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      À l'hôpital de Dax, des blocs quasi à l'arrêt après une cyberattaque

      Alix Coutures • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 3 minutes

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    ATTAQUE - “S’attaquer à un établissement de soins, c’est odieux”, a fustigé Julien Dubois. Ce mercredi 10 février, le maire de Dax et président du conseil de surveillance du centre hospitalier de la ville a conseillé aux habitants de ne venir à l’hôpital qu’en cas “d’extrême gravité ” car depuis mardi une cyberattaque paralyse l’établissement. Le téléphone est partiellement revenu mais la majeure partie des données informatiques sont rendues inaccessibles par un logiciel rançon .

    Pour déverrouiller l’accès aux données, une rançon est nécessaire, a confirmé le Parquet de Paris auprès de France Bleu. Une enquête a été ouverte pour atteinte à un système de traitement des données mis en oeuvre par l’État par bande organisée, modification et introduction frauduleuse de données et extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, a rapporté Franceinfo .

    Selon Julien Dubois, il ne faut pas s’attendre à un retour à la normale avant au moins 15 jours. L’établissement tourne donc au ralenti, les employés étant privés de données vitales, a expliqué Cathy Lavail, agent administratif à l’hôpital de Dax sur TF1.

    “Les pompiers viennent de m’amener un monsieur. Malheureusement, il me manque pas mal de papiers et il y a des informations que je ne trouverai pas. a-t-elle déploré. Nous n’avons plus notre base patients ni les informations les concernant, il faut tout reprendre de A à Z”, a-t-elle poursuivi. Au total, 150 opérations programmées ont été repoussées, d’après un cadre du bloc opératoire cité par France Bleu. Le centre de vaccination contre le COVID 19 a été suspendu jusqu’à nouvel ordre.

    Le réseau des médecins libéraux sollicité

    Seules les urgences sont assurées. Mais d’après Séverine Hubert, infirmière anesthésiste au bloc opératoire à l’hôpital de Dax et représentante CGT, leur prise en charge est difficile: “La stérilisation des instruments est gérée de manière informatique. C’est en carafe. Pour avoir accès aux bilans sanguins du patient, pour ses antécédents de consultation cardio, tout est sur informatique”, a-t-elle pointé auprès de France Bleu. D’après Julien Dubois, le réseau des médecins libéraux a été sollicité pour apporter son soutien à l’établissement hospitalier où la continuité de soin est assurée.

    Les entités du secteur santé représentent l’une des cibles privilégiées des attaquants par rançongiciel, selon un rapport récent de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information cité par LCI. D’autres centres hospitaliers ont d’ailleurs été victimes d’attaques informatiques, comme le centre hospitalier de Narbonne en décembre dernier ou le CHU de Rouen en 2019.

    À voir également sur Le HuffPost: À Naples, le parking d’un hôpital s’effondre dans un énorme gouffre

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      Au procès en destitution de Trump, des vidéos chocs diffusées par l'accusation

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 5 minutes

    DESTITUTION DE DONALD TRUMP - Des policiers hurlant de douleur, des élus terrifiés, des assaillants menaçants: les procureurs démocrates ont diffusé ce mercredi 10 février des images inédites pour souligner la violence inouïe de l’assaut sur le Capitole, qui vaut à Donald Trump d’être jugé au Sénat pour “incitation à l’insurrection”, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

    Mêlant des extraits de caméra de surveillance, parfois inédits, aux vidéos mises en ligne par les émeutiers, ils ont rappelé aux cent sénateurs, à la fois juges, jurés et témoins de ce procès historique, qu’ils avaient eux-mêmes échappé de peu “au pire”.

    “Trump n’a pas été le témoin innocent d’un accident”

    Les élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de porter l’accusation contre l’ancien président, ont aussi replacé l’assaut dans le contexte de la croisade post-électorale de Donald Trump qui a toujours refusé de concéder sa défaite face à Joe Biden .

    “Le président Trump n’a pas été le témoin innocent d’un accident”, comme ses avocats le suggèrent, mais il “a abandonné son rôle de commandant-en-chef pour devenir l’incitateur-en-chef d’une dangereuse insurrection”, a lancé Jamie Raskin, qui supervise cette équipe.

    Le coup de force sanglant de ses partisans, au moment où le Congrès certifiait la victoire de son rival, n’est pas survenu “dans le vide”: “la hargne de la foule a été attisée pendant des mois par Donald Trump”, a renchéri Joaquin Castro.

    Installé en Floride, l’ancien magnat de l’immobilier a refusé de témoigner. Mais sa voix n’a cessé de retentir dans l’hémicycle de la chambre haute du Congrès, où ses accusateurs ont projeté de nombreux extraits de ses discours enflammés, reproduit ses tweets incendiaires, cité ses propos les plus polémiques.

    Trump ”à court d’options non violentes”

    Même s’ils ont peu de chances de convaincre deux tiers des sénateurs de le déclarer coupable - le seuil fixé par la Constitution - , les démocrates entendent marquer l’opinion lors de ces audiences retransmises en direct dans tous les Etats-Unis.

    “Le grand mensonge”: c’est ainsi qu’ils ont décrit la longue campagne de désinformation sur l’élection présidentielle entretenue par le 45e président américain qui a répété pendant des semaines, sans preuves, qu’il avait été victime de fraudes électorales massives.

