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      En Moselle, Véran n'annonce ni confinement ni fermeture des écoles

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 16:49 · 3 minutes

    Ce vendredi 12 février, Olivier Véran s

    CORONAVIRUS - Il préfère se donner encore un peu de temps. Lors de son déplacement en Moselle — département où la situation sanitaire est particulièrement préoccupante — le ministre de la Santé Olivier Véran n’a annoncé ni confinement ni fermeture des écoles.

    La Moselle est surveillée de très près par les autorités, en raison de la circulation active de variants du coronavirus, dans le nord du département et à proximité de la bordure avec la Meurthe-et-Moselle, a indiqué le ministre de la Santé.

    Sur les quatre derniers jours, 300 cas de mutations évocatrices des variants sud-africains et brésiliens ont été identifiés en Moselle. L’incidence y est plus élevée que la moyenne en France et que dans l’ensemble de la région Grand Est. En moyenne 100 nouveaux cas de variants — parmi lesquels sud-africain et brésilien — sont identifiés quotidiennement.

    “Certaines contaminations correspondent à des clusters, des groupes de cas en secteur hospitalier et d’hébergement collectif ou des Ehpad. Il existe aussi un certain nombre de contaminations individuelles et lorsque nous opérons le contact tracing, nous constatons qu’il ne s’agit pas de gens ayant voyagé ou ayant été en contact avec des gens ayant voyagé”, a précisé le ministre lors d’une brève conférence de presse.

    Mais Olivier Véran s’est pour l’instant refusé à acter la fermeture anticipée des établissements scolaires ou un reconfinement départemental. Il a cependant assuré que les concertations avec les élus locaux se poursuivraient. En fonction de l’évolution de la situation sanitaire, l’hypothèse d’un confinement local n’est donc pas définitivement exclue, comme l’avait déjà laissé entendre le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur Europe1 le matin même.

    Renforcement des stratégies de dépistage et vaccinale

    Misant sur le triptyque “tester-alerter-protéger”, Olivier Véran a en revanche annoncé le durcissement de la politique de test. “Tout cas positif de coronavirus dans ce département sera considéré comme suspect de variant jusqu’à preuve du contraire: il bénéficiera d’un contact tracing immédiat, d’une mise à l’abri immédiate et d’une durée d’isolement portée à 10 jours. Un test PCR sera réalisé avant la levée de l’isolement et un test PCR sera réalisé dès le 1er jour chez tous les cas contacts éventuels”, a-t-il détaillé.

    La campagne de vaccination sera également renforcée, comme le souhaitaient les élus: “J’ai demandé au préfet de maintenir des centres de vaccination ouverts ce samedi et ce dimanche et 2000 doses supplémentaires du vaccin Moderna pourront être mises à disposition de la population dans les tout prochains jours”, a assuré Olivier Véran.

    Ces annonces n’ont cependant pas entièrement contenté les élus locaux. Au micro de BFMTV , le maire LR de Metz a estimé que “les réponses n’étaient pas du tout à la dimension du problème”, notamment en termes de stratégie vaccinale.

    “Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effet”, avait déjà plaidé François Grosdidier avant la visite du ministre.

    À voir également sur Le HuffPost: Situation “inquiétante” en Moselle avec 300 cas de variants sud-africains et brésiliens

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      À Dunkerque, le variant anglais du Covid-19 va-t-il faire fermer collèges et lycées?

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 14:06 · 1 minute

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    COVID-19 - La situation sanitaire inquiète à Dunkerque. Les maires de la communauté urbaine de Dunkerque (Nord) ont demandé ce vendredi 12 février aux autorités de fermer les collèges et lycées une semaine avant les vacances scolaires, “suite aux alertes de reprise épidémique” du Covid-19 et du variant anglais sur ce territoire.

    “Afin de freiner le plus possible la circulation du virus à une semaine des vacances d’hiver, les élus ont demandé à Michel Lalande, préfet du Nord, de bien vouloir fermer dès lundi les établissements scolaires du second degré (les collèges et lycées) ainsi que la possibilité de dérogation à l’obligation scolaire pour les enfants scolarisés à l’école primaire (maternelle et élémentaire)”, écrivent dans un communiqué commun les édiles des vingt communes de l’agglomération.

    Sollicitée par l’AFP, la préfecture n’avait pas encore répondu en début d’après-midi.

    “Pour ne pas mettre en difficulté les familles”, la communauté urbaine prévoit de “maintenir” l’accueil en centres de loisirs, “tout en demandant aux parents qui en ont la possibilité de garder les enfants chez eux ou de trouver un autre mode de garde”.

    Amplification de la stratégie de vaccination

    Les élus souhaitent par ailleurs “que les autorités sanitaires augmentent nécessairement le niveau d’approvisionnement en doses vaccinales du territoire”, rappelant que “face à la circulation importante de variants, d’autres territoires ont pu bénéficier de ce type d’organisation”.

