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      L'agresseur de Marine Lorphelin, ex-Miss France, déclaré irresponsable

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    Marine Lorphelin, Miss France 2013, lors de l

    JUSTICE - La justice a déclaré vendredi l’irresponsabilité pénale d’un trentenaire, tout en le reconnaissant officiellement auteur de l’agression de l’ancienne Miss France Marine Lorphelin et son compagnon , le 1er janvier 2018 à Lyon.

    Tout en prononçant son irresponsabilité, les magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon ont constaté que les charges étaient suffisantes pour reconnaître l’homme de 31 ans auteur de “harcèlement et tentative d’homicide”.

    Le trentenaire a cependant l’interdiction de rentrer en contact avec les victimes pour une durée de vingt ans, ainsi que l’interdiction de porter une arme pendant quinze ans.

    “Cette décision est l’aboutissement d’un processus de reconnaissance de sa pathologie, elle met fin au doute. Des mots sont mis sur les causes de son acte”, s’est satisfait Me Maxence Pascal, l’avocat du trentenaire.

    A l’audience du 29 janvier qui s’était déroulée en présence de l’auteur et de l’avocat de la partie civile, l’homme, qui n’est pas hospitalisé d’office, avait toutefois justifié d’un suivi médical.

    Plusieurs coups de couteau

    Trois experts étaient venus à la barre, concluant à une schizophrénie ayant aboli le discernement de l’auteur, qui n’a pas contesté les faits.

    Sans emploi et solitaire, le jeune homme originaire de la région grenobloise avait développé une véritable obsession vis-à-vis de Marine Lorphelin, élue miss France 2013 et première dauphine de Miss Monde.

    Il l’avait suivie à plusieurs reprises, lors d’élections de miss, dans des librairies où elle dédicaçait son livre, devant la faculté de médecine de Lyon, où elle suivait ses études, et jusqu’à son domicile lyonnais.

    C’est à proximité de son domicile qu’il s’était montré violent, le 1er janvier 2018, lorsqu’il avait vu l’ancienne Miss France avec son compagnon. Il avait frappé ce dernier de plusieurs coups de couteau, le blessant gravement à la main.

    A voir également sur Le HuffPost: Avec “Stars à Nu”, Marine Lorphelin veut que les femmes “osent se faire dépister”

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      La photo d'Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 1 minute

    TÉLÉVISION - La photo d’Olivier Véran en train de se faire vacciner a traversé l’Atlantique. À tel point que Stephen Colbert, le comédien et présentateur américain, s’en est amusé dans son “Late Show” ce jeudi 11 février.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article , il a consacré une partie de son émission, “Le moment quarantaine”, à la nouvelle tendance des photos de ministres européens qui se font vacciner contre le Covid-19 , certains en profitant pour montrer leurs biceps ou leurs pectoraux.

    “Mais celui qui a lancé ce mouvement, c’est le ministre de la Santé français, Olivier Véran. Qui a tweeté cette photo de lui avec le simple mot ‘vacciné’”, a lancé Stephen Colbert , avec un accent français prononcé.

    Comparant le tweet du ministre de la Santé à une publicité pour un parfum, le comédien a estimé avec humour que son bref texte (“vacciné”) était un “très bon message de santé publique”.

    Olivier Véran avait été le premier membre du gouvernement à se faire vacciner contre le Covid-19, lundi 8 février. Il avait alors reçu une injection produite par le laboratoire AstraZeneca, alors qu’il visitait le centre de vaccination de Melun, en Seine-et-Marne.

    À voir également sur Le HuffPost : Nouvel An lunaire: les voeux d’Emmanuel Macron à une communauté “victime de haine aveugle”

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      Long covid : les traitements recommandés par la Haute autorité de santé

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 3 minutes

    Un médecin ausculte une patiente souffrant des symptômes du Covid-19 depuis des mois à Suresnes, le 8 décembre 2020. (Photo Benoit Tessier / Reuters)

    CORONAVIRUS - Un an après le début de la pandémie, le “Long Covid” demeure à bien des égards mal cerné et souvent mal suivi faute d’une reconnaissance officielle. D’où l’importance des toutes premières recommandations formulées ce vendredi 12 décembre par la Haute autorité de santé (HAS).

