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      Hopium au bord du gouffre

      news.movim.eu / Reflets • 10 May, 2023 • 1 minute

    Berline haut de gamme à hydrogène : pile à combustible ou pompe à fric ?

    Un chiffre d’affaires égal à zéro, un résultat net qui accuse un déficit de 23,8 millions d’euros, et des charges d’exploitation avoisinant les 25 millions : à l’heure du bilan, la magie n’opère plus du tout autour de la belle Māchina d’Hopium.

    big.jpg?1683465129 Le magicien d'Oz, un bien joli conte - Capture d'écran

    Hopium plonge inexorablement dans le rouge depuis plusieurs mois. En dépit d’un risque majeur de dépôt du bilan, le conseil régional de la Région Normandie vient pourtant de lui porter secours via une bouffée d’argent frais de 2 millions . Ce prêt providentiel, consenti à taux zéro, remboursable sous les 18 prochains mois, est intervenu après l’annonce faite par la société d’implanter une usine d’assemblage à Douains, près de Vernon (27). Hervé Morin, président de la Région Normandie, assure de son côté qu’à travers « de cette aide exceptionnelle qui doit permettre à l’entreprise de poursuivre sa croissance dans un marché mondial très concurrentiel, la Région réaffirme sa volonté de soutenir le développement industriel de son territoire et de porter une véritable ambition pour le rayonnement de la filière hydrogène normande ».

    Une aide exceptionnelle, vraiment, de 2 millions €. - @ Reflets Une aide exceptionnelle, vraiment, de 2 millions . - @ Reflets

    Des observateurs locaux s’inquiètent toutefois de cette échéance, voire s’étonnent de la générosité Normande. Certes, cette décision resterait parfaitement louable vis-à-vis d’une entreprise locale en difficulté, mais ne s’agirait-il pas ici d'un étrange jeu de dupe… Qui aurait intérêt à quoi dans cette affaire? La question peut se poser au regard de certaines réserves émises par le commissaire aux comptes, chargé de superviser le dernier bilan d’activité d’Hopium : « Compte tenu de l’incertitude significative relative à la continuité d’exploitation, nous ne sommes...

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      What the FIC ?

      news.movim.eu / Reflets • 1 May, 2023 • 2 minutes

    L’ANSSI absente-présente au forum de la cybersécurité d’Avisa Partners

    Le fameux salon/forum de la sécurité informatique organisé à Lille par Avisa Partners bruissait cette année de rumeurs. L’État s’est en effet désengagé dans la toute dernière ligne droite. Après l’armée et la gendarmerie, c’est au tour de l’ANSSI de déserter les lieux quelques jours avant l’ouverture. Pas de stand cette année. Le patron de l’agence aura malgré tout tenu à venir y faire une apparition, et un discours d’ouverture…

    big.png?1682712107 La CNIL présente au FIC cette année encore - © Reflets

    « C’est un signe! » La phrase est partout mercredi 5 avril, jour de l’ouverture du FIC 2023. Sur les stands, il y a deux types de profils. Ceux qui ne veulent surtout pas se mêler de la « polémique » en cours et qui bottent en touche, comme la CNIL ou les Douanes, et puis les autres, qui sont perplexes, dans l’expectative, ou que l’annonce du retrait – de façade – de l’ANSSI inquiète. Prise dans une affaire de manipulation de l’opinion pour le compte de ses clients, parfois dans des pays un peu fâchés avec les droits de l’Homme, la société Avisa Partners a en effet été lâchée ces dernières semaines par l’armée, la gendarmerie et l’ANSSI (l’agence de sécurisation des réseaux informatiques essentiels). Avisa et la gendarmerie co-organisaient le FIC, un salon très couru de la cybersécurité. Après des mois de tergiversation, quasiment toutes les agences gouvernementales ont décidé de se retirer de l’événement.