    “Cette amplification de la stratégie de vaccination est un enjeu majeur de soulagement à terme de la pression hospitalière actuellement constatée”, ajoutent-ils.

    Mercredi soir, l’agence régionale de santé (ARS) alertait sur l’évolution “préoccupante” de l’épidémie de Covid-19 à Dunkerque et Gravelines (Nord), indiquant que le variant anglais y est très présent. Les taux d’incidence sur la communauté urbaine de Dunkerque atteignaient respectivement 485 et 424 cas pour 100.000 habitants” (contre 208 au niveau national).

    À voir également sur le HuffPost: Contre le coronavirus et ses variants, Castex récapitule les nouvelles mesures

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      Le variant sud-africain menace en Moselle: peut-il supplanter le variant britannique?

      Grégory Rozières · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 11:38 · 5 minutes

    Le variant 501Y.V3, dit

    SCIENCE - La Moselle, zone à risque? Jeudi 11 février, Olivier Véran a annoncé qu’il existait dans ce département une circulation importante d’un variant très concernant : 501Y.V2, découvert en Afrique du Sud . Des enquêtes sont en cours et le ministre se rend sur place ce vendredi 12 février.

    Ce qui a entraîné cette alerte: des analyses de tests PCR par “criblage”, qui permettent de distinguer différentes souches du coronavirus : les souches classiques, celles dites du variant anglais (501Y.V1) et celles des variants dits sud-africains et brésiliens (501Y.V2 et V3). Aujourd’hui, V1 représenterait 20 à 25% des cas. V2 et V3 de leurs côtés représentent 4 à 5% des cas. Mais en Moselle, ces variants sud-africains ou brésiliens sont bien plus présents: 300 ont été repérés, sans être tous liés via un phénomène de cluster.

    Et cela est problématique. Car si le variant anglais V1 est plus contaminant, il semble réagir normalement face au vaccin. Pour les versions V2 et V3, en revanche, les choses sont différentes. On sait qu’il semble capable d’échapper à une partie de l’immunité acquise après une infection. Il y a donc un risque que les vaccins fonctionnent moins bien. Si Pfizer/Biontech et Moderna ont montré des résultats préliminaires encourageants, celui développé par AstraZeneca pourrait moins bien s’en sortir.

    Mais quel est le risque de voir les variants sud-africains ou brésiliens dépasser le variant anglais et s’imposer en France? Concernant la problématique de dominance ou de régionalisation des variants, on est dans le flou: “c’est une vraie question, mais nous n’avons pas assez de données pour y répondre”, a précisé Daniel Lévy-Brühl, épidémiologiste à Santé publique France, lors d’une conférence de presse le 12 février.

    De l’autre côté de la Manche

    Jonathan Van-Tam, directeur médical adjoint pour l’Angleterre, a récemment affirmé que le variant sud-africain ne représentait pas une menace immédiate pour le Royaume-Uni. “Les premières données” sur la variante sud-africaine “ne suggèrent pas que la variante sud-africaine ait un avantage distinct en matière de transmissibilité”, a-t-il expliqué selon nos confrères du HuffPost UK . “C’est pourquoi il n’y a aucune raison de penser que la variante sud-africaine rattrapera son retard et dépassera notre virus actuel dans les prochains mois”.

    Le “virus actuel” évoqué par le chercheur britannique fait ici référence au variant découvert en Angleterre , 501Y.V1. Le fait que le variant V2 ne s’impose pas face au V1 serait une bonne nouvelle, mais les choses ne sont pas encore claires et il ne faut pas pécher par excès d’optimisme.

    D’abord, car contrairement à ce qui se passe outre-Manche, le variant anglais n’est pas encore dominant en France, ce qui laisse donc plus de place au variant sud-africain, quoi qu’il arrive.

    Une transmission encore floue

    De plus, la question de la contagiosité de V2 et V3 n’a pas de réponse claire. Il est en effet quasiment certain aujourd’hui que le coronavirus V1 (le variant anglais) est plus contaminant que les versions précédentes. Reste à savoir de combien. Plusieurs études évoquent des chiffres variés, de 35% à 75% de hausse de la transmission. Il est donc logique qu’il s’impose dans un territoire par rapport au Sars-Cov2 “classique”. Ce qui fait peser un risque de nouvelle vague .

    Concernant V2, le variant sud-africain, les choses ne sont pas établies avec certitude. Une étude qui a analysé la courbe de progression de cette version du coronavirus en Afrique du Sud estime qu’il semble environ 50% plus contaminant. Mais les données sont bien plus partielles que pour le variant anglais.

    Si les deux nouvelles versions du Sars-Cov2 sont à peu près aussi contaminantes, pourquoi V1 semble-t-il s’imposer plus vite que V2 en Europe? Cela peut être dû au fait que la version apparue en Angleterre a plus facilement eu accès aux territoires européens, vu les échanges plus importants entre les pays de l’UE et le Royaume-Uni. Et une fois le variant anglais dominant, la version venue d’Afrique du Sud n’aurait donc pas de raison de s’imposer par-dessus.

