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      Road trip Electrique : l'itinéraire (partie 2 sur 2)

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 14 October, 2020 • 6 minutes

    Moto électrique sur fond d

    Il ne me reste plus que quelques jours pour utiliser la moto et la rendre. Un coup d’oeil sur la météo me fait comprendre que le temps sera défavorable pendant le week-end (je regarde cela le lundi soir). Après-demain mercredi matin, j’ai un rendez-vous [ 1 ] , mais je peux partir dans la foulée. Ça tombe bien, Nîmes est à portée d’une journée de route, et je peux rendre la moto vendredi en fin de journée à Lyon. Allez, on va essayer de faire ça ! Mais avant, on va profiter du coin !

    7 - Boucle Perpignan - Limoux - Gorges de Galamus - Perpignan (242 km)

    Avant de remonter vers le nord, j’ai le temps de faire une boucle pour voir un autre dino de l’Internet. Ca tombera à l’eau à la dernière seconde, mais tant pis. Je remonte décide de retourner à Limoux par les petites routes. Un coup d’application Calimoto plus tard, me voilà avec un itinéraire en or :

    carte indiquant un trajet Perpignan - Limoux

    Je n’irais pas dire que les routes sont parfaitement surfacées, mais la Zero s’en accommode presque aussi bien que si j’avais un de mes vieux trails. C’est incroyable comme cette moto est confortable avec un look sportif. Elle cache bien son jeu :

    Moto électrique sur route abimée

    Une côte s’annonce, au bout apparait l’étonnant château cathare de Quéribus !

    Chateau de Quéribus

    Un peu plus loin, je passerai le château cathare de Peyrepertuse .

    carte indiquant un trajet Limoux - Gorges de Galamus - Perpignan

    Je mets la moto en charge à Limoux. Un employé municipal, juste à coté, me voit la brancher, s’approche et me demande l’air étonné si elle est électrique. Quand je lui répond par l’affirmative, il enchaine en boucle « Oh putain, oh bordel, oh putain, oh bordel » et prend une photo pour ses collègue « sinon ils ne me croiront jamais ».

    J’improvise une visite de Limoux (très sympa), je déjeune et je reviens vers la moto. Coup de fil avec Alex, qui connaît bien le coin et me suggère un itinéraire par les gorges de Galamus, que j’ai déjà visitées par le passé. Un coin superbe !

    L’Agly, le cours d’eau qui passe par les gorges de Galamus :

    Un ruisseau dans la montagne

    Les gorges elles-mêmes :

    Les gorges de Galamus

    Après le gorges, j’approche de St Paul de Fenouillet. Le soleil descend sur l’horizon, la lumière devient dorée. Un grand moment à rouler nez au vent, au milieu des vignes et dans le silence :

    Une moto près des vignes avec la montagne au fond

    Je reviens à Perpignan et je prépare mes affaires pour le lendemain !

    8 - Perpignan - Nîmes (260 km)

    La maison fermée, les affaires chargées sur la moto, je me prépare à passer par des petites routes, mais le vent est fort et je fais une entorse à mes habitudes en prenant un bout d’autoroute puis la nationale vers Béziers où je déjeune en même temps que la moto se charge, juste devant l’hôtel de ville. Avec tout ça, je pense aux copains cyclistes de Montpellier ( JeSuisUnDesDeux ) que je n’aurais pas eu le temps de voir. Ça sera pour une prochaine fois. À vélo ?

    carte indiquant un trajet Perpignan - Nîmes

    En arrivant à Nîmes, je pose mes bagages à l’hôtel, je branche la moto à une borne de recharge proche pour avoir l’esprit libre demain au moment de partir. Et je rejoins à pieds un autre dino de l’Internet, pour déguster une blanquette (maison) et prendre livraison de nougat (maison aussi).

    Nîmes et ses arènes sont belles sous la lumière dorée :

    Les arènes de Nîmes

    Je vous épargne les photos de chat et de vieux schnocks de l’Internet lors de cette très plaisante soirée…

    9 - Nîmes - gorges de l’Ardèche - Gerbier de Jonc - Le Puy en Velay

    Il a été convenu avec Laurent (l’autre dino), qui est aussi motard, d’aller faire un tour à moto ensemble jusqu’à Uzès boire un café avant de repartir chacun de son coté.

    Nous tombons sur une référence inattendue à Gilles Deleuze .

    Nous sacrifions à la cérémonie du selfie ( so 2015! ) masqué ( so 2020! ) avec l’air aimable et je pars vers le nord et Laurent vers le sud.

    Tristan Nitot et Laurent Chemla portant des masques contre la Covid

    J’ai un un bien joli programme moto pour la journée :

    carte indiquant un trajet Nîmes - gorges de l

    En effet, on va commencer par les gorges de l’Ardèche, les monts d’Ardèche avant d’arriver au Puy en Velay où j’ai réservé un hôtel.

