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      L'Open d'Australie à huis clos après un reconfinement de Melbourne

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 06:33 · 4 minutes

    Les supporters suivent un match de tennis le 12 février 2021 et apprennent qu

    COVID-19 - Le Covid-19 s’invite à nouveau à l’Open d’Australie. Après les perturbations en amont du tournoi, un nouveau confinement de cinq jours a été ordonné ce vendredi 12 février à Melbourne pour contrer une possible résurgence de l’épidémie, et la suite du tournoi se tiendra donc à huis clos au moins jusqu’à mercredi.

    Une bulle sanitaire va être mise en place, et “seuls les joueurs et leurs équipes, ainsi que les membres du personnel qui ne pourront pas faire leur travail depuis chez eux, seront autorisés sur le site”, a précisé ensuite le directeur du tournoi, Craig Tiley.

    Le Premier ministre de l’État de Victoria, Daniel Andrews, a annoncé que ce confinement, qui débutera à partir de minuit heure australienne, était nécessaire pour stopper un cluster “hyper-infectieux” de contaminations au variant anglais du coronavirus , apparu dans un des hôtels ayant servi à la quarantaine de plusieurs joueurs et participants au Grand Chelem australien.

    Jusqu’à présent 13 personnes ont été infectées parmi le personnel de l’hôtel et leur famille.

    Le dirigeant politique local a précisé que le site où se déroule le premier tournoi du Grand Chelem de la saison 2021, qui a débuté ce lundi et qui rassemble la plupart des meilleurs joueurs du monde, était considéré comme un “lieu de travail” qui peut continuer à fonctionner avec un nombre limité d’employés.

    Cela signifie que l’Open d’Australie pourra continuer, mais à huis clos. Dans la foulée, les organisateurs du tournoi ont effectivement annoncé que l’épreuve se déroulerait sans spectateurs, au moins pour les cinq prochains jours.

    Les matches de vendredi maintenus

    “Nous informons les détenteurs de billets, les joueurs et le personnel qu’à partir de samedi minuit (heure australienne, ndlr) il n’y aura plus aucun spectateur sur le site de l’Open d’Australie pour les 5 prochains jours”, a annoncé la direction du tournoi dans un communiqué, indiquant qu’un système de remboursement sera mis sur pieds.

    “Le jeu va continuer. Une bulle sanitaire va être mise en place pour les joueurs. D’après les retours que nous avons, les joueurs veulent juste continuer à jouer. Cela fait un an qu’ils sont dans des bulles”, a ensuite déclaré Craig Tiley.

    Le programme des matches de vendredi, avec notamment le N.1 mondial Novak Djokovic opposé à l’Américain Taylor Fritz ou encore le duel entre le chouchou local Nick Kyrgios et Dominic Thiem, est inchangé. “Les matches programmés ce vendredi, en journée et en session de nuit, sont maintenus comme prévu, avec les mesures anti-Covid déjà mises en place”, ont ajouté les organisateurs.

    La semaine dernière, un demi-millier de personnes -joueurs et accrédités- ayant passé leur quatorzaine pré-tournoi dans l’hôtel Grand Hyatt avaient dû s’isoler à la suite de la découverte d’un cas positif chez un employé de l’hôtel. Tous avaient dû subir un nouveau test qui s’était avéré négatif. Tous les tournois de préparation à l’Open d’Australie avaient été suspendus 24h dans l’attente du résultat de ces tests, mais avaient finalement repris sans autre perturbation.

    Préparatifs compliqués

    L’Open d’Australie avait eu l’autorisation de maintenir l’accueil des spectateurs tel qu’il avait été prévu, soit 25.000 à 30.000 spectateurs par jour, redonnant même parfois au circuit mondial du tennis l’impression d’avoir renoué avec l’ambiance passionnée de l’avant-pandémie.

    Les préparatifs du tournoi, qui avait été décalé de trois semaines en raison du coronavirus, avaient déjà été fortement compliqués par l’épidémie.

