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      Étudiants fantômes: face à la détresse financière et psychologique, notre appel au gouvernement

      Thomas Perez • news.movim.eu / HuffingtonPost • 13 February, 2021 • 8 minutes

    Un étudiant travaille dans une résidence universitaire à Toulouse, alors que les cours sont maintenus en distanciel à cause de la pandémie de coronavirus, le 1er février 2021. (Photo GEORGES GOBET/AFP via Getty Images)

    Cette tribune est une version raccourcie de la lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux du collectif Étudiants Fantômes: retrouvez-la sur Twitter @etudiantsfantom

    Par des étudiants fantômes, pour tous les étudiants fantômes.

    La situation sanitaire que nous connaissons est exceptionnelle. Les effets de cette crise sont financiers, sociaux, mais ils sont également psychologiques. En tant qu’ étudiants , nous exprimons depuis quelques semaines ces difficultés, au sein des universités d’abord, auprès de nos responsables pédagogiques. Mais nos dirigeants doivent également être alertés du mal-être étudiant malsain qui règne depuis le début de la crise sanitaire. Nous estimons que, en dehors de tout clivage politique car nous ne nous inscrivons pas dans le cadre d’une lutte idéologique, il s’agit de l’avenir, du bien-être des étudiants et des générations futures qui tiendront dans les décennies prochaines ce pays.

    L’enseignement à l’Université passe avant tout par des interactions avec les professeurs, entre les étudiants. Couper ce lien, c’est amoindrir cette envie que les étudiants ont d’apprendre et de se lever tous les jours pour s’enrichir intellectuellement, ne réduisant l’apprentissage qu’à une simple action mécanique, sans vie, sans goût.

    Nous sommes par ailleurs choqués d’apercevoir qu’il y a, dans le cadre des examens, une pénalisation des élèves atteints de la Covid-19 . Le fait que ces étudiants, n’étant pas allés à leurs examens en présentiel quand il y en avait, ne bénéficient parfois pas d’une nouvelle session d’examen dans les semaines qui suivent est inadmissible. Cela pousse les malades à se rendre en salles d’examen. De ce fait, le risque de contamination augmente considérablement, tout cela car il n’y a pas d’obligation donnée par l’État aux universités de mettre en place une seconde session pour les étudiants atteints de la Covid-19 lors de la première.

    Nous demandons au gouvernement une réouverture des universités selon un modèle hybride: une jauge maximale de 50% de présentiel, tout en diffusant en direct les enseignements pour les étudiants non présents. Et ceci de façon facultative, permettant aux étudiants fragiles face au virus, vivant avec des personnes à risque, étant retournés au sein de leur famille ou préférant les modalités actuelles de poursuivre leur enseignement à distance.

    Sur le volet psychologique , le nombre d’étudiants demandant une consultation avec un professionnel est en augmentation constante depuis ces derniers mois. Les chiffres sont alarmants: 73% des étudiants affirment avoir été affectés aux niveaux psychologique, affectif et/ou physique, 23% des étudiants avouent avoir déjà eu des pensées suicidaires au cours du premier confinement [1]. Ces idées sombres, les tentatives de suicide et les suicides ne devraient pas être devenus une norme au sein du monde étudiant.

    Nous demandons par conséquent au gouvernement d’assumer sa responsabilité et d’investir davantage dans ce domaine, conformément aux préconisations de Nightline France [2] afin d’éviter un dépérissement de la santé mentale des étudiants: des vies sont en jeu.

    Enfin, certains d’entre nous font face depuis le début de la crise sanitaire à des difficultés financières sans précédent.

    Si la généralisation du repas à un euro pour tous les étudiants est une première solution qui allégera la pression financière de certains d’entre nous, quid des étudiants ayant perdu leur travail depuis le début de la crise sanitaire et qui se trouvent dans l’incapacité de s’acquitter de leur loyer? Des étudiants qui ont regagné leur domicile familial et qui se doivent de payer des loyers en résidences universitaires? Des étudiants sans bourse? En 2019, ces derniers étaient au nombre de deux millions [3].

    Nous demandons en ce sens au gouvernement la généralisation d’un système d’aide exceptionnelle pour les étudiants permettant une compensation des revenus perdus ainsi qu’une revalorisation des bourses. Ces dernières doivent nous assurer un minimum vital, nul d’entre nous ne saurait être confronté à des difficultés concernant les études en raison de lacunes financières.

    Comprenez qu’en tant qu’étudiants, nous ne souhaitons pas voir notre travail miné par des conditions de précarité financière ou de détresse psychologique.

    Interprétez cette tribune comme un appel à l’aide, l’expression d’un désespoir général et la volonté de faire de cette période pénible, angoissante et incertaine un mauvais souvenir. Nous vous demandons d’investir sur le long terme car les étudiants d’aujourd’hui représentent la France de demain.

    Nous comptons sur le bon sens de nos dirigeants.