    D’abord, un petit coup de charge à Villeneuve de Berg, où je ne résiste pas à goûter le nougat, le meilleur que j’ai jamais mangé !

    un couteau et un nougat sur un sac de moto

    Bitume parfait, météo parfaite, moto d’exception :

    Moto dans les gorges de l

    Je m’arrête à chaque fois que c’est possible. La moyenne en prend un sacré coup, mais c’est trop bon, surtout qu’à chaque aire d’arrêt il y a des motards ont des tas de questions sur la Zero. Comme j’ai eu les mêmes sur Twitter, je prépare un billet avec les questions et mes réponses.

    boucle de l

    Pont d

    Je reprends ensuite les petites routes au bitume aléatoire :

    Petite route

    Les monts d’Ardèche sont magnifiques, du bonheur à moto :

    Ça monte, ça monte, on arrive au mon Gerbier de Jonc, source de la Loire, avec ses 1417 m d’altitude. Il fait carrément frisquet, mais la lumière est sublime !

    Gerbier de Jonc, 1417m d

    Ça continue vers le Puy en Velay

    moto et route de campagne

    J’approche du Puy en Velay, dont la silhouette est reconnaissable entre 1000 :

    Le Puy en Velay sur fond de coucher de soleil

    Je pose mes affaire, je branche la moto, je dîne et je vais visiter la ville by night . C’est magnifique !

    Une rue de la ville haute du Puy en Velay de nuit

    10 - Le Puy en Velay - Lyon

    C’est le dernier jour du voyage ! C’est rarement un moment facile, si dire qu’il va en plus falloir rendre la moto, et ce temps… Il ne pleut pas, mais il fait très gris et très froid. 9°C. Je sors de la ville et c’est un fort brouillard qui m’attend sur la route. Bon, tant pis pour les petites routes, c’est trop dangereux, on va attendre que ça se lève. Je n’aurais pas à attendre longtemps, car en montant dans les hauteurs, le brouillard se dissipe. Je prends la première sortie, j’ai vue sur la vallée où les nuages se sont accumulés :

    Vallée dans le brouillard

    Le reste du trajet du jour sera fort sympathique, toujours avec beaucoup de virages.

    carte indiquant un trajet Le Puy en Velay - Lyon

    Avec un rythme aussi tranquille (brouillard et gravillons obligent), l’autonomie monte. J’ai utilisé 8 % de batterie (92 % de SoC mais il me reste 214 km d’autonomie ! (Chez Zero on dit « portée ») :

    compteur numérique de moto indiquant 214 km d

    Arrivée au col de Gratteau (1205 m), avec une vue superbe sur la vallée du Rhône et, de l’autre coté, le Vercors, à 70 km à vol d’oiseau.

    Vallée du Rhône

    Derrière, l’émetteur TDF du mon Pilat :

    Emetteur TDF du mon Pilat

    Ensuite, ça descend Lyon. Arrivé avec un peu d’avance, je fais un crochet pour rendre visite à deux anciens collègues, Lapalice et Matt . La moto semble plaire, à l’un pour ses performances (il est motard) et à l’autre pour son silence.

    Il est temps de me diriger vers la concession Zero de Lyon où j’ai rendez-vous (coucou CityBike 69 !). Le compteur annonce 2198 km depuis Paris, auxquels il faut ajouter les 320 km entre Dijon et Paris, soit un total de 2518 Km, avec au moins 95 % de petites routes. Aucun souci avec la moto, qui s’est comportée merveilleusement bien, malgré son lourd chargement (150 kg en comptant pilote et bagages) et les routes empruntées, bardées de gravillons.

    Compteur de moto affichant 2198 km parcourus

    Lors de prochains billets, je reviendrai sur les questions que peuvent se poser les pilotes et sur la problématique de l’électrique et du bilan carbone.

    Note

    [ 1 ] Un débat télévisé sur Bsmart.fr (vidéo à partir de 12:30).

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      En vrac du mardi

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 13 October, 2020 • 6 minutes

    Climat

    Vous savez, j’ai écrit mon premier article sur le réchauffement climatique en 1972. Puis vingt ans plus tard, j’ai décidé de ne plus jamais écrire sur ce sujet parce qu’il est devenu un objet uniquement politique. La plupart des gens qui en parlent n’ont jamais suivi un cours de physique atmosphérique ni de chimie atmosphérique. Ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est le méthane ou le dioxyde d’azote. Ils n’ont aucune idée de ce que représente potentiellement le réchauffement.

