phone

    • chevron_right

      Affaire Le Scouarnec: sa nièce, victime, dénonce l'omerta au sein de sa famille

      Imane Lyafori • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 3 minutes

    Joël Le Scouarnec, lors de son procès pour viols et agression sexuelles, le 13 mars 2020 (Benoit PEYRUCQ / AFP)

    JUSTICE - Dans des entretiens accordés à franceinfo et BFMTV, ce jeudi 11 février, Aurélia*, la nièce de l’ancien chirurgien Joël Le Scouarnec , revient pour la première fois sur les abus qu’elle a subis, à la fin des années 1980, alors qu’elle dormait. Elle rejoint ainsi les centaines d’ autres victimes , également abusées par l’homme de 68 ans.

    Aujourd’hui âgée de 35 ans, elle déclare: “Je me souviens d’une nuit, où je sens une présence et des flashs. Je n’ai pas pu me réveiller, alors que je me disais ‘réveille-toi !’ Je n’ai pas réussi et je me suis dit ‘c’est peut-être des éclairs’. Le lendemain, j’ai demandé à ma mère s’il y avait de l’orage cette nuit-là. Elle m’a dit que non”, se souvient-elle.

    Toutes les preuves étaient déjà là Aurélia, à franceinfo

    À l’été 2019, dans le bureau de son avocate, soit des dizaines d’années plus tard, elle découvre des clichés que son oncle avait pris d’elle à l’époque. “Je me souviens juste que mon avocate me demande de m’asseoir, elle me prépare et me montre des photos pour m’assurer que c’est bien moi. Et c’est bien moi. Après, c’est le grand flou.” Avec ces photos, Aurélia comprend qu’elle aussi a été victime de son oncle.

    Briser l’omerta familiale

    Elle apprend, plus tard, que sa sœur et une cousine ont également été victimes des violences sexuelles du chirurgien, dans les années 1980-90. C’est d’abord sa sœur qui décide de parler des agressions qu’elle a subies. Après quoi, les deux petites filles en parlent à leur mère. Tout le monde dans la famille sait désormais que Joël Le Scouarnec est un pédocriminel. Mais le secret ne sort pas du cercle familial.

    “On ne m’a pas empêchée de parler, on ne m’a pas dit ‘surtout ne dit rien’. Ce n’était pas tabou. On en a souvent parlé, en fait la parole des enfants était libérée. C’est juste que les parents ne sont pas toujours prêts à entendre.” Cette affaire, qu’elle pensait intérieure à sa famille, devient alors la plus grave affaire de pédocriminalité de l’histoire judiciaire française avec, à ce jour, près de 350 victimes identifiées par la justice.

    “Je ne m’attendais pas du tout à une telle ampleur, raconte Aurélia. Au départ, on n’y croit pas trop. Et à un moment si on y croit, on veut juste que ça ne nous appartienne pas, qu’on ne fasse pas partie de toute cette monstruosité.”

    L’ancien chirurgien a été condamné, en décembre 2020, à 15 ans de réclusion criminelle au terme de son procès à huis clos aux assises de Saintes (Charente-Maritime) pour abus sexuels sur quatre mineures.

    Cette peine, conforme aux réquisitions de l’avocat général, a été assortie d’une obligation de suivi socio-judiciaire de 3 ans et d’une injonction de soins, l’accusé ayant été reconnu coupable de l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés.

    *le prénom a été modifié

    À voir également sur Le Huffpost: “La solution, c’est la prévention”: cet ancien rugbyman abusé lutte contre la pédophilie dans le sport

    • chevron_right

      Dans "Top Chef", Adrien Cachot a hanté le début de la nouvelle saison

      Benjamin Ferrari • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Le candidat s

    TOP CHEF - L’ombre d’Adrien Cachot plane sur “Top Chef”. Même si la nouvelle saison de l’émission de cuisine, qui a débuté tambour battant ce mercredi 10 février sur M6 , a connu le meilleur démarrage de son histoire en termes d’audience, le parcours exceptionnel du candidat de la précédente saison reste ancré dans les mémoires.

    Adrien Cachot , protégé de Paul Pairet et finaliste malheureux face à David Galienne , avait marqué les téléspectateurs par son audace et sa personnalité. Tout au long de sa saison, son originalité et ses prises de risque n’avaient cessé d’étonner le public et le jury. Sa courte défaite en finale avait plongé les fans de l’émission dans un profond désarroi .

    Nostalgiques à présent, les internautes ont plusieurs fois fait référence à Adrien Cachot durant l’émission d’hier. D’autant que le jeune chef a fait une courte apparition pour évoquer Chloé, nouvelle candidate de cette saison qui a passé les castings sur ses conseils.