    Mais, encore une fois, la hausse de transmissibilité exacte de V1 et V2 est encore très floue. Il est possible que le variant sud-africain soit finalement un peu plus contaminant et finisse donc par s’imposer. Il est également possible que ce soit l’inverse... et ce ne serait pas spécialement une bonne nouvelle. Voici pourquoi.

    Un risque à long terme?

    Dans leurs travaux, les chercheurs qui ont tablé sur une hausse de contagiosité de 50% se sont aussi demandé comment 501Y.V2 aurait pu s’imposer en Afrique du Sud sans être plus contaminant. Dans ce cas de figure, il faudrait que ce variant échappe en partie à l’immunité. En clair, qu’il arrive à infecter une partie de la population qui a déjà été contaminée par le coronavirus et a normalement développé des anticorps. Ce ne serait pas illogique, étant donné que l’Afrique du Sud a déjà été fortement touchée par l’épidémie “classique” de Covid-19.

    Résultat du modèle: si V2 n’est pas plus contaminant, alors il faudrait qu’il réussisse à ignorer 21% de l’immunité acquise. Ces calculs vont dans le même sens que des études en laboratoire montrant que ce variant est moins impacté par les anticorps classiques dirigés contre le coronavirus.

    Dans ce scénario, V2 ne s’imposerait pas face à V1... jusqu’à un certain point.  L’immunologiste Kristian Andersen explique sur Twitter que dans ce cas, “un haut niveau d’immunité [dans la population, NDLR] pourrait aider” le variant 501Y.V2 à rapidement s’imposer dans un pays.

    En clair, si le variant sud africain V2 ne s’impose pas rapidement, c’est une bonne nouvelle à court terme. Mais cela pourrait poser problème à plus long terme, une fois qu’une grande partie de la population aura été touchée par la maladie et donc théoriquement immunisée. La bonne nouvelle, c’est que les vaccins protègent tout de même en partie contre ce variant. Pour Pfizer et Moderna, l’efficacité semble toujours assez élevée.

    Et de manière générale, précise Kristan Andersen, malgré le risque posé par le variant sud-africain, il ne faut surtout pas se dire que la vaccination doit ralentir. Même si les vaccins étaient moins efficaces, ils le sont quand même en partie. Il faut donc vacciner le plus massivement possible et se tenir prêt à adapter les vaccins face au risque posé par des variants échappant à l’immunité.

    À voir également sur Le HuffPost : Comprendre les mutations du coronavirus en 2 minutes

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      À cause du Covid-19, les Français renoncent aux vacances d'hiver

      Alix Coutures · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 11:25 · 2 minutes

    Dans les Alpes, le 17 octobre 2020, les habitués du ski étaient présents pour l

    VACANCES - L’évasion n’est pas pour tout de suite. Selon un sondage Odoxa Backbone Consulting pour France Info et Le Figaro * publié ce jeudi 11 février, seuls 13% des Français partiront en vacances d’hiver, soit deux fois moins que l’an dernier, où ils étaient 24%.

    Si, en temps normal, seule une petite moitié de Français part au ski , cette année ils ne seront que 12% à dévaler les pentes, soit presque deux fois moins qu’en 2020 (22%). En cause: les risques engendrés par la crise du Covid-19 ainsi que ses conséquences (activités et restaurants fermés) qui poussent 32% des Français à rester chez eux.

    “Sur les réseaux sociaux, les Français indiquent qu’ils ont très envie de vacances mais ils sont conscients que le contexte actuel impose la prudence pour cet hiver et attendent avec impatience des jours meilleurs”, a résumé Véronique Reille-Soult, de Backbone Consulting dans l’étude.

    Autre impact de la crise du Covid-19: les difficultés pour circuler en dehors du territoire national et les nombreuses restrictions imposées aux frontières. Les Français resteront, plus que d’habitude, dans l’Hexagone pour ce mois de février: 89% des Français qui partiront en vacances choisiront la France (+16 points par rapport à l’année dernière), 4% iront ailleurs en Europe (-9 points) et 6% se déplaceront dans une autre région du monde (-8 points).

    En effet, s’il est aujourd’hui difficile de se déplacer en dehors du territoire national, les déplacements entre régions sont en revanche, possibles en France, alors que le gouvernement a, pour l’heure, écarté toute limitation des déplacements entre régions, à l’exception des outre-mer où un test PCR et un motif impérieux sont désormais réclamés. “Aujourd’hui, partir en vacances c’est possible”, avait assuré à BFMTV Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du Tourisme. “Il n’y a pas de restrictions de circulation entre les régions”, a-t-il poursuivi.

    La montagne, destination phare des Français

    Parmi ceux qui partent, la moitié privilégiera la montagne (47%) malgré la fermeture des montées mécaniques, devant la mer (20%) ou la ville (12%). Une maigre consolation, pour les professionnels de la montagne, puisque la moitié des habitués resteront chez eux et les autres ne pourront dépenser leur argent ni dans l’économie du ski, ni dans les restaurants. Sur Europe 1, Jean-Luc Boch, président de l’association de maires de stations de montagne a fustigé ce vendredi un fort recul des revenus pour le mois de février: “Sur les vacances de février, en règle générale, on est plutôt sur les 80-90 % d’occupation. Aujourd’hui, on a une moyenne de 38 %”, a-t-il expliqué.

