• chevron_right

      Covid-19: Moderna veut augmenter de 50% la capacité de ses flacons de vaccin

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 13 February, 2021 - 02:01 · 1 minute

    Une infirmière américaine remplissant une seringue seringues avec le vaccin Moderna, dans le Connecticut aux États-Unis, le 12 février 2021.

    VACCIN - La société américaine de biotechnologie Moderna a indiqué ce vendredi 12 février avoir demandé l’autorisation à différentes autorités sanitaires du monde entier, d’augmenter de 50% la capacité de ses flacons de vaccin contre le Covid-19 , afin d’accélérer les campagnes de vaccination en cours.

    “Afin d’optimiser les ressources et les opportunités de livrer plus de doses plus rapidement sur chaque marché, Moderna a proposé de remplir ses flacons avec jusqu’à 15 doses de vaccin, en comparaison des 10 d’avant”, a indiqué la société dans un communiqué à l’AFP.

    L’Agence américaine du médicament (FDA) a déjà autorisé l’augmentation de 40% du contenu des flacons, selon le New York Times , citant des sources proches du dossier.

    Une porte-parole a précisé que des discussions étaient en cours avec la FDA et les autorités des différents pays où le vaccin est utilisé, et que cette augmentation ne nécessiterait pas de changement dans le conditionnement des fioles.

    “Ce serait un grand pas en avant”

    “Tout changement serait soumis à l’autorisation finale des différentes autorités de régulation. La mise en place de tout changement prendrait environ deux à trois mois”, a-t-elle ajouté.

    Pour augmenter les doses, les lignes de production devraient être transformées, ce qui prendrait moins de dix semaines, soit d’ici la fin avril, a pour sa part indiqué le New York Times .

    “Ce serait un grand pas en avant”, a salué dans le quotidien Moncef Slaoui, ancien conseiller en chef du programme de vaccination américain sous Donald Trump.

    “Je pense que cela aura un impact à court terme”, a-t-il ajouté.

    Plus de 10% de la population américaine a reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus, presque la moitié avec celui de Moderna et un peu plus de la moitié avec celui de Pfizer.

    Le président Joe Biden a confirmé jeudi que les deux sociétés allaient fournir 600 millions de doses au total, soit assez pour vacciner 90% des habitants.

    À voir également sur Le HuffPost : ″Ça vous excite?” La photo d’Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

    • chevron_right

      De Biolay à Aubert, tout le monde avait un mot à dire à Bachelot aux Victoires de la musique

      Louise Wessbecher · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 23:57 · 3 minutes

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - “Je profite de la présence ou de l’absence de madame la ministre pour ne rien réclamer”. Jean-Louis Aubert, président de cette 36e édition des Victoires de la musique , a donné le ton dès son discours d’ouverture. Alors que cela fait bientôt un an que les salles de concert sont fermées en France et qu’aucune perspective ne leur ait donnée, les 3h de show sur France 2 ont aussi été l’occasion pour les artistes d’interpeller Roselyne Bachelot , comme le montre notre vidéo en tête de cet article.

    “L’État ne m’a rien donné, jamais. Et je lui ai beaucoup rendu”, a ironisé le chanteur et musicien de Téléphone en préambule de cette “bamboche” musicale. Et de reprendre plus sérieusement: “Tout ce que je vous demanderai madame la ministre, c’est de continuer de prendre soin de tous ceux qui vivent et bossent autour de nous.”

    Puis c’est au tour de Benjamin Biolay de profiter de ce micro ouvert en direct pour invectiver les pouvoirs publics. Double lauréat de la Victoire de l’artiste masculin et de l’album de l’année, le chanteur a pris le temps d’évoquer la situation de tous ceux qui travaillent dans le monde du spectacle.: “Ça n’a pas été une année très victorieuse pour la musique”. Il a ensuite pointé du doigt “le silence étourdissant des pouvoirs publics et des gens qui sont censés être notre ministre de tutelle par exemple”. “J’attends qu’on nous écoute un petit peu”, conclut l’interprète de “Comment est ta peine”.