    “On est d’accord, c’est Adrien qui a gagné l’an dernier? ”, “Quand tu dis que tu viens de la part d’Adrien Cachot”, “Le Sauveur est apparu à l’écran !! ADRIEN CACHOT LIBÈRE NOUS DU MAL”, “Chloé est adoubée par Adrien Cachot. Donc on l’aime”, pouvait-on notamment lire sur Twitter.

    Le premier épisode de “Top Chef” diffusé ce mercredi 10 février a accouché de l’élimination de deux candidats, Yohei et Adrien, ancien candidat “d’Objectif Top Chef” il y a six ans.

    À voir également sur le HuffPost : Pourquoi Hélène Darroze a du mal avec le terme de “brigade” dans “Top Chef”

    • chevron_right

      Gabriel Matzneff salue 5 soutiens indéfectibles dans son livre auto-édité

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 3 minutes

    Gabriel Matzneff, lors des funérailles de Regine Deforge, le 13 février 2020.

    LIVRES - Gabriel Matzneff, écrivain visé par une enquête pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, a envoyé à des acheteurs triés sur le volet son dernier livre, introuvable pour les autres lecteurs, et auto-édité faute d’éditeur.

    “Vanessavirus”, titre choisi par ce romancier de 84 ans, qui doit être jugé en septembre 2021 en France pour “apologie” de pédophilie , décrit en quelque 85 pages l’état d’esprit d’un homme mis au ban de la société après la parution d’un autre livre, “Le Consentement” de Vanessa Springora (Grasset).

    Dans “Le Consentement”, vendu à 160.000 exemplaires rien qu’en France depuis janvier 2020, l’éditrice racontait sa relation sous emprise dans les années 80, alors qu’elle avait 14 ans avec un homme qui en a 35 de plus. Le livre de Vanessa Springora parle de “G.”, mais rend Gabriel Matzneff parfaitement reconnaissable en citant le titre d’un de ses livres.

    Inutile d’aller chercher en librairie son dernier titre. Pour avoir entre les mains cet ouvrage auto-édité, il fallait faire partie de la liste des personnes de confiance contactées pour une souscription privée. D’après les informations de l’AFP, tous les éditeurs approchés par Gabriel Matzneff ont refusé l’ouvrage sans le lire. Le risque d’une campagne de boycott ne vaut pas, selon eux, l’hypothétique succès de scandale que pourrait apporter un tel livre.

    L’auteur avait remporté le Renaudot de l’essai en 2013, mais ses chiffres de ventes sont faibles depuis plus de 20 ans. Vanessa Springora a déjà fait savoir à plusieurs reprises qu’elle ne voulait plus rien entendre venant de lui. “Aucun commentaire”, avait-elle dit au sujet du livre au moment où était annoncée sa parution, il y a deux semaines.

    Sur une photo transmise à l’AFP par un lecteur qui a tenu à rester anonyme, et qui n’a pas acheté le livre lui-même, figure la couverture où l’ouvrage est qualifié de “récit”, avec le nom d’un éditeur aujourd’hui disparu, “Aux dépens d’un auteur”.

    Entre 100 et 650 euros l’ouvrage

    Deux tirages étaient proposés: ordinaire à 100 euros, luxe à 650 euros. L’auteur a prévu un premier tirage de 200 exemplaires. Acheter le livre est une forme de soutien à un homme privé de revenus depuis que ses éditeurs ont “suspendu” indéfiniment la vente de ses livres et que le Centre national du livre a rayé des bénéficiaires d’une allocation pour écrivains à faibles ressources.

    La liste des souscripteurs devrait rester un secret bien gardé. L’un d’eux, contacté par l’AFP, et qui n’avait pas encore reçu mercredi l’exemplaire qui lui est destiné, a également tenu à garder l’anonymat. “J’aime les livres rares et sulfureux. Tous les éditeurs lui ont fermé la porte, et moi je me suis dit que j’aimerais bien l’avoir”, a-t-il expliqué. “La façon dont Gabriel Matzneff est traité depuis un an m’écœure. Tous ces gens qui n’ont jamais lu une ligne de lui, et qui lui sont tombés dessus, c’est ridicule”.

    Des soutiens de poids

    Gabriel Matzneff, selon la source qui a en revanche lu le livre, rend hommage à “cinq soutiens indéfectibles”: Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Catherine Millet, Dominique Fernandez, Franz-Olivier Giesbert. Le philosophe Bernard-Henri Lévy, qui a fait dans le passé plusieurs critiques élogieuses des livres de Gabriel Matzneff, ne s’est pas exprimé sur le sujet après “Le Consentement”.

    La romancière Catherine Millet avait déclaré en juin qu’elle ne regrettait pas d’avoir signé une pétition lancée par Gabriel Matzneff en 1977 pour la dépénalisation des relations sexuelles avec des mineurs.