    Autre conclusion de l’étude, à cause du risque épidémique, 65% des parents éviteront d’envoyer leurs enfants chez leurs grands-parents.

    *Sondage réalisé via internet auprès d’un échantillon de 1005 personnes interrogées entre le 10 et le 11 février .

    À voir également sur le HuffPost: Le désarroi de cette station de ski familiale face à la fermeture

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      “À l’heure des Victoires de la musique, c’est tout notre secteur qui est en deuil”

      Olivier Simenhaus · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 10:10 · 5 minutes

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    Monsieur le Président de la République,

    Le poids de la culture a jusqu’à présent été rarement perçu à sa juste mesure: en 2017, la valeur ajoutée des branches culturelles à notre économie représentait 47,5 milliards d’euros, soit 2,3% du PIB national. Dans son ensemble, l’apport direct de la culture à la richesse nationale est comparable à celui de l’industrie agroalimentaire et 1,9 fois celle de l’industrie automobile.

    Au total, 1,3 million de personnes vivent en France, de façon directe ou indirecte, d’une activité culturelle ou créative.

    La culture est en danger, Mr le président, et tout particulièrement le spectacle vivant.

    Nos métiers à l’arrêt, notre secteur en deuil

    Aujourd’hui, à l’heure des Victoires de la musique, c’est tout notre secteur qui est en deuil.

    Nos métiers ont été les premiers à être touchés par cette crise et depuis le 4 mars 2020, nos sommes tous à l’arrêt et dans l’impossibilité de travailler.

    Nous, les concepteurs de spectacle, les producteurs, les chorégraphes, les metteurs en scène, tous les techniciens, les constructeurs de décors, les sociétés de location d’instruments de musique, de son, de lumière, de vidéo et d’effets spéciaux, les chauffeurs des camions, les chauffeurs de tourbus, les cuisiniers, les bureaux de production, les tourneurs, les créateurs de costumes, les maquilleuses, les coiffeurs et les accessoiristes, le personnel d’accueil, les agents de sécurité, le personnel permanent des salles, les... et oui la liste est longue et non exhaustive.

    Nous tous vivons en apnée depuis un an maintenant, sans espoir de reprise malgré tous les efforts consentis par l’ensemble des professionnels pour accueillir notre public dans les meilleures conditions.

    Arrêtons toute cette hypocrisie! Nous savons qu’une salle de spectacle ou un festival sont moins dangereux qu’un grand hypermarché, et nous vous avons proposé des protocoles sanitaires efficaces, dont vous avez connaissance depuis fin août 2020 par le biais de nos collègues l’Association des Artisans des spectacles.

    Depuis un an nous attendons tous les jours, de savoir quand nous pourrons recommencer à travailler, à vivre, et respirer!

    Non essentiels, nous?

    Les musiciens d’orchestre, les acteurs de théâtre, les danseurs, les techniciens, les attachés de presse, les tourneurs, les directeurs de salles, les producteurs, les prestataires de services?

    Non essentiels pour qui? Pourquoi?

    Qui décide et au nom de quoi la culture est un bien non essentiel?

    Il aura fallu la fronde d’une grande partie du pays pour que les libraires puissent rouvrir. Mais pas les théâtres, pas les salles de spectacle, pas les festivals. Au nom de quoi?

    Dans un pays où l’exception culturelle est respectée dans le monde entier. On parle en mètres carrés, on parle en année blanche, on parle en pourcentage, on parle en variants. Mais quand parlera-t-on en humanité, en plaisir, en culture, en partage, en responsabilité?

    Comme les étudiants, comme les restaurateurs, nous les gens du spectacle, nous sommes soumis depuis presque un an à des mesures qui nous étouffent et portent un grave préjudice à notre avenir et à celui de la culture.

    Mr le Président vous avez promulgué l’année blanche jusqu’au 31 août 2021 pour la majorité des professionnels du spectacle vivant qui sont sous le régime de l’intermittence.

    Aujourd’hui malgré cette année blanche, nous vivons avec la moitié de nos revenus, d’autres uniquement avec le RSA, et pour les plus en difficultés encore avec 0 euro.

    Une année blanche transformée en année noire

    Alors cette année blanche Mr Macron, elle s’est transformée en année noire pour tous ces professionnels!

    Nous n’en voyons plus le bout: aucune perspective, aucune reprise, le brouillard complet. Nous ne pouvons même plus préparer notre futur et celui de nos familles.

