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      Aux Victoires de la Musique 2021, le public de figurants fait réagir

      Clément Vaillant • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - Mais pourquoi diable y avait-il du public aux 36e Victoires de la Musique ? Voilà une question que ce sont posés les téléspectateurs ce vendredi 12 février en regardant la cérémonie sur France 2, alors que la pandémie de coronavirus continue de toucher le pays .

    Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se sont insurgés contre ce qu’ils ont considéré comme un “passe-droit” par temps de pandémie.

    En réalité, il ne s’agissait pas d’un “vrai public”, mais bien de figurants rémunérés pour applaudir, comme l’ont expliqué Stéphane Bern et Laury Thilleman en préambule de la soirée. 200 d’entre eux ont été recrutés par les organisateurs pour animer la soirée, tout en respectant les sacro-saints gestes barrières.

    Ils étaient d’ailleurs répartis autour de l’orchestre installé exceptionnellement dans les gradins bien vides de la Seine musicale de Boulogne-Billancourt. Un dispositif qui était différent de celui des NRJ Music Awards, organisé dans la même salle en décembre dernier. À l’époque, TF1 n’avait pas accueilli de spectateurs (ni de figurants) et avait simplement ajouté des faux applaudissements. Ue foule fictive qui en avait perturbé plus d’un.

    Dans le cas des Victoires de la Musique, le recours aux figurants était l’ultime solution pour les organisateurs qui rêvaient d’être concert-test et d’accueillir 1.300 personnes. Un “laboratoire” qui aurait permis de mesurer la propagation du coronavirus dans une salle de concert, en réalisant des tests PCR du public avant l’événement et cinq jours après. Mais la préfecture des Hauts-de-Seine n’a pas donné son autorisation.

    À voir également sur Le HuffPost: Les meilleures punchlines de “aimée” de Julien Doré

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      Justin Timberlake s'excuse auprès de Britney Spears, presque 20 ans après

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    Britney Spears et Justin Timberlake, ici à Los Angeles aux États-Unis, le 8 janvier 2002.

    PEOPLE - Le chanteur américain Justin Timberlake a présenté ce vendredi 12 février ses excuses à la chanteuse Britney Spears, presque 20 ans après leur rupture amoureuse, un documentaire l’ayant accusé d’avoir manipulé cet épisode pour s’attirer la sympathie du public.

    Dans le documentaire “Framing Britney Spears” (Britney Spears enfermée), produit par le New York Times et diffusé sur la chaîne câblée FX et la plateforme Hulu, plusieurs témoins affirment que Justin Timberlake s’est servi de sa rupture avec Britney Spears en 2002 pour lancer sa carrière solo.

    Il a laissé plusieurs médias accuser Britney Spears de l’avoir trompé puis d’avoir rompu brutalement avec lui, sans faire de déclarations publiques sur le sujet. Les témoins rappellent qu’il a présenté le titre “Cry Me a River” comme directement inspiré de sa rupture, après quatre ans de relation amoureuse (1998-2002).

    Les paroles de la chanson évoquent clairement un homme trompé par son ancienne compagne et, pour appuyer le propos, la vidéo met en scène une femme qui ressemble à Britney Spears et dont on ne voit pas bien le visage.

    Dans un message posté ce vendredi sur Instagram, le tout récent quadragénaire présente ses excuses à Britney Spears, ainsi qu’à Janet Jackson.

    La séquence marquante du Super Bowl 2004

    Alors qu’il interprétait un duo avec la sœur de Michael Jackson à la mi-temps du Super Bowl , le 1er février 2004, l’ancien du Boys Band NSYNC avait arraché, en direct, un bonnet de soutien-gorge de la chanteuse, révélant un sein et choquant tout un pays.

    La séquence avait déclenché un séisme et durablement affecté la carrière de Janet Jackson, bien davantage que celle de Justin Timberlake.

    “Je tiens à ces deux femmes, je les respecte, et je sais que je n’ai pas fait ce qu’il aurait fallu”, a écrit le chanteur originaire de Memphis.

    “Je suis désolé pour ces moments de ma vie où mes actes ont contribué au problème, où j’ai monopolisé la parole, où je ne me suis pas exprimé au nom de ce qui était juste”, a poursuivi Justin Timberlake, aujourd’hui marié avec la comédienne Jessica Biel .