    L’académicien Dominique Fernandez avait signé une tribune en janvier 2020 contre “la bonne conscience” de ceux qui attaquaient l’écrivain.

    Quant au journaliste Franz-Olivier Giesbert et au philosophe Alain Finkielkraut, ils avaient relativisé en janvier 2020 la gravité de l’affaire. Le premier avait estimé qu’“on ne peut pas jeter des noms en pâture”, et le second que “le cas Springora n’est pas un cas de pédophilie”.

    À voir également sur Le HuffPost : À Paris, les statues de femmes sont rares, mais en plus elles sont problématiques

    • chevron_right

      Cette députée veut un "passeport sanitaire" pour relancer le tourisme

      Lucie Hennequin • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 5 minutes

    TOURISME - Aurons-nous besoin pour nous déplacer, voyager, aller au restaurant ou au musée, d’un passeport vaccinal ? Pascale Fontenel-Personne veut lancer le débat. Dans un courrier adressé au gouvernement, cette députée MoDem de la Sarthe appelle à la création d’un “passeport sanitaire” en France.

    “Le Covid est une ultime contrainte, explique celle qui, avant de siéger au Palais Bourbon gérait une entreprise de voyages (voir la vidéo ci-dessus) . Pour en sortir, il faut trouver des arguments et des options, et le passeport sanitaire en est une.”

    Son objectif: préparer “une relance rapide et sécurisée de notre économie” et surtout du secteur touristique. “Je suis sollicitée par beaucoup d’opérateurs aujourd’hui pour avoir une vision de la reprise, affirme la co-présidente du groupe “tourisme” de l’ Assemblée nationale . Et je pense que se sécuriser avec un passeport sanitaire en fait partie.”

    Pas de vaccin obligatoire

    Pas question pour autant de rendre le vaccin obligatoire. “Je crois qu’on peut élaborer d’autres critères que le vaccin, développe-t-elle. Un PCR négatif peut être un critère acceptable, ou bien des gens qui ont déjà eu le Covid et ont encore des anticorps. C’est pour cela que je parle de passeport sanitaire et pas vaccinal.”

    L’idée, qui fait débat, serait de conditionner l’accès à certains pays, ou certains lieux, à la réalisation d’un vaccin ou d’un test, par exemple. Pour le moment, la députée, soutenue par François Bayrou, souhaite l’utiliser pour les déplacements des personnes entre la France et l’étranger. “Quand vous voulez en Afrique, vous avez des vaccins qui sont obligatoires, et cela ne pose pas de problème”, donne-t-elle comme exemple.

    Le patron de la compagnie aérienne australienne Qantas avait le premier évoqué dès novembre la “nécessité” que les voyageurs internationaux soient vaccinés contre le Covid-19 pour embarquer.

    La Suède et la Grèce lancent le débat

    En Europe, l’idée fait son chemin. Le 4 février, la Suède a annoncé qu’elle allait développer un certificat électronique de vaccination contre le Covid-19 destiné à voyager et d’autres usages, après une décision similaire du Danemark.

    En discussion avec des députés israéliens, espagnols, danois, Pascale Fontenel-Personne souhaite que la France s’inscrive dans un processus plus global. “N’arrivons pas trop tard. Fin juillet ou fin août, si on a suffisamment vacciné, on ne pourrait peut-être pas aller à l’étranger,” prévient-elle.

    Au niveau européen, le débat a été lancé mi-janvier sur un certificat de vaccination européen, proposé par la Grèce mais qui suscite les réticences de certains pays face aux risques de discriminations envers les personnes qui ne seraient pas vaccinées.

    Mais les incertitudes sur le virus et les vaccins sont nombreuses: efficacité des vaccins, durée de l’immunité, émergence de nouveaux variants... Des “inconnues fondamentales” qui ont poussé les experts de l’OMS à s’opposer mi-janvier “pour le moment” à conditionner l’entrée d’un pays à une preuve de vaccination.

    “Prématuré” pour le gouvernement

    Les partisans du passeport vaccinal, nombreux dans les secteurs du tourisme et des loisirs, y voient aussi un moyen de “revenir à la vie d’avant”, avec un accès sécurisé aux salles de spectacle, aux restaurants ou aux stades de football.

    Décriée par certains comme une atteinte aux libertés, l’idée est pour l’instant jugée prématurée par le gouvernement. Emmanuel Macron avait déclaré, le 22 janvier, qu’il fallait traiter cette question avec “une grande prudence”.

    “Nous n’en sommes pas là , avait également indiqué de son côté ministre de la Santé Olivier Véran. Nous sommes seulement dans le démarrage de cette aventure de la campagne de vaccination. ” “Si on parle d’un papier, un document qui vous autorise à voyager en Europe, je crois que c’est très prématuré ”, avait aussi déclaré le 17 janvier dernier Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes.