    • 82.9% des intermittents ne pourront pas ouvrir leur droit à la fin août 2021 et 55.6% des 280.000 intermittents du spectacle ne peuvent pas subvenir à leurs charges avec uniquement 50% de leurs revenus;
    • 20.258 personnes “primo entrants” n’ont que pour seul revenu le RSA, et pour ceux qui ont moins de 25 ans, rien ne leur est alloué;
    • Les artistes, les comédiens, les musiciens, les producteurs de spectacles, les salles, les festivals, les prestataires sont perpétuellement confrontés à l’incertitude d’une hypothétique réouverture, ne cessant d’être repoussée. Dernier exemple ces derniers jours avec l’annulation d’un festival majeur comme Solidays, ainsi que de nombreuses tournées et concert.

    LGDS, les gens du spectacle, a engagé diverses actions et propositions avec l’objectif de fédérer l’ensemble du secteur pour traverser cette crise majeure.

    Nous avons pu réaliser un sondage, nous donnant un état des lieux concernant les différentes professions du Spectacle vivant.

    Nous sommes en relation avec les différents acteurs: ministère de la Culture, Organisations Syndicale, Collectifs, Députés, afin de pouvoir être force de proposition dans cette période.

    Sans les gens du spectacle, il n’y a plus de spectacle!

    À la vue de la situation catastrophique, nous demandons de toute urgence la sauvegarde de nos métiers et de nos professions!

    L’année blanche décrétée ne pourra et ne saurait en l’état répondre à l’ampleur d’une crise longue affectant tout un secteur essentiel à l’économie.

    Nous vous demandons d’aller beaucoup plus loin, de respecter tous ces métiers, tous ces savoir-faire, toutes ces compétences afin que nous puissions encore exister dans l’avenir. Il faudra prendre enfin la mesure d’un secteur gravement touché! Et ce depuis le premier jour de cette pandémie.

    Nous espérons une fois de plus vous avoir alerté sur l’urgence de nos situations et le danger de voir disparaître le spectacle vivant.

    Sans les gens du spectacle, il n’y a plus de spectacle!

    ___________________________________________________

    Le groupe “Les gens du spectacle”, formé en mai 2020, rassemble 16.000 intermittents, indépendants, musiciens, danseurs, artistes, chauffeurs, circassiens, techs, catering, attachés presse, producteur Live ou phono, prestataires, salles de spectacle, festivals...

    À voir également sur Le HuffPost: “On parle d’un secteur qui est en train de crever”, le coup de gueule de François Ruffin en écho aux manifestations des professionnels de la culture

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      AstraZeneca, Pfizer, Moderna... L'efficacité des vaccins au banc d'essai

      Quang Pham · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 09:53 · 5 minutes

    VACCINS - Tous les vaccins sont-ils aussi efficaces de la même manière contre le coronavirus? Les revers successifs subis par AstraZeneca peuvent semer le doute. D’abord déconseillé aux plus de 65 ans en France par la Haute Autorité de Santé, le vaccin a été ensuite suspendu de la campagne de vaccination en Afrique du Sud .

    La raison? Une efficacité présumée moindre selon certaines études contre les formes modérées du variant sud africain . L’OMS a toutefois dernièrement mis en garde contre un excès de pessimisme vis-à-vis du vaccin AstraZeneca, déclarant qu’il demeurait “une partie importante de la réponse à la pandémie actuelle”.

    Face aux déclarations parfois contradictoires des autorités de santé, pas facile de s’y retrouver parmi les nombreuses références de vaccins disponibles. Pour vous y aider, nous avons listé ci-après les principaux vaccins présents sur le marché ainsi que leurs caractéristiques en termes de taux d’efficacité, de performance contre les variants, de disponibilité.

    BioNTech Pfizer (BNT162)

    États-Unis, Allemagne

    • Type de vaccin : ARN messager en deux doses.

    • Demande d’autorisation : autorisé en France depuis fin décembre.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 95 %.

    • Performance contre les variants : neutralise le variant anglais et reste efficace contre le variant sud-africain malgré une diminution de l’immunité procurée.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : plus facilement que les vaccins plus classiques, d’après les experts en quelques semaines.

    • Effets secondaires : classiques pour un vaccin. Des douleurs au bras à l’injection et des symptômes grippaux à la seconde dose. Dans de très rares cas, des patients ont été victimes de chocs anaphylactiques , une réaction allergique grave.

    • Comment il est stocké :  dans un super-réfrigérateur à -70°C.

    • Disponibilité en France : 78 millions de doses commandées, livraisons débutées en décembre.

    Moderna (mRNA-1273)


    États-Unis

    • Type de vaccin : ARN messager en deux doses.

    • Demande d’autorisation : autorisé en France depuis janvier.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 94 %.

    • Performance contre les variants : immunise à 95 % contre le variant anglais. Le vaccin parvient à neutraliser le variant sud africain bien que son efficacité face à cette mutation ait été divisée par six.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : comme le vaccin Pfizer très facilement. Un nouveau rappel contre le variant sud-africain est en cours de développement.

    • Effets secondaires : similaires au vaccin Pfizer. Des douleurs au bras à la première injection et des symptômes grippaux lors de la seconde dose.

