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      Aux États-Unis, le bonhomme de mème Bernie Sanders est devenu incontournable

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 10 February, 2021 • 1 minute

    ÉTATS-UNIS - C’était le 20 janvier 2021, lors de l’investiture du 47e président des États-Unis, Joe Biden. Une nuit particulièrement froide puisque le sénateur Bernie Sanders y a assisté emmitouflé dans une parka zippée de bas en haut et portant une paire de moufles désormais célèbres .

    La posture et le look du démocrate avaient surpris et amusé de nombreux spectateurs qui s’étaient ensuite emparé de l’image pour la détourner sur les réseaux sociaux.

    Et alors que le nord des États-Unis est recouvert de neige, certains ont eu l’idée de donner vie au fameux mème, une image reprise et détournée dans l’intention de faire rire sur les réseaux sociaux, en sculptant des bonhommes de neige à l’effigie de Bernie Sanders, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    Après la soirée d’investiture, le mème de Bernie Sanders assis sur son siège pliable dans ses moufles avait tant circulé que la créatrice de ces gants , une enseignante du Vermont qui les avait tricotés pour l’ancien candidat à la primaire démocrate, a fini par signer un contrat avec une entreprise afin de les commercialiser.

    Ce mème n’a pas seulement été fructueux pour l’enseignante. Y voyant l’opportunité de faire parler de lui, Bernie Sanders a utilisé les détournements de son image dans le but de lever des fonds. Grâce à la popularité de son mème, il a récolté au moins 1,8 million de dollars pour des associations caritatives.

    À voir également sur Le HuffPost: Investiture de Joe Biden: un feu d’artifice clôture la journée sur une musique de Katy Perry

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      La dermatillomanie, un toc qui a ravagé sa peau

      Esther Suraud • news.movim.eu / HuffingtonPost • 10 February, 2021 • 2 minutes

    BIEN-ÊTRE - Les boutons et les points noirs sont rarement appréciés. Certaines personnes les détestent plus que d’autres. C’est le cas de Camille, qui a développé une attitude compulsive vis-à-vis de sa peau pendant 15 ans. Diagnostiquée comme dermatillomane, la jeune femme de 30 ans touchait, vérifiait, surveillait chaque zone à la recherche de la moindre “ imperfection ”. Aujourd’hui, elle a accepté de partager au HuffPost, dans l’interview à voir dans la vidéo ci-dessus , le chemin qu’elle a parcouru pour aller mieux.

    Camille a toujours accordé une grande importance à son apparence . C’est à l’âge de 12 ans, lorsqu’elle a commencé à avoir de l’acné, que sa peau est devenue une obsession pour elle. Cette obsession, appelée la dermatillomanie, l’a suivie de nombreuses années. Depuis 2015, ce triturage pathologique de la peau est répertorié dans les troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

    Un trouble anxieux peu connu qui touche majoritairement les femmes, le plus souvent, vers l’adolescence. Cet état de “transe” lors des crises de dermatillomanie dégrade la qualité de la peau. Les lésions générées par le grattage quotidien provoquent des croûtes, des saignements et des cicatrices. “Ça m’arrivait d’annuler des soirées, des rendez-vous, même des entretiens d’embauche, parce que j’avais fait une crise la veille et que je ne me sentais pas de sortir comme ça”, confie-t-elle.

    Le chemin est long pour s’en sortir

    Pour aller de l’avant, Camille a d’abord dû poser un mot sur ce dont il lui arrivait. C’est en intégrant des groupes anglophones sur Facebook, dédiés à ce TOC, qu’elle a compris. “Je me disais que, s’il y a un mot là-dessus et que nous sommes plusieurs atteints, ça veut dire qu’il y a aussi des solutions pour guérir”.

    Elle a donc eu recours à de nombreuses thérapies : une thérapie TCC (thérapie conitivo comportementale), une thérapie d’inspiration analytique, de l’hypnose... Elle s’est également entourée des bonnes personnes . “C’est un trouble qui a plusieurs racines, nous sommes obligés de toutes les explorer pour aller mieux”, explique-t-elle avec du recul.