    Après une saison 2020 bouleversée par la pandémie, les organisateurs avaient fait le pari de maintenir cet événement majeur, au prix d’une logistique extraordinaire du fait de contraintes sanitaires exceptionnelles.

    L’ensemble des joueurs et des accrédités (staff, entourage, arbitres...) ont dû voyager vers l’île-continent, très largement débarrassée du virus, à bord d’une quinzaine d’avions spécialement affrétés par les organisateurs mi-janvier et s’y soumettre à une quatorzaine stricte à leur arrivée. Seules cinq heures de sortie quotidiennes, strictement minutées entre tennis, entraînement physique et repas, leur étaient autorisées.

    Soixante-douze joueurs et joueuses ont même été contraints à une quarantaine complète, sans la moindre permission de quitter leur chambre d’hôtel, après que plusieurs cas de Covid-19 ont été détectés parmi les passagers ou l’équipage de trois des vols vers Melbourne.

    À voir également sur le HuffPost: Covid: Castex explique pourquoi un troisième confinement est à nouveau écarté

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      Vous reprendrez bien un peu d’état d’urgence ?

      Claude Robert · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 12 February, 2021 - 04:25 · 5 minutes

    sécurité globale

    Par Claude Robert.

    La torpeur populaire a atteint des sommets face à ce qui aurait dû déclencher l’un des plus grands scandales du pays. Certes, plus de 500 plaintes ont été déposées contre Agnès Buzyn, Édouard Philippe et Olivier Véran pour « mensonge d’État » et « non-assistance à personne en danger ». Mais c’est bien peu en comparaison de la longue succession de ratages depuis le démarrage de la pandémie .

    Il semble malgré tout que l’opposition se réveille, maintenant que le parlement s’apprête à voter un prolongement de « l’état d’urgence sanitaire », ce régime dérogatoire de l’État de droit. Ce régime qui permet à l’État de subtiliser une grande partie des libertés individuelles.

    Ce régime d’exception qui pourtant perdure ! Et qui nous a fait perdre notre statut de démocratie à part entière selon le classement établi par The Economist (La Croix 5/02/21). Sans pour autant nous épargner les conséquences dramatiques de la pandémie : 4 fois plus de morts/million d’habitants que la moyenne mondiale, et la seconde plus forte récession de l’OCDE 1 !

    En réalité, le scandale n’est pas tant dans la violence des restrictions imposées par l’État que dans son incapacité à organiser une riposte cohérente et ciblée. Rien de bien nouveau sous le soleil, hélas : de la même façon qu’il dépense sans compter pour soigner les symptômes de notre déclin économique sans jamais s’attaquer aux causes structurelles 2 , le gouvernement Macron lutte contre la pandémie en actionnant des outils d’un autre âge alors qu’il n’a toujours pas mis en place une organisation de crise à la hauteur des circonstances.

    Confinement et couvre-feu, des solutions quasi médiévales

    Ainsi, le ministre de la Santé souhaite prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1 er juin, date qu’il juge « cohérente au regard de la dynamique de l’épidémie », le temps que « la campagne de vaccination produise pleinement ses effets » ( Le Figaro 8 février 2021).

    Pour mémoire, celui-ci a été instauré du 23 mars au 10 juillet 2020, puis du 17 octobre 2020 jusqu’à présent. Il a permis au gouvernement d’imposer deux confinements et un couvre-feu, local puis général, à 20 heures puis dès 18 heures, le tout avec l’obligation d’une déclaration dérogatoire de déplacement digne de l’Occupation.

    Assurant que seules sont imposées les « mesures nécessaires et proportionnées à la catastrophe sanitaire » (Le Figaro 8 février 2021) Olivier Véran tente de convaincre que tout a été essayé et qu’il n’existe aucun autre moyen de lutte.