    [1] : https://www.fage.org/ressources/documents/3/6294-DP_13-07-20_Enquete_FAGE-IPSOS_Les-.pdf

    [2] : https://www.nightline.fr/sites/default/files/publications/2020-11/2020-11-16_Nightline-France_rapport_ETPT.pdf

    [3] : https://www.ledauphine.com/france-monde/2019/11/13/logement-bourses-travail-comprendre-la-precarite-etudiante#:~:text=Selon%20un%20rapport%20de%20l,l’ensemble%20de%20la%20population .

    Les cosignataires de cette tribune sont :

    Sénat

    Antiste Maurice : Sénateur de la Martinique - SER

    Artigalas Viviane : Sénatrice des Hautes Pyrénées - SER

    Belin Bruno : Sénateur de la Vienne - LR

    Benbassa Esther : Sénatrice de Paris - EST

    Berthet Martine : Sénatrice de la Savoie - LR

    Bigot Joël : Sénateur de Maine-et-Loire - SER

    Bonnefoy Nicole : Sénatrice de la Charente - SER

    Boyer Valérie : Sénatrice des Bouches-du-Rhône - LR

    Bourgi Hussein : Sénateur de l’Hérault - SER

    Briquet Isabelle : Sénatrice de la Haute-Vienne - SER

    Brisson Max : Sénateur des Pyrénées-Atlantiques - LR

    Cardon Rémi : Sénateur de la Somme - SER

    Carlotti Marie Arlette : Sénatrice des Bouches du Rhône - SER

    Cohen Laurence : Sénatrice du Val de Marne - CRCE

    Conway-Mouret Hélène : Sénatrice représentante des Français hors de France - SER

    Cozic Thierry : Sénateur de la Sarthe – SER

    Darcos Laure : Sénatrice de l’Essonne - LR

    De Marco Monique : Sénatrice de Gironde - EST

    Devinaz Gilbert-Luc : Sénateur du Rhône - SER

    Dossus Thomas : Sénateur du Rhône - EST

    Duplomb Laurent : Sénateur de la Haute-Loire - LR

    Espagnac Frédérique : Sénatrice des Pyrénées Atlantiques - SER

    Féret Corinne : Sénatrice du Calvados - SER

    Fichet Jean-Luc : Sénateur du Finistère - SER

    Filleul Martine : Sénatrice du Nord - SER

    Fournier Bernard : Sénateur de la Loire - LR

    Garriaud-Maylam Joëlle : Sénatrice des français établis hors de France - LR

    Gillé Hervé : Sénateur de la Gironde - SER

    Harribey Laurence : Sénatrice de la Gironde - SER

    Houllegatte Jean-Michel : Sénateur de la Manche - SER

    Joly Patrice : Sénateur de la Nièvre - SER

    Jourda Gisèle : Sénatrice de l’Aude - SER

    Kanner Patrick : Sénateur du Nord - SER

    Kerrouche Éric : Sénateur des Landes - SER

    Klinger Christian : Sénateur du Haut-Rhin - LR

    de La Gontrie Marie-Pierre : Sénatrice de Paris - SER

    Labbé Joël : Sénateur du Morbihan - EST

    Leconte Jean-Yves : Sénateur représentant les français établis hors de France - SER

    Le Houerou Annie : Sénatrice des Côtes-d’Armor - SER

    Lefèvre Antoine : Sénateur de l’Aisne - LR

    Lepage Claudine : Sénatrice des Français Hors de France - SER

    Lienemann Marie-Noëlle , sénatrice Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Paris et ancienne Ministre

    Lubin Monique : Sénatrice des Landes - SER

    Lurel Victorin : Sénateur de la Guadeloupe - SER

    Marie Didier : Sénateur de la Seine-Maritime - SER

    Meunier Michelle : Sénatrice de Loire-Atlantique - SER

    Monier Marie-Pierre : Sénatrice de la Drôme SER

    Montaugé Franck : Sénateur du Gers - SER

    Ouzoulias Pierre : Sénateur des Hauts-de-Seine – CRCE

    Paccaud Olivier : Sénateur de l’Oise - LR

    Poncet Raymonde : Sénatrice du Rhône - EST

    Poumirol Emilienne : Sénatrice de la Haute-Garonne - SER

    Préville Angèle : Sénatrice du Lot – SER

    Redon-Sarrazy Christian : Sénateur de Haute Vienne - SER

    Robert Sylvie : Sénatrice d’Ille-et-Vilaine - SER

    Roger Gilbert : Sénateur de Seine-Saint-Denis - SER

    Rossignol Laurence : Sénatrice de l’Oise - SER

    Sueur Jean-Pierre :  Sénateur du Loiret - SER

    Taillé - Polian Sophie : Sénatrice du Val-de-Marne - EST

    Temal Rachid : Sénateur du Val-d’Oise - SER

    Tissot Jean-Claude : Sénateur de la Loire - SER

    Todeschini Jean-Marc : Sénateur de la Moselle et ancien ministre - SER

    Vaugrenard Yannick : Sénateur de Loire-Atlantique - SER

    Assemblée nationale

    Cariou Emilie : Députée de la Meuse - Co-Présidente des Nouveaux Démocrates

    Coquerel Éric : Député de Seine-Saint-Denis - LFI

    Faure Olivier : Député de Seine-et-Marne - Premier secrétaire du PS

    Forteza Paula : Députée des français établis hors de France - Non-inscrite

    Houlié Sacha : Député de la Vienne - LREM

    Julien-Laferrière Hubert : Député du Rhône - Non-inscrit

    Lassalle Jean : Député des Pyrénées-Atlantiques - L&T

    Le Grip Constance : Députée des Hauts-de-Seine LR (vice présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation)