    Aujourd’hui, Camille va mieux. Elle reste cependant vigilante. ”Ça fait deux ans que j’ai réussi à m’en sortir et je me sens beaucoup plus libre. Mais c’est une alarme. Si un jour, je suis fatiguée, stressée, je peux toujours avoir ces pensées qui reviennent. Il faut que je fasse très attention”. En avril 2019, elle s’est lancée sur Instagram avec son compte “peau.ssible”, dédié à la dermatillomanie. Elle y donne ses conseils pour s’en sortir.

    “J’essaie de partager tout ce que j’aurais aimé savoir à l’époque et ce que j’ai appris durant ces 15 années de lutte”. Pour l’été 2021, Camille prévoit de publier son premier livre qui retracera son parcours jusqu’à la guérison. “Gardez toujours espoir car c’est peau.ssible d’aller mieux. Si j’ai réussi à le faire, vous pouvez le faire aussi !”

    À voir aussi sur Le HuffPost: Cette instagrameuse fait de son acné une force

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      Adrien Zedda de Top Chef va offrir des repas de Saint-Valentin aux étudiants

      Mathilde Pereira Karsenti • news.movim.eu / HuffingtonPost • 10 February, 2021 • 2 minutes

    Le chef Adrien Zedda dans son restaurant gastronomique Culina Hortus à Lyon, le 26 mars 2019. 

    TOP CHEF - Voilà un geste solidaire qui sera sans doute apprécié. Adrien Zedda, chef lyonnais candidat de la nouvelle saison de “Top Chef” qui débute ce mercredi 10 février, a décidé d’offrir 100 repas de Saint-Valentin d’une valeur de 45 euros à des étudiants de sa ville.

    Adrien Zedda, chef du Culina Hortus, a pris cette initiative avec le cofondateur de ce restaurant végétarien, Thomas Bouanich. “Avec ce que l’on voit depuis des mois, notamment en termes de baisse du moral, on est très touchés, explique ce dernier à France 3 . On avait l’habitude de prendre beaucoup d’étudiants en extra au restaurant. On sait que c’est une grosse perte d’argent pour eux. Ce n’est pas grand-chose, mais on essaye de leur apporter une aide”.

    Au programme, “100 menus, gastronomiques 100% végétariens et sans alcool, offerts”, ”à récupérer le 15 février de 10h à 14h au restaurant”, explique le Culina Hortus sur Instagram.

    D’une valeur de 45 euros, voici le menu Saint-Valentin imaginé par le restaurant, évidemment à emporter pour cause de fermeture des restaurants.

    Adrien Zedda, 26 ans, élu Jeune Talent 2020 par le Gault & Millau, a travaillé aux Etats-Unis et en Australie, avant de poser ses valises à Lyon. Et le Culina Hortus  a reçu le titre du meilleur restaurant végétarien du monde en 2020.

    Impossibilité de trouver un job étudiant, cours à distance, solitude... les étudiants sont durement frappés par la pandémie de coronavirus et ses conséquences. Le HuffPost s’était rendu à la journée de mobilisation des étudiants dénonçant les effets dévastateurs de la crise sanitaire sur leur vie quotidienne, le mercredi 20 janvier à Paris.

    Des témoignages glaçants y avaient été recueillis comme celui de Lucas, 20 ans: “Quand vous allez aux Restos du coeur tous les mardis et que c’est votre seule sortie de la semaine, et que vous voyez la file s’allonger, ça vous fait quelque chose, ça vous brise, ça vous fait mal”, avait-il confié au micro du HuffPost.

    À voir également sur Le HuffPost : Pourquoi Hélène Darroze a du mal avec le terme de “brigade” dans “Top Chef”

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      L'OMS défend l'efficacité du vaccin AstraZeneca face aux variants

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 10 February, 2021 • 2 minutes

    Une dose de vaccin AstraZeneca contre le coronavirus à l

    CORONAVIRUS - Nouvelles recommandations. Le vaccin contre le Covid-19 développé par AstraZeneca peut être administré aux plus de 65 ans, mais aussi dans les pays où les variants sont présents, a indiqué ce mercredi 10 février le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS sur la vaccination (SAGE)

    Les personnes de plus de 65 ans devraient recevoir le vaccin”, a ainsi déclaré le président du Groupe d’experts, Alejandro Cravioto, en conférence de presse.