    Celle-ci a publié ses premières préconisations de prise en charge pour les personnes présentant des symptômes prolongés après un Covid-19 , suggérant une approche “personnalisée” coordonnée par le médecin traitant et une “place centrale” pour la rééducation, notamment respiratoire.

    “On a souhaité réagir vite parce que la HAS s’est rendu compte que les patients étaient vraiment en errance diagnostique et que les médecins avaient besoin d’être outillés pour les prendre en charge”, a expliqué lors d’une conférence de presse en ligne l’infectiologue Dominique Salmon, présidente du groupe de travail qui a élaboré ces conseils.

    Fatigue, troubles neurologiques...

    L’autorité définit ces patients atteints de “symptômes prolongés” comme les malades atteints d’un Covid confirmé ou probable qui ont encore au moins un symptôme initial quatre semaines après et dont aucun des symptômes ne peut être expliqué par un autre diagnostic.

    “Les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont une fatigue, des troubles neurologiques” (cognitifs, sensoriels ou maux de tête), des “douleurs et oppressions thoraciques”, de la toux, une gêne respiratoire, des troubles du rythme cardiaque, de l’odorat et du goût, détaille la HAS dans ses recommandations provisoires, qualifiées de “réponses rapides”.

    Ces symptômes, parfois appelés “Covid longs”, peuvent survenir “même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères” de la maladie. Ils sont divers et “peuvent évoluer de façon fluctuante”, souligne la HAS.

    Plus de 10% des malades concernés après 6 mois

    Depuis le début de la pandémie de Covid-19, 3,4 millions de cas d’infections confirmées par un test de dépistage ont été enregistrées en France. Davantage de personnes ont probablement contracté le virus, notamment pendant la première vague, lorsque les tests n’étaient pas largement disponibles.

    Des estimations préliminaires indiquent que “plus de la moitié des patients” pourraient être concernés quatre semaines après le début de la maladie et “plus de 10%” à six mois.

    Il s’agit “surtout de femmes d’âge jeune (...) et souvent des allergiques”, a-t-elle ajouté, sur la base des patients de la cohorte constituée à l’hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP) à Paris, suggérant des hypothèses hormonales ou immunitaires pour expliquer ces syndromes persistants.

    Privilégier la rééducation

    “Outre des traitements symptomatiques adaptés, la rééducation est un aspect important dans la prise en charge des patients présentant des symptômes prolongés”, indique le document.

    Il peut s’agir de “rééducation respiratoire en cas de syndrome d’hyperventilation”, de “rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants” ou encore de “réentraînement à l’effort (...) de façon progressive et adaptée”.

    La HAS recommande enfin de financer “des travaux de recherche” pour répondre aux “nombreuses questions scientifiques” qui persistent sur ces symptômes et la façon de les traiter.

    À voir également sur Le HuffPost : Long Covid, douleurs persistantes... Cette prof raconte sept mois de doutes et de calvaire

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      Les soldes d'hiver 2021 prolongés de deux semaines

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021

    CONSOMMATION - Un peu plus de temps pour profiter des bonnes affaires. Les soldes d’hiver 2021 vont être prolongés de deux semaines jusqu’au 2 mars 2021, a annoncé Bercy ce vendredi 12 février.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Ne pas faire les soldes en soutien aux Ouïghours? Pas si facile pour ces consommatrices

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      Faillites: ce texte qui réduirait la protection des salariés critiqué jusqu'au Medef

      Le HuffPost avec AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    Ce texte qui réduirait la protection des salariés en cas de faillite critiqué jusqu

    POLITIQUE - Tirs croisés sur le gouvernement. Le Medef et les syndicats CFDT et FO se disent opposés à un projet d’ordonnance qui ferait passer le paiement des salaires après celui des administrateurs et mandataires judiciaires en cas de procédure collective.

    Les ressources du régime de garantie des salaires, l’AGS, qui assure le paiement des salaires de ces entreprises insolvables , proviennent d’une part de cotisations patronales et de l’autre de la réalisation des actifs des sociétés en liquidation.

    Dans le cadre de cette réalisation, le projet d’ordonnance rétrograde le paiement des salaires, qui bénéficient actuellement d’un “super-privilège”, au profit du paiement prioritaire d’autres créances, dont les honoraires des administrateurs. “On est très demandeurs que le super-privilège de l’AGS ne soit pas rétrogradé”, a ainsi expliqué le président délégué du Medef Patrick Martin ce vendredi 12 février à l’AFP , craignant “des effets de bord très importants pour la paix sociale”.