    Or, une toute nouvelle étude réalisée sur 175 pays et publiée dans Nature Scientific Report (RTBF 22 janvier 2021) met clairement en exergue la moindre efficacité des mesures de confinement, à la fois plus contraignantes pour les populations et dont les effets sont très lents, tout comme les restrictions de circulation. Selon cette étude, les mesures « non pharmaceutiques » qui ont prouvé la meilleure efficacité pour réduire l’incidence du virus sont « l’annulation des événements publics, l’imposition de restrictions sur les réunions privées et la fermeture des écoles et des lieux de travail ».

    Bertrand Verheyden, l’un des auteurs de l’étude de conclure :

    Ce sont les politiques qui réduisent la mobilité dans les lieux où il y a les plus grands rassemblements, où la densité est la plus forte, où la fréquence d’interactions est la plus forte […] qui fonctionnement le mieux ; les politiques les moins efficaces sont celles qui restreignent la mobilité des individus, en particulier la restriction de la mobilité interne, d’une ville ou d’une région à l’autre ainsi que l’annulation des transports publics.

    En quoi donc l’état d’urgence sanitaire serait-il nécessaire s’il sert à imposer des mesures coercitives peu efficaces ? La question mérite d’être posée…

    Politique de dépistage, d’isolement et de prévention aux abonnés absents

    Les pays les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie ont un point commun, celui d’avoir mis rapidement en place des stratégies couvrant toute la chaîne de propagation du virus, avec d’une part des actions rapides et systématiques de détection des porteurs du virus et de leur isolement, de recherche des cas contact, et d’autre part, des mesures de protection et de restrictions en matière de proximité des individus.

    Bien sûr, la mise à disposition rapide de vaccins contre le coronavirus est une chance formidable. Mais elle ne doit pas faire illusion : la durée d’immunité procurée est pour le moment inconnue, tout comme la pérennité du vaccin en cas de mutation du virus le rendant inopérant. Par ailleurs, la vaccination n’empêchant pas totalement la contagiosité des porteurs, elle ne servira que de simple ralentisseur de la circulation virale.

    C’est donc pitié de voir le gouvernement français promettre la livraison rapide de doses de vaccins comme étant la solution miracle à la pandémie, livraison qu’il n’est d’ailleurs même pas capable d’obtenir dans des délais aussi rapides que chez la plupart de nos voisins ! De fait, après les atermoiements sur les masques et les tests puis sur l’ application Stopcovid , les ratés se poursuivent et confirment le manque cruel d’efficacité du gouvernement actuel.

    Peu réactif, probablement insuffisamment compétent (si ce n’est motivé), le gouvernement Macron semble cumuler trois défaillances majeures.

    Absence d’anticipation : elle le force à réagir trop tard et de façon exclusivement défensive (logistique des masques, des tests, des vaccins à la traîne)

    Absence de discernement : elle lui fait opter pour les solutions lourdes et contre- productives plutôt que ciblées (le confinement et le couvre-feu, les mesures de chômage partiel généralisé, l’absence de dépistage et de tracking)

    Autoritarisme réflexe : faute de fibre pédagogique et de confiance dans les Français (application Stopcovid mort-née, confinement puis couvre-feu, questionnaire de justification de déplacement, fermeture des restaurants, des bars, des salles de spectacle et des stations de ski), au lieu d’exiger et de contrôler la mise en place de mesures de limitations des flux de clientèle, ce qui aurait été d’un moindre coût économique et psychologique pour tout le monde.

    Sur le web

    1. Worldometer au 18/02/21, OCDE, estimation 2020.
    2. Ce qui est également l’apanage des gouvernements précédents.
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      Aux Victoires de la musique 2021, les musiques électro frappent par leur absence

      Valentin Etancelin · news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 12 February, 2021 - 02:56 · 5 minutes

    Le compositeur de musique électronique Rone, ici aux Francofolies en 2015, est nommé aux César 2021, pas aux Victoires de la musique.