    Poursuivi en diffamation par Avisa Partners, Reflets qui n’avait jamais mis les pieds au FIC en dépit d’une connaissance poussée de l’écosystème que forme le monde de la sécurité informatique, a décidé cette année d’aller voir sur place comment les exposants s’accommodaient de leur présence sur un salon qui vit une période de crise.

    Sur le stand de la CNIL, les deux personnes présentes sont visiblement un peu mal à l’aise. La personne qui semble être responsable s’approche. « Oui on a lu des choses dans la presse. On ne sait pas si c’est vrai ou si c’est faux ». OK. Mais sur...

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      Bassines #9 : Sainte-Soline, et avant ?

      news.movim.eu / Reflets • 1 April, 2023 • 1 minute

    Ecrire le scénario du pire et s’émouvoir de la fin de l’histoire…

    Énorme, par le nombre de participants. Terrible, en regard de celui des blessés. La manifestation du 25 mars s’est déroulée comme prévu, très mal. Pouvait-il en être autrement alors que les plaies des précédents affrontements sont restées béantes.

    big.jpg?1680290811 Le 25 mars 2023, surtout ne rien lâcher. - Reflets

    Flash-back dans les Deux-Sèvres. Nous sommes en octobre 2022, plusieurs milliers d’opposants dénoncent le projet de construction d’une réserve de substitution à Sainte-Soline. 1.700 policiers et gendarmes sont dépêchés sur place pour défendre le pourtour de quelques hectares de plein champ. Le Bilan de la rencontre est catastrophique : de nombreux blessés de part et d’autre et la promesse des manifestants d’y revenir, plus nombreux encore. Les leaders du mouvement s’insurgent et appellent à la désobéissance civile, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’offusque et parle-lui d’écoterrorisme. La mèche vient d’être allumée.

    Cinq mois plus tard, entre réforme des retraites et plan sécheresse, le sujet de la bassine de Sainte-Soline s’invite brutalement à l’Élysée. Pourtant depuis des années le dossier était posé sur un coin table, ou plus précisément sur un coin de territoire, comme laissé aux bons soins et à l’appréciation d’autorités locales. De sorte que Paris ne soit pas obligé de trop se prononcer dans ces affaires de partage de l’eau. Alors en régions, les bassines c’est parfois oui, ou parfois non.

    Les choix des uns contredisent les décisions des autres et les autorisations de construire une réserve s’opposent aux interdictions de stockage de l’eau. Présent sur place lors des affrontements, le député européen Benoit Biteau dénonce une non-prise en compte des problèmes par le gouvernement : « J’ai commencé à m’exprimer sur le côté inopérant des bassines en...

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      La police a désormais peur de la presse

      news.movim.eu / Reflets • 24 March, 2023 • 1 minute

    Mais pourquoi ?

    Une digue a clairement sauté durant ce mouvement social. La répression de la contestation du mouvement opposé à la réforme des retraites voit naitre une forme de violence à l'encontre de la presse. Hurlements, bousculades, méthodes pour empêcher la captation d'image, une vraie panoplie se déploie.

    big.png?1679675766 Si seulement certains policiers violents savaient lire ce qui est écrit sur ce brassard et comprendre le sens et l'intérêt de ce mot... - © Reflets

    Les violences policières ne sont pas une nouveauté. Les journalistes ne sont pas toujours passés au travers de la violence que peuvent déployer les forces de l'ordre sur le terrain. Lors des manifestations des Gilets Jaunes, nombreux ont été blessés par des tirs de LBD alors même qu'ils arborent des casques siglés « presse » ou des brassards très spécifiques. Pourtant, un cap est franchi ces derniers jours. Comme une sorte de « libération » d'une grande partie des policiers. Un dernier verrou qui saute ? On peut désormais traiter toute personne présente sur une manifestation comme un « ennemi » : manifestants, casseurs, journalistes, service d'ordre, syndicalistes... Tous dans le même panier : matraque pour tout le monde, hurlements, invectives, coups de bouclier... Mais surtout, les policiers font maintenant tout pour empêcher les journalistes de fixer des images de leurs dérapages.