    D’autant que dans un contexte où le nombre de doses de vaccins disponibles dans le monde reste contraint, imposer ce document serait discriminatoire pour tous ceux qui n’y ont pas encore accès.

    Atteinte aux libertés?

    Autre écueil, le tollé suscité en France par un projet de loi qui envisageait de restreindre l’accès à certains lieux à une vaccination. Il montre que l’acceptabilité d’une telle mesure est problématique. Pour une raison soulevée le 10 février par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a été claire . “Je reste opposée au passeport vaccinal qui me semble une atteinte à nos libertés. L’amoureuse des libertés que je suis a du mal à l’imaginer! Si on en arrivait-là, ce serait un recul”, a souligné la ministre, interrogée dans Télématin sur France 2.

    “On a toujours un peu de mal avec l’inconnu, reconnait Pascale Fontenel-Personne. Donc j’envisage qu’il y ait un peu de mal et une adhésion après.”

    Plusieurs sondages suggèrent qu’une majorité de la population y serait favorable pour prendre l’avion ou pour les visites à l’hôpital et dans les Ehpad, mais est beaucoup plus partagée pour des situations de la vie quotidienne (transports en commun, accès aux établissements scolaires, aux cinémas ou à son lieu de travail).

    “Dans notre pays de liberté et d’expression, je ne suis pas spécialement pour une obligation de rentrer dans les clubs et restaurants, affirme Pascale Fontenel-Personne. Mais si des opérateurs et des acteurs avaient envie de jouer cette partition-là, ils auraient le loisir de le faire.”

    À voir également sur Le HuffPost : Le désarroi de cette station de ski familiale face à la fermeture

    • chevron_right

      À New York, les stades et des salles de spectacle vont rouvrir sous conditions

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 1 minute

    Le Barclays Center, salle omnisports située dans l

    ÉTATS-UNIS - Une première, après presque un an de fermeture. Le gouverneur de l’Etat de New York a annoncé ce mercredi 10 février que les grandes salles de spectacle et les stades pourraient rouvrir avec une jauge de 10% de leur capacité d’accueil à partir du 23 février.

    Le seuil de 10% s’applique aux salles capables d’accueillir plus de 10.000 personnes , a précisé Andrew Cuomo , sans donner plus d’informations quant aux bâtiments de moindre capacité, qui resteront, a priori, fermés.

    Pour assister au spectacle ou à la rencontre sportive, les spectateurs devront présenter à l’entrée l’attestation d’un test PCR négatif datant de moins de 72 heures et se faire prendre la température. Une fois dans la salle, ils devront porter un masque et respecter les règles de distanciation physique.

    Le Barclays Center, première salle à rouvrir

    Les premiers à ouvrir le bal seront, dès le 23 février, le Barclays Center, salle qui peut accueillir 17.700 spectateurs en configuration basket, et le légendaire Madison Square Garden, dont la jauge ordinaire est d’environ 19.800 places.

    À Brooklyn, l’équipe de la ligue professionnelle NBA des Brooklyn Nets aura l’autorisation d’accueillir du public pour son match contre les Sacramento Kings, tandis qu’à Manhattan, les Knicks recevront les Golden State Warriors.

    Ce sera la première fois depuis 352 jours que Nets et Knicks évolueront devant leurs spectateurs. Brooklyn et New York ont joué plusieurs fois à domicile cette saison, mais toujours à huis clos.

    Dans un message posté mercredi sur Twitter, les New York Rangers, équipe de la ligue de hockey NHL qui évolue également au Madison Square Garden, ont annoncé qu’ils recommenceraient à accueillir des spectateurs à compter du match du 26 février contre les Boston Bruins.

    À voir également sur le HuffPost: Au procès en destitution de Trump, des vidéos chocs et inédites montrées aux parlementaires

    • chevron_right

      Fêtons les femmes de science en cette journée internationale qui leur est réservée - BLOG

      Anna Gold • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 8 minutes

    Alors que l’histoire

    FEMMES - Le 11 février de chaque année est consacré à la Journée internationale des femmes de science . Cette journée est à la fois emblématique des extraordinaires réalisations des femmes dans un contexte historique d’inégalités, mais aussi représentative d’un formidable moyen de conscientiser notre société, de susciter l’intérêt de la jeunesse.

    En effet, il ne faut pas oublier que, de tout temps, ces femmes exceptionnelles ont apporté leur pierre à l’édifice en mathématique, en physique, en chimie, en médecine, en biologie, en informatique et dans le domaine astrophysique et spatial.