    Quelques heures plus tôt déjà, à l’antenne d’Europe 1, le chanteur Benjamin Biolay avait interpellé la ministre de la Culture après qu’elle ait “rabroué” Pierre Niney selon lui. “Je suis tout particulièrement favorable à un débat avec madame Bachelot (...) Alors, oui, une antenne un peu ouverte, où l’on puisse se parler”, proposait-il alors.

    Roselyne Bachelot en coulisses

    Enfin à un autre moment de la cérémonie, Laury Thilleman et Stéphane Bern ont passé la parole à Thomas Savy, clarinettiste et membre ce vendredi soir de l’orchestre des Victoires de la musique. Lui aussi s’est adressé directement à la locataire de la rue de Valois, au nom de tous ceux qui travaillent pour un secteur qui représente près de 50 milliards d’euros à l’économie du pays. “N’entendez-vous pas les inquiétudes qui tournent au désespoir? Comment vivre en ayant perdu la moitié de ses revenus? En voyant l’avenir chaque jour plus sombre?”, a-t-il déclaré avant de réclamer la prolongation de l’année blanche des intermittents du spectacle.

    Roselyne Bachelot n’a pas été vue sur la scène ni dans le public des Victoires de la musique. Mais pourtant la ministre de la Culture était bien là, dans les coulisses de la Seine musicale, comme en attestent quelques photos immortalisées par des médias présents. “Je suis là pour bâtir un modèle résilient, je travaille de jour comme de nuit pour ça, je suis de tout cœur avec les artistes. C’est important d’être là”, a-t-elle glissé au Parisien .

    Pas sûr que Benjamin Biolay, Jean-Louis Aubert et le million de personnes qui vivent de la culture en France se satisfassent de ces quelques mots.

    A voir également sur Le HuffPost: Aux Victoires de la Musique 2021, pourquoi y avait-il du public malgré le Covid-19?

    • chevron_right

      Roselyne Bachelot a trouvé un surnom à Olivier Véran depuis qu'il s'est fait vacciner

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 22:38 · 1 minute

    TÉLÉVISION - Invitée sur le plateau de “C à vous” ce vendredi 12 février, Roselyne Bachelot a été amenée à commenter la vaccination d’ Olivier Véran devant les caméras en début de semaine.

    “Vous vous êtes fait quelle réflexion en voyant ces images?”, lui a ainsi demandé la journaliste Anne-Élisabeth Lemoine.

    “La première, c’est que la petite chemise sur le téton, là, c’était bien... Il est plutôt beau gosse, alors je lui ai donné un surnom: je l’appelle maintenant ’joli thorax’”, a répondu la ministre de la Culture, en référence à Jolitorax, le cousin germain breton d’Astérix imaginé par René Goscinny et Albert Uderzo.

    Pour Roselyne Bachelot, se faire vacciner devant les caméras n’apporte pas grand chose, “car finalement, il y a deux catégories: ceux qui ont déjà décidé à se faire vacciner (...) et c’est maintenant la majorité des Français, la vaccination a gagné son combat; puis ceux qui sont anti-vaccins et ce n’est pas l’image d’un ministre qui se fait vacciner (qui va changer grand chose)”.

    Elle cite ensuite son cas personnel: “on m’a dit: ‘vous ne vous êtes pas fait vacciner avec le vrai vaccin’ en 2009 ( contre la grippe A (H1N1), NDLR ), on m’a accusée d’avoir reçu une piqure de sérum physiologique. Vous savez, quand on a décidé de tuer son chien, on dit qu’il est enragé.”

    Olivier Véran a reçu lundi 8 février au centre hospitalier de Melun une première dose de vaccin Astra Zeneca contre le Covid-19 .

    Le vaccin Astra Zeneca, homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires françaises, doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants, y compris ceux âgés de moins de 50 ans comme le ministre de la Santé, neurologue de formation.