    • Comment il est stocké :  dans un réfrigérateur à -20°C.

    • Disponibilité en France : 24 millions de doses commandées, livraisons en cours depuis janvier.

    AstraZeneca (AZD1222)


    Royaume-Uni, Suède

    • Type de vaccin : à vecteur viral en deux doses.

    • Demande d’autorisation : autorisé en France mais recommandé aux personnes de moins de 65 ans.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 60 %.

    • Performance contre les variants : efficace à 60 % contre le variant anglais. Des doutes existent sur son efficacité contre les formes modérées du Covid-19 provoquées par le variant sud-africain. Ce qui a conduit l’Afrique du Sud à suspendre son utilisation. Les données sur les performances du vaccin AstraZeneca contre le variant sud-africain étant parcellaires , des études supplémentaires seront nécessaires pour statuer de son efficacité contre cette mutation du virus.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : même s’il n’est pas aussi facilement adaptable qu’un vaccin à ARN messager, il est possible de mettre à jour le vaccin rapidement. Une nouvelle version du vaccin contre le variant sud-africain est en cours de développement .

    • Effets secondaires : de la fièvre pour 9% des patients. Douleurs au bras à l’injection, fatigue et maux de tête pour les autres .

    • Comment il est stocké : dans un simple frigo.

    • Disponibilité en France : 44 millions de doses commandées, livrées depuis février.

    Johnson & Johnson (Ad26.COV2.S)


    États-Unis

    • Type de vaccin : à vecteur viral en une dose.

    • Demande d’autorisation : en cours d’autorisation aux États-Unis. Une demande devrait être adressée également à l’Agence de régulation européenne.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 66 %.

    • Performance contre les variants : efficace à 57 % contre le variant sud-africain.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : comme le vaccin AstraZeneca, il peut être adapté rapidement.

    • Effets secondaires : Douleurs à l’endroit de l’injection et symptômes grippaux .

    • Comment il est stocké : dans un simple frigo.

    • Disponibilité en France : 30 millions de doses commandées, livrées à partir d’avril s’il est bien autorisé

    CureVac (CVnCov)


    Allemagne

    • Type de vaccin : ARN messager en deux doses.

    • Demande d’autorisation : en cours de tests cliniques.

    • Efficacité contre la souche d’origine : Pas encore de données définitives le vaccin étant encore en test. Le fabricant s’attend à des taux d’efficacité aussi élevés que les autres vaccins à ARN messager, Moderna et Pfizer.

    • Performance contre les variants : Pas de données.

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : étant un vaccin ARN, il est modifiable rapidement. Une nouvelle version est d’ailleurs en cours de développement contre les variants.

    • Effets secondaires : après la seconde injection , douleurs musculaires, fatigue, maux de tête et parfois fièvre.

    • Comment il est stocké : dans un frigo normal.

    • Disponibilité en France : 43 millions de doses commandées, livrées à partir de la fin du mois de mars, à condition qu’il soit autorisé.

    Spoutnik V (laboratoire Gamaleya)

    Russie

    • Type de vaccin : à vecteur double viral en deux doses.

    • Demande d’autorisation : en attente d’autorisation en Europe.

    • Efficacité contre la souche d’origine : 92 %.

    • Performance contre les variants : pas de données disponibles

    • Comment il peut être adapté contre les nouveaux variants : le vaccin pourra être ajusté mais moins rapidement qu’un vaccin à ARN messager.

    • Effets secondaires : douleurs au bras, fatigue et fièvre.

    • Comment il est stocké : dans un frigo classique.

    • Disponibilité en France : Pas de commandes -pour l’instant-.

    Quel choix de vaccin?

    Peu importe finalement la référence du vaccin administré, répondent les experts. Il est même probable que vous n’aurez pas le choix de votre vaccin. Ce qui compte, c’est d’en recevoir un, car tous les vaccins procurent une protection importante contre les formes sévères du covid-19 et vous éviteront une hospitalisation voire un décès.

    Durant les tests cliniques des principaux vaccins, aucun mort directement lié au Covid n’a été à déplorer parmi la population vaccinée. Chaque vaccin a présenté un pourcentage de protection contre les décès égal à 100%. Malgré des différences d’efficacité entre les références, la vaccination apparaît donc comme un des moyens les plus efficaces pour sauver des vies.

    À voir également sur Le HuffPost : Des vaccins à 90% efficaces, ce que ça veut dire...et surtout pas dire

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      Comment éviter une 4e vague psychologique à nos jeunes - BLOG

      Odile Agopian · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 09:25 · 4 minutes

    Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de

    COVID - Impossible d’y échapper.

    Si l’inquiétude, pendant la dernière vague, portait principalement sur nos aînés touchés durement par la Covid-19 , les projecteurs sont aujourd’hui braqués sur les jeunes, qui mobilisent toutes les inquiétudes. Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de “petits boulots” pour subvenir à ses besoins primaires, pour préparer ses vacances ou parfois se divertir. Les tensions sont fortes parfois dans les familles, l’isolement pèse dans la solitude des chambres d’étudiants, l’incertitude est présente pour chacun. Des drames aussi, qu’il s’agisse de tentatives de suicide, de développement d’addictions chez les jeunes ou les étudiants.

