre du conseil d’administration de Médecins du monde. Sur la même ligne, la Haute autorité de santé (HAS) avait dès novembre classé les quelque 300.000 à 600.000 sans-papiers de France parmi ses cibles prioritaires pour la vaccination et dans son avis, la CNCDH attire elle aussi l’attention sur ce point.

    Mais le gouvernement a choisi de ne pas prioriser ces populations dans sa stratégie vaccinale.

    Le gouvernement affiche une bonne volonté, mais...

    Contacté par Le HuffPos t, le ministère des Solidarités et de la Santé assume. “Il n’y a pas de priorité fixée sur les personnes migrantes parce qu’elles sont migrantes. En revanche, les personnes migrantes de 70 ans sont éligibles à la vaccination comme n’importe quelle autre personne en France”, nous affirme-t-on. En clair, le facteur de l’âge et le risque de contracter une forme grave de la maladie ont été placés en tête des critères. Le ministère tient à préciser qu’il a mis la priorité sur les foyers de travailleurs migrants “où il y a des populations jeunes, mais aussi des personnes beaucoup plus âgées. Celles-ci restent la cible de notre vaccination.”

    La population des campements de Calais et Grande-Synthe, majoritairement jeune, sera donc intégrée à la phase 3 de la stratégie vaccinale , qui devrait commencer en mars 2021.

    Comme ailleurs sur le territoire, le gouvernement s’appuiera sur l’ARS,  la préfecture du Pas-de-Calais, et aussi “potentiellement” sur le dispositif gouvernemental des PASS ( Permanences d’Accès aux Soins de la Santé ) qui permet aux personnes en situation irrégulière ou sans couverture sociale d’avoir accès aux soins.

    Les associations sur le terrain devraient également être sollicitées. “Devraient”, car cela n’a pas encore été fait. Au HuffPost , Aurélie Denoual, coordinatrice médicale de l’association dans le littoral Nord et Pierre, coordinateur d’Utopia 56 à Calais, disent ne pas avoir été contactés par la préfecture ou l’ARS pour l’instant.

    Dans son rapport, la CNCDH recommande elle aussi “la prise en compte des personnes exilées dans le programme de vaccination contre la Covid-19”. Mais, nous explique, Geneviève Colas, rapporteuse de l’avis, cette recommandation s’inscrit dans un cadre bien plus large: améliorer l’accès à l’hygiène et surtout aux soins des migrants sur le littoral nord, aujourd’hui très insuffisant.

    “On sera vigilants sur la vaccination quand ils rentreront dans les critères”

    “Pendant toute la période Covid, on a été vigilants pour s’assurer qu’ils aient accès à tout: soins, prise en charge, accès aux tests... Et on sera vigilants sur la vaccination quand ils rentreront dans les critères”, promet Aurélie Denoual.

    Vigilants sans nul doute, mais limités dans leurs actions. Sur le plan médical, et a fortiori depuis le début de la crise sanitaire, les associations servent principalement de relais entre les exilés et les PASS. “ En appui aux maraudes dédiées aux personnes migrantes, des maraudes dites “sanitaires” sont mises en œuvre deux fois par semaine, en partenariat avec la Protection Civile, Médecins du Monde et la Croix-Rouge Française, explique la préfecture de Calais contactée par nos soins. Ces dernières permettent de renforcer le repérage des publics en besoin de soin, et le cas échéant de les orienter vers la PASS du centre hospitalier de Calais.”

    Ainsi, ce sont les PASS qui ont été chargées du dépistage du Covid-19 et de la prise en charge lorsqu’elle s’imposait. “Il y a possibilité d’avoir accès aux tests sur les PASS des centres hospitaliers de Calais et Dunkerque. S’il y a un test positif, il y a une prise en charge dans des hébergements spécifiques, avec un suivi médical et paramédical”, détaille Aurélie Denoual.

    Sur le papier, tout semble avoir été pensé pour répondre aux besoins. Sur le terrain, c’est plus compliqué.