    À voir également sur Le HuffPost : ″Ça vous excite?” La photo d’Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

    • chevron_right

      Aux Victoires de la Musique 2021, le public de figurants fait réagir

      Clément Vaillant · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 21:48 · 2 minutes

    VICTOIRES DE LA MUSIQUE - Mais pourquoi diable y avait-il du public aux 36e Victoires de la Musique ? Voilà une question que ce sont posés les téléspectateurs ce vendredi 12 février en regardant la cérémonie sur France 2, alors que la pandémie de coronavirus continue de toucher le pays .

    Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se sont insurgés contre ce qu’ils ont considéré comme un “passe-droit” par temps de pandémie.

    En réalité, il ne s’agissait pas d’un “vrai public”, mais bien de figurants rémunérés pour applaudir, comme l’ont expliqué Stéphane Bern et Laury Thilleman en préambule de la soirée. 200 d’entre eux ont été recrutés par les organisateurs pour animer la soirée, tout en respectant les sacro-saints gestes barrières.

    Ils étaient d’ailleurs répartis autour de l’orchestre installé exceptionnellement dans les gradins bien vides de la Seine musicale de Boulogne-Billancourt. Un dispositif qui était différent de celui des NRJ Music Awards, organisé dans la même salle en décembre dernier. À l’époque, TF1 n’avait pas accueilli de spectateurs (ni de figurants) et avait simplement ajouté des faux applaudissements. Ue foule fictive qui en avait perturbé plus d’un.

    Dans le cas des Victoires de la Musique, le recours aux figurants était l’ultime solution pour les organisateurs qui rêvaient d’être concert-test et d’accueillir 1.300 personnes. Un “laboratoire” qui aurait permis de mesurer la propagation du coronavirus dans une salle de concert, en réalisant des tests PCR du public avant l’événement et cinq jours après. Mais la préfecture des Hauts-de-Seine n’a pas donné son autorisation.

    À voir également sur Le HuffPost: Les meilleures punchlines de “aimée” de Julien Doré

    • chevron_right

      Covid-19: un 1er cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 19:53 · 3 minutes

    Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain observé en France (photo prétexte prise à l

    CORONAVIRUS - Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain du coronavirus a été décrit par des chercheurs français, ont indiqué ce vendredi 12 février les hôpitaux de Paris (AP-HP).

    “Ce cas illustre le fait que le variant (sud-africain) peut être responsable d’une réinfection grave après une première infection légère” avec le coronavirus classique, écrivent les chercheurs dans leur étude, parue mercredi dans la revue Clinical Infectious Diseases .

    “C’est, à notre connaissance, la première description d’une réinfection avec le variant sud-africain causant un Covid-19 sévère, quatre mois après une première infection modérée”, ajoutent-ils.

    Des cas de réinfection par des variants, britannique, sud-africain ou brésilien, ont déjà été documentés dans la littérature scientifique, mais le plus souvent, le deuxième épisode est moins sévère que le premier.

    En outre, ces cas de réinfection sont sans doute plus nombreux en réalité que ceux qui sont identifiés et décrits comme tels dans les revues médicales.

    Réinfecté 4 mois après la 1ère contamination

    Le cas décrit par les chercheurs français est celui d’un patient de 58 ans.

    En septembre 2020, cet homme, qui a des antécédents d’asthme, souffre de fièvre et a des difficultés à respirer modérées. Une infection au SARS-CoV-2 est diagnostiquée avec un test PCR. Les symptômes disparaissent en quelques jours et l’homme est testé négatif à deux reprises en décembre.

    En janvier, il est réadmis aux urgences de l’hôpital Louis-Mourier (AP-HP) de Colombes, près de Paris, pour des difficultés respiratoires et de la fièvre. Son test PCR est à nouveau positif, et le séquençage génétique montre la présence de mutations caractéristiques du variant sud-africain. Sept jours plus tard, le patient développe un syndrome de détresse respiratoire aigüe qui nécessite qu’il soit intubé et placé sous respirateur artificiel. Il était toujours dans un état critique au moment où l’étude a été soumise à publication dans la revue médicale.