    MUSIQUE - Elles auraient pu briller, mais le sort en a décidé autrement. Ce vendredi 12 février, les grands noms de la chanson française actuelle sont en compétition, à l’occasion de la 36e cérémonie des Victoires de la musique diffusée en direct sur France 2.

    Parmi eux, il y a ceux qu’on connaît déjà, comme Aya Nakamura, Camélia Jordana , Julien Doré, Grand Corps Malade et Benjamin Biolay, mais aussi les nouveaux, à l’instar d’Yseult, Clou, Hervé ou encore Lous and the Yakuza. Tout le monde est là? Non. Pas un seul DJ, ni compositeur de musique électronique à l’horizon.

    Pas de Rone, Thylacine, Arnaud Rebotini ou The Avener, dont les derniers albums sont parus en 2020, ne figurent dans la liste des nommés de cette édition placée sous le signe du spectacle vivant. Ce choix est le fruit d’un vote, celui d’un collège de 900 personnes, composé entre autres de producteurs, artistes, personnalités du milieu de la musique et anonymes.

    “Certaines années, il y a beaucoup de diversité. Parfois, on a que des rappeurs. Parfois, on a que des femmes. C’est un problème de saison, j’ai envie de vous dire”, nous explique la directrice artistique des Victoires de la musique Virginie Petit. Elle rappelle que tout le monde est logé à la même enseigne.

    À l’étranger, le succès

    Peut-on s’attendre à voir un DJ jouer pendant la soirée? Non. “Ils ne peuvent pas vraiment rendre hommage à Juliette Greco ou Christophe”, nous dit l’organisatrice. Le remix de Clara 3000 de “Stella Botox”, titre de l’interprète des “Mots Bleus” disponible sur une édition spéciale de son disque “Les vestiges du chaos”, témoigne du contraire.

    La situation est déplorable, selon Alexandre Varcan, patron du label indépendant InFiné. Son catalogue compte certaines pointures du milieu, à l’image d’Agoria et Rone, qui concourt aux César 2021 dans la catégorie “meilleure musique originale” pour la bande-son du film “La nuit venue”. “J’ai le sentiment, et c’est mon regret, que les musiques électroniques n’ont aucune chance de figurer aux Victoires de la musique”, nous confie-t-il.

    “Les musiques électroniques mettent pourtant en lumière une qualité et un savoir faire de la production française, poursuit-il. Elles sont un médium dont la France n’a pas à rougir à l’étranger.” Les chiffres l’illustrent bien. D’après une étude du Bureau Export, association dont l’objectif est d’accompagner les artistes dans leur carrière en dehors des frontières, les musiques électroniques françaises étaient, en 2019, le genre musical le plus populaire sur la scène internationale. Et ce, à hauteur de 40%, devant le rap (33%) et la chanson (15%).

    Comme tous les secteurs de la culture, celui des musiques électroniques subit de plein fouet la crise. Contrairement aux autres disciplines, ici, les artistes intermittents sont en minorité, rappelle Le Monde . La plupart, à 60%, sont auto-entrepreneurs et ont vu, depuis le début de la pandémie, leurs revenus s’effondrer. “J’ai l’impression que les Victoires de la musique ne sont pas un moment de communion, ajoute Alexandre Varcan. On va rendre grâce à certains morts de la musique, mais on devrait s’intéresser aussi à ceux qui sont en train de souffrir, comme les clubs.”

    Un amalgame préoccupant

    Garder le moral paraît difficile, tant la part infime d’échappatoire semble loin. Un constat partagé par Tommy Vaudecrane, responsable de Technopol, une association de promotion des musiques électroniques en France. “Nous avons un besoin de visibilité pour notre existence pendant les quatre années à venir, compte tenu du cataclysme qu’a été la pandémie pour tous les acteurs de la scène”, concède-t-il. L’absence des musiques électroniques du programme de ce vendredi soir est, selon lui, symptomatique des problèmes inhérents à l’industrie de la musique française.