    “Je sais que je n’ai pas été à la hauteur dans ces moments-là, comme dans beaucoup d’autres”, a-t-il écrit, “et que j’ai bénéficié d’un système qui favorise la misogynie et le racisme.”

    À voir également sur Le HuffPost : Britney Spears inquiète (encore) ses fans avec une vidéo sur ses résolutions pour 2021

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      Castex répond à "maître Eolas" qui étrille sa justice de proximité

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 3 minutes

    (Montage réalisé à partir d

    POLITIQUE - Jean Castex était ravi de vanter les mérites de la justice de proximité développée par le gouvernement ce vendredi 12 février, lors d’un déplacement au tribunal de Valenciennes. Mais c’était sans compter sur les remarques beaucoup moins enthousiastes d’un avocat très suivi sur Twitter.

    “On peut augmenter les moyens des forces de sécurité si, comme on dit, la justice ne suit pas, parce qu’elle n’en a pas les moyens, il ne se passera rien ou pas assez de choses”, a déclaré le Premier ministre. “Nous voulons que des suites soient données, quels que soient les faits commis”, a-t-il ajouté, vantant les “recrutements de qualité” faits pour y contribuer.

    La justice de proximité a vocation à traiter plus efficacement et rapidement les petites infractions, comme les rodéos urbains, parmi une liste de 350 cas dressée en décembre par la Chancellerie.

    Mais les arguments de Matignon n’ont pas fait mouche auprès d’un avocat très populaire sur Twitter et connu sous le nom de “Maitre Eolas” . Dénonçant une “politique de la rustine”, il s’est agacé de voir les alternatives aux poursuites de plus en plus utilisées, parfois à tort selon lui, et au détriment de recrutements.

    Une remarque que n’a pas du tout appréciée Jean Castex. “866 recrutements ont été réalisés en moins de 3 mois par le ministère de la Justice : c’est inédit. Ce ne sont pas des ‘rustines’ mais des femmes et des hommes engagés au service des justiciables. Ils méritent notre respect”, a répliqué le Premier ministre.

    À Valenciennes, le Premier ministre a rappelé avoir augmenté de 8% le budget de la justice en 2021 et a “l’intention de récidiver, car sinon ce ne serait que de la communication”.

    “Nous veillerons à ce que la justice de proximité entre en vigueur partout en France, très vite”, a ajouté Jean Castex, tandis qu’un magistrat chantait les louanges de “cette justice plus proche de l’infraction” et “plus proche du justiciable”.

    “Je voudrais vous dire sincèrement merci pour ces moyens qui ont transformé notre vie professionnelle”, a insisté le procureur de la République Jean-Philippe Vicentini. À Valenciennes, les effectifs ont augmenté de 5%, conformément à la moyenne nationale (5,4%, soit 866 renforts de juristes ou autres agents).

    “Je ne vous cache pas qu’en vous écoutant j’ai bu du petit lait. Il est assez rare quand on décide d’une politique publique (...) de ne pas voir les choses se perdre dans des procédures, des limbes”, a déclaré le Premier ministre aux magistrats. Visiblement, ce n’était pas absolument réciproque.

    À voir également sur Le HuffPost: Des ONG alertent sur le contrôle au faciès des mineurs de moins de 16 ans

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      Covid-19: un 1er cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 3 minutes

    Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France (photo prétexte prise à l

    CORONAVIRUS - Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain du coronavirus a été décrit par des chercheurs français, ont indiqué ce vendredi 12 février les hôpitaux de Paris (AP-HP).

    “Ce cas illustre le fait que le variant (sud-africain) peut être responsable d’une réinfection grave après une première infection légère” avec le coronavirus classique, écrivent les chercheurs dans leur étude, parue mercredi dans la revue Clinical Infectious Diseases .

    “C’est, à notre connaissance, la première description d’une réinfection avec le variant sud-africain causant un Covid-19 sévère, quatre mois après une première infection modérée”, ajoutent-ils.

    Des cas de réinfection par des variants, britannique, sud-africain ou brésilien, ont déjà été documentés dans la littérature scientifique, mais le plus souvent, le deuxième épisode est moins sévère que le premier.