    Naegelen Christophe : Député des Vosges - UDI et Indépendants

    Obono Danièle : Députée de Paris - LFI

    Person Pierre : Député de Paris - LREM

    Reda Robin : Député de l’Essonne - LR

    Robert Mireille : Députée de l’Aude - LREM

    Rubin Sabine : Députée de Seine-Saint-Denis - LFI

    Taché Aurélien : Député du Val-d’Oise - Co-président des Nouveaux Démocrates

    Trastour-Isnart Laurence : Députée des Alpes Maritimes - LR

    Viry Stéphane : Député des Vosges - LR

    Wonner Martine : Députée du Bas-Rhin - L&T

    Président d’Université

    Brossard Olivier : Président de Science Po Toulouse

    À voir également sur Le HuffPost : La lettre de Lucie étudiante de 21 ans à Macron pour rouvrir les facs

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      Comment avancer dans une relation amoureuse à distance

      Pauline Machado / Terrafemina • news.movim.eu / HuffingtonPost • 13 February, 2021 • 5 minutes

    Pour les expert·e·s et concerné·e·s, s

    COUPLE - Ça fait déjà deux ans qu’on est ensemble, et pourtant, on a l’impression que notre rencontre mémorable devant un McDo en sortie de boîte date du mois dernier. Normal, en tout et pour tout, sur 24 mois, on a dû voir notre partenaire six semaines consécutives. La faute à un détail non négligeable: Alex habite à l’autre bout du monde . À Los Angeles, plus précisément. Une destination de rêve - quoique moins en période de Covid - qui rend notre relation plus compliquée que si la personne avait la décence de loger au coin de la rue.

    Pas simple de se retrouver, pas simple de communiquer (9 heures de décalage horaire ça chamboule pas mal notre routine), pas simple de faire des plans pour avancer. Quelques difficultés bien réelles qui ne nous empêchent toutefois pas de mener notre petit bonhomme de chemin mieux que jamais. Car voilà : on s’aime, on parle, et l’amour longue distance quand il est sincère et ouvert a de bonnes chances de ne pas se transformer en chaos destructeur.

    Pour ceux et celles qui en douteraient, ou qui ne sauraient pas par où commencer pour passer quelques étapes d’engagement dont ils·elles rêvent malgré le contexte, il existe des solutions efficaces. Des conseils qui redonneront du courage aux amoureux·ses transi·e·s, et qui rappellent surtout qu’il est nécessaire de s’adapter, de dialoguer et d’avoir confiance en l’autre. De quoi prouver aussi que, non, loin des yeux ne veut pas dire loin du cœur. Surtout pas à l’heure de FaceTime.

    S’accorder sur ses attentes

    “Nous vivons à une époque où chacun peut concevoir son propre style de relation”, affirme la Dre Jennifer B. Rhodes, psychologue agréée, au magazine Bustle . “Le problème est que les gens ont des attentes sur la façon dont les relations doivent se dérouler, plutôt que de s’abandonner à ce qui est. Si votre perception et votre état d’esprit sont que cette relation ne peut pas aller de l’avant à cause de la distance, c’est exactement ce qui va se passer”. Traduction: plus on sera convaincu·e qu’on fonce droit dans le mur à cause des (nombreux) kilomètres qui nous séparent, plus on finira par se le prendre.

    À la place, il est essentiel d’enregistrer que notre relation ne peut pas (du moins pas tout de suite) coller aux standards véhiculés par les couples qui nous entourent. Plus spécifiquement à “l’escalator de la relation” , comme certain·e·s expert·e·s l’appellent, qui érige en seul modèle valide les paliers suivants : rencontre, présentation aux proches, emménagement, mariage, enfants. En plus d’être sacrément archaïque, il est tout bonnement impossible dans notre cas puisqu’à partir de la case 3, ça coince. Du coup, on invente autre chose. On brûle certaines étapes et on en remet d’autres à plus tard.

    Par exemple, plutôt que de se dire qu’il faut absolument attendre X mois avant d’organiser un dîner avec sa famille et ses ami·e·s, on le fait dès que l’envie et l’occasion se présentent. Idem pour les discussions sur le futur : il n’est jamais trop tôt d’aborder un projet de taille (déménagement notamment), si c’est ce que l’on souhaite tou·te·s les deux.