    Le contexte économique est préoccupant. L’atmosphère politique, aussi. Qu’il s’agisse du traitement médiatique de la free-party organisée à Lieuron au Nouvel An ou des mots de la préfecture de police à l’égard de celles et ceux venus manifester au mois de janvier dans Paris sur fond de musique électronique, il déplore “le climat de confusion que l’État essaye de créer”.

    “On a l’impression qu’ils utilisent le prétexte des rave party pour alimenter l’amalgame entre les musiques électroniques, la fête et les drogues, déplore-t-il. Au lieu d’être dans le concret et d’expliquer que ces soirées sont considérées comme illégales du point de vue de l’État et de la situation sanitaire, ils font dans le sensationnalisme.”

    La situation lui rappelle celle de 1995, “quand Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur sous Mitterand, a fait passer une circulaire auprès de l’ensemble des préfectures, relayée ensuite dans les commissariats, afin d’arrêter les événements de musique électronique par tout moyen”. Aujourd’hui, les villes et les élus, avec qui Tommy Vaudecrane collabore de près, lui confient ne pas être rassurés. “Un travail de sape est en train d’être fait, c’est inquiétant pour nous”, déplore-t-il.

    “Rien n’a changé”

    Depuis 1998, année au cours de laquelle Laurent Garnier a remporté une récompense aux Victoires de la musique pour son album “30″, “rien n’a changé”, regrette Alexandre Varcan. Son discours est d’actualité. Il y exprimait son souhait de voir ladite récompense “permettre à la techno de s’exprimer plus librement sans subir l’incompréhension et la répression des dernières années”.

    Les musiques électroniques doivent-elles créer leur propre cérémonie? Tommy Vaudecrane se le demande. Le patron d’InFiné, lui, alerte sur un problème plus général de représentation de la diversité de la musique française. “En cette année 2021, ça aurait été bien que ce soit là”, constate-il amer.

    Et Alexandre Varcan de faire un pied de nez aux Victoires: “Dommage, vous êtes passées à côté de celui qui va peut-être avoir un César.”

    À voir également sur Le HuffPost : Aux Victoires 2020, Hoshi chante contre l’homophobie

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      Annuler la dette Covid : la ministre Olivia Grégoire met en garde contre les conséquences

      Lauren Provost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 16:56 · 1 minute

    ÉCONOMIE - Est-il responsable de ne pas annuler la dette Covid ? C’est la question que Le HuffPost a posée à Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable.

    Invitée de la conférence HuffPost x Boma pour donner sa vision des Futurs de la finance ce jeudi 11 février, la ministre a retourné la question. “Est-ce que ça serait utile à moyen et long terme?”, demande-t-elle en faisant le parallèle avec le crédit pour l’achat d’un appartement et en mettant largement en garde contre les conséquences d’une telle démarche, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    L’intégralité de la conférence “Les futurs de la Finance” avec Boma France est disponible ci-dessous. Vous y retrouverez l’entrepreneur Cyril Paglino, spécialiste des cryptomonnaies ainsi que l’eurodéputé français Pierre Larrouturou qui réclame une taxe sur les transactions financières.

    Vous pouvez également continuer de réfléchir à l’avenir avec les podcasts “Les futurs de...” . Notre prochaine conférence aura lieu le 18 mars en direct sur notre page Facebook et sur le site de Boma. Elle aura pour thème l’exploration des futurs du Travail.

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      Le tocilizumab réduit la mortalité face au Covid-19, selon Recovery

      Grégory Rozières · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 15:59 · 2 minutes

    Le tocilizumab est un anticorps monoclonal qui permet de réduire la mortalité dans les formes sévères de Covid-19, selon les résultats de l

    SCIENCE - Alors que la campagne de vaccination progresse lentement, des milliers de personnes décèdent chaque jour du Covid-19 . Plus de 300 par jour dans les hôpitaux français.