    En outre, ces cas de réinfection sont sans doute plus nombreux en réalité que ceux qui sont identifiés et décrits comme tels dans les revues médicales.

    Réinfecté 4 mois après la 1ère contamination

    Le cas décrit par les chercheurs français est celui d’un patient de 58 ans.

    En septembre 2020, cet homme, qui a des antécédents d’asthme, souffre de fièvre et a des difficultés à respirer modérées. Une infection au SARS-CoV-2 est diagnostiquée avec un test PCR. Les symptômes disparaissent en quelques jours et l’homme est testé négatif à deux reprises en décembre.

    En janvier, il est réadmis aux urgences de l’hôpital Louis-Mourier (AP-HP) de Colombes, près de Paris, pour des difficultés respiratoires et de la fièvre. Son test PCR est à nouveau positif, et le séquençage génétique montre la présence de mutations caractéristiques du variant sud-africain. Sept jours plus tard, le patient développe un syndrome de détresse respiratoire aigüe qui nécessite qu’il soit intubé et placé sous respirateur artificiel. Il était toujours dans un état critique au moment où l’étude a été soumise à publication dans la revue médicale.

    Au début de son hospitalisation, des tests sérologiques ont décelé chez l’homme la présence d’anticorps prouvant une infection passée. Cela suggère que “l’immunité développée à l’issue de la première infection n’a pas permis d’éviter la réinfection par le variant sud-africain”, souligne l’AP-HP dans un communiqué.

    “Le virus responsable du premier épisode infectieux n’a pas pu faire l’objet d’un séquençage”, poursuit l’AP-HP. “Toutefois, la survenue de la première infection un mois avant la première description du variant en Afrique du Sud, et trois mois avant son premier signalement en France, écarte la possibilité” que la seconde infection ne soit qu’un réveil de la première, ajoute-t-elle.

    Un an après le début de la pandémie, la durée de l’immunité contre le coronavirus fait toujours l’objet de nombreuses questions, renforcées par l’apparition de variants vraisemblablement plus contagieux ces derniers mois. Parmi eux, le sud-africain est source d’inquiétudes particulières: en raison de caractéristiques génétiques spécifiques, les scientifiques craignent qu’il n’amoindrisse l’efficacité des vaccins.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      EN DIRECT - Les Victoires de la musique 2021 et tout le palmarès

      Louise Wessbecher • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    La chanteuse Yseult lors du concert des révélations des Victoires de la musique 2021 au Casino de Paris, le 11 janvier 2021

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - Qui seront les grands gagnants de cette édition 2021? Alors que l’année musicale a été évidemment marquée par la crise du coronavirus , la fermeture des salles de concert et l’annulation des festivals , France 2 célèbre ce vendredi 12 février la musique avec la traditionnelle cérémonie des Victoires. Elle est présentée en direct de la Seine musicale par Laury Thilleman et Stéphane Bern.

    Si la musique électro brille par son absence dans les nominations, d’autres artistes font figure de favoris à l’image de Benjamin Biolay. L’interprète de “Comment est ta peine” concourt dans trois catégories: artiste masculin, album et chanson. La chanteuse et comédienne Camélia Jordana est en lice pour la chanson originale avec “Facile”, tandis que Yseult, Pomme et Suzanne se côtoient pour la Victoire de l’artiste féminine.

    Les catégories “révélation scène” et “meilleur concert” ont elles laissé place à des nouveautés: “révélation masculine” et “révélation féminine” pour mettre tout de même les projecteurs sur de jeunes artistes, complètement privés de scène en 2020. Et aussi une Victoire du “titre le plus streamé” en France qui sera décernée à “Ne reviens pas” de Gradur avec Heuss l’enfoiré.

    Plus d’informations à suivre...

    A voir également sur Le HuffPost: Les meilleures punchlines de l’album “aimée” de Julien Doré

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      Les avocats de Trump réclament son acquittement en dénonçant une "chasse aux sorcières"

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 4 minutes

    President Donald Trump gestures as he walks on the South Lawn of the White House in Washington, Friday, Oct. 30, 2020, before boarding Marine One for a short trip to Andrews Air Force Base, Md. Trump is traveling to campaign events in Michigan, Wisconsin and Minnesota. (AP Photo/Patrick Semansky)

    ÉTATS-UNIS - Un procès “injuste”, un acte de “vengeance politique”: les avocats de Donald Trump ont demandé ce vendredi 12 février l’acquittement de l’ancien président en qualifiant d’“absurde” son renvoi devant le Sénat des États-Unis pour “incitation à l’insurrection”.