    Un mépris séculaire pour les “Femmes Savantes”

    On peut dire qu’un ton condescendant, discourtois, voire méprisant, a toujours accompagné l’expression “ femmes savantes ”: la pièce de Molière en est une preuve incontestable. Dès lors, si la gent féminine s’aventurait dans les chemins “interdits”, par “bienséance”, dès que possible, pour ne pas que cela fasse tache d’huile, on s’empressait ensuite de “nettoyer” l’époque des noms de ces femmes intelligentes, inspirantes, donc excessivement “encombrantes”.

    Au XIXe siècle, l’enseignement public contribue enfin à ouvrir les écoles aux fillettes. Cependant, la “vraie” égalité n’est pas au rendez-vous: les nouvelles mesures n’ont pas ébranlé la volonté d’“un masculin qui continue à l’emporter” que ce soit dans la grammaire française ou dans les diktats d’une société qui persiste à refuser à octroyer aux femmes l’accès aux mathématiques, à la chimie, etc. De fait, on continue à forcer les femmes à être de bonnes épouses et de bonnes mères avec un minimum d’éducation. Si d’aventure, elles s’engagent dans les chemins interdits et, en outre, réussissent, on s’arrange alors pour minimiser les réalisations ou pour considérer cet état de fait comme très exceptionnel. Souvent, les femmes devaient donc se cacher ou même se déguiser en hommes pour pouvoir travailler.

    Alors que l’histoire “réelle” est jalonnée de femmes scientifiques exceptionnelles, on constate en outre que leur nom a été effacé de la mémoire collective: on a même l’impression qu’à de très rares exceptions près, les femmes ont été notamment absentes dans les sciences.

    Pourtant, des noms émergent. Même si on peut mentionner d’autres femmes avant elle, on ne peut écarter Hypatie (360-415 après J.-C.) qui cumule les fonctions prestigieuses de philosophe, astronome et mathématicienne, femme de lettres et de science, à la tête de l’école néoplatonicienne d’Alexandrie, au sein de laquelle elle enseigne la philosophie et l’astronomie. La figure de proue reste évidemment bien des siècles plus tard, Marie Curie (1867-1934), qui a eu droit à une reconnaissance universelle avec ses diverses distinctions dont deux Prix Nobel (un de physique avec son mari en 1903 et un en solo de chimie en 1911).

    Il faut donc prendre la peine de “fouiller” dans les recoins de l’histoire pour constater qu’un nombre impressionnant de femmes scientifiques “oubliées”, “détrônées”, “gommées” étaient novatrices et bien présentes dans tous les domaines.

    Les femmes de science, “secrets d’histoire”?

    Dans un contexte donc extrêmement défavorable, quel a donc pu être le moteur de ces femmes de science?

    Parfois, c’est un membre de la famille ou un mari qui donne envie de progresser comme ce fut le cas d’Hypatie qui reçut le savoir de son père; parfois, c’est l’évidence de la vérité scientifique qui pousse des intellectuelles à compléter discrètement ou à corriger sans la moindre autorisation des textes rédigés par des hommes: Madame Théroux d’Arconville (1720-1805), femme de lettres, chimiste, et anatomiste, agira ainsi et, grâce à ses divers travaux, elle deviendra, après sa mort, une référence, citée dans les manuels de chimie médicale et de médecine légale avant de disparaître à tout jamais dans l’oubli.

    Ainsi, depuis toujours, considérées comme foncièrement ignares ou trop fragiles, les femmes doivent ruser pour avancer intellectuellement. Parfois, des exceptions émergent; la notoriété et le respect sont même curieusement au rendez-vous.

    Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen est sollicitée par les papes et les empereurs qui lui demandent conseil. Religieuse à la tête d’un monastère bénédictin, elle est à la fois connue pour ses visions mystiques, mais aussi pour sa médecine naturaliste. Elle a écrit notamment deux œuvres médicales: elle y a recensé des maladies avec leurs symptômes et avec leurs remèdes; elle s’est intéressée aux pathologies féminines et les médecines douces d’aujourd’hui utilisent encore certains de ses remèdes. Elle est seulement canonisée en 2012 et élevée au rang de docteure de l’Église.

    Si, peu à peu, on admet que “l’esprit n’a pas de sexe” (François Poulain de La Barre, 1647-1723), de manière générale, on préfère se moquer des femmes qu’on décrit incapables d’affronter les sciences, matière “impudique” qui les “dénature” de leur féminité. Pourtant, le siècle de Fénelon (1651-1715) ou celui de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) -tous deux réfractaires au moindre apprentissage des femmes dans le domaine des sciences- voit sa vision changer sous l’impulsion de femmes comme Émilie du Châtelet (1706-1749) qui traduit même l’œuvre de Newton. Cependant, pour atteindre un vrai “graal” scientifique, les femmes se cachent généralement derrière le nom de leur mari ou des pseudonymes masculins. Elles doivent aussi souvent se résigner au plus complet anonymat.