    Ces recommandations interviennent alors que ce vaccin à vecteur viral, développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford, a connu des déboires ces dernières semaines, son efficacité ayant été mise en cause pour les personnes âgées de plus de 65 ans et dans les pays où les variants sont présents.

    Le vaccin AstraZeneca/Oxford, que le Royaume-Uni a été le premier à administrer massivement à sa population dès décembre, a déjà été approuvé par plusieurs autres pays et par l’Union européenne.

    Mais certains gouvernements ont préféré le recommander uniquement pour les moins de 65 ans, voire 55 ans, faute de données suffisantes sur son efficacité pour les plus âgés.

    L’Afrique du Sud, s’appuyant sur une étude, a en outre évoqué dimanche la possibilité d’une efficacité “limitée” de ce produit contre le variant sud-africain, considéré plus contagieux et largement responsable de la deuxième vague dans ce pays. Pretoria s’est d’ailleurs dit prête mercredi à revendre ou échanger un million de doses du vaccin AstraZeneca, qu’elle a abandonné au profit de celui de Johnson & Johnson.

    Dans ses recommandations, le groupe d’experts de l’OMS indique cependant que “cette étude a été conçue pour évaluer l’efficacité (du vaccin, ndlr) contre toutes les formes de gravité de la maladie, mais la petite taille de l’échantillon n’a pas permis d’évaluer spécifiquement l’efficacité du vaccin contre les formes graves du Covid-19”.

    “Compte tenu de cela, l’OMS recommande actuellement l’utilisation du vaccin AZD1222 (...) même si des variantes sont présentes dans un pays”, écrivent-ils.

    Avec une efficacité moyenne évaluée pour l’heure à 70%, le vaccin d’AstraZeneca/Oxford est moins probant que ceux de Pfizer/BioNTech ou de Moderna, dont l’efficacité dépasse les 90%.

    Mais ce vaccin utilise une technologie plus traditionnelle, ce qui le rend moins coûteux, plus facile à stocker puisqu’il peut être conservé dans des réfrigérateurs et non à très basse température, et donc plus adapté à des campagnes de vaccination massives.

    “C’est l’un de ces vaccins qui peuvent être conservés dans des réfrigérateurs ordinaires et il va donc être très utile”, a souligné la responsable scientifique de l’OMS, Soumya Swaminathan, aux médias.

    À voir également sur Le HuffPost: Vaccins dans l’UE: Ursula von der Leyen reconnait des lacunes

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      Depuis le Covid-19, ils télétravaillent au soleil à l'autre bout du monde

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 10 February, 2021 • 4 minutes

    Depuis l

    VIE DE BUREAU - Tirant parti de “l’aubaine” offerte par le télétravail , c’est sous les palmiers qu’ils répondent désormais à leurs mails. En détachant les salariés de leurs bureaux , la pandémie de Covid-19 a attiré leur attention sur ce mode de vie, longtemps réservé aux indépendants.

    Le nombre de ces baroudeurs d’un nouveau genre, le plus souvent jeunes et travaillant de près ou de loin dans des domaines liés au numérique, est difficile à évaluer mais se chiffre en millions. Une manne économique que les pays cherchent à exploiter.

    Steve King, analyste du cabinet de recherche Emergent Research , estime que les seuls nomades numériques américains étaient 10,9 millions en 2020, en utilisant une définition large du terme. C’est 33% de plus que l’année précédente.

    Des touristes “exemplaires”

    “J’ai toujours voulu vivre dans un autre pays pour voir comment c’est”, raconte Sharon (prénom modifié), 28 ans. Cette Américaine qui travaille dans la gestion de données a mis le cap sur Mexico, séduite par la “météo” et la “liberté de s’organiser”.

    Claire et Marius, Français salariés dans le marketing, la trentaine, ont pu partir “grâce au confinement” qui a convaincu le patron du second, initialement réticent, que le travail à distance fonctionnait. Depuis un hôtel de Playa del Carmen au Mexique, Claire “pense que ce sera impossible de retourner en bureau un jour”.

    Justine Roy, 24 ans, s’est lancée l’été dernier comme consultante indépendante en “influence” numérique, et s’est envolée pour Bali: “S’il n’y avait pas eu la pandémie , je serais probablement restée en France”.