    “Comme toutes les chasses aux sorcières initiées par la gauche au cours des quatre dernières années, l’acte d’accusation n’a rien à voir avec les faits, les preuves et les intérêts des Américains”, a lancé Michael Van der Veen en entamant l’exposé de la défense.

    Usant des mêmes armes que les procureurs démocrates , il a immédiatement diffusé des vidéos, notamment pour montrer que Donald Trump s’est régulièrement présenté comme le protecteur de “la loi et de l’ordre”, mais aussi que ses opposants ont eux-mêmes parfois tenu des discours enflammés.

    Le 45e président des États-Unis se voit notamment reprocher d’avoir lancé “Battez-vous comme des diables” à ses partisans, juste avant qu’ils ne se lancent à l’attaque du siège du Congrès, où les élus étaient en train de certifier la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.

    “C’est de la rhétorique politique ordinaire, pas différente du langage utilisé par tous les partis depuis des centaines d’années”, a plaidé M. Van der Veen, en mettant en garde contre un procès qui, selon lui “divise la Nation”.

    Donald Trump n’assiste pas à ce procès, dont l’issue semble jouée d’avance . Il est en effet très peu probable que 17 sénateurs républicains acceptent de voter avec les 50 sénateurs démocrates pour former la majorité qualifiée nécessaire à sa condamnation.

    Trump “optimiste”, Biden “impatient”

    “Le président (Donald Trump, NDLR) est très optimiste”, avait affirmé jeudi sur Fox News l’un de ses avocats, David Schoen, en promettant un court exposé, de moins de quatre heures, devant les cent sénateurs, juges, jurés et témoins de ce procès historique.

    Une poignée d’élus du Grand Old Party ont tout de même semblé perturbés par la présentation implacable des procureurs démocrates au cours des deux derniers jours. “C’est ce qui arrive quand on fait appel à un studio de cinéma”, a rétorqué Me Schoen. Les démocrates “n’ont absolument pas relié Donald Trump à tout ça”.

    Joe Biden, qui a passé plus de 35 ans sur les bancs de la Chambre haute du Congrès, s’est dit “impatient” de voir ce que ses “amis” républicains feraient lors du vote qui pourrait intervenir ce week-end, espérant qu’ils prendraient “leurs responsabilités”. Le président, resté en retrait depuis le début du procès, a précisé qu’il n’évoquerait pas le dossier avec des sénateurs. La veille, il avait espéré que l’exposé des procureurs ait fait bouger les lignes et convaincu certains élus républicains.

    “Récidive”

    Lors de leur exposé, les procureurs démocrates ont plaidé que Donald Trump “savait à quel point la situation était explosive” lorsqu’il alimentait la colère de ses partisans, en criant, sans apporter de preuves, aux “fraudes massives” pendant des mois, avant et après l’élection présidentielle qui l’opposait à Joe Biden.

    L’attaque sanglante fut “l’apogée des actions du président, pas une anomalie”, a renchéri Jamie Raskin, qui dirige l’équipe d’élus de la Chambre des représentants chargée de porter l’accusation. “Qui, dans cette chambre, peut croire qu’il arrêtera d’inciter à la violence pour parvenir à ses fins, s’il est autorisé à revenir dans le Bureau ovale?”, a insisté Jamie Raskin.

    C’est en brandissant cette crainte d’une récidive que les procureurs ont appelé les sénateurs à condamner Donald Trump, car ce verdict serait immédiatement suivi d’un vote pour le rendre inéligible.

    À la barre vendredi, Me Schoen a rétorqué que les démocrates avaient “sélectionné” les propos du président et donné une image déformée de ses propos. Il a rejoué dans l’hémicycle d’autres extraits de son discours du 6 janvier, dans lequel l’ex-président appelle ses partisans à marcher “de manière pacifique et patriote” sur le Capitole.