    Il faudra attendre le XXe siècle afin que les effets du Code Napoléon, qui place la gent féminine dans une totale incapacité juridique -et intellectuelle -, se dissipent enfin pour que, progressivement, les femmes se sentent alors autorisées officiellement à accéder à la pratique scientifique. La route reste cependant minée d’embûches…

    L’effet Matilda, déni ou minimisation des réalisations scientifiques féminines

    Comme souvent, pour faire “bouger les choses”, la frustration démarre dans le chef d’une injustice commise à l’égard des hommes. En effet, dans les années 1960, le sociologue Robert Merton démontre ”à quel point la renommée institutionnelle acquise par les scientifiques (et les établissements où ils officient) détermine l’importance accordée à leurs travaux et les crédits dont ils disposent. On ne prête qu’aux riches, en sciences comme ailleurs. Si découverte il y a, on l’attribuera au plus renommé de l’équipe. Si prix Nobel il y a, le lauréat en restera toujours un “grand nom”, quelles que soient ses productions ultérieures. Un tel système fait inévitablement de l’ombre aux autres, et peut vouer à l’oubli des chercheurs tout aussi talentueux.” (Nicolas Journet: L’effet Matthieu , Mensuel N° 307 -octobre 2018)

    Il évoque alors “l’effet Matthieu” sans pour cela critiquer totalement le système puisqu’il met en évidence le fait indéniable que les jeunes chercheurs bénéficient de la notoriété de leur professeur ou de leur directeur et qu’ils n’auraient pu persévérer sans lui.

    En 1993, Margaret W. Rossiter, historienne des sciences, constate que, quand il s’agit de découvertes réalisées par des femmes, il n’existe pas la moindre retenue: on minimise, voire on vole purement et simplement le travail scientifique des femmes. Elle parle alors de l’ effet Matilda .

    Par exemple, Lise Meitner (1878-1968), renommée pour ses travaux sur la radioactivité et la physique nucléaire, a été nommée plusieurs fois pour le Prix Nobel sans jamais l’obtenir; le comble réside dans le fait qu’en chimie, son collègue en fut gratifié en 1944. Esther Lederberg (1922-2006) qui travaillait dans le domaine de la génétique et des bactéries n’a pas eu le Prix Nobel qu’elle méritait: son mari l’a obtenu uniquement en son nom propre en 1958. De nombreux autres noms de femmes brillantes peuvent se rajouter à cette énumération d’injustices.

    Encourager les filles aux filières scientifiques

    Aujourd’hui, personne ne niera l’évidence selon laquelle les femmes sont indéniablement un atout dans la recherche . Cependant, si le numérique, l’ingénierie, l’industrie, l’industrie mécanique et l’audit sont les cinq filières qui recrutent le plus de jeunes diplômés, selon le guide français 2019 du centre d’information et de documentation jeunesse, force est de constater la sous-représentation des filles. Il faut donc encourager celles-ci à suivre des filières scientifiques. L’école et les médias doivent donc raconter inlassablement le parcours des femmes inspirantes du passé. Le silence en la matière doit être définitivement brisé afin que les jeunes connaissent l’histoire dans son entièreté.

    À cet effet, il est indispensable de glisser dans les manuels scolaires, dans les médias quels qu’ils soient, la fierté d’être une fille ou une femme aujourd’hui. Il est grand temps d’être “actu-elle”: il faut donc inclure dans notre mémoire collective le passé de ces femmes si exceptionnelles, si intelligentes, si opiniâtres, à des époques qui ne leur faisaient pas la moindre place, qui leur étaient souvent hostiles.

    Nous avons cette tâche à accomplir, car: combler les vides avec la vérité, c’est comprendre l’histoire, c’est avancer.

    À voir également sur Le HuffPost: À Paris, les statues de femmes sont rares, mais en plus elles sont problématiques

    • chevron_right

      Jeep a misé sur Bruce Springsteen pour sa pub au Super Bowl sauf que...

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Bruce Springsteen n

    MUSIQUE - Bruce Springsteen avait surpris, ce dimanche 7 février, en apparaissant pour la première fois dans une publicité pour voiture lors du Super Bowl . Ce mercredi 10 février, le spot a été retiré, après qu’il a été confirmé que le chanteur avait été arrêté mi-novembre pour conduite en état d’ébriété dans un parc du New Jersey.