    “Des milliers de salariés en situation de détresse financière”

    Même opposition du côté du secrétaire général de Force Ouvrière Yves Veyrier. Le syndicaliste souligne, dans une lettre adressée le 3 février au Premier ministre Jean Castex, que l’AGS “remplit un rôle d’amortisseur social”. “Une rétrogradation de rang mettrait d’une part, le régime AGS -aujourd’hui vertueux- en difficulté et d’autre part, conduirait des milliers de salariés en situation de détresse financière et ce, dans un contexte économique dégradé”, selon lui.

    Dans un communiqué diffusé lundi, la CFDT de son côté “demande le retrait de ce projet d’ordonnance, inopportun et inapproprié dans la période”.

    Si les ressources de l’AGS sont amputées, il n’y a que “deux solutions pour équilibrer l’AGS”, explique pour sa part Patrick Martin. “Soit on dégrade la prise en charge des salaires par l’AGS, et ça c’est vraiment pour nous la dernière extrémité et on fera tout pour l’éviter, soit on augmente les cotisations versées par les entreprises” et pour ça “c’est vraiment pas le moment”.

    Donc, “on s’y oppose” poursuit le président délégué du Medef qui demande aux administrateurs et mandataires judiciaires “plus de transparence et plus de concertation” sur la partie non réglementée de leurs prestations. Le ministère de la Justice explique sur son site internet que son projet d’ordonnance, sur lequel il a engagé une consultation jusqu’au 15 février, vise à transposer la directive européenne “restructuration et insolvabilité”.

    “On a regardé cette directive européenne de très près et on ne voit pas en quoi elle fonderait cette modification de la hiérarchie des créanciers”, a répliqué Patrick Martin sur ce point.

    À voir également sur Le HuffPost : Au Medef, cette jeune militante écolo imperturbable face aux ricanements

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      En Moselle, Véran n'annonce ni confinement ni fermeture des écoles

      Le HuffPost • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 3 minutes

    Ce vendredi 12 février, Olivier Véran s

    CORONAVIRUS - Il préfère se donner encore un peu de temps. Lors de son déplacement en Moselle — département où la situation sanitaire est particulièrement préoccupante — le ministre de la Santé Olivier Véran n’a annoncé ni confinement ni fermeture des écoles.

    La Moselle est surveillée de très près par les autorités, en raison de la circulation active de variants du coronavirus, dans le nord du département et à proximité de la bordure avec la Meurthe-et-Moselle, a indiqué le ministre de la Santé.

    Sur les quatre derniers jours, 300 cas de mutations évocatrices des variants sud-africains et brésiliens ont été identifiés en Moselle. L’incidence y est plus élevée que la moyenne en France et que dans l’ensemble de la région Grand Est. En moyenne 100 nouveaux cas de variants — parmi lesquels sud-africain et brésilien — sont identifiés quotidiennement.

    “Certaines contaminations correspondent à des clusters, des groupes de cas en secteur hospitalier et d’hébergement collectif ou des Ehpad. Il existe aussi un certain nombre de contaminations individuelles et lorsque nous opérons le contact tracing, nous constatons qu’il ne s’agit pas de gens ayant voyagé ou ayant été en contact avec des gens ayant voyagé”, a précisé le ministre lors d’une brève conférence de presse.

    Mais Olivier Véran s’est pour l’instant refusé à acter la fermeture anticipée des établissements scolaires ou un reconfinement départemental. Il a cependant assuré que les concertations avec les élus locaux se poursuivraient. En fonction de l’évolution de la situation sanitaire, l’hypothèse d’un confinement local n’est donc pas définitivement exclue, comme l’avait déjà laissé entendre le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur Europe1 le matin même.

    Renforcement des stratégies de dépistage et vaccinale

    Misant sur le triptyque “tester-alerter-protéger”, Olivier Véran a en revanche annoncé le durcissement de la politique de test. “Tout cas positif de coronavirus dans ce département sera considéré comme suspect de variant jusqu’à preuve du contraire: il bénéficiera d’un contact tracing immédiat, d’une mise à l’abri immédiate et d’une durée d’isolement portée à 10 jours. Un test PCR sera réalisé avant la levée de l’isolement et un test PCR sera réalisé dès le 1er jour chez tous les cas contacts éventuels”, a-t-il détaillé.