    Pour cela, ils vont tenter de tenir les journalistes à l'écart, élargir au maximum le « périmètre » de leur intervention. Ils forment par exemple un mur humain autour de la personne interpellée qui empêche de voir ce qui se passe. Et si ce n'est pas suffisant, des policiers vont repousser physiquement les journalistes en leur hurlant dessus. Les moins expérimentés sont alors découragés et reculent.

    La nuit, des lampes surpuissantes sont utilisées pour aveugler les caméras. Elles succèdent aux lasers qui avaient été employés durant les manifestations des...

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      Manifestation du 23 mars 2023 : la réforme des retraites ne passe toujours pas

      news.movim.eu / Reflets • 24 March, 2023 • 1 minute

    800.000 personnes à Paris selon les syndicats, 119.000 selon la police

    Bastille-Opéra : le parcours était long. Des manifestants continuaient d'arriver deux heures après les premiers, donnant une idée de l'ampleur de la mobilisation. Des affrontements ont eu lieu à Opéra. La police a utilisé des gaz lacrymogènes sur la tête du cortège pourtant nassée et très compacte. Le soir, Paris s'est à nouveau enflammée.

    big.png?1679670251 La-La-Lère ! - © Reflets

    Le « spectacle » donné par les forces de l'ordre est de plus en plus mauvais. Les critiques les éreintent... Au delà de la plaisanterie, les policiers sont de plus en plus tendus, mais aussi, de plus en plus violents. Les anciennes barrières sautent allègrement. Les services d'ordre et la presse sont désormais traités comme les autres manifestants dont le sort est quant à lui de plus en plus dur.

    Les vidéos de violences policières se multiplient sur les réseaux sociaux, dans la droite ligne de la répression du mouvement contre la Loi Travail ou contre les Gilets Jaunes.

    Le gouvernement et le président de la république s'enferment dans le déni, soutiennent publiquement les forces de l'ordre alors que chacun peut constater les violences illégitimes chaque jour. Le chaos souhaité et généré par l'exécutif commence à prendre forme et il ne fait plus de doute que l'objectif est de pouvoir à terme se poser en seul recours contre « la chienlit » chère au Général de Gaulle. C'est la stratégie du pire qui ne peut tenir que si un drame n'intervient pas avant.

    En attendant le bus qui ne passera pas - © Reflets En attendant le bus qui ne passera pas - Reflets

    La colère s'installe. Elle s'empile même depuis des années. - © Reflets La colère s'installe. Elle s'empile même depuis des années. - Reflets

    Un cortège très fourni à Paris entre Bastille et Opéra - © Reflets Un cortège très fourni à Paris entre Bastille et Opéra - Reflets

    Où est Charlie ? - © Reflets Où est Charlie ? - Reflets

    Ce n'est pas ce que dit le peuple... - Copie d'écran Ce n'est pas ce que dit le peuple... - Copie d'écran

    Le choc des cultures - © Reflets Le choc des cultures - Reflets

    Partout dans Paris, de petits feux de poubelles. Les policiers arrivent systématiquement trop tard. - © Reflets Partout dans Paris, de petits feux de poubelles. Les policiers...
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      Bassines #8 : La justice d’aujourd’hui sera-t-elle l’injustice de demain…

      news.movim.eu / Reflets • 22 March, 2023 • 1 minute

    Le porte-parole du collectif Bassine non merci placé en garde à vue

    Venues s’intercaler entre deux journées de grève contre la réforme des retraites, les manifestations annoncées pour les 25 et 26 mars par les opposants aux bassines semblent irriter tout autant les instances dirigeantes. Mais qui va se charger d’éteindre ce départ de feu là : l’Élysée, l’intérieur, la justice, les préfectures, ou les quatre à la fois ?

    big.jpg?1679426546 Une convocation officielle ou un jeu de rôle ministériel ? - Reflets

    Julien Le Guet, le porte-parole de collectif ne retient plus ses mots : « Une fois de plus la préfète, en accord et en collusion avec le procureur, monte des opérations qui visent à nous intimider; les faits qui me sont reprochés datent de six mois et on me convoque une semaine avant la grande manifestation… ». Retour sur cette journée du 17 mars durant laquelle l’ordre judiciaire s’est passablement paré des attributs d’une justice de maintien de l’ordre.