    Le sujet doit être au cœur de nos attentions, pour les effets immédiats comme long terme. Nous savions déjà que la prise en charge psychiatrique des jeunes était un défi :

    • La moitié des problèmes de santé mentale commence avant l’âge de 14 ans, mais la plupart des cas ne sont ni détectés ni traités;
    • Lorsqu’ils ne sont pas traités, les problèmes de santé mentale des adolescents ont des conséquences physiques et mentales jusqu’à l’âge adulte, limitant la possibilité pour eux de mener une vie épanouissante;
    • À l’échelle mondiale, la dépression est l’une des principales causes de morbidité et d’invalidité chez les adolescents.

    Il est urgent d’agir

    La France n’était pas épargnée en “temps normal”, et le retour à la vie “d’avant” ne sera pas possible avant plusieurs mois; alors avec la Covid-19, il est urgent d’agir, et les appels sont nombreux, car les symptômes sont déjà observés chez les enfants, adolescents et jeunes adultes (avant 25 ans):

    • Les tentatives de suicide beaucoup plus importantes, ce qui alerte et inquiète tous les professionnels;
    • Le nombre de cas de “troubles dépressifs” explose;
    • Un sentiment d’anxiété, une angoisse perpétuelle, l’augmentation de l’irritabilité et des troubles du sommeil, etc.

    Mais aussi un besoin d’informations et d’être rassurés. Des signes que nous voyons parfois. Une main tendue qui doit être saisie de notre part, proches et professionnels.

    Nous avons appris des confinements qu’il existait:

    • Des inégalités d’accès à l’outil informatique, mais un usage très large du digital par les jeunes, à l’aise dans la communication “en virtuel” devenue essentielle avec eux;
    • Des vulnérabilités sociales, avec beaucoup d’étudiants qui renoncent à des soins pour des raisons financières;
    • Un risque renseigné de décrochage scolaire (à tous les âges).

    Le rapport de Sandrine Mörch et Marie-George Buffet en faisait la synthèse: “les constats sont alarmants: plus de 50% des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale; 30% des jeunes ont renoncé à l’accès aux soins pendant le Covid-19 faute de moyens”.

    4 mesures simples et efficaces

    Il est donc impératif de prendre des mesures immédiates qui impliquent tous les acteurs. Les professionnels y sont prêts, encore faut-il leur permettre! Nous proposons 4 mesures simples et efficaces:

    1. Si toutes les consultations concernant la Covid-19 sont prises en charge à 100% par l’Assurance Maladie, il est indispensable de le faire aussi largement et facilement (lever l’obligation d’une 1re consultation physique, étendre le Tiers payant) pour les consultations de psychiatrie ou de psychologie en première intention pour les jeunes jusqu’à 25 ans;
    2. Permettre, à tous les établissements de psychiatrie, avec l’appui des intervenants libéraux partenaires, de faciliter l’accès, mais aussi le suivi des jeunes patients en autorisant clairement la prise en charge en distanciel en Hôpital de Jour;
    3. Permettre aux équipes de se rendre au domicile des jeunes patients devient indispensable dans certaines situations. Il faut donc autoriser la prise en charge à domicile en Psychiatrie dans cette période de crise, avant de la rendre possible dans le “droit commun”. Laissons les professionnels accompagner des jeunes aussi chez eux, quand l’hôpital de jour à distance est trop difficile, ou l’hospitalisation non indispensable;
    4. Inviter les collèges, lycées, facultés et écoles à repérer chez les étudiants les difficultés, et les orienter avec des professionnels pour un premier bilan avec une téléconsultation. Les établissements de psychiatrie doivent pouvoir, en lien avec leur ARS, proposer un dispositif innovant de relations avec les écoles de leur territoire dans les meilleurs délais.

    Nous applaudissons toutes les actions volontaristes engagées, comme le “ chèque psy ”. Tout sera utile, mais pour agir:

    • Que chacun détermine bien sa position, son rôle et ses possibilités dans ce défi;
    • Que l’engagement de chaque structure et professionnel soit celui de produire ses meilleurs efforts;
    • Que la démarche soit sincère pour être au plus près des objectifs déclarés. Chaque jeune que nous aurons aidé aujourd’hui, sera peut-être un jeune en moins demain dont nous devrons assurer une prise en charge lourde et longue pour lui et ses proches.

    Nous devons avoir de nouvelles armes pour affronter une 4e vague à venir qui sera “psychologique”. Avec la conviction que le “vaccin psychologique” existe en France à travers les structures de soins déjà mobilisées et en action, pour éviter les dommages aux adolescents et à nos jeunes.