    À ce sujet, il reste essentiel de s’accorder sur ses attentes, et les termes de notre relation. “Vous devez vous assurer que vous êtes tous les deux sur la même longueur d’onde, la direction qu’elle prend et si elle est exclusive ou non”, conseille le Britannique Owen Lloyd, auteur sur Medium en couple avec une Française. “Cette question peut être délicate à aborder, mais il est très important de définir une relation à distance avant de vous y investir.” Pas besoin de transformer une conversation sympa à cœur ouvert en ultimatum non plus, l’important reste d’échanger, mais on saisit le topo : ne pas être dans le flou.

    Planifier du temps en commun au maximum

    Aller prendre un verre spontané au bar du coin est hors de question, et cette inaccessible simplicité nous fout souvent le moral en l’air. D’accord, en ce moment, personne n’y a le droit, mais ça vaut aussi pour les apéros avant 18 heures. Ou les nuits à se réfugier l’un·e chez l’autre. Du coup, pour combler le manque, on sort nos agendas. Et on planifie un maximum de temps passé ensemble. Des vacances à mi-chemin, des semaines à bosser de son canapé si envisageable, des retrouvailles surprises. Bref, il s’agit d’être inventif·ve et déterminé·e.

    Et une fois qu’on se retrouve, on privilégie la dolce vita au programme ultra-chargé. “On a souvent le sentiment qu’il n’y a pas de temps à perdre. Mais cela peut être à double tranchant”, observe la psychologue clinicienne Andrea Bonior dans un article pour Psychology Today . “Il ne faut pas oublier que l’intimité d’une relation se construit dans les petits moments comme dans les grands : regarder un film sur le canapé, mais aussi faire du tourisme dans les sites de votre ville ou trouver les restaurants les plus branchés.”

    Elle poursuit: “Veillez à laisser une certaine marge de manœuvre pour les moments que vous passez ensemble. Les temps morts ne sont pas des pertes de temps, mais plutôt le contraire: ils vous aident tous les deux à respirer et à communiquer.” Et forcément, à construire plus solidement.

    Lire la suite sur:

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    À voir également sur Le HuffPost: Durant le coronavirus, les retrouvailles impossibles des couples binationaux

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      Vivre sa grossesse après la perte de sa mère, cette jeune maman raconte

      Myriam Roche • news.movim.eu / HuffingtonPost • 13 February, 2021 • 1 minute

    PARENTS - “Je lui saisis la main et c’est alors que je me rends compte qu’elle prend une inspiration peu habituelle et qu’elle ne l’expirera pas”. Nous sommes au mois de mai 2019. Kenza Sadoun el Glaoui , influenceuse connue sur les réseaux sociaux sous le pseudo La Revue de Kenza, vient de perdre sa maman. Très proche de sa mère , elle se confie, entre autres, sur ce passage difficile de sa vie dans son premier livre “ Ma vie sous influence ”, à paraître le 16 février aux éditions Leduc.

    Après ce terrible événement, la jeune femme décide de devenir maman. Comment s’est déroulée sa grossesse alors qu’elle venait de perdre l’un de ses piliers? Pour Le HuffPost LIFE , Kenza Sadoun el Glaoui se confie, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .

    En septembre 2020, elle accouche de son premier enfant . C’est une fille prénommée Azel. Si la grossesse et l’accouchement se passent à merveille, le manque du parent décédé se fait parfois ressentir, notamment lorsque l’on revient à la maison avec l’enfant pour la première fois.

    “Traditionnellement, on rentre à la maison, on a toujours plus au moins loin sa maman qui traîne en cas de soucis. À des moments j’ai eu besoin de poser des questions sur des choses bêtes que j’aurais pu demander à des amis, mais on a envie de les poser à sa mère à ce moment-là. Et en fait, cette personne n’est plus là”, explique-t-elle.  Malgré cette situation, ses amis sont présents pour répondre à ses doutes.

    Même si sa maman n’est pas présente physiquement, Kenza Sadoun el Glaoui est persuadée d’une chose, elle est à ses côtés au quotidien.

    À voir également sur Le HuffPost: Ravie par la rentrée des classes, cette maman danoise n’a pas déchanté

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      Je ne m’étais jamais masturbée. Le confinement m’a forcé la main - BLOG

      Bethany • news.movim.eu / HuffingtonPost • 13 February, 2021 • 5 minutes

    Depuis que j’ai perdu ma deuxième virginité, me donner du plaisir est devenue une pratique que j’intègre consciemment à ma routine quotidienne et j’en observe déjà les effets bénéfiques.

    SEXUALITÉ - Auparavant, j’éprouvais un sentiment d’appréhension familier chaque fois qu’il était question de plaisir solitaire . Je ne suis pas une catho tradi, et je ne me sens pas gênée lorsque je parle de ma vie sexuelle. Mais j’ai fini par détester les discussions sur la masturbation, tout simplement parce que je ne l’avais jamais pratiquée.