    Au début de son hospitalisation, des tests sérologiques ont décelé chez l’homme la présence d’anticorps prouvant une infection passée. Cela suggère que “l’immunité développée à l’issue de la première infection n’a pas permis d’éviter la réinfection par le variant sud-africain”, souligne l’AP-HP dans un communiqué.

    “Le virus responsable du premier épisode infectieux n’a pas pu faire l’objet d’un séquençage”, poursuit l’AP-HP. “Toutefois, la survenue de la première infection un mois avant la première description du variant en Afrique du Sud, et trois mois avant son premier signalement en France, écarte la possibilité” que la seconde infection ne soit qu’un réveil de la première, ajoute-t-elle.

    Un an après le début de la pandémie, la durée de l’immunité contre le coronavirus fait toujours l’objet de nombreuses questions, renforcées par l’apparition de variants vraisemblablement plus contagieux ces derniers mois. Parmi eux, le sud-africain est source d’inquiétudes particulières: en raison de caractéristiques génétiques spécifiques, les scientifiques craignent qu’il n’amoindrisse l’efficacité des vaccins.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

    • chevron_right

      La Moselle entre colère et lassitude face aux variants: "qu’ils se décident!”

      Claire Tervé · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 18:18 · 7 minutes

    La Moselle entre colère et lassitude:

    MOSELLE - Elle a été parmi les premières a expérimenter le couvre-feu à 18h et parmi les départements les plus durement touchés de France par le coronavirus. Désormais, la Moselle est également la plus touchée par ses variants . Le ministre de la Santé Olivier Véran s’est rendu ce vendredi 12 février sur place pour évoquer cette situation “plus inquiétante” de l’épidémie. De leur côté, face à cette nouvelle épreuve, les Mosellans semblent se résigner.

    “Ces derniers temps, le nombre de nouveaux cas de variants est en train d’augmenter en flèche ici, alors oui, il y a un peu d’inquiétude”, nous explique Cécile*, la trentaine, infirmière à Metz-Sablon. La flambée des cas de variants, elle l’observe de très près depuis plusieurs jours. Et ce qu’elle constate est loin de la rassurer. “Dernièrement il y a eu une recrudescence incroyable de demandes de surveillance des cas de Covid, c’est en train d’exploser”, nous assure-t-elle. À tel point qu’elle a dû faire une croix sur certains jours de repos pour aider ses collègues à gérer le flux. Fatiguée et évoquant l’énorme pression qu’elle et ses collègues subissent, Cécile commence à se faire à l’idée d’un possible nouveau confinement, au niveau local. “Pourtant je n’en ai pas envie, je voudrais partir en vacances... mais vu ce qu’il se passe, c’est ce qu’il faudrait”, analyse-t-elle à regret.

    “Que le gouvernement se décide!”

    Cette augmentation soudaine, les autorités sanitaires l’ont bien constatée . Ces quatre derniers jours, 300 cas de mutations évocatrices des variants sud-africains et brésiliens ont été identifiés . “200 cas supplémentaires avaient déjà été identifiés les jours précédents. Cela ne correspond pas à des clusters, les personnes malades n’ont pas nécessairement voyagé et n’ont pas été en contact avec des personnes ayant voyagé”, a expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran lors d’un point presse jeudi 11 février. La Moselle est aussi un territoire où l’incidence générale est plus élevée que la moyenne en France et que dans l’ensemble de la région Grand Est. Olivier Véran, assurant être “prêt à agir si nécessaire” dans un “territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie” de Covid-19, rencontrait ce vendredi après-midi à Metz les responsables locaux, partagés sur les mesures à prendre. Il a annoncé que ni un confinement, ni une fermeture des écoles n’étaient décidés à ce stade .