    À voir également sur Le HuffPost: Étudiante de 21 ans, Lucie interpelle Macron dans une lettre poignante

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      Donald Trump aurait été plus malade du Covid-19 qu’il ne l’a dit

      Alix Coutures · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 08:33 · 2 minutes

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    ÉTATS-UNIS -  Donald Trump a-t-il menti sur son état en octobre dernier? Il présentait en tout cas des symptômes de Covid-19 bien pires que ce que la Maison Blanche avait annoncé au moment où Donald Trump a été hospitalisé en octobre dernier, a rapporté le New York Times ce jeudi 11 février.

    Quatre témoins anonymes cités par le quotidien américain ont avancé que son taux d’oxygène dans le sang était “extrêmement bas” et qu’il avait développé une infection pulmonaire grave provoquée par le coronavirus.

    Contrairement à ce qu’avançait la Maison Blanche à l’époque, son état se serait détérioré au point où les médecins ont hésité à le placer sous respirateur artificiel en réanimation, toujours d’après le New York Times. Lorsque Donald Trump a été admis trois jours à l’hôpital militaire, son médecin personnel Sean Conley avait déclaré que Trump allait “très bien” , qu’il était “heureux des progrès réalisés par le président” et qu’il n’y avait “aucune raison de s’inquiéter”.

    Une visite surprise organisée devant l’hôpital

    Autre révélation du New York Times , l’ancien président Trump aurait mis en danger les membres des services secrets américains en organisant une visite surprise en voiture à ses supporters, deux jours seulement après avoir avoir été admis à l’hôpital, c’est-à-dire alors qu’il était encore contagieux. Deux membres des services secrets ont été aperçus dans la voiture, alors qu’ils accompagnaient Donald Trump. Une sortie que les médecins de l’hôpital avaient alors qualifiée “d’absurdité”.

    Donald Trump est finalement sorti de l’hôpital le 5 octobre , après avoir reçu un  cocktail d’anticorps monoclonaux fabriqués par la Maison Blanche en guise de traitement. C’est alors qu’il a regagné la Maison Blanche en hélicoptère avant de retirer son masque et de lever les pouces en signe de victoire. Il a ensuite enregistré une courte vidéo dans laquelle il appelait les Américains à suivre son exemple, à sortir de chez eux et à ne pas redouter le coronavirus.

    Il a également affirmé que sa guérison était la preuve que leCovid-19 n’était pas dangereux alors même que quelques jours plus tôt, il était dans un état d’urgence sanitaire, selon les affirmations du New York Times .

    À voir également sur le HuffPost: Melania Trump critiquée après avoir retiré son masque pour lire à des enfants malades

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      Le vaccin contre le Covid-19 proposé à "tous les Américains d'ici fin juillet"

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 08:11 · 2 minutes

    ÉTATS-UNIS - Donner un cap. Joe Biden a annoncé jeudi 11 février l’achat de 200 millions de doses supplémentaires de vaccin contre le Covid-19 , qui devraient permettre aux États-Unis de posséder assez de doses d’ici fin juillet pour vacciner la grande majorité de la population.

    Ces 200 millions de doses supplémentaires - 100 millions à la société Moderna et 100 millions à Pfizer - s’ajoutent aux 200 millions de doses déjà commandées à chaque société.

    “Nous sommes désormais en voie d’avoir suffisamment de doses pour 300 millions d’Américains d’ici la fin juillet”, a déclaré le président américain, le chiffre correspondant à la totalité de la population adulte américaine. Un objectif un mois plus ambitieux que dans l’hexagone, où Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé vouloir vacciner “tous les Français d’ici la fin du mois d’août”.

    10% de la population vaccinée

    La campagne de vaccination aux États-Unis est entrée jeudi 11 février dans une nouvelle phase avec la distribution de doses dans des milliers de pharmacies du pays, alors que le nombre de cas confirmés continue de reculer. Le gouvernement doit fournir un million de doses à quelque 6500 pharmacies, où les Américains ont l’habitude de se faire vacciner contre la grippe. Elles doivent injecter les premières doses dès le lendemain.

    Au total, environ 40.000 pharmacies feront partie du programme. Le gouvernement a également accéléré la production de vaccins, ouvert des sites de vaccination supplémentaires et lancé une campagne pour les moins privilégiés comme les sans-abri.

    Après des débuts chaotiques en décembre, les États ont augmenté la cadence: 44,8 millions de doses ont été administrées et au moins 33,8 millions de personnes ont reçu une ou deux doses, soit environ 10% de la population.

    Selon les projections, “la pleine saison” vaccinale pourrait débuter en avril, “quand pratiquement tout le monde” pourra recevoir une injection, a affirmé sur NBC Anthony Fauci, principal conseiller médical sur la pandémie du président.

    Les États-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie tant en nombre de morts que de cas, avec plus de 470.000 décès pour plus de 27 millions de cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Mais depuis le pic du 8 janvier, les courbes de cas positifs, d’hospitalisations et de décès sont en baisse continue.

    À voir également sur Le HuffPost: Cette députée veut un “passeport sanitaire” pour relancer le tourisme