    Je me souviens très bien d’un débat sur le porno que j’ai eue à 15 ans avec des amies du collège lors d’une soirée pyjama: “Attends. Tu regardes… et c’est tout?” m’ont-elles demandé avec stupéfaction. Cette réaction unanime a déclenché une peur de passer à côté de la masturbation , qui durerait de nombreuses années.

    Ce n’est que récemment que j’ai commencé à me demander pourquoi je ne m’étais jamais masturbée. La seule raison plausible, c’est mon attachement aux questions d’hygiène. Ma mère n’a jamais eu besoin de me demander de ranger ma chambre et je ne peux pas me maquiller si mes pinceaux n’ont pas été nettoyés il y a moins d’une semaine. Il m’est même arrivé de ramener un copain à la maison et de refuser d’aller au lit avant que nous ayons nettoyé toute la cuisine (aspirateur et serpillère compris) à trois heures du matin.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Je pense que mon obsession pour la propreté représentait le principal obstacle à ma quête du plaisir solitaire . Je savais que la sensation me plairait mais le désir de me laver les mains ou de me doucher prenait le pas chaque fois que j’essayais, ce qui rendait la chose physiquement impossible.

    À 23 ans, après avoir eu deux petits amis et un certain nombre de partenaires sexuels, je ne m’étais toujours pas masturbée et j’avais cessé d’essayer depuis longtemps. J’étais aussi passée maître dans l’art d’éviter le sujet quand il surgissait dans la conversation.

    La boisson déliant les langues, elles ont commencé à parler de leur vibromasseur. Et je me suis soudain intéressée à un sujet que je détestais depuis des années.

    L’an dernier, j’ai fini mes études et emménagé à Londres, où je me suis fait un nouveau groupe d’amies. Une nuit, alors que nous étions réunies en petit comité, le sujet tant redouté a été mis sur le tapis. Je savais que je serais la seule personne à ne s’être jamais masturbée et je n’étais pas prête à l’avouer à des filles que je ne connaissais que depuis quelques mois. J’ai menti et attendu qu’on passe à autre chose.

    La boisson déliant les langues, elles ont commencé à parler de leur vibromasseur. Et je me suis soudain intéressée à un sujet que je détestais depuis des années.

    Pour être honnête, l’éducation sexuelle dans mon école religieuse irlandaise était lamentable et, jusqu’à ce soir-là, je pensais que les sex-toys et les vibromasseurs n’existaient que dans les méandres du réseau social OnlyFans et des sites pornos.

    Peu de temps après, j’ai commencé à sortir avec quelqu’un et à voir mes amies très souvent, tout en gardant cette conversation sur le vibromasseur dans un coin de mon esprit.

    Quand le confinement national a été annoncé, j’ai mis un terme à ma relation et je suis revenue à Londres, le 31 décembre, dans la perspective effrayante de ne pas avoir de contact physique avec l’autre sexe pendant au moins trois mois. Alors, pendant que certains apprenaient à faire du banana bread ou se mettaient au jogging, j’ai décidé que mon nouveau projet de confinement serait d’apprendre à me masturber. En espérant que le recours à un vibromasseur, comme mes amies, m’aiderait à dépasser mon complexe hygiéniste.

    Pendant dix ou quinze minutes chaque jour, je peux libérer mon esprit des pensées négatives en ne me concentrant que sur moi-même.

    Après plusieurs verres de vin rouge et une soirée passée à lire des avis sur Amazon et regarder des tutoriels, j’ai commandé un engin en silicone noir fonctionnant sur batterie.

    Deux jours plus tard, mon nouveau jouet est arrivé. Au début, j’étais un peu sceptique et nerveuse, comme si j’avais 17 ans et que je m’apprêtais une nouvelle fois à perdre ma virginité. À ma grande surprise, le vibromasseur fonctionnait bien et ne demandait pas beaucoup d’efforts. En fait, il était bien plus efficace que beaucoup de mes précédents partenaires sexuels, sans compter que je n’avais pas besoin de m’inquiéter de ce qu’il pensait ou me demander s’il ne donnerait plus signe de vie après coup.

    Depuis que j’ai perdu ma deuxième virginité, me donner du plaisir est devenue une pratique que j’intègre consciemment à ma routine quotidienne et j’en observe déjà les effets bénéfiques.

    La méditation est souvent décrite comme une façon de vider son esprit de toutes pensées et de se concentrer seulement sur sa respiration, afin de pouvoir le faire dans la vraie vie. Outre le plaisir qu’elle me procure, c’est quelque chose que la masturbation m’a effectivement permis de faire. Pendant dix ou quinze minutes chaque jour, je peux libérer mon esprit des pensées négatives en ne me concentrant que sur moi-même.

    Ces effets sont peut-être dues à ma longue traversée du désert, mais je me sens significativement moins stressée par le confinement. Je suis plus productive pendant la journée et je dors bien mieux la nuit.

    J’imagine que mes attentes vis-à-vis des hommes seront plus grandes après le confinement, puisque ma vie sexuelle ne leur est plus exclusivement réservée. J’ai découvert que les vibromasseurs étaient des armes magiques pour les femmes.