    Après l’échec de ses plaintes en justice et de ses multiples pressions sur les agents électoraux des États-clés, “le président Trump s’est retrouvé à court d’options non violentes pour se maintenir au pouvoir”, a estimé l’élu Ted Lieu. Il s’est alors tourné vers “des groupes qu’il a cultivés pendant des mois”, comme le groupuscule d’extrême droite Proud Boys , dont plusieurs membres se trouvaient parmi les assaillants du Capitole, a ajouté sa consœur Stacey Plaskett, en rappelant que le président les avait appelés, en octobre, à “se tenir prêts”.

    Et le 6 janvier, il a appelé ses partisans à manifester à Washington. “Battez-vous comme des diables”, a-t-il lancé à la foule, juste avant l’intrusion dans le temple de la démocratie américaine.

    “Cible sur le dos”

    Affirmer que l’ex-président pourrait être responsable des violences d’un “petit groupe de criminels” qui l’ont “absolument mal compris” est “tout simplement absurde”, avaient insisté ses avocats par écrit lundi 8 février. En soulignant qu’il les avait “exhortés à rester pacifiques”.

    “On a vérifié les 11.000 mots de son discours, le président n’a utilisé le terme ‘pacifique’ qu’une seule fois, contre plus de 20 ‘se battre’”, a rétorqué mercredi 10 février l’élue Madeleine Dean.

    Pire, selon Stacey Plaskett, il a désigné à la vindicte son propre vice-président Mike Pence, qui avait refusé de stopper la certification du résultat des élections, ou la cheffe des démocrates à la Chambre, Nancy Pelosi.

    Il “a mis une cible sur leur dos et la foule a fait intrusion dans le Capitole pour les chasser”, a-t-elle lancé, en montrant des images d’une potence érigée face au bâtiment, de manifestants appelant à “pendre” Mike Pence, d’autres appelant, menaçant, “Naaancy, Naaancy...” dans les couloirs du Congrès.

    Trump reste très populaire chez les Républicains

    Leur exposé des faits a été salué par le sénateur républicain John Thune. “Ils ont fait un bon travail pour souligner les liens... pour remonter le temps”, a-t-il déclaré à des journalistes lors d’une interruption de séance.

    “Tout l’été, les gens ont fait ce genre de choses”, a toutefois minimisé son confrère Roy Blunt, en référence aux grandes manifestations antiracistes qui, parfois, ont été émaillées de violences.

    Donald Trump reste très populaire dans une partie de l’électorat et exerce encore une forte influence sur le parti républicain.

    Si une poignée de sénateurs du “Grand Old Party” se sont dits prêts à le condamner, et que certains lui ont imputé une responsabilité dans l’attaque, il semble peu probable que 17 joignent leur voix aux démocrates pour le déclarer coupable, et in fine le rendre inéligible.

    L’audience a été ajournée en début de soirée. L’accusation reprendra son exposé jeudi, avant le tour de la défense qui disposera également d’un maximum de deux jours.

    Même si Donald Trump est acquitté, comme il y a un an lors de son premier procès en destitution, son horizon judiciaire restera chargé: en plus des investigations sur ses affaires menées à New York, une procureure de Géorgie a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête sur les pressions qu’il a exercées sur des responsables électoraux de cet Etat-clé.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour son investiture, Biden a joué l’antithèse de Trump et son “carnage américain”

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      Avec Sea Bubbles, naviguera-t-on bientôt sans faire de vague ?

      Caurentin Courtois • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    MOBILITÉS - Le moteur à hydrogène démarre, de la vapeur d’eau se dégage et l’hydroptère démarre. Après quelques secondes, le bateau se soulève grâce à des “ foils ” et glisse au-dessus les flots.

    Comme vous pouvez le voir dans le reportage en tête d’article, ce bateau volant, c’est le “ Sea Bubble ”. Imaginée en 2016 par le navigateur Alain Thébault , cette embarcation est plus qu’une simple innovation technologique. Pour son concepteur, c’est la solution à la congestion grandissante des villes du monde.

    Son ambition avec sa start-up “Sea Bubbles”: créer un taxi sur l’eau pour désengorger les rues de nos villes bouchonnées. Mais l’objectif est de le faire sans émission de CO2, sans vague et sans bruit.

    L’énergie verte de l’avenir ?

    Pour réaliser cette prouesse, l’équipe de “Sea Bubbles” travaille sur le dernier prototype qui incorpore un moteur à hydrogène . L’intérêt est d’avoir un système électrique plus léger et plus rapide à recharger, puisqu’il suffit de changer les bobonnes où est stocké l’hydrogène.

    Mais il y a aussi un enjeu écologique important, le moteur n’émet pas de CO2.

    Comme le système ne produit pas de polluant, l’intérêt pour la qualité de l’air dans les villes est indéniable, mais ça ne signifie pas que l’hydrogène est la solution verte par excellence . D’après le directeur de l’unité chimie et procédés de l’ENSTA Paris, 96% de la production d’hydrogène n’est pas verte mais grise à l’heure actuelle. “C’est de l’hydrogène qui est issu des énergies fossiles. Lors de la production, on va émettre du CO2 qui est relâché dans l’atmosphère.”