    Denis Muniglia, employé quadragénaire d’une compagnie d’assurances, voit le télétravail comme une “aubaine”. Il a pris l’habitude de prolonger ses vacances en télétravaillant, une fois en Bulgarie, l’autre à Malte.

    Le potentiel économique n’a pas échappé aux États: une quinzaine d’entre eux ont récemment facilité l’accueil de ces touristes d’un nouveau genre, selon le chercheur Clément Marinos. Ils sont “de bons touristes car ils ont un emploi, donc ils ne prennent pas de travail aux populations locales, et ils sont généralement bien payés”, souligne Steve King.

    Les pays aux règles sanitaires plus souples recherchés

    Les nomades numériques ont leurs propres critères pour choisir leur destination: coût de la vie, météo, connexion internet, mais aussi situation épidémique. Ils visent “des pays où les règles sont plus souples”, explique Arnaud Wilbrod, 35 ans, qui profite des “bars et restaurants ouverts” à Tallinn situé en Estonie, tout en poursuivant son activité d’éditeur de contenu numérique.

    L’été dernier, la Géorgie a créé un visa permettant aux travailleurs qui touchent au moins 2.000 dollars par mois d’y vivre pendant un an. Même si la situation sanitaire s’est depuis dégradée, 787 nomades numériques se sont installés. C’est peu, mais le programme vise surtout ”à attirer des visiteurs ayant des revenus élevés”, explique Tea Chanchibadze, porte-parole de l’administration nationale géorgienne du tourisme.

    Jenni Pringle, une Sud-Africaine titulaire de ce visa, a “cherché sur Google un pays sûr et pas cher”, elle ne savait “rien de la Géorgie”. Séduite par “la beauté” et la “propreté” du pays, cette professeur d’anglais de 61 ans, qui travaille en ligne, envisage de s’y installer pour de bon.

    Un village de nomades numériques

    Au Costa Rica , une loi est en préparation pour autoriser les télétravailleurs aisés à rester plus longtemps. “Nous sommes l’un des pays les plus connectés d’Amérique latine”, fait valoir Gustavo Segura, ministre du tourisme.

    Mais ces nouvelles arrivées ne vont pas toujours sans heurts. En janvier, un couple d’Américaines - dont l’une se revendiquant “nomade numérique” a été expulsé de Bali , après des tweets jugés “dérangeants” par les autorités indonésiennes, qui vantaient le faible coût de la vie et décrivaient l’île comme un paradis pour les homosexuels .

    Selon Putu Astawa, chef de l’agence du tourisme de l’île, les nomades numériques restent toutefois “une source de revenus pour le pays et Bali, pour les aider à se remettre du choc causé par la pandémie”. Au Portugal à Madère, un village pour nomades numériques, premier du genre en Europe , a été inauguré. Pittoresque localité côtière, Ponta do Sol a vu s’implanter un espace de travail partagé et une centaine de télétravailleurs, logés dans une quarantaine de maisons. 3.800 autres ont déjà candidaté pour les rejoindre.

    Les autorités locales entendent “faire connaître Madère comme l’un des meilleurs endroits au monde pour travailler à distance”, explique la porte-parole du secrétariat régional de l’Économie Margarida Luis. Gonçalo Hall, entrepreneur à l’initiative du projet, en est persuadé: “en termes de télétravail, on ne reviendra pas en arrière”.

    À voir également sur Le HuffPost : Les patrons ont-ils confiance en leurs employés en télétravail?

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      Covid: les premiers tests salivaires déployés ce jeudi 11 février à Paris

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 10 February, 2021 • 2 minutes

    CORONAVIRUS - Nouveau déploiement. Interrogé ce mercredi 10 février au Sénat sur la mise en place des tests salivaires , le ministre de la Santé Olivier Véran a donné plusieurs nouveaux éléments de réponse.

    Tout en expliquant qu’il attendait les recommandations de la Haute autorité de santé dans la soirée, le ministre a assuré: “Les laboratoires se préparent, nous travaillons avec eux depuis des semaines. Le public prioritaire ce sont les enfants , dans les écoles afin d’identifier les cas positifs et de préserver les écoles dont nous souhaitons qu’elles puissent rester ouvertes le plus longtemps possible”. Olivier Véran a tout de suite ajouté que les premiers tests salivaires seraient menés dès ce jeudi à Paris au sein des hôpitaux de l’AP-HP.