    Je regrette seulement de ne pas l’avoir su plus tôt.

    Ce blog, publié sur le HuffPost britannique , a été traduit par M. André pour Fast ForWord .

    À voir également sur Le HuffPost: Avec “Diamant”, Bagarre balaye le tabou de la masturbation féminine

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      Pierre Larrouturou explique son combat pour taxer les transactions financières

      Lauren Provost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 13 February, 2021 • 1 minute

    FINANCE - Sa grève de la faim pour le climat, tenue 18 jours à l’automne, a fait de lui l’eurodéputé français le plus “buzz” de 2020.

    “En bon Béarnais” comme il le dit, l’élu socialiste de 56 ans, Pierre Larrouturou , a aujourd’hui repris les kilos perdus dans son combat pour réclamer un renforcement du budget de l’UE en faveur du climat et de la santé. Il semble aussi avoir retrouvé toute la ferveur de son engagement contre le réchauffement climatique, la spéculation financière et l’état des hôpitaux.

    Sa participation à notre conférence sur les Futurs de la finance avec Boma, ce jeudi 11 février, nous a permis de le constater : malgré la bataille perdue en 2020 son combat continue. Et les conséquences économiques de la crise Covid n’y change rien. L’élu français n’est pas lassé de brandir ses graphiques et images de maisons en feu à ses interlocuteurs pour expliquer son souhait de faire voter une taxe sur les transactions financières.

    Ce que défend l’élu Nouvelle Donne : une taxe sur les transactions financières (TTF) avec l’assiette large définie dans une proposition de la Commission européenne dès 2011, qui rapporterait jusqu’à 57 milliards d’euros par an, de quoi soutenir le climat et le “Pacte vert” européen.

    L’ingénieur agronome passé par Sciences Po nous explique tout cela dans la vidéo en tête d’article.

    L’intégralité de la conférence “Les futurs de la Finance” avec Boma France est disponible ci-dessous. Vous y retrouverez l’entrepreneur Cyril Paglino, spécialiste des cryptomonnaies ainsi que la ministre Olivia Grégoire qui met en garde contre les conséquences d’une annulation de la dette Covid .

    Vous pouvez également continuer de réfléchir à l’avenir avec les podcasts “Les futurs de...” . Notre prochaine conférence aura lieu le 18 mars en direct sur notre page Facebook et sur le site de Boma. Elle aura pour thème l’exploration des futurs du Travail.

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      Covid-19: Moderna veut augmenter de 50% la capacité de ses flacons de vaccin

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 13 February, 2021 • 1 minute

    Une infirmière américaine remplissant une seringue seringues avec le vaccin Moderna, dans le Connecticut aux États-Unis, le 12 février 2021.

    VACCIN - La société américaine de biotechnologie Moderna a indiqué ce vendredi 12 février avoir demandé l’autorisation à différentes autorités sanitaires du monde entier, d’augmenter de 50% la capacité de ses flacons de vaccin contre le Covid-19 , afin d’accélérer les campagnes de vaccination en cours.

    “Afin d’optimiser les ressources et les opportunités de livrer plus de doses plus rapidement sur chaque marché, Moderna a proposé de remplir ses flacons avec jusqu’à 15 doses de vaccin, en comparaison des 10 d’avant”, a indiqué la société dans un communiqué à l’AFP.

    L’Agence américaine du médicament (FDA) a déjà autorisé l’augmentation de 40% du contenu des flacons, selon le New York Times , citant des sources proches du dossier.

    Une porte-parole a précisé que des discussions étaient en cours avec la FDA et les autorités des différents pays où le vaccin est utilisé, et que cette augmentation ne nécessiterait pas de changement dans le conditionnement des fioles.

    “Ce serait un grand pas en avant”

    “Tout changement serait soumis à l’autorisation finale des différentes autorités de régulation. La mise en place de tout changement prendrait environ deux à trois mois”, a-t-elle ajouté.

    Pour augmenter les doses, les lignes de production devraient être transformées, ce qui prendrait moins de dix semaines, soit d’ici la fin avril, a pour sa part indiqué le New York Times .

    “Ce serait un grand pas en avant”, a salué dans le quotidien Moncef Slaoui, ancien conseiller en chef du programme de vaccination américain sous Donald Trump.

    “Je pense que cela aura un impact à court terme”, a-t-il ajouté.

    Plus de 10% de la population américaine a reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus, presque la moitié avec celui de Moderna et un peu plus de la moitié avec celui de Pfizer.

    Le président Joe Biden a confirmé jeudi que les deux sociétés allaient fournir 600 millions de doses au total, soit assez pour vacciner 90% des habitants.