    Numérique

    Storytelling

    • L’auteur des discours d’Obama liste 5 astuces de Storytelling :
      • L’histoire est plus importante que les mots
      • Faire simple et court, moins de 20 mn dans tous les cas, et réduire l’histoire à l’essentiel
      • Toujours aborder les arguments contre votre position pendant la présentation, pas après.
      • L’empathie est la clé : parler le langage de l’audience, en adressant les problèmes auxquels ils font face ;
      • Le rôle de l’émotion, indispensable pour la persuasion

    Note

    [ 1 ] Article lisible en mode lecture dans Firefox.

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      Road trip Electrique : l'itinéraire partie 1 sur 2

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 11 October, 2020 • 8 minutes

    la Zero SR/S en bord de mer

    Me voici donc de retour à Paris après 10 jours sur la route à fair un petit tour de France. Je récapitule ici l’itinéraire employé. On remarquera que mes traces ne sont pas toujours indiquées sur les cartes, car il m’est arrivé de ne pas enregistrer mon trajet sur certains tronçons.

    0 - Dijon - Paris

    Comme je l’indiquais dans mon précédent billet , je suis allé chercher la moto à Dijon pour la ramener ensuite à Paris après un trajet épique d’environ 320 km. Je remets alors le compteur journalier à 0.

    1 - Paris - Le Mans

    Le départ se fait sous la pluie. Veste étanche, pantalon de pluie, surbottes, sac étanche, je suis bien équipé, mais j’aurais préféré partir sous le ciel bleu, ou au moins sur une route sèche. Du coup, moi qui comptais prendre la vallée de Chevreuse, je change pour l’autoroute puis la nationale 12 direction Dreux. Pas folichon, mais plus sûr. Au bout d’un moment, la pluie cesse, et je peux plus sereinement emprunter les petites routes. J’ai prévu de recharger ma batterie à Châteauneuf-en-Thymerais. La borne est libre, elle fonctionne, tout semble sur des roulettes. Sauf que nous sommes lundi et que l’activité déjà réduite habituellement dans ce village en limite de parc du Perche l’est encore plus. Finalement j’achèterais un hot-dog béchamel que je vais manger tiède dans un bistro qui veut bien m’accueillir. L’ambiance est assez morose, mais on fait aller !

    45 minutes plus tard, la batterie est à 100 % comme prévu, je programme le GPS direction Le Mans via le Perche, toujours aussi joli.

    carte indiquant un trajet Paris - Le Mans

    En rouge, le trajet. En bleu, des trajets précédents

    Arrivée au Mans où j’avais prévenu que j’avais une moto électrique. Le parking de l’hôtel m’accueille moyennant finances et me permet (sans supplément !) de me brancher sur la prise domestique toute proche. Je vais pouvoir charger en quelques heures pour repartir demain. En attendant, je sors dîner avec les organisateurs de l’événement Connect et l’autre conférencier, le champion olympique Edgar Grospiron, personnage très sympathique. Nous traverserons la vieille ville du Mans après la sympathique soirée. Le lieu est magique !

    Le lendemain matin, j’ai mis le réveil, je tiens à assister à la présentation d’Edgar Grospiron, et j’apprécie sa simplicité et son humilité quand il raconte son histoire, entre bosses, blessures, erreurs et retour triomphant. C’est inspirant et très plaisant.

    Mon tour vient de présenter ma conférence, où on fait un tour d’horizon des technologies du numérique pour parler Covid et changement climatique. C’est la première fois que j’aborde ce sujet en publique, et il semble bien reçu. C’est un soulagement de voir que mon travail en amont me permet d’assurer ! Je fais quelques vidéos, quelques photos, discute avec des visiteurs et des exposants, et il est l’hure de reprendre la route. L’événement a eu lieu à la MMArena , le grand stade de foot du Mans, juste à coté du circuit auto/moto, d’ailleurs des motos sont en train de tourner. En me dirigeant vers la Zero, je vois un vélo cargo qui m’arrache un sourire et je pense à quel point il peut sembler incongru dans ce temple du moteur thermique et de la compétition. Il me paraît pourtant promis à un grand avenir, comme si c’était lui qui avait raison sur le long terme, dans un paysage où il semble étranger.

    Je me dirige vers ma moto électrique, sangle mon sac et je pars en silence. Quelques minutes plus tard, je réalise que sans le vouloir, j’emprunte la célèbre ligne droite des Hunaudières qui fait partie du circuit. Quelle drôle de sensation de rouler ici, dans le sifflement discret du moteur électrique et de sa courroie de transmission, loin de toute idée de battre des records ou des concurrents, occupé juste par le plaisir de rouler calmement sur de longues distances pour découvrir de nouveaux paysages…

    2 - Le Mans - Tours

    Je me dirige donc vers Tours. L’étape du jours est particulièrement courte car je savais que je ne pourrais quitter Le Mans qu’en fin de journée. J’arrive à l’hôtel en centre ville, très modeste, mais avec un atout de charme pour moi : il a une borne de charge rapide ! L’hôtel est vieillot et tarabiscoté, mais le patron est très sympa et le personnel aussi. Un rapide dîner en ville me laisse le temps de travailler sur mon speech de vendredi à Toulouse.