    Ces tests sont effectivement moins inconfortables que les tests PCR “classiques” puisqu’ils se font avec de la salive. Il n’est plus nécessaire d’insérer un écouvillon dans le nez.

    Selon le ministre, les tests salivaires seront généralisés dès la mi-février avec “200.000 à 300.000 tests par semaine”. Pas question en revanche de recourir aux autotests salivaires, a prévenu Olivier Véran évoquant des résultats trop aléatoires . “La sensibilité de ces tests est de l’ordre de 11 % à 40 % pour les meilleurs d’entre eux, vous avez donc plus de chance de connaître la vérité si vous jetez une pièce en l’air”, a-t-il précisé en rappelant qu’aucun pays européen n’y avait massivement recours.

    Interrogé également sur le rythme de la campagne de vaccination par le sénateur Rachid Témal, Olivier Véran a assuré qu’entre 3,5 et 4 millions de Français auront reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus à la fin du mois, réfutant au passage tout manque de dose.

    “Les centres de vaccination ne manquent pas de doses. Ils savent pertinemment combien de doses ils reçoivent et peuvent adapter les rendez-vous”, a-t-il dit dans une rhétorique qui a vivement fait réagir, tout en concédant que les centres n’avaient effectivement pas assez de vaccin pour vacciner toute la population; “C’est pareil partout dans le monde”, a commenté le ministre.

    À voir également sur Le HuffPost: Face au Covid-19, Olivier Véran lance un appel aux infirmiers qui ont quitté l’hôpital

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      "The Voice": Vianney a fait l'unanimité pour sa première

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 7 February, 2021 • 2 minutes

    THE VOICE - Pour sa grande première dans le jury de “The Voice”, ce samedi 6 février à l’occasion du lancement de la dixième saison du télé crochet musical de TF1 , Vianney a séduit bon nombre de téléspectateurs, comme on peut le lire dans la série de tweets plus bas .

    Le chanteur de 29 ans, vainqueur d’une Victoire de la musique en 2016, s’est montré très à l’aise dans l’un des quatre fauteuils pivotants aux côtés de Marc Lavoine, Florent Pagny et Amel Bent. Durant cette première émission, il s’est souvent chamaillé avec cette dernière, les deux se retournant souvent sur les mêmes candidats. Au final, Vianney a sélectionné les trois candidats suivants dans on équipe: Mentissa Aziza, Youssef Zaki et Seri.

    “Parmi les candidats il y en aura qui auront évidemment des choses à m’apporter. Il y a des gens plus âgés que moi qui font ‘The Voice’ et qui font du piano-bar depuis toujours. Et je fais cette émission aussi pour moi, car je sais je vais découvrir beaucoup de trucs et j’espère me nourrir de ce que vont me proposer les candidats”, avait-il déclaré avant le lancement de l’émission .

    À voir également sur Le HuffPost : “The Voice”: le conseil que Vianney aurait aimé recevoir s’il avait été candidat

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      Ces photos de Macron effectuant les gestes barrières valent le détour(nement)

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 2 minutes

    RÉSEAUX SOCIAUX - Alors que plus de 20.000 nouveaux cas de contaminations au Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en France, où la pression hospitalière reste élevée sur fond de progression de variants plus contagieux , Emmanuel Macron a publié ce samedi 6 février sur Instagram une série de photos où il se met en scène en train d’effectuer les différents gestes barrières face au virus.

    “Porter le masque”, “aérer la pièce”, “se laver les mains” ou encore “installer l’appli TousAntiCovid ”: photographié à l’Élysée, le président rappelle l’importance de ceux-ci aux Français. L’expression “chaque geste compte” est martelée en légende des clichés.

    Cette série de photos a rapidement fait le bonheur des internautes -et de la députée LFI Mathilde Panot -, qui ne se sont pas fait prier pour proposer des photomontages et détournements, ou encore revisiter les expressions utilisées par l’Élysée sur les réseaux sociaux, comme on peut le voir ci-dessous .