    Après les arguments de la défense, ce sera au tour des sénateurs de poser par écrit leurs questions aux deux parties. Le rythme du procès s’est accéléré, au point que David Schoen avançait jeudi qu’un verdict pourrait être rendu avant lundi.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, le bonhomme de mème Bernie Sanders est devenu incontournable

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      Neige, verglas, froid: Météo France maintient 27 départements en vigilance orange

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021

    Neige, verglas, froid: Météo France maintient 27 départements en vigilance orange
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      Ali Rabeh attaqué de toutes parts en marge d'une émission mouvementée sur CNews

      Romain Herreros • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021

    Ali Rabeh attaqué de toutes parts en marge d'une émission mouvementée sur CNews
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      La Moselle entre colère et lassitude face aux variants: "qu’ils se décident!”

      Claire Tervé • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 7 minutes

    La Moselle entre colère et lassitude:

    MOSELLE - Elle a été parmi les premières a expérimenter le couvre-feu à 18h et parmi les départements les plus durement touchés de France par le coronavirus. Désormais, la Moselle est également la plus touchée par ses variants . Le ministre de la Santé Olivier Véran s’est rendu ce vendredi 12 février sur place pour évoquer cette situation “plus inquiétante” de l’épidémie. De leur côté, face à cette nouvelle épreuve, les Mosellans semblent se résigner.

    “Ces derniers temps, le nombre de nouveaux cas de variants est en train d’augmenter en flèche ici, alors oui, il y a un peu d’inquiétude”, nous explique Cécile*, la trentaine, infirmière à Metz-Sablon. La flambée des cas de variants, elle l’observe de très près depuis plusieurs jours. Et ce qu’elle constate est loin de la rassurer. “Dernièrement il y a eu une recrudescence incroyable de demandes de surveillance des cas de Covid, c’est en train d’exploser”, nous assure-t-elle. À tel point qu’elle a dû faire une croix sur certains jours de repos pour aider ses collègues à gérer le flux. Fatiguée et évoquant l’énorme pression qu’elle et ses collègues subissent, Cécile commence à se faire à l’idée d’un possible nouveau confinement, au niveau local. “Pourtant je n’en ai pas envie, je voudrais partir en vacances... mais vu ce qu’il se passe, c’est ce qu’il faudrait”, analyse-t-elle à regret.

    “Que le gouvernement se décide!”

    Cette augmentation soudaine, les autorités sanitaires l’ont bien constatée . Ces quatre derniers jours, 300 cas de mutations évocatrices des variants sud-africains et brésiliens ont été identifiés . “200 cas supplémentaires avaient déjà été identifiés les jours précédents. Cela ne correspond pas à des clusters, les personnes malades n’ont pas nécessairement voyagé et n’ont pas été en contact avec des personnes ayant voyagé”, a expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran lors d’un point presse jeudi 11 février. La Moselle est aussi un territoire où l’incidence générale est plus élevée que la moyenne en France et que dans l’ensemble de la région Grand Est. Olivier Véran, assurant être “prêt à agir si nécessaire” dans un “territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie” de Covid-19, rencontrait ce vendredi après-midi à Metz les responsables locaux, partagés sur les mesures à prendre. Il a annoncé que ni un confinement, ni une fermeture des écoles n’étaient décidés à ce stade .

    Jeudi, sur la question du confinement du département, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué que l’hypothèse n’était pas exclue et qu’il fallait “prendre les mesure les plus appropriées”.

    “Ils nous font chier avec leurs conneries, variants, pas variants, confinement, pas confinement, couvre-feu ou pas, qu’ils se décident!”, s’emporte un commerçant du centre-ville de Metz, tout proche de la Fnac et des grandes enseignes. Gérant d’un magasin de vêtement et en poste depuis 25 ans, notre interlocuteur est particulièrement remonté contre le gouvernement. Pour lui, le couvre-feu et la fermeture des restaurants ne sont pas efficaces et ruinent surtout les petites entreprises. Vu la situation, lui qui, en 30 ans de métier, n’a jamais eu “pire coup dur de sa vie”, exige un réponse ferme et concrète des autorités.