    Jeudi, sur la question du confinement du département, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué que l’hypothèse n’était pas exclue et qu’il fallait “prendre les mesure les plus appropriées”.

    “Ils nous font chier avec leurs conneries, variants, pas variants, confinement, pas confinement, couvre-feu ou pas, qu’ils se décident!”, s’emporte un commerçant du centre-ville de Metz, tout proche de la Fnac et des grandes enseignes. Gérant d’un magasin de vêtement et en poste depuis 25 ans, notre interlocuteur est particulièrement remonté contre le gouvernement. Pour lui, le couvre-feu et la fermeture des restaurants ne sont pas efficaces et ruinent surtout les petites entreprises. Vu la situation, lui qui, en 30 ans de métier, n’a jamais eu “pire coup dur de sa vie”, exige un réponse ferme et concrète des autorités.

    “Si on est reconfinés ça ne me dérange pas, au moins ça aura un réel impact sur la propagation des variants du coronavirus. Et ces derniers ne me font pas peur. J’ai l’impression que le gouvernement trouve toujours un nouveau truc pour créer la panique. Nous, on est ouverts depuis mai, on respecte les règles et on n’a jamais eu de problème. Avec le couvre-feu à 18h, depuis janvier j’ai en revanche perdu 50% de mon chiffre d’affaire. Alors qu’ils arrêtent de nous balader. Soit on se confine et on repart tous du bon pied, bars et restaurants compris, soit on reste dans cette situation intenable”, explique-t-il au HuffPost avec véhémence

    Pour les résidents d’Ehpad, “on croise les doigts pour échapper au confinement”

    Dès l’annonce jeudi soir de l’identification ces quatre derniers jours de plus de 300 cas suspectés d’être des variants sud-africain ou brésilien dans le département, le maire (LR) de Metz François Grosdidier s’est prononcé pour un reconfinement au niveau local.

    “Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures, a-t-il insisté. Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effets”.

    Si le reconfinement apparaît comme une solution, certains s’inquiètent des effets qu’il pourrait avoir, notamment sur les personnes âgées isolées ou en Ehpad . “Je crains qu’un reconfinement soit désastreux pour la situation psychologique des résidents et de leur famille”, avertit un responsable d’Ehpad en Moselle, même s’il admet que cette solution serait probablement la plus adéquate face à la flambée des cas. En effet, il s’est avéré pendant le premier confinement que l’isolement et le manque de stimulation des personnes âgées avaient participé à la dégradation de leur état de santé , mentale et physique.

    “Aujourd’hui face à ces variants, on subit la situation plus qu’autre chose. On prend toutes les mesures possibles et imaginables pour qu’il n’y ait pas de cas dans notre établissement et pour l’instant ça marche. Alors maintenant on croise les doigts pour que ça reste comme ça et qu’on échappe au reconfinement pour nos résidents, qui sont d’ailleurs presque tous vaccinés”, précise-t-il.

    Fermer les écoles plutôt que de confiner tout le monde?

    Si le confinement semble de plus en plus se profiler, pour certain il n’est même pas sûr que ses effets soient probants. “Je ne suis pas convaincu que le confinement total (dans le département, ndlr) donne des résultats définitifs”, a contesté ce vendredi sur BFMTV le président (UDI) du conseil départemental, Patrick Weiten. “Il y a différentes options” sur la table, a-t-il noté. “La première proposition est de fermer les écoles à partir de ce soir, élémentaires, collèges et lycées (...). La deuxième disposition est de mettre en place un couvre-feu le week-end, samedi vers 16h et dimanche”.

    Le “monsieur vaccin” nommé par le gouvernement, Alain Fisher, a lui noté qu’il fallait être prudent sur l’interprétation des chiffres. “Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes s’il s’agit d’un rééquilibrage dans la compétition entre les variants (sans que ça s’accompagne d’un excès de cas, ndlr), ou d’une poussée de la maladie”, a-t-il indiqué sur franceinfo .