    9 h : J. Le Guet est attendu à la gendarmerie de Niort - Reflets 9 h : J. Le Guet est attendu à la gendarmerie de Niort - Reflets

    Tout à débuté à 9HOO, devant les bâtiments de la gendarmerie de Niort où J. Le Guet était convoqué pour répondre des accusations de : « Participation à un groupement formé en vue de la préparation de violence contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens - Dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion ». Les faits qui lui sont reprochés remontent au mois d’octobre 2022, soit environ cinq mois auparavant. Cette convocation posée à quelques jours seulement de trois manifestations internationales frôle le coup de théâtre, sinon le coup de com’ à peine dissimulé. Autant dire que cette procédure semble davantage tenir de la mise au pas des réfractaires que d’un simple hasard du calendrier.

    Un comité de soutien s’organise devant la gendarmerie. - Reflets Un comité de soutien s’organise devant la gendarmerie. - Reflets

    Et les grandes manœuvres commencent! Julien le Guet est tout de suite placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête en cours, il s’est ensuite vu...

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      Le quinquennat de la matraque

      news.movim.eu / Reflets • 19 March, 2023 • 1 minute

    Gaz lacrymogène, matraque et garde à vue arbitraire, une méthode de gouvernement

    C'est une véritable plongée dans une dystopie qu'Emmanuel Macron impose aux Français, année après année. La violence physique via un maintien de l'ordre désormais sans limites n'est que l'aboutissement d'une violence psychologique bien plus pernicieuse.

    big.jpg?1679176841 Invalides, le 16 février 2019 - © Reflets

    Il faut se souvenir de l'émission de Mediapart dans laquelle Emmanuel Macron était invité en 2016 pour expliquer son programme. Un vrai ChatGPT avant l'heure. Des tombereaux de bla-bla et au sortir de plusieurs heures d'interview : un vide sidéral. Emmanuel Macron a énormément parlé pour, au final, ne rien dire du tout. Cela aurait dû alerter les observateurs et les électeurs. Le personnage s'est révélé dans cette entrevue. On pouvait entendre là, au pire, un vendeur de snake oil , et au mieux, un startupper pitchant son projet creux devant la BPI .

    A peine élu, je me revois discutant de ses choix de ministres avec un journaliste du Canard Enchaîné . J'étais effaré du niveau et des déclarations de l'époque. « Ils sont tout simplement incompétents, je n'ai jamais vu ça », lance mon interlocuteur qui a une longue expérience en ce domaine. Il n'avait pas tort. Emmanuel Macron s'est entouré d'incompétents durant tout son premier et son second quinquennat. La technique est connue de tous les jupitériens en herbe : cela trahit une volonté de tout contrôler sans que personne ne puisse devenir un potentiel challenger.

    L'homme est un fin connaisseur, il a éjecté François Hollande de la course à l'Elysée avant même qu'elle ne commence. L'enfant-roi, incapable d'entendre la moindre critique, persuadé de tout savoir et de tout faire mieux que les autres va laisser libre cours à ses élucubrations ultra-libérales...

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      Jacques Trentesaux, investigateur tout-terrain

      news.movim.eu / Reflets • 18 March, 2023 • 1 minute

    Dessous Choc #12

    Dans ce nouveau numéro de "Dessous chocs" nous laissons la parole à Jacques Trentesaux. Ce natif d'Armentières, cité ouvrière du Nord, évoque, au micro d'Antoine Bellier, sa vocation de journaliste qui n'est pas étrangère à sa passion de la transmission, héritée de ses parents instituteurs.