    Carte indiquant un trajet Le Mans - Tours

    3 - Tours - Périgueux

    Nouveau départ sous un temps menaçant, je mets (encore !) les vêtements de pluie. Mais en traversant le village de Barrou, je vois un garage comme dans le temps, je décide de m’arrêter pour faire une photo, le nom m’a interpelé :

    Garage Barroudeur à Barrou

    Le patron sort, on discute franchement, le tutoiement vient facilement, il me pose des questions sur l’électrique — c’est la première fois qu’il en voit une — super sympa.

    Carte indiquant un trajet Tours - Périgueux

    La pluie recommence, mais la route, dans la forêt est belle :

    route dans la forêt

    Je longe la Dordogne et passe tout près du Bugue (ce qui ne manque pas de sel pour un informaticien !) :

    La moto sur une route du Périgord

    Ce soir, je dors à Périgueux. À l’hôtel, la réceptionniste me donne la chambre 007, je me dis que c’est l’effet “moto électrique du turf” qui me vaut cet honneur, et puis juste après elle me montre où charger la moto, juste à coté des poubelles, que nous pousserons pour l’occasion. Mon égo, boursouflé quelques minutes, revient à un état normal, et c’est tant mieux…

    4 - Périgueux - Cahors - Toulouse

    Départ avec les vêtement de pluie… ça devient une manie ! Mais le temps se lève alors que j’approche de Cahors, où je déguste une salade comme on sait les faire dans le coin juste à coté du pont de Valentré :

    Pont de Valentré à Cahors

    carte indiquant un trajet Cahors - Toulouse

    J’arrive à Toulouse habillé en marin pêcheur, ça fait un peu tache dans le bel hôtel réservé par les organisateurs de la Mêlée Numérique. Le réceptionniste, très sympathique, m’a réservé une place près d’une prise domestique. On branche, quand je redescends de ma chambre, je le voir courir partout : les plombs du parking ont sauté, la Zero tire trop de courant ! J’appelle Zero pour savoir comment résoudre le problème : il y a une manipulation à faire sur le câble pour réduire la puissance consommée par la charge. Ca mettra le double de temps, mais peu importe, j’ai la nuit devant moi. Ce soir, je mets la touche finale à ma présentation pour demain matin.

    5 - Toulouse - Castelnaudary - Perpignan

    Hier, j’ai pris la moto pour aller dîner avec des copains motards. 9°C au retour, ça pique !

    SMS d’un des copains qui me dit “si tu ne tardes pas, tu peux partir avant la pluie et rouler au sec”. Sauf que non, la pluie arrive avant mon départ. Bref, j’enfile encore la tenue de pluie, comme tous les jours sauf pour Le Mans - Tours… Qui disait que ce road trip était une idée à la con ? Moi ! (Et j’avais raison).

    Je prends la rocade et un bout d’autoroute pour sortir de Toulouse. Coup de Boll, le vent assez fort m’est favorable, je constate que l’autonomie augmente alors que je roule. Comme je n’ai pas utilisé mon GPS moto (Calimoto) pour le début de l’itinéraire, celui-ci n’apparaît pas sur la carte. Je sors vite de l’autoroute — elle n’a pas d’autre intérêt que d’aller vite et ça n’est pas mon approche — à Montgiscard et je prends la route qui longe. Arrivé à Castelnaudary, la météo est plus clémente, j’enclenche l’ application Calimoto (celle qui m’a servi pour faire les copies de cartes et je prends des petites routes.

    carte indiquant un trajet Toulouse - Castelnaudary - Perpignan

    À un moment je me demande si je n’ai pas traversé l’océan atlantique par mégarde pour arriver… à Montréal !

    La Zero à Montréal

    Plus au sud, les Pyrénées sont bien enneigées :

    Les Pyrénées

    Ce soir, je loge pour quelques nuits chez un copain qui a une maison à Perpignan. Merci Alex !