    “Nombre de personnes exilées renoncent à une prise en charge d’urgence”

    “La difficulté est plutôt dans l’accès à l’information et à la bonne information”, souligne Aurélie Denoual. Conséquence de la politique controversée de “non fixation”, qui construire à détruire les campements improvisés tous les deux jours , les migrants sont de plus en plus éparpillés. Et pour les associations, repérer tous ceux qui auraient besoin d’assistance devient difficile.

    “La mobilité vers les permanences d’accès et les soins de santé (PASS) est, pour certaines personnes exilées, très compliquée. Ainsi, nombre d’entre elles renoncent à une prise en charge d’urgence à laquelle elles ont droit”, appuie la CNCDH. Elle recommande la mise en place de PASS mobile sur les zones de Calais et Grande-Synthe, comme il en existe déjà ailleurs sur le territoire.

    À cette difficulté d’accès aux soins, s’ajoute une certaine défiance vis-à-vis du système de santé, d’autant plus visible pendant l’épidémie de Covid. “Certains n’ont pas envie d’aller dans des lieux officiels où ils ont peur d’être arrêtés parce qu’ils sont sans papiers”, explique Geneviève Colas, à propos de l’organisation de la vaccination. Pierre, coordinateur d’Utopia 56 à Calais, souligne lui le nombre très limité de cas de Covid-19 recensés. 8 dans tout le Calaisis depuis le début de la crise, selon la préfecture . “Pour être dépisté, il faut aller faire les tests. Et les personnes exilées ne sont pas forcément demandeuses de ça”, souligne-t-il.

    “La pire situation depuis 2010”

    L’accès compliqué aux soins est d’autant plus problématique que les conditions d’hygiène sur les campements sont déplorables. Dans son rapport, la Commission cite des acteurs du terrain qui dépeignent une situation digne de 2010, lorsque la crise migratoire a pris une ampleur démesurée.

    Pêle-mêle, la CNDCH évoque “des robinets d’eau en quantité insuffisante”, l’absence d’association mandatée par l’État à Grande-Synthe (rôle tenu par La Vie Active à Calais), une “moyenne d’apports nutritionnels des repas distribués par les associations mandatées par l’État” insuffisante. Sans oublier les destructions quasi quotidiennes des campements, le manque de places d’hébergement et le fait que “les associations non mandatées par l’État qui tentent d’en pallier les insuffisances se heurtent de plus en plus souvent à des interdictions administratives.”

    “Ce manque d’accès à l’hygiène pour les personnes exilées représente un vrai problème de santé publique dans la mesure où il est propice aux maladies et à leur transmission”, épingle la Commission.

    En période de coronavirus, ce constat résonne particulièrement. Mais pour les personnes qui survivent à Calais et Grande-Synthe, la priorité n’est pas tant dans la protection contre le Covid que dans la survie quotidienne, avec en ligne de mire l’objectif de rallier l’Angleterre.

    “La CNCDH considère que la détérioration des conditions dans lesquelles survivent les personnes exilées sur la zone frontalière ainsi que la violation récurrente de leurs droits fondamentaux sont inacceptables sur le territoire de la République”, tance l’institution.

    A voir également sur Le HuffPost : La Team Autremonde, l’équipe de foot (re)venue de loin

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      Contre la déprime du Covid-19, voici une "rage room" pour tout casser

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021

    INSOLITE - Envie de tout casser? Si vous habitez la Californie, cet endroit est fait pour vous. Dans cet État particulièrement touché par la pandémie de coronavirus , une pièce dédiée à la destruction permet de retrouver le moral, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article .

    Créée en 2019, avant le début de l’épidémie, l’entreprise Smash RX (basée à Westlake village, près de Los Angeles) se voulait un remède au stress du quotidien...et depuis 2020, les clients ne manquent pas. Comme cette étudiante qui dit venir tout casser, car son “année de fac est fichue”.

    Depuis un an, la Californie passe de confinements en couvre-feu: avec plus de 45.000 morts depuis le début de la pandémie, l’État est l’un des plus durement touchés du pays.

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