    Bonne nouvelle sur ce front, les soignants vont peut-être bientôt disposer d’un nouveau traitement pour réduire la mortalité liée au coronavirus: le tocilizumab . Cet anticorps monoclonal fait parler de lui depuis près d’un an, mais les études étaient contradictoires. Ce jeudi 11 février, l’université d’Oxford vient d’apporter un élément déterminant: les résultats de l’essai clinique Recovery, l’un des plus importants et encadrés au monde.

    Pour les patients hospitalisés avec une forme sévère de Covid-19, le tocilizumab réduit le risque de décès, de ventilation artificielle, ainsi que la durée d’hospitalisation, affirme l’équipe de Recovery dans un communiqué de presse , expliquant que les données détaillées seront très rapidement publiées. Ce ne sera qu’après l’analyse détaillée de ces données que les autorités sanitaires des différents États autoriseront ou non le tocilizumab.

    Depuis le mois d’avril dernier, 2022 patients ont été traités avec du tocilizumab en intraveineuse. Ce groupe, sélectionné aléatoirement (un “essai randomisé contrôlé”, le “graal” de la recherche médicale), a été comparé à 2094 patients traités plus classiquement. En clair, des personnes qui ont reçu le seul traitement reconnu comme fonctionnant sur les formes graves de Covid-19 à ce jour: un stéroïde tel la dexaméthasone (dont l’efficacité a été justement établie avec rigueur par Recovery).

    Résultat: 29% de décès pour les personnes traitées avec le tocilizumab contre 33% pour le groupe témoin. Cela peut sembler faible, mais il faut se rappeler que la comparaison est faite avec un traitement classique, la dexaméthasone, qui réduit déjà le risque de décès. Au global, les chercheurs de Recovery estiment que la combinaison du tocilizumab et de la dexaméthasone “réduit la mortalité d’un tiers pour les patients ayant un simple besoin d’oxygène et de 50% pour ceux sous assistance respiratoire”.

    Le tocilizumab réduit la mortalité par rapport au traitement médical classique (dexaméthasone).

    Avant les résultats de Recovery, le tocilizumab avait donné lieu à des résultats mitigés et contradictoires dans des études non randomisées ou avec un faible nombre de patients.

    Le tocilizumab, du laboratoire Roche, appartient à la famille des anticorps monoclonaux - des anticorps créés en laboratoire, issus d’une seule et même souche de lymphocytes et conçus pour répondre à une cible précise.

    Utilisé habituellement dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, il agit en bloquant le récepteur d’une protéine du système immunitaire qui joue un rôle important dans le processus inflammatoire.

    Certains patients atteints par le nouveau coronavirus connaissent une brusque aggravation de leur état après plusieurs jours, à l’origine d’une détresse respiratoire aiguë, un phénomène lié à une réaction immunitaire excessive de l’organisme, “l’orage cytokinique”.

    À voir également sur Le HuffPost :  Ce graphique commenté rappelle comment le Covid-19 a écrasé toute la planète en 2020

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      Vous alternez télétravail et présentiel et ça vous fatigue: c'est normal

      Marine Le Breton · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 15:43 · 3 minutes

    Alterner entre télétravail et présentiel est un véritable changement de rythme, auquel nous n’étions pas forcément habitués auparavant.

    BIEN-ÊTRE - Avant l’épidémie de coronavirus, cela ne vous arrivait que rarement. Mais désormais, alors que vous êtes majoritairement en télétravail , c’est récurrent: lorsque vous vous rendez sur votre lieu de travail, vous rentrez le soir épuisé comme si vous aviez couru un marathon.

    Pas de panique, c’est bien normal. Alterner entre télétravail et présentiel est un véritable changement de rythme, auquel nous n’étions pas forcément habitués auparavant, et qui n’est pas sans conséquence sur notre bien-être.

    Car le télétravail, même s’il peut conduire à allonger la journée de travail de certains salariés et conduire à l’ épuisement professionnel , apporte à d’autres un confort inégalé. Car être en télétravail, c’est une bien moindre course contre la montre. Les temps de pause chez soi et sur le lieu de travail n’ont rien à voir.