    6 - Boucle Perpignan - Cerbère

    Je profite d’être à Perpignan pour aller faire un tour plus au sud où j’ai des souvenirs (St Cyprien, Banyuls et Collioure). La route entre Collioure et Cerbère est sublime ! Bitume parfait, des virages à n’en plus finir, du ciel bleu et la mer juste en bas… Sortie de route interdite et probablement fatale !

    carte indiquant un trajet Perpignan - Cerbère et retour

    Collioure est encore plus joli, surtout hors saison :

    Collioure, son fort et son église

    Je demande à une policière municipale où je pourrais prendre une photo de la moto avec le panorama derrière sans que ça soit illégal, elle me répond avec son accent du coin « Oh, moi je dirais juste pas vu pas pris !». Bon, on va faire comme ça :-)

    Je repars, direction Banyuls où je déjeune, au bord de la plage, puis direction Cerbère :

    Cerbère

    L’ancien poste frontière avec l’Espagne, désaffecté :

    L

    Un peu plus loin, la vue sur l’Espagne :

    La Zero SRS/S avec l

    Au retour, petite séance photo en bord de mer et une bonne averse sur le coin de la figure fait que je rentre directement par la grande route plutôt que la les virages de la côte.

    Demain, je vais faire un tour dans l’arrière-pays puis je rentre à la maison. On en reparle dans un prochain billet !

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      La Fresque du Climat

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 10 October, 2020 • 1 minute

    Logo de la Fresque du Climat

    Je crois qu’il est essentiel que chacun se mette à niveau et se forme sur le climat : c’est le plus grand problème que l’humanité ait à affronter, et comment faire face à un problème si on ne le comprend pas ?

    Cela fait des années que je travaille dessus à titre personnel, à lire des tas de choses, à suivre des cours en ligne , écouter des conférences en vrai ou en ligne, à écrire, ici sur le Standblog ou à gribouiller sur du papier. Et c’est compliqué : on parle physique de l’atmosphère, chimie organique, économie, politique et gouvernance, sociologie et psychologie.

    Comment comprendre comment fonctionne tout ce système, comment tout cela s’imbrique ? Aujourd’hui, je crois pouvoir dire que la meilleure solution pour comprendre vite et bien passe par la fresque du climat . C’est un atelier ludique où on apprend en groupe comment fonctionne le changement climatique et comment tout cela s’articule, le tout basé sur les travaux scientifique du GIEC . En 3 heures, on comprend beaucoup mieux, et cet apprentissage s’est fait dans la bonne humeur, avec d’autres personnes. C’est infiniment plus facile, plus rapide et plus entraînant que de lire un livre, et on fait ça en groupe !

    Il y a plein de dates d’atelier déjà programmés , dans la vraie vie ou en ligne. Ça ne coûte que quelques euros et c’est même gratuit pour les chômeurs et étudiants.

    Ça vaut vraiment le coup, allez-y, vous ne le regretterez pas !

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      Road trip : une idée (électrique) à la con

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 28 September, 2020 • 8 minutes

    Un road trip Electrique

    J’ai eu une idée à la con, laissez-moi vous l’expliquer :

    J’ai été invité à intervenir prochainement à deux événements sur le numérique, Connect, au Mans , le 29/09/2020 et la Mêlée Numérique, à Toulouse , 3 jours plus tard, cela signifiait passer beaucoup de temps dans les transports, le TGV pour Le Mans, et pire, l’avion pour Toulouse (forcément). Mais moi, j’ai deux vices : le vélo et la moto. Le vélo, vu les distances, mon niveau, les bagages et le temps disponible, c’était raté. Par contre, à moto, c’était jouable, d’autant que de Toulouse, les Pyrénées sont “proches” et promettaient un superbe terrain de jeu. J’ai déjà fait ce genre de chose, d’aller à des rendez-vous lointains à moto : Malaga, Munich, Milan, Quimper, Epinal, et ça m’a laisser d’excellents souvenirs. Et puis les hasards de la vie ont fait que j’ai eu, pour d’autres sujets, le responsable France de Zero Motorcycles au téléphone, qui m’a proposé d’essayer la nouvelle Zero SR/F . Toujours prêt à dire une bêtise, je demande : « ça serait possible de l’avoir pour 15 jours ? ». Et là, contre toute attente, il répond positivement.

    Et du coup la voilà :

    Moto Zero Motorcycles SR/F

    Pourquoi dis-je un peu plus haut que c’est une idée à la con ? Parce que je n’aime pas les sportives, mon truc c’était les customs, les néo-rétros et puis les trails, bref des machins souvent achetés d’occasion, au caractère agricole et prévus pour aller loin, longtemps et bien chargés (la moto, pas le pilote !). Et là, on me propose à peu près tout le contraire, à savoir une moto-super high-tech, sportive, avec une autonomie ridicule (de l’ordre de 160 km en conditions réelles) et juste un vide poche pour les bagages. Je vais sûrement le regretter, mais j’ai donc accepté. Je m’en mords déjà les doigts !