    La campagne de vaccination sera également renforcée, comme le souhaitaient les élus: “J’ai demandé au préfet de maintenir des centres de vaccination ouverts ce samedi et ce dimanche et 2000 doses supplémentaires du vaccin Moderna pourront être mises à disposition de la population dans les tout prochains jours”, a assuré Olivier Véran.

    Ces annonces n’ont cependant pas entièrement contenté les élus locaux. Au micro de BFMTV , le maire LR de Metz a estimé que “les réponses n’étaient pas du tout à la dimension du problème”, notamment en termes de stratégie vaccinale.

    “Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effet”, avait déjà plaidé François Grosdidier avant la visite du ministre.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      Benjamin Biolay réclame un débat à Roselyne Bachelot

      Benjamin Ferrari • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    Benjamin Biolay réclame un débat à Roselyne Bachelot (photo d

    BENJAMIN BIOLAY - “Je trouve que notre ministre de tutelle est un peu absente, sauf pour nous rabrouer quand on dit des bêtises”. Interrogé par Europe 1 dans l’émission “Europe Matin” ce vendredi 12 février, Benjamin Biolay n’y est pas allé par quatre chemins pour dire ce qu’il pensait de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot .

    L’un des principaux points que le chanteur reproche à la ministre est sa réponse à l’acteur Pierre Niney , qui avait interpellé le gouvernement le 7 février sur Twitter. Le comédien s’était mué en porte-parole du monde de la culture et avait un publié un message sous forme d’anaphore sur le réseau social. Message dans lequel il exprimait son désarroi face à la situation.

    “100 jours sans aucun musée, Mais avec tous les lieux de cultes, 100 jours sans aucun cinéma, Mais avec tous les grands magasins, 100 jours sans aucun théâtre, Mais avec tous les avions où l’on mange en même temps... 100 jours d’incompréhension...”, avait-il déploré.

    Ça ne mérite pas d’être repris de volée comme ça, à base de chiffres Benjamin Biolay

    Roselyne Bachelot lui avait alors répondu qu’il manquait une donnée importante dans son message, le nombre total de morts dûs au Covid, ainsi que les personnes touchés par les formes graves de la maladie.

    “On est tout à fait conscient qu’il y a une pandémie, que c’est catastrophique, qu’il y a 80.000 morts, comme elle l’a rappelé à Pierre Niney. Ce n’était pas l’objet de la démarche de Pierre Niney d’être rabroué”, a estimé Benjamin Biolay au micro d’ Europe 1 . Et d’ajouter, mécontent: “Il expliquait la vie de tous les artistes et de tous les gens qui aiment la culture. Ça fait cent jours, un peu plus, que l’on est au pain sec, ce n’est pas rien. Ça ne mérite pas d’être repris de volée comme ça, à base de chiffres”.

    L’agacement du chanteur après les propos de Roselyne Bachelot traduit de longs mois de souffrance pour le monde de la culture. Une situation extrêmement préoccupante dont Benjamin Biolay aimerait discuter avec la ministre.

    “Je suis tout particulièrement favorable à un débat avec madame Bachelot (...) Alors, oui, une antenne un peu ouverte, où l’on puisse se parler”, a-t-il précisé, avant de conclure: “Comme si on travaillait, comme une réunion technique mais médiatisée. Ce serait bien”.

    À voir également sur le Huffpost : Sur TikTok, elle met en musique des messages d’utilisateurs Tinder

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      “Stars à nu” a aidé Lola Dubini à mieux accepter son corps

      news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 5 minutes

    TÉLÉVISION - “C’était comme une renaissance!” Lola Dubini l’avoue, sa participation à l’émission “Stars à nu” ce vendredi 12 février (21h05 sur TF1) était presque une thérapie. L’artiste aux multiples casquettes a accepté de se dévêtir pour sensibiliser le public au dépistage du cancer du col de l’utérus. Un vrai défi personnel pour celle qui a été victime de cyberharcèlement et d’attaques grossophobes, comme elle l’explique dans notre vidéo en tête d’article.