    Une porte-parole du parc de Sandy Hook, sur la côte du New Jersey, à l’est des États-Unis, a confirmé à l’AFP que le “boss” avait été interpellé le 14 novembre et avait écopé de trois citations pour conduite en état d’ébriété, conduite dangereuse, et consommation d’alcool dans un lieu où c’est interdit. Le musicien de 71 ans, originaire du New Jersey, s’est montré “coopératif” lors de son interpellation, a-t-elle ajouté.

    Selon le procureur fédéral du New Jersey, Bruce Springsteen devrait comparaître devant un tribunal, par téléconférence, “probablement vers la fin du mois”.

    “L’espoir, sur la route”

    Habituellement peu porté sur la publicité, le chanteur était apparu ce dimanche dans un spot pour le constructeur automobile Jeep diffusé lors de la retransmission du Super Bowl. Traversant les grandes étendues du Midwest, il disait voir “l’espoir, sur la route” et appelait les Américains à surmonter leurs divisions, une des nombreuses publicités à message de la soirée.

    Après la diffusion des informations sur son interpellation, la marque de voitures a cependant décidé de retirer le spot de deux minutes, toujours visible sur le profil Twitter du musicien, jeudi 11 février.

    “Il serait inapproprié pour nous de commenter une affaire que nous venons juste d’apprendre et que nous ne pouvons pas confirmer, a indiqué une porte-parole de la marque du groupe Stellantis)sur la chaîne CNBC. Mais il est aussi juste que nous marquions une pause dans notre publicité jusqu’à ce que les véritables faits soient établis.” Le chanteur, lui, n’a pas fait immédiatement de commentaire.

    À voir également sur Le HuffPost : Ce garçon sèche l’école pour voir Bruce Springsteen et finit sur scène en duo avec lui

    • chevron_right

      Tests salivaires à l'école, en Ehpad ou à domicile... ce que recommande la HAS

      Grégory Rozières • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Une femme aux Philippines réalise un test salivaire pour le Covid-19.

    SCIENCE - La Haute autorité de santé (HAS) a clarifié ce jeudi 11 février le déploiement à venir des tests salivaires de dépistage du Covid-19 . Ils vont pouvoir être utilisés pour les personnes contacts et pour des dépistages massifs, notamment dans les écoles, universités, Ehpad, ainsi que pour le personnel soignant. Jusqu’à maintenant, ils n’étaient préconisés que pour les personnes symptomatiques et ne pouvant se soumettre à un prélèvement nasal classique.

    Ce nouvel outil, qui permet d’éviter le fameux écouvillon dans le nez, a une bonne sensibilité de 85%, proche des tests nasopharyngés classiques, a précisé la HAS. Cela, on le sait depuis quelques semaines. Si la HAS a attendu tout ce temps pour développer cette stratégie, c’est parce qu’il y a “une hétérogénéité en fonction de la technique mise en place pour réaliser le test”, a précisé Dominique Le Guludec, Présidente du Collège de la HAS.

    Après réflexion, la Haute autorité estime donc que le test salivaire PCR peut être utilisé en laboratoire, mais aussi dans des lieux de dépistages dédiés, voire à domicile. Dans ce dernier cas, et après avoir récupéré un tube dans un laboratoire, la consigne est simple: “il faut saliver dans le tube, rien d’autre”, a précisé Cédric Carbonneil, chef du service d’évaluation des actes professionnels de la HAS. Ensuite, il faut sceller le tube, désinfecter l’extérieur et envoyer le tout dans un laboratoire pour qu’il soit analysé.

    Seules règles à respecter : ne pas manger, boire, fumer ou encore s’être lavé les dents 30 minutes avant le prélèvement.

    Débuts à Paris dès maintenant

    Olivier Véran avait affirmé la veille, lors d’une audition au Sénat, que de premiers tests salivaires allaient être déployés dès le 11 février à Paris. En précisant qu’il attendait évidemment l’avis de la HAS, il avait précisé que “les laboratoires se préparent, nous travaillons avec eux depuis des semaines. Le public prioritaire ce sont les enfants , dans les écoles afin d’identifier les cas positifs et de préserver les écoles dont nous souhaitons qu’elles puissent rester ouvertes le plus longtemps possible”.

    Olivier Véran a tout de suite ajouté que les premiers tests salivaires seraient menés dès ce jeudi à Paris au sein des hôpitaux de l’AP-HP. Le ministre s’attend à pouvoir réaliser 200.000 à 300.000 tests par semaine d’ici la mi-février.

    Pas question en revanche de recourir aux autotests salivaires, a prévenu Olivier Véran évoquant des résultats trop aléatoires . “La sensibilité de ces tests est de l’ordre de 11 % à 40 % pour les meilleurs d’entre eux, vous avez donc plus de chance de connaître la vérité si vous jetez une pièce en l’air”, a-t-il précisé en rappelant qu’aucun pays européen n’y avait massivement recours.