    À voir également sur Le HuffPost : ″Ça vous excite?” La photo d’Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

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      De Biolay à Aubert, tout le monde avait un mot à dire à Bachelot aux Victoires de la musique

      Louise Wessbecher • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 3 minutes

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - “Je profite de la présence ou de l’absence de madame la ministre pour ne rien réclamer”. Jean-Louis Aubert, président de cette 36e édition des Victoires de la musique , a donné le ton dès son discours d’ouverture. Alors que cela fait bientôt un an que les salles de concert sont fermées en France et qu’aucune perspective ne leur ait donnée, les 3h de show sur France 2 ont aussi été l’occasion pour les artistes d’interpeller Roselyne Bachelot , comme le montre notre vidéo en tête de cet article.

    “L’État ne m’a rien donné, jamais. Et je lui ai beaucoup rendu”, a ironisé le chanteur et musicien de Téléphone en préambule de cette “bamboche” musicale. Et de reprendre plus sérieusement: “Tout ce que je vous demanderai madame la ministre, c’est de continuer de prendre soin de tous ceux qui vivent et bossent autour de nous.”

    Puis c’est au tour de Benjamin Biolay de profiter de ce micro ouvert en direct pour invectiver les pouvoirs publics. Double lauréat de la Victoire de l’artiste masculin et de l’album de l’année, le chanteur a pris le temps d’évoquer la situation de tous ceux qui travaillent dans le monde du spectacle.: “Ça n’a pas été une année très victorieuse pour la musique”. Il a ensuite pointé du doigt “le silence étourdissant des pouvoirs publics et des gens qui sont censés être notre ministre de tutelle par exemple”. “J’attends qu’on nous écoute un petit peu”, conclut l’interprète de “Comment est ta peine”.

    Quelques heures plus tôt déjà, à l’antenne d’Europe 1, le chanteur Benjamin Biolay avait interpellé la ministre de la Culture après qu’elle ait “rabroué” Pierre Niney selon lui. “Je suis tout particulièrement favorable à un débat avec madame Bachelot (...) Alors, oui, une antenne un peu ouverte, où l’on puisse se parler”, proposait-il alors.

    Roselyne Bachelot en coulisses

    Enfin à un autre moment de la cérémonie, Laury Thilleman et Stéphane Bern ont passé la parole à Thomas Savy, clarinettiste et membre ce vendredi soir de l’orchestre des Victoires de la musique. Lui aussi s’est adressé directement à la locataire de la rue de Valois, au nom de tous ceux qui travaillent pour un secteur qui représente près de 50 milliards d’euros à l’économie du pays. “N’entendez-vous pas les inquiétudes qui tournent au désespoir? Comment vivre en ayant perdu la moitié de ses revenus? En voyant l’avenir chaque jour plus sombre?”, a-t-il déclaré avant de réclamer la prolongation de l’année blanche des intermittents du spectacle.

    Roselyne Bachelot n’a pas été vue sur la scène ni dans le public des Victoires de la musique. Mais pourtant la ministre de la Culture était bien là, dans les coulisses de la Seine musicale, comme en attestent quelques photos immortalisées par des médias présents. “Je suis là pour bâtir un modèle résilient, je travaille de jour comme de nuit pour ça, je suis de tout cœur avec les artistes. C’est important d’être là”, a-t-elle glissé au Parisien .

    Pas sûr que Benjamin Biolay, Jean-Louis Aubert et le million de personnes qui vivent de la culture en France se satisfassent de ces quelques mots.

    A voir également sur Le HuffPost: Aux Victoires de la Musique 2021, pourquoi y avait-il du public malgré le Covid-19?

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      En Espagne, la condamnation du rappeur Pablo Hasel embarrasse le gouvernement

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 4 minutes

    Le rappeur Pau Rivadulla, alias Pablo Hasel, ici à Lleida en Espagne, le 12 février 2021.

    ESPAGNE - Le cas d’un rappeur condamné à une peine de prison pour des tweets attaquant la monarchie et les forces de l’ordre continuait ce vendredi 12 février d’empoisonner le gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sánchez .

    À quelques heures de l’expiration ce vendredi soir du délai qui lui a été donné par la justice pour se rendre volontairement en prison et commencer à y purger sa peine, l’artiste catalan Pablo Hasel a confirmé qu’il n’avait nullement l’intention d’obtempérer et qu’il comptait au contraire continuer à défier le pouvoir central.

    “Ils devront venir m’enlever et cela servira aussi à dépeindre l’État sous son vrai visage, celui d’une fausse démocratie”, a-t-il déclaré à l’AFP au téléphone de son domicile de Lérida, une ville de l’Ouest de la Catalogne.

    Épine dans le pied

    La polémique a éclaté après sa condamnation à neuf mois de prison pour des tweets dans lesquels il qualifiait notamment les forces de l’ordre espagnoles de “mercenaires de merde”, les accusait de torture et d’assassinats et s’en prenait également à la monarchie.

    Reconnu coupable d’apologie du terrorisme, ainsi que d’injures et calomnies à l’encontre de la couronne et de l’État, le rappeur affirme qu’il ne permettra pas qu’“ils (les responsables politiques) me dictent ce que je peux dire”.

    L’affaire est devenue une  véritable épine dans le pied du gouvernement de gauche et surtout de sa principale composante, le Parti socialiste, d’autant qu’elle se produit à l’approche des élections régionales de dimanche en Catalogne.