    Mercredi, j’ai rendez-vous avec François, mon contact chez Zero Motorcycles, à Dijon. J’arrive en TGV avec mon casque sous le bras, et lui en camionnette avec la SR/S à l’arrière. Nous sortons de l’agglomération avant de s’arrêter sur un parking, à Sombernon, pour mon premier contact avec la moto.

    Elle est belle, racée, d’un joli gris vernis sur le carénage. Éclairage à LED, écran numérique, connexion Bluetooth, c’est très moderne et ça change de mes habitudes (Suzuki V-Strom).

    François a eu la bonne idée de mettre des sacoches Shad dessus, ce qui va m’aider pour transporter mes affaires, dont les deux câbles de recharge (un type 2 pour la charge rapide et un câble pour prise domestique pour la charge pendant la nuit). Le modèle est dit “Premium” car possédant quelques options, dont les poignées chauffantes et un chargeur 6 KW au lieux de 3 sur le modèle standard charge rapide (je reviendrais sur le sujet), avec en prime l’option charge rapide (12 kW).

    Alors, on roule ?

    La moto descend de la camionnette, j’enfile mon casque et je l’enfourche. Quelques explication d’usage de la part de François avant de partir :

    • Pas d’embrayage, pas de boite de vitesse, donc pas de sélecteur
    • Un tour de clé, on relève la béquille latérale, on vérifie le coupe-contact, le petit voyant est au vert, il suffit de tourner la poignée de gaz et la moto avance !
    • Les modes moteur sont multiples : Rain / Sport / Street / Éco / Personnalisé, on va commencer par Street.
    • Les commodos sont assez simples d’utilisation pour commander le tableau de bord.
    • Quand et comment recharger la moto (je reviendrais sur ce sujet).

    Oui bon d’accord, mais on roule ou pas ?

    Oui, oui, ça vient, j’ai juste un peu d’appréhension, malgré 30 ans de moto derrière moi. Ça me le fait à chaque fois que je monte sur une nouvelle moto où je n’ai pas mes habitudes, d’autant plus quand elle est chère (celle-ci dépasse les 25 000 € !) et différente de ce que j’utilise habituellement (surtout des trails en ce moment).

    En fait, ça va. Les jambes sont un peu repliées pour mon mètre 85, mais je ne suis pas trop penché en avant, moins que ce que je redoutais, et ça me rassure.

    Tristan sur la Zero SR/S

    Je commence à doucement tourner la poignée, la moto avance lentement, je trouver la sortie du parking et hop, direction Paris par les départementales. Le pare-brise ne protège que le corps mais pas le casque, et donc les moucherons commencent à s’accumuler sur la visière. Plusieurs choses surprennent à bord. D’abord l’absence d’embrayage et de sélecteur, que je tenterais d’utiliser en vain à plusieurs reprises. Ensuite, le bruit, beaucoup plus faible que celui d’une moto thermique. On entend bien des sifflements, la courroie, le moteur, et bien sûr le vent, mais c’est vraiment une expérience zen. C’est génial !

    Cela dit, la zenitude s’arrête brusquement quand on tourne un peu plus la poignée, et laisse la place au serrage de fesses. C’est très variable en fonction du mode moteur, mais à part le mode pluie, c’est juste monstrueux ! Le moteur a une capacité d’accélération hallucinante. Pour ceux qui s’intéressent à la valeur de couple : 19 m.kg, à comparer avec les 10 m.kg d’un moteur thermique de 1000 cc. Vous avez bien lu, cette moto a une patate digne d’un moteur de 2 L, du même ordre de grandeur qu’une Triumph Rocket III , qui pèse 140 kg de plus…

    On en viendrait presque à oublier que la moto est très confortable : pas de turbulences dans le casque, pourtant très exposé, un excellent confort de suspension et une position pas trop penchée qui va permettre de rouler longtemps. Ça tombe bien parce que vu comment la jauge d’autonomie a tendance à chuter, ça incite à rouler aux vitesses légales. En effet, plus on roule vite, plus ça consomme, et ce, de façon exponentielle [ 1 ] !

    Mais pourquoi tu t’arrêtes ?

    Le souci, c’est que même avec mes habitudes d’éco-conduite, l’autonomie est réduite, de l’ordre de 160 km en roulant sur des départementales à vitesse légale ( 90 km/h en Côte d’Or ). Je cherche une station de charge sur l’indispensable application ChargeMap, je trouve un Leclerc [ 2 ] tout proche, à Tonnerre, et la charge se passe à la perfection : toutes les places sont libres, ma carte de charge est tout de suite reconnue, les prises sont compatibles, et j’arrive donc à charger à 12 kW. 40 minutes plus tard, juste le temps de faire un tour sur Twitter et de passer un coup de lingette nettoyante et on repart !