    Après être passé par différents titres de presse régionaux et nationaux dont La Voix du Nord , La Croix ou encore La Tribune , il est devenu rédacteur en chef des numéros « régions » de L'Express . Farouchement attaché à la liberté de la presse, il a un beau jour décidé de quitter le navire quand l'hebdomadaire a été racheté par la patron de SFR, notre Patoche national, bien connu des lecteurs de Reflets , je veux bien sûr parler de Patrick Drahi.

    Agé de 50 ans, Jacques Trentesaux eut alors l'idée un peu folle de fonder, avec certains de ses confrères, Mediacités , un pure player dont le credo résonne à la fois comme un avertissement adressé aux barons de tous bords et comme une promesse pour les citoyens attachés à une information digne de ce nom : « l'investigation sans concessions ».

    Ce média qui a pour spécificité d'être enraciné localement, est à l'origine de plusieurs affaires retentissantes dont celle mettant en cause le président de la métropole lilloise. Pour autant, ce n'est pas le scoop à tout prix que recherche Mediacités . Son objectif est d'abord de remplir une mission d'intérêt général en informant au sens plein du terme, c'est-à-dire en déjouant les pièges du story telling , contribuant ainsi à renouer la confiance entre les citoyens et les médias.

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      Cyber mercenaires russes : le péril rouge

      news.movim.eu / Reflets • 15 March, 2023 • 1 minute

    Миграция в качестве красной команды

    L’hiver est rude en Russie, même pour les hackers, pourtant privilégiés car exemptés de conscription, certains de ne pas finir les tripes à l’air au fond d’une tranchée dans le Donbass. Mais face à un avenir de plus en plus incertain, ils sont de plus en plus nombreux à choisir le chemin de l’exil. Un flux migratoire dont on parle peu, mais qui devrait pourtant nous alarmer.

    big.jpg?1678812257 Vol Moscou-Dubaï, plusieurs départs chaque jour de la semaine à partir de 200$ en classe éco - Copie d'écran

    Si de nombreux russes choisissent avec plus ou moins d'enthousiasme la voie du mercenariat proposée par Prigozhin, il en est de même, plus discrètement, chez les hackers, mais dans une version bien plus confortable que celle offerte par Wagner : au soleil à Dubaï, au sein de la cyber armée émiratie.

    This is cyber Sparta

    Our arrows will blot out the sun - Then we will fight in the shade. Our arrows will blot out the sun - Then we will fight in the shade.

    L’histoire de la cyber armée émiratie remonte a 2005, quand Richard Clarke, qui avait initié au lendemain du 11 septembre 2001 le renouveau cyber aux Etats-Unis, rejoint les Emirats pour se mettre au service de Mohammed ben Zayed, une vieille connaissance.

    Beacon Red , Dread , Darkmatter ou encore Project Raven sont autant de divisions - mythiques chez les blackhats - de cette cyber armée assemblée par les Emirats Arabes Unis depuis bientôt vingt ans.

    La cyber Sparte qu’est devenue Dubaï entrera dans l’Histoire pour avoir embauché dès 2008 des bataillons de mercenaires issus des rangs de la NSA, et pour avoir, sous couvert d’anti-terrorisme, lutté dès les débuts du Printemps Arabe contre toute velléité de démocratie ou de droits de l’Homme dans le monde arabe, et ce partout dans le monde.

    Consultez un mini-docu sur la naissance de la cyber armée émiratie sur Youtube :

    Installés depuis longtemps à Dubaï, ces cyber mercenaires dont les revenus sont très conséquents, profitent d’un univers fait de luxe, de soleil et de sable fin, popularisé sur Instagram par nos influenceurs nationaux....

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