    Pour freiner la propagation des variants, la fermeture des ”écoles primaires, les collèges et les lycées” à partir de vendredi soir est donc à l’étude, avait affirmé Patrick Weiten, le président du département de la Moselle jeudi à l’antenne de BFMTV .

    Une hypothèse finalement pas retenue par le gouvernement mais qui trouvait grâce aux yeux de Cécile, l’infirmière. Cette dernière explique au HuffPost avoir constaté que les nouveaux cas qu’elle constate sont souvent chez les enfants: “Et ils les transmettent à leurs parents. Clairement les plus jeunes sont très touchés par les variants, donc il y aurait probablement une décision à prendre de ce côté-là”.

    Pierre Cuny, maire (Divers Centre) de la commune de Thionville, qui a participé à la réunion qui s’est tenue jeudi soir avec la préfecture, abonde également en ce sens. Selon lui, plusieurs mesures avaient bien été évoquées en vue d’enrayer l’épidémie, dont l’avancement d’une semaine des vacances scolaires (qui sont censées débuter samedi 21 février).

    * le prénom a été modifié

    À voir également sur Le HuffPost: La Meurthe-et-Moselle acte dès maintenant le couvre-feu à 18h

    • chevron_right

      Arthritis drug cuts COVID deaths and hospital stays in big randomized trial

      Beth Mole · news.movim.eu / ArsTechnica · Friday, 12 February, 2021 - 17:37

    A medical staff member adjusts a ventilator on a patient in the COVID-19 intensive care unit (ICU) at the United Memorial Medical Center on December 2, 2020 in Houston, Texas.

    Enlarge / A medical staff member adjusts a ventilator on a patient in the COVID-19 intensive care unit (ICU) at the United Memorial Medical Center on December 2, 2020 in Houston, Texas. (credit: Getty | Go Nakamura )

    An anti-inflammatory arthritis drug called tocilizumab modestly reduces deaths and hospital stays in patients with severe COVID-19, according to preliminary data from a randomized trial of over 4,000 patients.

    Among hospitalized patients requiring oxygen in the trial, there were 596 deaths in the group of 2,022 patients randomly assigned to take tocilizumab—29 percent died—and 694 deaths in the group of 2,094 patients randomly assigned to standard care—33 percent died. That’s an absolute difference of 4 percent in deaths and a 14 percent drop in the relative rate of death.

    Tocilizumab also appeared to shorten hospital stays, boosting the chances that surviving patients could leave the hospital within 28 days after randomization from 47 percent to 54 percent.

    Read 7 remaining paragraphs | Comments

    index?i=2OsW1yn7uTY:ZI-LvNFGCzI:V_sGLiPBpWUindex?i=2OsW1yn7uTY:ZI-LvNFGCzI:F7zBnMyn0Loindex?d=qj6IDK7rITsindex?d=yIl2AUoC8zA
    • chevron_right

      La photo d'Olivier Véran se faisant vacciner a inspiré Stephen Colbert

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 17:20 · 1 minute

    TÉLÉVISION - La photo d’Olivier Véran en train de se faire vacciner a traversé l’Atlantique. À tel point que Stephen Colbert, le comédien et présentateur américain, s’en est amusé dans son “Late Show” ce jeudi 11 février.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article , il a consacré une partie de son émission, “Le moment quarantaine”, à la nouvelle tendance des photos de ministres européens qui se font vacciner contre le Covid-19 , certains en profitant pour montrer leurs biceps ou leurs pectoraux.

    “Mais celui qui a lancé ce mouvement, c’est le ministre de la Santé français, Olivier Véran. Qui a tweeté cette photo de lui avec le simple mot ‘vacciné’”, a lancé Stephen Colbert , avec un accent français prononcé.

    Comparant le tweet du ministre de la Santé à une publicité pour un parfum, le comédien a estimé avec humour que son bref texte (“vacciné”) était un “très bon message de santé publique”.