    Une borne de recharge de véhicule électrique

    Je repars, la conscience tranquille, la jauge affiche 100 % de charge, et j’apprécie le moment à moto. Un temps correct, une moto haut de gamme, puissante, confortable et silencieuse, c’est vraiment plaisant. 110 km plus tard, je m’arrête à Donnemarie-Dontilly, près de Montereau-Fault-Yonne. Je trouve la borne, mais elle n’accepte de charger qu’à la moitié de la vitesse de charge nominale. Du coup ça va mettre deux fois plus de temps, on passe à une heure et demi ! Je me promène, je mange une pizza à un kiosque tout proche. La nuit tombe et la pluie, la vraie arrive. Heureusement, j’ai tout prévu : j’enfile mes surbottes, je sors mon pantalon de pluie de sa pochette et c’est là que je réalise… que j’ai pris par erreur une surveste de pluie à la place ! Grand éclat de rire devant mon erreur, je vais me faire tremper, c’est sûr !

    La station service à coté de la borne, juste avant la pluie

    La station service à coté de la borne, juste avant la pluie

    Effectivement, quelque minutes plus tard, c’est la tempête. Je suis presque face au vent, et du coup l’autonomie baisse beaucoup plus vite que prévu ! Je prends des trombes d’eau sur le coin de la figure, les brindilles sont arrachées des arbres par le vent, du coup je ralentis pour limiter les risques. Malgré les bourrasques, la moto tient bien son cap, mais je ne suis pas du tout rassuré. Dans ces conditions, l’autoroute me semble plus sûre, mais c’est quand même compliqué : la visibilité est très limitée, je me fais parfois doubler par les camions. Une certitude : la scooter des mers sur autoroute, même électrique, c’est nul.

    J’essaye de faire un coup de charge vers Corbeil-Essonnes, mais la borne que j’avais repéré sur ChargeMap est fermée la nuit alors que l’application indique qu’elle est disponible 24/7. Trempé jusqu’aux os, j’enrage avec mes 30 % de batterie restante. Je reprends l’autoroute, mais vers Longjumeau, le vent est plutôt en ma faveur et mon autonomie descend beaucoup moins vite. J’arriverais à la maison après 7 h de route, trempé mais heureux comme un gamin qui a fait une bêtise et qui s’en est sorti à bon compte.

    Dans les jours qui ont suivi, j’ai tenté de recharger la moto (ça n’est pas possible dans mon parking) avec beaucoup de difficultés, avant de finalement trouver une borne à Issy les Moulineaux qui a fonctionné au troisième essai, en payant avec ma CB au lieu des cartes de charge que j’avais. Ça augure mal de la suite !

    Hâtons nous lentement vers l’Ouest puis le Sud

    Bon, c’est pas tout ça, mais nous sommes lundi et je dois être ce soir au Mans pour la conférence de demain ! Je compte y aller par les petites routes ce matin dès que la pluie s’arrête. Et après, Toulouse pour la Mêlée Numérique et peut-être, si ça se passe bien, les Pyrénées ! les Pyrénées, ça devrait bien se passer :-(

    Souhaitez-moi bonne chance, parce qu’entre l’autonomie réduite, la météo pourrie et les stations de charge rétives, ça risque d’être long !

    Notes

    [ 1 ] C’est ce qui me fait dire que la mesure la plus écolo du quinquennat d’Emmanuel Macron est la limitation à 80 km/h, qui a pourtant été très mal reçue (et imposée par Édouard Philippe personnellement).

    [ 2 ] L’épicier, pas le char ni le héros de guerre…

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      En vrac de septembre

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 24 September, 2020 • 4 minutes

    Adieu Facebook ?

    le réseau social est encore loin d’être exemplaire. En effet, le chiffre d’affaires déclaré au fisc pour 2019 reste environ deux fois moins élevé que le chiffre d’affaires réellement engrangé sur le territoire français, qui peut être estimé à 1,5 milliard d’euros. En effet, le réseau social revendique 37 millions d’utilisateurs par mois dans l’Hexagone fin 2019. Or chaque utilisateur européen a généré l’an dernier un revenu de 44,14 dollars, soit 40 euros, indiquent les comptes de Facebook. Le réseau social ayant réalisé globalement 35% de marge avant impôt l’an dernier, on peut donc estimer qu’il a engrangé environ 500 millions d’euros de bénéfices avant impôts en France, et donc qu’il aurait dû payer près de 150 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices… soit dix-sept fois plus que la charge d’impôt effectivement passée dans les comptes de l’an passé.(…) un porte-parole de Facebook a répondu : “Nous prenons nos obligations fiscales au sérieux”.

    Pendant ce temps-là, Facebook menace de se retirer d’Europe si le législateur européen ne change pas d’avis sur le fait que ça pose problème d’importer des données d’européens aux USA. CHICHE ! Facebook Says it Will Stop Operating in Europe If Regulators Don’t Back Down ;

    En vrac sur la techno

    Complètement en vrac, sur le climat

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      A propos de la taxe carbone

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 12 September, 2020 • 2 minutes

    J’aime beaucoup cette interview de l’économiste Christian Gollier, très pédagogue sur la notion de taxe carbone : pourquoi elle est indispensable pour que nous puissions prendre le virage climatique : « Soyons honnêtes, la transition énergétique nous coûtera à tous de l’argent » .

    Le problème de la taxe carbone, c’est que les gens voient ça comme une taxe supplémentaire, qui va donc réduire leur sacro-saint pouvoir d’achat. C’est vrai, explique Christian Gollier. Mais si ça permet de sauver leur futur, c’est un mal nécessaire. Aujourd’hui, émettre une tonne de CO2 vaut 30 €, mais c’est trop peu. Il faudrait augmenter cela de façon à ce que les prix des services et produits reflètent les émissions carbone qu’ils induisent. Sinon, les entreprises vont continuer à faire comme avant : peu importe d’émettre du carbone du moment que je produits à moindre coût et donc que je reste compétitif. Alors que si la taxe carbone est en place et qu’on sais qu’elle va augmenter au fil du temps, on peut commencer à modifier la façon dont on travaille de façon à décarbonater notre production, sinon les concurrents vont le faire et seront plus compétitifs.

    La responsabilisation passe par le principe pollueur-payeur. Ce n’est pas punitif, mais incitatif: faire en sorte que chacun, entreprise et consommateur, internalise les conséquences de sa pollution. Pour réaligner les intérêts privés avec l’intérêt général, il faudrait faire payer un prix du carbone qui soit égal au dommage causé, de sorte que le pollueur soit la victime de sa propre pollution.

    L’économiste, comme bien d’autres, souhaite que la taxe carbone atteigne 100 € en 2030.

    Mais si on ne le fait pas, est-ce grave ? Justement, un nouvelle étude [ 1 ] de l’Université de Chicago donne une indication du coût ultime du carbone . À terme, une tonne de carbone émise coutera 100 000 € à l’humanité , si on n’agit pas maintenant. En substance, tel que je comprends le concept — très théorique, il faut le reconnaître — un tonne de carbone émise aujourd’hui coutera à l’humanité 100 000 $, soit environ 1000 fois plus que ce qu’on voudrait la taxer à terme.

    Alors, on la met quand en place, cette taxe carbone ?

    Pour continuer la réflexion sur la taxe carbone, deux très bons articles :

    1. Taxe carbone, tout savoir en 10 questions (une bonne intro sur le sujet) ;
    2. Social cost of carbon . Plus ardu, forcément, la notion de coût social du carbone, complémentaire à la notion de coût ultime du carbone.
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      Loi de Brandolini

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 1 September, 2020

    La loi de Brandolini , est toute simple, et en ces périodes d’anti-science, malheureusement de plus en plus applicable. Voici ce qu’elle dit :

    Il est 10 fois plus facile de dire une connerie que d’expliquer pourquoi elle est fausse. Autrement dit, ça prend 10 fois plus de temps pour réfuter des fake news que pour les publier.

    Wikipédia est plus châtiée et moins directe :

    La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire.

    Cela fait 6 ans que je suis tombé sur cette affirmation, et comme je m’apprête à aborder des sujets polémiques, je la garde sous le coude, avec une URL facile à dégainer. Te voir prévenu, cher lecteur ! (Et comme un lecteur averti en vaut deux, je viens de doubler mon lectorat, nous sommes maintenant 6 : toi, ma maman et moi !).

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      En vrac du mois d'août

      Tristan • news.movim.eu / Standblog • 8 August, 2020 • 4 minutes

    Merci, Bernard Stiegler

    Disparition de Bernard Stiegler . Au delà d’une vie rocambolesque , Bernard Stiegler était une personne extraordinaire d’intelligence et de combativité . Son suicide m’attriste énormément. Sa dernière interview dans Libé m’a rappelé à quel point je transpirais en lisant ses écrits alors qu’il pouvait être si limpide dans la conversation :

    Des fois, je me fais engueuler : des gens me disent : «Je vous ai vu sur Arte, alors j’ai acheté votre bouquin. Mais je n’y comprends rien !» C’est normal. Vous n’y comprenez rien parce qu’un livre, ce n’est pas une vidéo : il faut travailler pour se l’approprier, le livre est fait pour un certain type de travail.

    J’aurais aimer oser le prendre dans mes bras.

    En vrac et avarié

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