    Sur la scène du Lido, Lola Dubini a accepté de se mettre à nu aux côtés de Linda Hardy, Maëva Coucke, Ines Vandamme, Nathalie Marquay Pernaut et Anaïs Grangerac. Et si elle a réalisé cet effeuillage, c’est parce qu’elle est sensible à la cause portée par l’émission.

    “C’est dramatique qu’on ne parle pas plus des cancers à la télé”

    “J’ai accepté de participer à ‘Stars à nu’, parce que c’est la seule émission qui parle de prévention des cancers et je trouve ça dramatique qu’on n’en parle pas plus à la télévision”, explique-t-elle, rassurée au moment de se lancer dans l’aventure par le fait que le programme soit présenté par Chris Marques et Alessandra Sublet, “des personnes bienveillantes”.

    “J’étais tombée sur l’émission des hommes l’an dernier ( avec le mannequin Baptiste Giabiconi , ndlr) et je m’étais dit :’qu’est-ce que ça fait du bien de voir un programme feelgood , qui traite des cancers sans dramatiser les situations, sans plomber le téléspectateur en fait.”

    La jeune femme de 27 ans a d’ailleurs été touchée dans son entourage par la maladie. Il y a quelques années, sa mère a vaincu le cancer du col de l’utérus grâce à un dépistage et une prise en charge rapide. “Avec ma participation, j’ai voulu lui rendre hommage et saluer sa force incroyable qui lui a permis de surmonter cette épreuve. Elle n’a même pas eu besoin de faire de chimiothérapie grâce à cette détection précoce, donc ce travail de pédagogie est important”.

    Une chance que n’ont pas toutes les femmes touchées par ce cancer. 1100 d’entre elles décèdent chaque année en moyenne en France, selon les données de l’Institut national du cancer . Par ailleurs, 35.000 lésions précancéreuses ou cancéreuses du col de l’utérus sont dépistées et traitées chaque année.

    Une revanche contre ses cyberharceleurs

    Comme sa maman, Lola Dubini, ne manque pas de courage. En novembre 2019, la chanteuse est victime d’un raid numérique violent sur les réseaux sociaux. Elle a été la cible d’un groupe de cyberharceleurs la visant par des attaques grossophobes. À travers sa participation à l’émission, elle répond de la plus belle des manières à ses harceleurs, en montrant qu’elle assume son corps et ses formes, dont elle est fière.

    “On a chacune échangé sur la manière dont on voyait nos corps au début de l’émission et forcément j’ai parlé de mes complexes”, se remémore-t-elle. “Je me suis dit finalement que vivre plus fort me permettrait de moins les entendre (les harceleurs, ndlr ). Me dépasser personnellement sur des complexes qu’ils ont crées me fait avancer et je me sens beaucoup mieux dans ma peau maintenant. J’ai appris à vivre sans entendre ces remarques”, conclut celle qui a vécu comme “une renaissance” son passage sur la scène du Lido enregistré en octobre dernier, pendant la pandémie de coronavirus.

    Lola Dubini avait porté plainte en 2019 contre cinq de ses harceleurs, dont leurs actes restent à ce jour impunis. “Je suis toujours en attente du parquet de Lille, honnêtement je croise les doigts, mais j’ai de moins en moins d’espoir que cela puisse aboutir, car il y a très peu de jurisprudences qui existent sur la grossophobie , alors que c’est une forme de discrimination. Je m’étais dit :‘si personne ne porte plainte, ces mecs-là ils continueront toute leur vie’ et je n’avais pas envie de laisser passer ça”.

    Aider les jeunes à accepter leurs formes

    La Youtubeuse aux plus de 500.000 abonnés a un rôle très important auprès du jeune public. Dans ses vidéos, elle évoque ces thématiques de harcèlement, notamment à l’école . Elle espère que sa participation à l’émission va inspirer des petites filles et des petits garçons qui complexent sur leurs formes.

    “Sur les réseaux sociaux, je reçois au quotidien des messages de garçons et de filles qui ont souvent des complexes avec leurs corps et ça me fait plaisir d’être d’une certaine manière leur confidente”, confie celle qui est également la marraine de l’association e-ENFANCE , qui lutte les formes de cyberviolence chez les jeunes.