    Olivier Véran avait été le premier membre du gouvernement à se faire vacciner contre le Covid-19, lundi 8 février. Il avait alors reçu une injection produite par le laboratoire AstraZeneca, alors qu’il visitait le centre de vaccination de Melun, en Seine-et-Marne.

    À voir également sur Le HuffPost : Nouvel An lunaire: les voeux d’Emmanuel Macron à une communauté “victime de haine aveugle”

    • chevron_right

      Long covid : les traitements recommandés par la Haute autorité de santé

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 17:03 · 3 minutes

    Un médecin ausculte une patiente souffrant des symptômes du Covid-19 depuis des mois à Suresnes, le 8 décembre 2020. (Photo Benoit Tessier / Reuters)

    CORONAVIRUS - Un an après le début de la pandémie, le “Long Covid” demeure à bien des égards mal cerné et souvent mal suivi faute d’une reconnaissance officielle. D’où l’importance des toutes premières recommandations formulées ce vendredi 12 décembre par la Haute autorité de santé (HAS).

    Celle-ci a publié ses premières préconisations de prise en charge pour les personnes présentant des symptômes prolongés après un Covid-19 , suggérant une approche “personnalisée” coordonnée par le médecin traitant et une “place centrale” pour la rééducation, notamment respiratoire.

    “On a souhaité réagir vite parce que la HAS s’est rendu compte que les patients étaient vraiment en errance diagnostique et que les médecins avaient besoin d’être outillés pour les prendre en charge”, a expliqué lors d’une conférence de presse en ligne l’infectiologue Dominique Salmon, présidente du groupe de travail qui a élaboré ces conseils.

    Fatigue, troubles neurologiques...

    L’autorité définit ces patients atteints de “symptômes prolongés” comme les malades atteints d’un Covid confirmé ou probable qui ont encore au moins un symptôme initial quatre semaines après et dont aucun des symptômes ne peut être expliqué par un autre diagnostic.

    “Les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont une fatigue, des troubles neurologiques” (cognitifs, sensoriels ou maux de tête), des “douleurs et oppressions thoraciques”, de la toux, une gêne respiratoire, des troubles du rythme cardiaque, de l’odorat et du goût, détaille la HAS dans ses recommandations provisoires, qualifiées de “réponses rapides”.

    Ces symptômes, parfois appelés “Covid longs”, peuvent survenir “même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères” de la maladie. Ils sont divers et “peuvent évoluer de façon fluctuante”, souligne la HAS.

    Plus de 10% des malades concernés après 6 mois

    Depuis le début de la pandémie de Covid-19, 3,4 millions de cas d’infections confirmées par un test de dépistage ont été enregistrées en France. Davantage de personnes ont probablement contracté le virus, notamment pendant la première vague, lorsque les tests n’étaient pas largement disponibles.

    Des estimations préliminaires indiquent que “plus de la moitié des patients” pourraient être concernés quatre semaines après le début de la maladie et “plus de 10%” à six mois.

    Il s’agit “surtout de femmes d’âge jeune (...) et souvent des allergiques”, a-t-elle ajouté, sur la base des patients de la cohorte constituée à l’hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP) à Paris, suggérant des hypothèses hormonales ou immunitaires pour expliquer ces syndromes persistants.

    Privilégier la rééducation

    “Outre des traitements symptomatiques adaptés, la rééducation est un aspect important dans la prise en charge des patients présentant des symptômes prolongés”, indique le document.

    Il peut s’agir de “rééducation respiratoire en cas de syndrome d’hyperventilation”, de “rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants” ou encore de “réentraînement à l’effort (...) de façon progressive et adaptée”.

    La HAS recommande enfin de financer “des travaux de recherche” pour répondre aux “nombreuses questions scientifiques” qui persistent sur ces symptômes et la façon de les traiter.

    À voir également sur Le HuffPost : Long Covid, douleurs persistantes... Cette prof raconte sept mois de doutes et de calvaire