    A voir également sur Le HuffPost : La Corée du Sud lance les tests PCR pour ses animaux domestiques

    • chevron_right

      Nicolo Laurent, le PDG de Riot Games, accusé de harcèlement sexuel

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 3 minutes

    Le PDG de Riot Games lors du Championnat du Monde du League of Legends, le 2 novembre 2018, en Corée du Sud. 

    HARCÈLEMENT SEXUEL - L’éditeur et développeur américain de jeux vidéo Riot Games, à l’origine du célèbre League of Legends, et son patron français, Nicolo Laurent, sont poursuivis en justice par une ex-employée, qui accuse le dirigeant de harcèlement sexuel et de propos sexistes .

    La plainte a été déposée début janvier devant un tribunal de Los Angeles en Californie par Sharon O’Donnell, une ancienne assistante renvoyée en juillet 2020, et a été révélée mardi par le site d’information Vice .

    Sharon O’Donell y affirme que Nicolo Laurent lui aurait fait des demandes de faveurs sexuelles en lui proposant notamment de venir chez lui quand sa famille était absente, utilisant un langage particulièrement cru. Il aurait également fait référence à la taille de ses sous-vêtements.

    Des propos discriminants

    L’ancienne employée estime que son licenciement est directement lié à son refus d’accepter ces avances. Elle raconte également que Nicolo Laurent aurait dit aux femmes travaillant pour Riot Games que le meilleur “moyen de gérer le stress lié à la pandémie est de faire des enfants”.

    Elle décrit une ambiance de travail toxique et malsaine pour les femmes de l’entreprise. “Les salariées subissent de la discrimination, du harcèlement et sont traitées comme des citoyennes de seconde classe”, décrit Sharon O’Donnell.

    Dans un communiqué transmis à l’AFP, Riot Games a contesté les conditions du licenciement de la plaignante, assurant avoir mis terme à son contrat après “des dizaines de plaintes de la part d’employés et de partenaires extérieurs et après de multiples séances d’accompagnement pour essayer de tenir compte de ses préoccupations”.

    L’entreprise assure néanmoins prendre au sérieux toute accusation de harcèlement ou de discrimination et dit ”étudier les allégations et agir contre toute personne ayant enfreint nos règlements”.

    Travaillant chez Riot Games depuis 2009, Nicolo Laurent est devenu en 2017 directeur général du groupe connu pour son jeu d’arène de bataille en ligne multijoueur League of Legends, mais aussi pour l’organisation de nombreux tournois d’e-sport.

    Milieu dominé par une culture masculine

    En 2018, le site spécialisé Kotaku avait publié une longue enquête sur le sexisme au sein de la société californienne, décrivant une culture d’entreprise faisant la part belle à l’entre-soi masculin et refusant fréquemment des promotions aux femmes employées.

    Cette enquête avait donné lieu à un recours collectif contre Riot Games, qui avait accepté de payer 10 millions de dollars en 2019 pour mettre un terme aux poursuites de 1000 plaignantes, selon le Los Angeles Times .

    Mais après l’intervention d’agences étatiques californiennes, plusieurs médias américains avaient rapporté que le montant final payé par Riot Games pourrait être très nettement supérieur. L’entreprise tâche depuis de renvoyer le dossier en procédure d’arbitrage individuel afin de trouver des arrangements au cas par cas.

    En juillet dernier, Nicolo Laurent avait publié une tribune sur le site Gamesindustry pour s’excuser des manquements de l’entreprise et avait assuré que la compagnie avait appris de ses erreurs.

    Des allégations similaires à celles qui concernent Riot Games ont entaché la réputation d’autres poids lourds de l’industrie par le passé.

    Des affaires similaires

    En juin dernier, l’éditeur français Ubisoft a ainsi été éclaboussé par des accusations de violence et de harcèlement sexuel visant nommément des cadres de ses deux studios au Canada. Peu après l’éclatement du scandale, le PDG du groupe avait annoncé qu’un vice-président avait démissionné et qu’un autre avait été mis à pied pour “comportements inappropriés”.

    Yves Guillemot avait aussi promis à ses salariés un “changement structurel” de l’entreprise. L’industrie du jeu vidéo est souvent considérée comme un milieu dominé par une culture d’entreprise masculine, où les dérives sexistes et les comportements déplacés sont fréquents.

    En 2014, un débat aux États-Unis sur les liens entre journalistes et créateurs de jeux s’était ainsi transformé en menaces de viol et de meurtre contre la développeuse indépendante Zoe Quinn et d’autres femmes de l’industrie, donnant lieu à l’affaire dite du “Gamergate”.

    À voir également sur Le HuffPost : Pourquoi l’attaque du capitole a poussé AOC à révéler son agression sexuelle