    “Je suis flattée que des gens puissent trouver en moi juste quelqu’un qui leur ressemble parce que quand j’étais petite, à la télé, la seule femme forte qu’on retrouvait c’était Laurence Boccolini dans ‘Le Maillon Faible’ , qui avait un rôle de méchante, alors qu’elle est adorable.”

    Lola Dubini espère aussi provoquer un déclic chez les femmes rondes qui n’osent pas se faire dépister ou avoir un suivi gynécologique régulier par manque de confiance en elles. Des difficultés qu’elle explique en partie par la faible représentation médiatique de la femme de “taille 44 et plus”.

    “Dans les Disney, les femmes rondes ce sont des femmes méchantes généralement. Sauf que quand tu fais plus d’une taille 44, tu as le droit d’être un héros, tu as le droit d’être une héroïne, tu as le droit d’être premier rôle: tu as le droit de tout faire en fait! C’est pour ça que j’avais envie de me dépasser sur cette émission”, ajoute celle qui va sortir son premier album le 2 avril prochain. “Je me suis dit que si j’avais eu 12 ans et que j’avais vu une fille comme moi à la télé, je pense que je me serais peut-être un peu moins auto-flagellée.”

    À voir également sur Le HuffPost: “The Voice”: le conseil que Vianney aurait aimé recevoir s’il avait été candidat

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      Le directeur de l'école privée Saint-Jean-de-Passy mis en examen pour "agression sexuelle sur mineur"

      AFP • news.movim.eu / HuffingtonPost • 12 February, 2021 • 2 minutes

    (photo prétexte prise en décembre 2020 - MARTIN BUREAU / AFP)

    JUSTICE - Le directeur de Saint-Jean-de-Passy, un établissement scolaire privé réputé de Paris, a été mis en examen jeudi pour des soupçons d’ agression sexuelle sur un élève, a-t-on appris ce vendredi 12 février de sources concordantes.

    Daniel Chapellier, 71 ans, conteste ces accusations et a annoncé son intention de “se retirer pour assurer sa défense” et de “porter plainte pour dénonciation calomnieuse”, a indiqué la direction du groupe scolaire, dans une lettre envoyée jeudi aux parents d’élèves et professeurs, et dont l’AFP a eu copie.

    Le conseil d’administration de l’établissement du XVIe arrondissement, qui compte 3000 élèves, indique avoir “appris avec stupeur” cette mise en examen, annoncée par le Figaro et le Point et confirmée à l’AFP de source judiciaire.

    Le plaignant, un collégien de 14 ans, aurait été convoqué début février par M. Chapellier dans son bureau pour des problèmes de discipline, rapporte le Figaro . “La conversation aurait dévié sur des questions de sexualité” et le directeur est accusé d’avoir “eu des gestes déplacés envers l’élève” et de lui avoir demandé de lui “pratiquer une fellation”, poursuit le quotidien.

    Placé en garde à vue mardi à la brigade de protection des mineurs (BPM) dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris à la suite de la plainte, Daniel Chapellier a été présenté jeudi à une juge d’instruction.

    Mis en examen pour “agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans”, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a précisé la source judiciaire.

    Le conseil d’administration de Saint-Jean-de-Passy ajoute dans sa lettre avoir “pris acte de la décision de M. Chapellier” et “aussitôt nommé” Nathalie Doucet Ferrant, jusque là sous-directrice, pour le remplacer par intérim.

    “Conscients du traumatisme que cette nouvelle représente pour chacun d’entre nous”, il souligne rester, avec l’équipe de direction, ”à l’écoute” des parents et professeurs “dans les jours et les semaines qui viennent”.

    Le diocèse de Paris, autorité de tutelle de l’établissement, a de son côté indiqué “laisser la justice faire son travail”. “Nous n’avons aucun commentaire à faire”, si ce n’est souhaiter “que toute la vérité soit faite” dans cette affaire, a déclaré à l’AFP la directrice de la communication du diocèse, Karine Dalle.

    Daniel Chapellier, figure de l’enseignement privé catholique, avait pris sa retraite en 2015 après avoir dirigé pendant 13 ans un autre établissement réputé de la capitale, le lycée Stanislas. Il avait été rappelé à l’été 2020 pour assurer la transition à la tête de Saint-Jean-de-Passy, dont le directeur venait d’être licencié au terme d’une violente crise de gouvernance.

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