    Plusieurs manifestations parfois tendues en soutien au rappeur ont eu lieu ces dernières semaines à Madrid et Barcelone, tandis que plus de 200 personnalités du monde culturel hispanophone, dont le réalisateur Pedro Almodóvar et l’acteur Javier Bardem , ont signé une tribune en sa faveur.

    Les signataires de ce texte affirment que cette condamnation constituait une ”épée de Damoclès” au-dessus de tous les artistes et accusent l’Espagne d’agir comme “la Turquie ou le Maroc”.

    Le propre partenaire du parti socialiste au sein de la coalition  gouvernementale, le parti de gauche radicale Podemos, a, lui aussi, réitéré son opposition à la condamnation de Pablo Hasel.

    Sur la défensive, l’exécutif a promis lundi “une réforme” pour que les “excès verbaux commis dans le cadre de manifestations artistiques, culturelles ou intellectuelles” ne relèvent pas du droit pénal et ne se traduisent plus par des peines de prison.

    La porte-parole du gouvernement, Maria Jesus Montero, a également reconnu mardi “un manque de proportionnalité” dans la peine infligée au rappeur.

    “Tribunal politique”

    Mais la réforme promise prendra au temps et ne peut donc pas s’appliquer au cas du rappeur.

    Dans l’immédiat, l’avocat de celui-ci, Me Diego Herchhoren, a déposé un recours en révision auprès de l’Audience nationale, un tribunal chargé des dossiers particulièrement importants, notamment les affaires de terrorisme.

    Mais il a précisé à l’AFP que cet appel n’était pas suspensif, autrement dit qu’il ne permettait pas de surseoir à l’incarcération de son client.

    Qualifiant l’Audience nationale de “tribunal politique”, Me Herchhoren a estimé que seul le gouvernement espagnol pouvait éviter la prison à son client.

    Interrogée par l’AFP sur l’expiration imminente du délai imparti au rappeur pour se livrer ou être arrêté, une source de ce tribunal a évité de répondre, indiquant ne pas avoir d’informations à ce sujet.

    “Nous n’avons rien à dire”, a renchéri une source du ministère de la Justice.

    L’avocat de Pablo Hasel a estimé que la proximité des élections de dimanche en Catalogne “influe” sur la situation de son client, qui “bénéficie de la sympathie d’une grande partie de la société catalane”.

    La question, a-t-il dit, est de savoir si la prise de position du gouvernement contre une peine de prison est sincère “ou s’il s’est simplement agi d’une annonce électorale”.

    Lors des élections régionales de dimanche, le parti socialiste de Pedro Sánchez a pour objectif de devancer les deux principales forces indépendantistes qui gouvernent la Catalogne et de les chasser du pouvoir, moins de quatre ans après une tentative avortée de sécession qui a laissé des traces douloureuses dans la région.

    À voir également sur Le HuffPost : En Catalogne, “Hortense” donne au ciel des airs de fin du monde

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      Roselyne Bachelot a trouvé un surnom à Olivier Véran depuis qu'il s'est fait vacciner

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    TÉLÉVISION - Invitée sur le plateau de “C à vous” ce vendredi 12 février, Roselyne Bachelot a été amenée à commenter la vaccination d’ Olivier Véran devant les caméras en début de semaine.

    “Vous vous êtes fait quelle réflexion en voyant ces images?”, lui a ainsi demandé la journaliste Anne-Élisabeth Lemoine.

    “La première, c’est que la petite chemise sur le téton, là, c’était bien... Il est plutôt beau gosse, alors je lui ai donné un surnom: je l’appelle maintenant ’joli thorax’”, a répondu la ministre de la Culture, en référence à Jolitorax, le cousin germain breton d’Astérix imaginé par René Goscinny et Albert Uderzo.

    Pour Roselyne Bachelot, se faire vacciner devant les caméras n’apporte pas grand chose, “car finalement, il y a deux catégories: ceux qui ont déjà décidé à se faire vacciner (...) et c’est maintenant la majorité des Français, la vaccination a gagné son combat; puis ceux qui sont anti-vaccins et ce n’est pas l’image d’un ministre qui se fait vacciner (qui va changer grand chose)”.

    Elle cite ensuite son cas personnel: “on m’a dit: ‘vous ne vous êtes pas fait vacciner avec le vrai vaccin’ en 2009 ( contre la grippe A (H1N1), NDLR ), on m’a accusée d’avoir reçu une piqure de sérum physiologique. Vous savez, quand on a décidé de tuer son chien, on dit qu’il est enragé.”

    Olivier Véran a reçu lundi 8 février au centre hospitalier de Melun une première dose de vaccin Astra Zeneca contre le Covid-19 .

    Le vaccin Astra Zeneca, homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires françaises, doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants, y compris ceux âgés de moins de 50 ans comme le ministre de la Santé, neurologue de formation.

    À voir également sur Le HuffPost : ″Ça vous excite?” La photo d’Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert