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      Avec Sea Bubbles, naviguera-t-on bientôt sans faire de vague ?

      Caurentin Courtois · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 08:00 · 2 minutes

    MOBILITÉS - Le moteur à hydrogène démarre, de la vapeur d’eau se dégage et l’hydroptère démarre. Après quelques secondes, le bateau se soulève grâce à des “ foils ” et glisse au-dessus les flots.

    Comme vous pouvez le voir dans le reportage en tête d’article, ce bateau volant, c’est le “ Sea Bubble ”. Imaginée en 2016 par le navigateur Alain Thébault , cette embarcation est plus qu’une simple innovation technologique. Pour son concepteur, c’est la solution à la congestion grandissante des villes du monde.

    Son ambition avec sa start-up “Sea Bubbles”: créer un taxi sur l’eau pour désengorger les rues de nos villes bouchonnées. Mais l’objectif est de le faire sans émission de CO2, sans vague et sans bruit.

    L’énergie verte de l’avenir ?

    Pour réaliser cette prouesse, l’équipe de “Sea Bubbles” travaille sur le dernier prototype qui incorpore un moteur à hydrogène . L’intérêt est d’avoir un système électrique plus léger et plus rapide à recharger, puisqu’il suffit de changer les bobonnes où est stocké l’hydrogène.

    Mais il y a aussi un enjeu écologique important, le moteur n’émet pas de CO2.

    Comme le système ne produit pas de polluant, l’intérêt pour la qualité de l’air dans les villes est indéniable, mais ça ne signifie pas que l’hydrogène est la solution verte par excellence . D’après le directeur de l’unité chimie et procédés de l’ENSTA Paris, 96% de la production d’hydrogène n’est pas verte mais grise à l’heure actuelle. “C’est de l’hydrogène qui est issu des énergies fossiles. Lors de la production, on va émettre du CO2 qui est relâché dans l’atmosphère.”

    Face à ce problème, Alain Thébault explique vouloir utiliser de l’hydrogène vert “mais on va recharger les ‘Bubbles’ dans des stations, on ne décide pas de la manière de produire l’hydrogène.”

    Désengorger les villes

    Avec cet hydroptère, “Sea Bubbles” veut régler le problème de congestion des agglomérations. Pour l’urbaniste Arnaud Passalacqua, la promesse est trop belle: “Les flux de mobilités dans les grandes villes se comptent en centaines de millions de voyageurs par jour. Ici, on est sur un ordre de grandeur d’une desserte par bus. Ce n’est pas suffisant pour décongestionner les mobilités”, estime-t-il.

    Mais Alain Thébault y croit dur comme fer. Avec son dernier prototype, “Sea Bubbles” entre dans sa dernière phase de production. La start-up espère commercialiser les premiers bateaux d’ici fin 2021.

    À voir également sur Le HuffPost: Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux olympiques de Paris 2024?

    Cette vidéo fait partie de notre nouvelle série de vidéos “En Transit.ion” . Comment se déplacera-t-on (mieux) demain? Retrouvez nos futurs sujets et reportages sur cette page . Cette série de vidéos est soutenue par Toyota. Vous pouvez consulter notre charte des partenariats ici. Une idée, une information à partager pour cette série de reportages? Vous pouvez nous écrire à l’adresse entransition@huffpost.fr

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      SpaceX: un prototype de fusée s'écrase après avoir atteint 10km de hauteur

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 3 February, 2021 - 08:50 · 2 minutes

    ESPACE - Un prototype de fusée de la société aérospatiale américaine SpaceX s’est écrasé mardi 2 février à l’atterrissage lors d’un vol d’essai depuis la côte du Texas, selon les images diffusées par l’entreprise.

    Un autre prototype de la future fusée Starship avait connu le même sort en décembre. Il avait réussi à décoller avant de s’écraser dans une grande boule de feu.

    “Nous avons encore eu un excellent vol”, a cependant estimé un spécialiste de SpaceX commentant le vol d’essai, diffusé en direct. “Nous devons juste travailler un peu sur l’atterrissage”, a-t-il ajouté.

    Le fantasque milliardaire Elon Musk, fondateur de SpaceX, n’a de son côté pas commenté l’événement sur les réseaux sociaux. Il avait annoncé plus tôt dans la matinée sa décision de s’éloigner de Twitter quelque temps. Son compte dénombre près de 45 millions d’abonnés.

    Après un bras de fer avec l’administration fédérale de l’aviation américaine, le prototype Starship SN9 avait été autorisé à voler mardi.

    L’engin a décollé à 14h30 pour atteindre une altitude de 10 kilomètres. Il a ensuite coupé progressivement ses moteurs et effectué une série de manœuvres horizontales. C’est lorsque la fusée a tenté de retrouver une position verticale qu’elle s’est écrasée.

    Avec la fusée Starship, SpaceX vise Mars

    Ces essais se produisent dans une zone quasi déserte louée par SpaceX, à l’extrême sud du Texas , près de la frontière avec le Mexique et au bord du golfe du Mexique, une zone suffisamment vide pour qu’un accident ou une explosion ne cause pas de dommages ni ne fasse de victimes.

    La fusée Starship sera composée d’un vaisseau habité et d’un premier étage, appelé Super Heavy, équipé de 37 moteurs au lieu de 9, le tout mesurant 120 mètres de hauteur, et capable d’emporter 100 tonnes en orbite autour de la Terre.

    Elon Musk imagine lancer un jour plusieurs de ces vaisseaux à la conquête de Mars. Mais dans un premier temps, la fusée, si elle devenait opérationnelle, pourrait s’avérer utile pour des voyages plus proches, notamment pour la Lune, où la Nasa veut rétablir une présence durable à partir de 2024.

    Starship est également le véhicule avec lequel le milliardaire japonais Yusaku Maezawa est censé aller faire le tour de la Lune, en théorie en 2023, un voyage au prix confidentiel.

    À voir également sur Le HuffPost: Starship de SpaceX explose à l’atterrissage pour son 1er vol en altitude

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      Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux Olympiques de Paris 2024?

      Matthieu Balu · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 January, 2021 - 06:00 · 3 minutes

    TRANSPORT - La voiture volante, c’est l’avenir? Mais non, c’est le passé! Ou plutôt, la voiture volante comme l’Humanité la fantasme depuis un siècle. La révolution des drones est passée là, et le véhicule individuel du futur s’appelle Evtol, pour Electrical vertical takeoff and landing (décollage et atterrissage vertical et électrique, en français). Ces engins sont désormais l’attraction des salons dédiés à l’innovation, et nombreux sont ceux qui parient sur leur arrivée sur le marché dans la décennie qui vient. Certains visent même les Jeux olympiques de Paris...en 2024.

    Comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article, le choix de cet événement sportif si attendu n’a rien de farfelu.

    Les concepts se multiplient, et avec eux les levées de fonds. Ce secteur d’activité naissant, la France ne veut pas en rater les emplois. C’est pourquoi, à la rentrée 2020, la région Île-de-France s’est engagée dans un programme pour attirer les fabricants, avec comme partenaire rutilant la start-up allemande Volocopter . L’objectif pour la région parisienne, c’est de créer les conditions du développement d’une industrie dédiée aux Evtol dans les années qui viennent: “Le jour où on aura des véhicules aériens qui se déplaceront sur les toits de la RATP, ce sera une partie de ma réussite”, s’amuse ainsi Franck Margain, conseiller régional et président de Choose Paris Region, l’agence pour l’attractivité de l’Île-de-France.

    La sécurité, le critère souverain

    Il faut dire que l’appétit est là. Une analyse du cabinet BIS research estime ainsi que le marché représentera déjà 430 millions d’euros en 2025...pour continuer sur une croissance exponentielle et atteindre 1,7 milliard d’euros d’ici à 2035. Pas mal pour un secteur qui se résume aujourd’hui à des attentes et des projets expérimentaux, comme ceux menés par les protégés de François Chopard, business angel de l’aéronautique avec l’incubateur Starburst . Pour lui, pas de doute, les Evtol commerciaux sont presque une réalité: “On parle de premiers vols certifiés aux alentours de 2023”, assure-t-il.

    Qu’est-ce qui pourrait alors freiner l’arrivée des Evtol dans le ciel urbain, avec des lignes de taxis aériens reliant par exemple les aéroports de Paris au centre-ville en une vingtaine de minutes? Plusieurs obstacles techniques, comme la durée des batteries, doivent être réglés d’ici là pour répondre aux critères de vols commerciaux. Le principal obstacle pourtant, celui qui pourrait non seulement retarder les premiers vols après 2024: l’impératif de sécurité.

    Au niveau européen, les exigences sont extrêmement élevées: “autant que pour un avion de ligne” explique David Solar, chef du département Evtol à l’agence européenne pour la sécurité de l’aviation. Assurer une absence quasi totale d’accident en vol est une nécessité: sans cela, c’est toute l’aventure des voitures volantes qui risque de capoter avant même d’avoir vraiment commencé.

    Cette vidéo fait partie de notre nouvelle série de vidéos “En Transit.ion”. Comment se déplacera-t-on (mieux) demain? Retrouvez nos futurs sujets et reportages sur cette page . Cette série de vidéos est soutenue par Toyota. Vous pouvez consulter notre charte des partenariats ici. Une idée, une information à partager pour cette série de reportages? Vous pouvez nous écrire à l’adresse entransition@huffpost.fr

    À voir également sur Le HuffPost: En Écosse, le spectacle magique de centaines de drones