    “Si on est reconfinés ça ne me dérange pas, au moins ça aura un réel impact sur la propagation des variants du coronavirus. Et ces derniers ne me font pas peur. J’ai l’impression que le gouvernement trouve toujours un nouveau truc pour créer la panique. Nous, on est ouverts depuis mai, on respecte les règles et on n’a jamais eu de problème. Avec le couvre-feu à 18h, depuis janvier j’ai en revanche perdu 50% de mon chiffre d’affaire. Alors qu’ils arrêtent de nous balader. Soit on se confine et on repart tous du bon pied, bars et restaurants compris, soit on reste dans cette situation intenable”, explique-t-il au HuffPost avec véhémence

    Pour les résidents d’Ehpad, “on croise les doigts pour échapper au confinement”

    Dès l’annonce jeudi soir de l’identification ces quatre derniers jours de plus de 300 cas suspectés d’être des variants sud-africain ou brésilien dans le département, le maire (LR) de Metz François Grosdidier s’est prononcé pour un reconfinement au niveau local.

    “Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures, a-t-il insisté. Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effets”.

    Si le reconfinement apparaît comme une solution, certains s’inquiètent des effets qu’il pourrait avoir, notamment sur les personnes âgées isolées ou en Ehpad . “Je crains qu’un reconfinement soit désastreux pour la situation psychologique des résidents et de leur famille”, avertit un responsable d’Ehpad en Moselle, même s’il admet que cette solution serait probablement la plus adéquate face à la flambée des cas. En effet, il s’est avéré pendant le premier confinement que l’isolement et le manque de stimulation des personnes âgées avaient participé à la dégradation de leur état de santé , mentale et physique.

    “Aujourd’hui face à ces variants, on subit la situation plus qu’autre chose. On prend toutes les mesures possibles et imaginables pour qu’il n’y ait pas de cas dans notre établissement et pour l’instant ça marche. Alors maintenant on croise les doigts pour que ça reste comme ça et qu’on échappe au reconfinement pour nos résidents, qui sont d’ailleurs presque tous vaccinés”, précise-t-il.

    Fermer les écoles plutôt que de confiner tout le monde?

    Si le confinement semble de plus en plus se profiler, pour certain il n’est même pas sûr que ses effets soient probants. “Je ne suis pas convaincu que le confinement total (dans le département, ndlr) donne des résultats définitifs”, a contesté ce vendredi sur BFMTV le président (UDI) du conseil départemental, Patrick Weiten. “Il y a différentes options” sur la table, a-t-il noté. “La première proposition est de fermer les écoles à partir de ce soir, élémentaires, collèges et lycées (...). La deuxième disposition est de mettre en place un couvre-feu le week-end, samedi vers 16h et dimanche”.

    Le “monsieur vaccin” nommé par le gouvernement, Alain Fisher, a lui noté qu’il fallait être prudent sur l’interprétation des chiffres. “Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes s’il s’agit d’un rééquilibrage dans la compétition entre les variants (sans que ça s’accompagne d’un excès de cas, ndlr), ou d’une poussée de la maladie”, a-t-il indiqué sur franceinfo .

    Pour freiner la propagation des variants, la fermeture des ”écoles primaires, les collèges et les lycées” à partir de vendredi soir est donc à l’étude, avait affirmé Patrick Weiten, le président du département de la Moselle jeudi à l’antenne de BFMTV .

    Une hypothèse finalement pas retenue par le gouvernement mais qui trouvait grâce aux yeux de Cécile, l’infirmière. Cette dernière explique au HuffPost avoir constaté que les nouveaux cas qu’elle constate sont souvent chez les enfants: “Et ils les transmettent à leurs parents. Clairement les plus jeunes sont très touchés par les variants, donc il y aurait probablement une décision à prendre de ce côté-là”.

    Pierre Cuny, maire (Divers Centre) de la commune de Thionville, qui a participé à la réunion qui s’est tenue jeudi soir avec la préfecture, abonde également en ce sens. Selon lui, plusieurs mesures avaient bien été évoquées en vue d’enrayer l’épidémie, dont l’avancement d’une semaine des vacances scolaires (qui sont censées débuter samedi 21 février).

    * le prénom a été modifié

    À voir également sur Le HuffPost: La Meurthe-et-Moselle acte dès maintenant le couvre-feu à 18h