    Face à ce problème, Alain Thébault explique vouloir utiliser de l’hydrogène vert “mais on va recharger les ‘Bubbles’ dans des stations, on ne décide pas de la manière de produire l’hydrogène.”

    Désengorger les villes

    Avec cet hydroptère, “Sea Bubbles” veut régler le problème de congestion des agglomérations. Pour l’urbaniste Arnaud Passalacqua, la promesse est trop belle: “Les flux de mobilités dans les grandes villes se comptent en centaines de millions de voyageurs par jour. Ici, on est sur un ordre de grandeur d’une desserte par bus. Ce n’est pas suffisant pour décongestionner les mobilités”, estime-t-il.

    Mais Alain Thébault y croit dur comme fer. Avec son dernier prototype, “Sea Bubbles” entre dans sa dernière phase de production. La start-up espère commercialiser les premiers bateaux d’ici fin 2021.

    À voir également sur Le HuffPost: Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux olympiques de Paris 2024?

    Cette vidéo fait partie de notre nouvelle série de vidéos “En Transit.ion” . Comment se déplacera-t-on (mieux) demain? Retrouvez nos futurs sujets et reportages sur cette page . Cette série de vidéos est soutenue par Toyota. Vous pouvez consulter notre charte des partenariats ici. Une idée, une information à partager pour cette série de reportages? Vous pouvez nous écrire à l’adresse entransition@huffpost.fr

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      À l'aéroport de Roissy, le projet de nouveau terminal abandonné

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Au nord de Paris, le parking de l

    CLIMAT - Trois ans après l’arrêt de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le projet d’extension de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, est lui aussi abandonné. Il est jugé “ obsolète ” à l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, a annoncé ce jeudi 11 février la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au journal Le Monde .

    Le gouvernement a demandé au gestionnaire des aéroports de Paris, Groupe ADP , dont l’État est l’actionnaire majoritaire, “ d’abandonner son projet et de lui en présenter un nouveau, plus cohérent avec ses objectifs de lutte contre le changement climatique et de protection de l’environnement”, a déclaré Pompili au quotidien.

    Alors que ce projet passait par la construction à l’horizon 2037 d’un quatrième terminal pour augmenter la capacité de l’équipement de 40 millions de passagers par an, Barbara Pompili a estimé que “c’est un projet obsolète, qui ne correspondait plus à la politique environnementale du gouvernement et aux exigences d’un secteur en pleine mutation, tourné vers l’avion vert de demain”.

    “Une utilisation plus raisonnée de l’aérien”

    Ce chantier colossal au coût estimé entre 7 et 9 milliards d’euros, repoussoir de nombre d’associations de défense de l’environnement et d’élus locaux, ne sera donc pas lancé. Selon Le Monde, “le gouvernement demande désormais à Groupe ADP de proposer un tout autre projet, qui ne sera pas centré sur l’accroissement des capacités de Roissy”. “Nous aurons toujours besoin des avions, mais il s’agit d’être dans une utilisation plus raisonnée de l’aérien, et d’atteindre une baisse des émissions de gaz à effet de serre du secteur”, selon Pompili.

    Cette annonce intervient au lendemain de la présentation par le gouvernement de son projet de loi “climat et résilience” issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, un texte vivement critiqué pour son “manque de muscle” par une partie de la gauche et des ONG.

    Le projet du nouveau terminal “T4” avait déjà subi un revers en juillet 2020 lorsque l’Autorité environnementale avait constaté que “l’équation à résoudre” entre l’augmentation des vols, de la circulation routière et le respect des objectifs internationaux de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre n’était “pas décrite ni posée de manière complète”.

    La crise sanitaire mondiale, qui a réduit le trafic aérien à la portion congrue, a en outre jeté le doute sur la validité des projections sur l’accroissement continu des flux de voyageurs et donc la nécessité d’adapter les infrastructures. “Les extensions de capacité à Roissy aujourd’hui paraissent être un pari audacieux”, avait alors jugé le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.

    À voir également sur le HuffPost: Ces membres de la Convention climat refusent d’être les “faire-valoir” de Macron

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      Larry Flynt, roi du porno, est mort à 78 ans à Los Angeles

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 4 minutes

    À Las Vegas, aux États-Unis, le

    ÉTATS-UNIS - Provocateur et libertaire, il était le roi de la pornographie. Larry Flynt , fondateur du magazine “Hustler” au coeur d’un film de Milos Forman dans les années 1990 et défenseur autoproclamé de la liberté d’expression , est décédé ce mercredi 10 février à Los Angeles à l’âge de 78 ans.

    “Il s’est éteint tranquillement pendant son sommeil” à l’hôpital, avec à ses côtés son épouse Elizabeth et sa fille Theresa, précise une porte-parole du groupe Flynt dans un communiqué transmis à l’AFP.

    Larry Flynt est mort “des suites d’une maladie soudaine”, dit le texte, sans plus de précisions. Selon des médias américains citant sa famille, l’homme d’affaires a succombé à un arrêt cardiaque.

    Flynt avait lancé en 1974 son magazine pornographique “Hustler”, concurrent de “Playboy” et “Penthouse” qu’il jugeait “ringards”, avec des photos très explicites et un ton délibérément scandaleux.

    Il avait ensuite développé son empire avec d’autres publications, des clubs et des sex-shops, des studios spécialisés dans les films X puis des sites internet. En 2000, l’homme d’affaires a même ouvert un casino “Hustler” dans la banlieue de Los Angeles, où il s’était établi de longue date.

    Au tribunal en slip

    En octobre 2017, le vieil homme lifté, cloué dans un fauteuil roulant plaqué or depuis une tentative d’assassinat en 1978, s’était permis un dernier coup d’éclat en offrant, sur une pleine page dans le Washington Post , 10 millions de dollars à qui lui fournirait toute information conduisant à la destitution de Donald Trump. C’était son “devoir patriotique”, avait affirmé cet habitué des polémiques et des procès qui avait bâti sa réputation et sa fortune sur la provocation.

    L’homme était coutumier de la méthode: pour soutenir le président Clinton empêtré dans l’affaire Lewinsky en 1998, il avait obtenu la tête de plusieurs élus compromis dans des scandales sexuels révélés dans son magazine.

    Son goût de la provocation a failli lui coûter la vie: le 6 mars 1978, à proximité d’un tribunal où il est une énième fois poursuivi pour “obscénité”, un extrémiste proche du Ku Klux Klan ouvre le feu sur lui, le laissant paraplégique. Le tireur, un tueur en série raciste qui n’a été arrêté qu’en 1980 pour d’autres crimes et ne fut jamais inquiété pour cet attentat, n’avait pas apprécié des photos publiées par Hustler mettant en scène des partenaires de différentes couleurs.

    La santé de Larry Flynt dès lors ne cessera de se détériorer, le rendant dépendant aux anti-douleurs et aux drogues.

    Ouverture d’un “Hustler Club” dans l’Ohio

    Né en 1942 dans un village déshérité du Kentucky, Larry Flynt s’enrôle à 15 ans dans l’armée grâce à un certificat de naissance contrefait. Il est démobilisé peu après et devient le roi de la combine.

    Il vend de l’alcool clandestinement, joue au poker. Avec quelques dollars de côté, il ouvre en 1965 un premier bar puis un second et un troisième. Ces “Hustler Clubs”, des boîtes miteuses où les hôtesses servent les clients entièrement nues, deviennent une institution dans l’Ohio.

    Il publie une feuille de chou, “Hustler magazine” (en français, à la fois: arnaqueur, arriviste, escroc, prostitué), qui jette aux orties les codes policés de la photo de charme: les modèles y exposent leurs parties génitales.

    Il gagne son premier million en publiant en 1975 des photos volées de Jackie Onassis nue sur une île grecque. “Hustler” décolle et se vend bientôt à 3 millions d’exemplaires.

    Droit à l’obscénité et à la parodie

    Le magazine censuré en France jusqu’en 2011 brise tous les tabous avec des accroches comme “George Bush a le Sida”. Père de cinq enfants et marié à cinq reprises, Larry Flynt mène une vie décalée: “le roi des ploucs” multiplie les excès, fréquente des figures radicales de la contre-culture. En 1977, une étonnante conversion au christianisme évangélique, sous l’influence de la soeur du président Jimmy Carter, lui donne le désir éphémère de transformer Hustler en magazine chrétien.

    Au fil des ans, les ligues pour la vertu et les féministes le traînent devant les tribunaux. Larry Flynt jubile! Il y plaide le droit à l’obscénité et à la parodie. Il se présente au tribunal en slip taillé dans un drapeau américain, fait de la prison mais parvient à porter deux affaires devant la Cour suprême. En 1987, la plus haute juridiction américaine lui donne raison contre un télévangéliste moqué dans une parodie de publicité.

    Milos Forman brosse de lui un portrait élogieux dans un film éponyme en 1996 où il est incarné par Woody Harrelson. “Je dois admettre que je n’ai jamais acheté le magazine Hustler et je crois que je ne l’achèterai jamais”, écrivait le réalisateur dans une préface de l’autobiographie de Flynt. “Mais aussi longtemps que je vivrai, j’admirerai toujours Larry Flynt: sa vie, son courage et sa ténacité”, affirmait Forman.

    À voir également sur Le HuffPost: 3 idées reçues sur le métier d’acteur pornographique

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      L'alerte neige et grand froid de Météo France se déplace vers l'Est

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 1 minute

    MÉTÉO - Treize départements restent en vigilance orange pour neige -verglas et grand froid sur le Nord-Est, ainsi que 4 autres départements pour crue-inondations ce jeudi 11 février, prévient Météo France .

    Le temps s’améliorera sur le pays, il deviendra plus sec mais très froid au nord. Sur la façade atlantique, l’accalmie sera très temporaire, le ciel se couvrira en cours de matinée et quelques pluies circuleront l’après-midi de la Bretagne à l’Aquitaine.

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    Sur la Bretagne et les Pays de la Loire, des pluies verglaçantes seront possibles localement. Sur le Finistère et les Côtes-d’Armor, les pluies seront précédées d’un peu de neige . Le vent d’est soufflera assez fort sur les côtes de la Manche.

    Plus à l’Est, le temps sera calme, froid et sec. Le ciel sera dégagé sur le Nord et l’Est, de plus en plus voilé en allant vers l’ouest. Le soleil sera de retour sur le Sud-Est et la Corse, avec un vent d’ouest sensible du Var à la Corse.

    Les températures minimales iront de -10 à -4 degrés sur une bonne moitié nord du pays, localement encore moins notamment sur les Vosges, et de -1 à 6 degrés sur le tiers sud, jusqu’à 8 ou 9 au bord de la Méditerranée. Les maximales seront voisines de 0 degré sur la moitié nord, elles varieront entre 3 et 9 degrés des Alpes aux Charentes et entre 10 et 15 degrés au sud, jusqu’à 17 sur la Côte d’Azur.

    À voir également sur Le HuffPost: Les images des chutes de neige en Bretagne

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      Covid-19: les courbes et cartes de l'épidémie à l'épreuve du variant

      Grégory Rozières • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 13 minutes

    SCIENCE - “Nous sommes sortis de la zone de danger.” “On a trouvé le bon dosage. Tout est à peu près stable, certaines courbes repartent même à la baisse.” Voilà la teneur des discussions au sein du gouvernement par rapport à l’épidémie de Covid-19 , affirme France Inter ce mercredi 10 février.

    Un optimisme qui commence même à s’afficher ouvertement: les chiffres du coronavirus “apparaissent déclinants”, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors du compte rendu du conseil des ministres. La veille, Olivier Véran estimait possible qu’un 3e confinement n’arrive “jamais”.

    En clair: Emmanuel Macron a bien fait de dire non à un reconfinement et de laisser sa chance aux restrictions actuelles, déjà draconiennes, notamment au couvre-feu dès 18 heures. Et quand on voit l’évolution actuelle des principaux indicateurs, on pourrait être tenté de se dire que nous sommes sur la bonne voie.

    Malheureusement, la réalité est bien plus nuancée. D’abord, car, comme on l’a vu depuis le début de la pandémie de Covid-19, les bons indicateurs doivent se prolonger plusieurs jours pour s’assurer que la tendance est durable. Les cartes et courbes du HuffPost ci-dessous permettent de le comprendre. Surtout, la propagation du variant anglais 501Y.V1, plus contaminant, change radicalement les modèles épidémiologiques ( plus de détails à ce sujet en fin d’article ).

    Les courbes globales de l’épidémie en France

    Plusieurs indicateurs sont suivis par le gouvernement, les chercheurs et les autorités sanitaires pour suivre l’évolution du coronavirus en France. Les courbes ci-dessous, mises à jour en temps réel grâce aux chiffres de la Direction générale de la santé, permettent d’y voir plus clair.

    Voici une description des principaux indicateurs suivis:

    • Taux d’incidence : c’est le nombre de cas détectés pour 100.000 habitants. Il est très utile, car il donne un état des lieux de l’épidémie en quasi-temps réel (quelques jours de décalage pour l’apparition des symptômes, voire avant leur apparition pour les cas contacts). Mais il est dépendant des capacités de dépistage.
    • Taux de positivité : c’est le nombre de tests positifs par rapport aux tests totaux effectués. Il permet de “contrôler” le taux d’incidence. S’il y a beaucoup de cas dans un territoire (taux d’incidence), mais que cela est uniquement dû à un dépistage très développé, le taux de positivité sera faible. À l’inverse, s’il augmente, cela veut dire qu’une part plus importante des gens testés sont positifs, mais surtout que les personnes contaminées qui ne sont pas testées, qui passent entre les mailles du filet, sont potentiellement plus nombreuses.
    • Taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 : C’est un chiffre scruté, car il permet de savoir si les hôpitaux sont capables de gérer l’afflux de patients. Il est très utile, car il y a peu de risque de biais: il ne dépend pas du dépistage et les occupations de lits sont bien remontées aux autorités. Son désavantage: il y a un délai important entre la contamination et le passage en réanimation, d’environ deux à trois semaines.
    • Décès à l’hôpital : Comme les réanimations, c’est un indicateur plutôt fiable, mais avec un délai important.

    On remarque sur ces divers graphiques qu’un pic a été atteint en novembre, et ce pour tous les indicateurs. L’effet combiné des diverses mesures prises (confinement, couvre-feu, etc.), mais aussi des changements de comportements des Français ont permis ensuite de l’enrayer.

    Pour autant, on voit également que la baisse s’est transformée en stagnation, voire en début de hausse. Les fêtes de fin d’année ont perturbé le dépistage, ce qui se ressent dans les courbes d’incidence et de positivité. Elles ont ensuite repris leur progression... jusqu’à ces derniers jours, où un nouveau plateau semble se former, voire même une décrue pour les taux d’incidence et de positivité.

    Effet couvre-feu ?

    Une stagnation due au couvre-feu à 18 heures généralisé? Il faut bien se garder de juger trop rapidement la situation, de nombreux paramètres ont un impact sur l’épidémie. Le gouvernement a d’ailleurs reconnu, peu avant de renoncer à un confinement préventif, que l’efficacité du couvre-feu était relative.

    Mi-janvier, l’exécutif avait affiché un léger optimisme en voyant l’évolution de l’épidémie dans les 15 départements qui avait basculé en couvre-feu avancé le 2 janvier. Le taux d’incidence augmentait moins vite dans ces territoires qu’ailleurs. Le 19 janvier, Olivier Véran affirmait même qu’un “effet couvre-feu” se faisait sentir, avec, pour ces 15 départements, une baisse de “16% à peu près sur une semaine” de l’incidence.

    Le début de la baisse pour ces départements a débuté le 9 janvier, 7 jours après la mise en place du couvre-feu à 18 heures. Logique, dans un sens: le délai moyen d’incubation est de 5 jours et le délai moyen entre le début des symptômes et la réalisation d’un test PCR est de deux jours.

    On pourrait donc se dire que pour voir le début d’une baisse du taux d’incidence lié au couvre-feu national à 18h, décrété le 16 janvier, il faudrait attendre les chiffres 7 jours plus tard. Et le fait est que depuis deux semaines, l’évolution va plutôt dans le bon sens.

    Les courbes ci-dessous permettent d’y voir plus clair. Ce graphique montre l’évolution du taux d’incidence moyen pour les trois catégories de départements: ceux sous couvre-feu avancé depuis le 2 janvier (15 départements), le 10 janvier (8 départements) ou le 16 janvier (le reste de la France métropolitaine).

    On voit ici que, logiquement, les territoires touchés par la mesure plus tôt sont ceux avec l’incidence la plus élevée. On voit aussi que les deux courbes bleues et jaunes ont commencé à baisser aux alentours de mi-janvier, mais qu’elles ont ensuite remonté, pour finalement commencer à baisser à nouveau.

    Le graphique ci-dessous permet de mieux se rendre compte de la situation. C’est la même chose, sauf que c’est l’évolution en pourcentage sur une semaine du taux d’incidence qui est mesurée.

    Si les départements sous couvre-feu avancé sont effectivement passés en négatif à la mi-janvier, la tendance s’est rapidement inversée... pour finalement revenir à une légère diminution de l’incidence depuis la fin du mois.

    On remarque surtout que s’il existe des variations entre ces trois groupes de départements, ils suivent tout de même une tendance globalement similaire. Si le couvre-feu étendu était réellement une arme très efficace, on devrait voir une différence marquée en fonction de sa date de mise en application. Est-ce un délai logique entre les mesures et leur effet? Les fluctuations actuelles sont-elles dues à d’autres facteurs, comme la météo ou le comportement des Français? Impossible à dire.

    Une fois ces précautions prises, il peut être intéressant d’observer l’évolution de l’épidémie à un niveau plus local.

    Carte du taux d’incidence et de positivité par département

    Sur la carte ci-dessous, on peut ainsi voir l’évolution du taux d’incidence sur les trois dernières semaines, en pourcentage, par département.

    Pour des raisons techniques, les territoires ultramarins ne sont pas visibles sur nos cartes, mais sont accessibles dans le moteur de recherche en haut à gauche.

    Mais seul, ce baromètre peut être parfois trompeur. Le taux de positivité permet de limiter les biais. C’est pour cela que nous avons également mis au point une carte de France basée sur le taux d’incidence et de positivité. Chaque département est coloré en fonction de l’évolution de ces indicateurs. La première carte (bouton “tendances”) permet de voir l’évolution dans le temps du taux d’incidence et de positivité. En clair, de savoir si la situation s’améliore ou se détériore dans chaque département.

    Comme ces taux dépendent des remontées du dépistage, nous avons choisi de mettre en avant uniquement les baisses et hausses des deux taux pendant plus d’une semaine.

    La seconde carte (bouton “indice global”) montre l’état d’un département par rapport aux seuils de vigilance et d’alerte mis au point par le gouvernement lors du déconfinement en mai dernier. Par rapport à la seconde vague, une grande partie des départements ne sont plus au-delà des deux seuils d’alerte. Mais on voit que la situation reste compliquée dans une majorité de départements.

    Courbes du taux d’incidence et de positivité par département

    Si la carte ci-dessus est pratique pour voir en un coup d’oeil la situation actuelle et la tendance globale par département, il peut être également utile de regarder plus en détail l’évolution dans un département précis. C’est justement ce type d’évolution qui est scrutée par les autorités pour prendre des mesures locales, comme l’avancée du couvre-feu à 18h.

    Nous avons donc mis au point un graphique permettant de comparer l’évolution du taux d’incidence et de positivité dans le temps, par départements. Ici aussi, il faut se garder de conclusions hâtives: une hausse ou une baisse doit se confirmer pendant plusieurs jours et, surtout, se voir répercuter sur les autres indicateurs.

    Carte des réanimations par département

    L’un des indicateurs les plus stables est le nombre de personnes qui entrent en réanimation. C’est également celui que suit avec attention le gouvernement, car le taux d’occupation de ces lits est primordial: il faut éviter une saturation qui, en plus des morts provoqués par le Covid-19, engendrerait des conséquences en cascade sur le reste du système de santé.

    La carte ci-dessous résume la tendance en termes de nombre de lits en réanimation occupés par des patients Covid-19, sur les 7 et 14 derniers jours.

    Courbes des réanimations et hospitalisations par départements

    Le principal inconvénient de cet indicateur, c’est qu’il y a un gros décalage temporel. “Pour les cas sévères, on a estimé qu’il se passe environ deux semaines entre l’infection et l’admission en réanimation. Donc l’impact d’une mesure contraignante ne sera visible que 14 jours après”, explique au HuffPost Samuel Alizon, directeur de Recherche au CNRS, spécialiste de la modélisation des maladies infectieuses.

    Afin de pouvoir suivre cette évolution justement, voici un graphique permettant de voir le nombre de personnes hospitalisées ou en réanimation pour cause de coronavirus, dans chaque département.

    On voit ici que ces courbes suivent généralement celle du taux d’incidence avec deux à trois semaines de décalage, notamment dans les départements les plus touchés.

    Un variant qui peut tout faire basculer

    Si l’on s’arrête à ces différents indicateurs, on peut se dire effectivement que la possibilité d’une échappatoire augmente de jour en jour. Et qu’à condition que la tendance continue et que les chiffres hospitaliers suivent l’incidence, le mois de février pourrait bien se passer.

    Malheureusement, le variant anglais change la donne. Si ce n’est pas un “nouveau virus”, c’est par contre une épidémie dans l’épidémie. On sait en effet que ce variant, 501Y.V1, est plus contagieux que les souches classiques du Sars-Cov2. Logiquement, quand il apparaît dans un pays, il finit par y être majoritaire.

    Et même si ses mutations ne le rendent pas plus mortel, le fait qu’il soit plus contagieux est déjà un énorme problème , car cela change la courbe de l’épidémie. Imaginons qu’avec les mesures actuelles, couvre-feu compris, le taux de reproduction du virus, le fameux “R effectif”, soit de 0,8. Cela veut dire qu’une personne infectée en contamine en moyenne 0,8. Donc, l’épidémie baisse.

    Mais avec un variant, disons, 50% plus contagieux (les estimations fluctuent entre 35% et 75%), les choses changent. Si le coronavirus classique, avec les mesures actuelles, a un R de 0,8, celui du coronavirus 501Y.V1 (variant anglais) se situerait autour de 1.2. Et là, l’épidémie progresse. Exponentiellement.

    Une question de temps et de R

    Mais alors pourquoi l’épidémie régresse-t-elle en France alors que le variant y est de plus en plus présent? La semaine dernière, il représentait 14% des infections, avec une progression de 50% par semaine (ce qui est plus lent que ce que l’on a vu en Angleterre ou au Portugal). Plusieurs solutions sont possibles.

    La plus optimiste est que les mesures actuelles font que, variant ou pas, le R est inférieur à 1. Cela voudrait dire, en gros, que les restrictions actuelles sont aussi efficaces que le couvre-feu de mars 2020. Peu probable, même si ce n’est pas impossible: une partie de la population est déjà immunisée, les masques sont courants, les Français connaissent les risques et font certainement plus attention. On sait également que des mesures très strictes, comme ce que l’on a vu au Royaume-Uni et au Portugal, permettent de gérer l’épidémie, même quand le variant est dominant.

    L’autre possibilité, malheureusement plus probable pour l’instant, c’est qu’avec les mesures actuelles, le coronavirus “classique” soit en baisse... mais que le variant soit en hausse. C’est exactement ce qui se passe au Danemark, comme le rapporte Science Magazine . Alors que le pays est confiné depuis Noël, le nombre de cas a énormément chuté... mais le nombre de cas de variants augmente.

    Cela veut dire qu’avec le confinement danois, le R du coronavirus classique est inférieur à 1, mais que le R du variant est supérieur à 1. Mais comme pour le moment, le variant est encore minoritaire, le nombre de cas global baisse.  Aujourd’hui, le R est encore inférieur à 1 au Danemark. Mais il augmente depuis la mi-janvier. Alors que les mesures n’ont pas changé.

    Le taux de reproduction R au Danemark

    Actuellement, le variant anglais représente un peu moins de 30% des cas de coronavirus au Danemark. Chaque semaine, la part de cette nouvelle souche augmente de 50%, comme en France.

    En clair, la situation danoise est assez similaire à ce qui se passe en France, à quelques détails près. Nous avons deux semaines de retard concernant la prépondérance du variant, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

    Par contre, le taux de reproduction général du virus en France est loin d’être aussi faible qu’au Danemark, où il a atteint un plus bas de 0.6 à la mi-janvier. Dans l’Hexagone, il était supérieur à 1 jusqu’à récemment et vient tout récemment de descendre juste en dessous, aux alentours de 0,99, selon les estimations de l’épidémiologiste Antoine Flahault.

    Si le R est supérieur à 0.8, l

    Le 5 janvier, le Statum Serum Institut, l’équivalent danois de Santé publique France, expliquait , pour justifier le maintient du confinement, qu’il fallait réduire le R à 0.7 pour espérer ne pas voir l’épidémie augmenter au fur et à mesure de la progression du variant. Dans les autres scénarios, les cas de coronavirus augmentent à nouveau au bout d’un certain temps. Reste maintenant à voir si les modèles ont vu juste. La réponse devrait être visible, en France comme au Danemark, dans les semaines à venir.

    À voir également sur Le HuffPost : comprendre les mutations du coronavirus en 2 minutes

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      Porter un double masque contre le coronavirus protège bien mieux

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 11 February, 2021 • 2 minutes

    Doubler votre masque protège jusqu

    CORONAVIRUS - Le port de deux masques superposés ou d’un masque chirurgical très ajusté offre une protection largement renforcée contre la diffusion dans l’air du coronavirus , selon une étude des autorités sanitaires américaines rendue publique ce mercredi 10 février.

    Le masque réduit de manière importante l’expiration de gouttelettes de la part des personnes infectées et réduit l’exposition à ces particules des personnes non contaminées, rappellent les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) dans cette étude.

    Mais les masques en tissu et les masques chirurgicaux sont plus lâches que les masques KN95 (ou FFP2), ce qui augmente le risque que l’air s’échappe par les côtés.

    Ajustez au maximum votre masque

    En janvier, les CDC ont fait des simulations en laboratoire sur la réduction des fuites avec un masque en tissu superposé à un masque chirurgical, puis avec un masque chirurgical aux élastiques noués près des bords qui sont repliés vers l’intérieur.

    Alors que le masque chirurgical non noué et le masque en tissu ne bloquent que 42% et 44,3% respectivement des aérosols dispersés par une toux, la combinaison des deux monte à 92,5% de protection.

    Dans une autre expérience, l’exposition à une personne infectée non masquée est réduite de 83% avec un double masque et de 64,5% avec un masque noué sur le visage ou en plastique, ou un cache-cou en nylon porté sur un masque chirurgical. “Cela veut dire que ces masques marchent et qu’ils marchent le mieux quand ils sont ajustés et portés correctement”, a affirmé Rochelle Walensky, la directrice des CDC, lors d’un point-presse.

    Les CDC vont actualiser leur information au public sur les masques avec ces nouvelles options.

    Principalement diffusé dans l’air

    Alors que de nouveaux variants plus contagieux du coronavirus se répandent aux États-Unis, ces expériences confortent de précédentes études sur la nécessité de porter des masques de meilleure qualité, respectant des normes plus strictes ou des masques superposés.

    La communauté scientifique convient aujourd’hui que le virus est principalement diffusé dans l’air, et il existe de plus en plus de preuves que de très fines gouttelettes peuvent être projetées jusqu’à plusieurs mètres lorsque quelqu’un parle ou respire.

    “Les recherches ont démontré que les infections et les décès dus au Covid-19 baissent” grâce au port du masque généralisé, a ajouté Walensky. “Avec des contaminations, des hospitalisations et des décès encore très élevés, ce n’est pas le moment de renoncer au masque”. Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé par le Covid-19 avec plus de 468.000 morts.

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      Les variants de coronavirus à Dunkerque déclenchent un dépistage massif

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 10 February, 2021 • 2 minutes

    Les variants de coronavirus à Dunkerque déclenchent une campagne de tests (photo du 31 janvier 2014. PHILIPPE HUGUEN / AFP)

    CORONAVIRUS - L’épidémie liée au Covid-19 s’accélère de manière “préoccupante” à Dunkerque et Gravelines (Nord) et le variant anglais y est très présent, ont alerté ce mercredi 10 février les autorités sanitaires, qui organiseront la semaine prochaine “une campagne exceptionnelle de dépistage ” dans le secteur.

    “Le Dunkerquois et le Gravelinois connaissent depuis plusieurs semaines une accélération préoccupante de la circulation du Covid-19 . Ainsi, les taux d’incidence sur la communauté urbaine de Dunkerque et la communauté de communes des Hauts-de-Flandre (...) atteignent respectivement 485 et 424 cas pour 100.000 habitants” (contre 208 au niveau national), indique mercredi soir l’Agence régionale de Santé (ARS) des Hauts-de-France dans un communiqué.  Dans ces communes, “le taux de positivité des tests y atteint 10%”.

    Depuis la mi-janvier, les autorités sanitaires procèdent ”à une recherche systématique des variants” sur les tests positifs. Selon des analyses effectuées lundi et mardi par un laboratoire privé, sur 1367 tests réalisés dans le Dunkerquois, 172 étaient positifs dont 117 révélant la présence du variant britannique”. Dans le Gravelinois, sur 305 tests PCR réalisés, 32 étaient positifs dont 17 au variant anglais.

    “Six fois supérieur à la moyenne nationale”

    ″À Dunkerque, le taux de pénétration du variant anglais est trois fois supérieur à la moyenne régionale, et six fois supérieur à la moyenne nationale”, alertait dès mercredi matin le maire de la commune Patrice Vergriete sur sa page Facebook, appelant les habitants ”à la plus grande vigilance”.

    “L’accueil ici même à l’hôpital atteint la côte d’alerte. Aujourd’hui, 55 patients sont en effet hospitalisés pour Covid, neuf sont en réanimation, dans un service qui se trouve aujourd’hui saturé, ce qui a nécessité le weekend dernier le transfert de dix patients vers d’autres hôpitaux de la région”, détaille-t-il, dans une courte vidéo tournée au centre hospitalier.

    Face à cette situation et à la “présence très marquée du variant anglais”, “une campagne exceptionnelle de dépistage est en cours d’organisation par l’ARS et ses partenaires dans plusieurs communes du secteur. Elle sera proposée à la population dans le courant de la semaine prochaine”, ajoute le communiqué de l’ARS.

    Les autorités sanitaires entendent aussi déployer sur ce territoire “le nouveau dispositif des médiateurs de ‘lutte anti-covid’, qui permet en un même lieu et au même moment de réaliser des tests, effectuer le contact tracing et délivrer des messages de prévention”.

    A voir également sur Le HuffPost: La Corée du Sud lance les tests PCR pour ses animaux domestiques