    À voir également sur Le HuffPost : À Davos, Macron a expérimenté ce moment de solitude si propre aux visios

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      Pourquoi on n'arrive pas à démocratiser les grandes écoles?

      Marie Duru-Bellat • news.movim.eu / HuffingtonPost • 6 February, 2021 • 8 minutes

    Devant Sciences Po Paris, le 15 mars 2016. (Photo REUTERS/Philippe Wojazer)

    Alors que les élites françaises, économiques et politiques, sont volontiers critiquées pour la base très étroite de leur recrutement –84% d’anciens des grandes écoles parmi les dirigeants des entreprises du CAC 40, par exemple–, les grandes écoles sont l’objet, notamment depuis une vingtaine d’années, de diverses Chartes ou dispositifs qui visent à en élargir le recrutement.

    Car aujourd’hui, les deux tiers de leurs étudiants (et même presque 80% dans les 10% des écoles les plus sélectives) sont d’origine sociale très favorisée (cadres, chefs d’entreprise, professions libérales et intellectuelles). Ceci correspond, si on se cale sur les élèves de troisième, à des chances d’accéder à une grande école 9 à 10 fois supérieures, pour ces élèves, par rapport à ceux de milieu défavorisé.

    Ces constats interrogent: ces élites sont bien monolithiques et on peut s’interroger sur la pertinence de la formation en grande école pour nombre de ces positions de pouvoir… Mais après tout, si l’on était certain qu’accéder à une grande école ne fait que refléter le mérite, il n’y aurait là rien de choquant, dans une société qui rejette l’hérédité des positions sociales au profit d’une sélection des plus méritants, tâche qu’est censée assurer l’institution scolaire.

    Alors que le caractère très typé socialement des diplômés des grandes écoles fait soupçonner une entorse au jeu méritocratique, le rapport très fourni de l’Institut des Politiques Publiques , documente les facteurs qui viennent le contrarier, à savoir, outre l’origine sociale, le genre et l’origine géographique. Et ce alors que les diverses actions mises en place depuis les années 2000 n’empêchent pas une grande stabilité !

    Une ségrégation sociale massive

    Concernant l’impact très fort de l’origine sociale, les auteurs notent que les inégalités sociales de réussite en amont n’expliquent pas tout, environ 50% si on se cale sur le niveau en fin de troisième. Cela dit, les scolarités jusqu’en troisième sont de moins en moins sélectives, et les filières où l’on accède au lycée le sont, elles, de plus en plus.

    Depuis 30 ans, la réelle démocratisation de l’accès au bac s’est accompagnée d’une diversification des bacs, avec notamment le bac professionnel. Cette évolution s’est faite à telle enseigne que les chances d’accéder à un bac général –porte d’accès incontournable pour une grande école– n’ont pas augmenté ces dernières années pour les enfants des milieux les plus défavorisés. Ils sont aspirés par la filière professionnelle, tandis que les probabilités d’obtenir un bac scientifique varient presque de 1 à 10 selon les milieux.

    Ces inégalités sociales de réussite sont très précoces: les chances d’obtenir un bac général ou technologique sont elles-mêmes extrêmement inégales selon le niveau scolaire à l’entrée en sixième, lui-même lié au niveau à l’entrée à l’école élémentaire.

    On ne saurait donc espérer démocratiser l’accès au sommet de l’élite scolaire –par des bourses au mérite distribuées à 18 ans par exemple– si dès le cours préparatoire des inégalités sociales de réussite s’accumulent, que l’école ne parvient pas à contrer.

    Des facteurs culturels et matériels

    Cependant, la réussite scolaire ne fait pas tout. Alors que globalement, les filles réussissent mieux leurs études secondaires, et représentent 55% des effectifs de niveau bac+3 à bac+5, elles ne comptent que pour seulement 42% des effectifs des grandes écoles et 37% des plus sélectives.

    Mais là aussi, on ne peut se contenter d’une approche globale calée sur le niveau en fin de troisième. En effet, au lycée, les choix d’options et de filières, qui anticipent les orientations dans le supérieur et la vie professionnelle, sont sexués. À ce stade, les filles n’évitent pas tant les maths que la physique et veillent à rester relativement polyvalentes, ce qui facilitera leur accès aux écoles de commerce ou à Sciences Po.

    De fait, leur sous-représentation concerne avant tout les écoles d’ingénieurs (26%), alors que des filières comme Sciences Po Paris ou, à un degré moindre, les écoles de commerce, sont largement féminisées.

    Ici intervient d’une part le poids des stéréotypes qui connotent comme masculines ou féminines les disciplines scolaires, et qui, notamment parce qu’ils marquent inconsciemment les attentes des enseignants, canalisent très tôt le sentiment d’efficacité et les projets des élèves. D’autre part, il faut compter avec l’anticipation d’un monde du travail loin d’être mixte, où il semble plus ou moins facile de se projeter, selon son genre, dans telle ou telle profession. Seules des évolutions sociales de longue haleine peuvent ici atténuer ces freins.

    Les grandes écoles sont également très parisiennes: 30% des étudiants de grande école ont passé leur bac à Paris ou en Île-de-France (contre 19% des bacheliers), un chiffre qui monte à 41% dans les 10 écoles les plus sélectives. Ces inégalités sont clairement contraires à l’idéal méritocratique : peu expliquées (20%) par les inégalités de réussite en 3 e , c’est avant tout l’inégale distribution sur le territoire des classes préparatoires et des écoles qui doit être incriminée, tant on sait que l’“offre” éducative locale impacte les choix des lycéens.

    Pour un élève, être d'une origine sociale favorisée, cela correspond à des chances d’accéder à une grande école 9 à 10 fois supérieures par rapport à un élève d'un milieu défavorisé.

    Si on ne choisit pas la région où l’on grandit, certaines familles bien informées essaient de choisir le lycée optimal et y parviennent. La moitié des effectifs des écoles les plus sélectives proviennent de seulement 8% des lycées.

    Il faudrait alors, si on ne veut pas supprimer les possibilités de choix d’un lycée, contrôler plus strictement le profil des lycéens mutants, et favoriser une implantation d’établissements dans les villes moyennes . C’est ce qui a été fait par les classes préparatoires privées (et aussi les classes préparatoires ouvertes aux bacheliers technologiques), mais ce sont surtout les élèves des classes moyennes qui en ont profité.

    Les inégalités géographiques traduisent aussi le fait que la mobilité a un coût pour les familles. Si les questions de logement sont essentielles, le fait que ce soit pour les écoles de commerce que les inégalités scolaires soient le moins à même d’expliquer leur sélectivité sociale rappelle que le coût des études joue un rôle non négligeable.

    D’où la nécessité de bourses, dans un contexte où les possibilités de financer en partie ses études par un job d’étudiant sont quasiment exclues en classe préparatoire aux grandes écoles et dans celles-ci mêmes.

    Intervenir tôt et jouer sur les structures

    Au total, il est clair que les mesures intervenant au niveau du lycée restent bien trop tardives puisqu’une bonne part de la carrière scolaire des élèves est déjà jouée, de même que l’image, par les élèves, de leurs propres compétences.

    On ne peut pas non plus se contenter d’agir au niveau des personnes, notamment sur les motivations ou l’information, car les carrières se jouent dans un contexte tout aussi décisif, qui rend certaines autocensures relativement rationnelles:

    • une offre de formation locale,

    • des études inégalement coûteuses,

    • un marché du travail sexué,

    • un accès à l’élite accaparé par les sortants des grandes écoles.

    Jouer sur ces éléments structurels est capital, même si on peut envisager des voies plus radicales: supprimer cette voie si française (qui polarise les stratégies des parents bien en amont du bac), et diversifier les voies d’accès à l’élite, en tout cas rendre moins inégales les perspectives professionnelles des différentes filières du supérieur.

    Tant que l’accès aux grandes écoles se fera sur la base d’une sélection scolaire biaisée dès les petites classes, tant que l’accès aux positions les plus enviables mettra en compétition des jeunes dotés par leurs familles d’atouts inégaux, aussi longtemps donc que les familles seront inégales à maints égards, les politiques publiques de démocratisation ont peu de chances d’aboutir, sans compter qu’on ne s’attend pas à ce que ceux qui parviennent actuellement à accaparer les grandes écoles et leurs débouchés militent pour ces changements…

    Cette tribune a été initialement publiée sur The Conversation .

    The Conversation

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