    “Quand vous êtes chez vous pour travailler, vous pouvez prendre le temps du petit déjeuner , vous n’aurez pas à le prendre sur un coin de table. Dans la journée, vous pouvez facilement faire des petites pauses, plus régénérantes qu’une seule longue le midi”, souligne la chronobiologiste Claire Leconte , contactée par Le HuffPost .

    Stress des transports

    Par ailleurs, elle estime que ce problème est “plus marqué chez les personnes dépendantes de transports en commun pour des temps relativement longs, comme ceux en Île-de-France, mais aussi dans les grandes métropoles comme celles de Lyon ou Marseille”.

    Et pour cause: en télétravail, pas besoin de courir pour attraper son bus ou de traverser sept couloirs entre deux métros. À cela s’ajoute le fait qu’une heure de transport en moins par jour, c’est aussi une nuit de sommeil plus longue. Sans parler du stress inhérent aux transports. “Vous n’avez pas le stress de risquer de louper votre transport en commun et d’arriver en retard”, indique Claire Leconte.

    Autre point non négligeable permettant d’expliquer la fatigue qui suit une journée en présentiel, lorsque l’on s’est habitué au calme de son logement: celui de la déconcentration liée aux collègues ou à l’activité dans l’entreprise. “Vous êtes moins tenu par les horaires et moins déconcentré que quand vous avez des collègues autour de vous qui ont quelque chose à dire ou à demander. C’est donc une gestion de votre temps très différente, mais aussi pas mal de stress évité, qui lui aussi est une source de fatigue, d’autant plus qu’il intervient sur la qualité de votre sommeil”, explique la chronobiologiste.

    Évidemment, cela ne concerne pas tout le monde. Les parents qui travaillent entourés de leurs enfants dès 16h30 ou les salariés qui doivent partager la même pièce que leur conjoint au téléphone toute la journée, sont forcément tout autant, voire plus, déconcentrés que ceux qui se rendent sur leur lieu de travail.

    Port du masque

    Autre hypothèse qui pourrait expliquer cette fatigue soudaine: le port du masque. Pour les Français qui ne sont pas habitués à le porter toute la journée, contrairement aux soignants, maux de tête, fatigue, étourdissements peuvent être constatés, comme souligné par Le Parisien . “C’est effectivement très compliqué pour la respiration, cela demande des efforts (...) Avec cette crise, les Français se rendent compte que c’est désagréable, surtout pour le grand public, qui n’a pas l’habitude d’en porter”, explique Céline Laville, soignante au CHU de Poitiers, présidente de la Coordination nationale infirmière.

    La mise en place du couvre-feu à 18h n’a pas forcément arrangé les choses en ce qui concerne la fatigue, car il faut tenter d’organiser sa journée de manière condensée. Aller au travail puis courir pour faire ses courses avant que les magasins ferment n’est pas de tout repos. Un “stress supplémentaire”, selon Claire Leconte, pour qui le télétravail, lorsqu’il est fait dans de bonnes conditions, permet réellement d’améliorer le bien-être.

    À voir également sur Le HuffPost: Vous avez mal au dos en télétravail? Cette posture y est sûrement pour quelque chose

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      L'Ordre des médecins alerte sur un "protocole anti-Covid" qui circule sur internet

      AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 14:58 · 3 minutes

    Le Conseil national de l’Ordre a écrit à la Haute autorité de santé (HAS) et à l’Agence du médicament (ANSM) (image d

    CORONAVIRUS - L’Ordre des médecins a alerté sur un “protocole”, qui circule depuis quelques jours sur internet et qui est censé prévenir le Covid grâce à des substances, comme les huiles essentielles ou l’hydroxychloroquine , sans efficacité prouvée contre la maladie.

    “Le Conseil national de l’Ordre (Cnom) a écrit à la Haute autorité de santé (HAS) et à l’Agence du médicament (ANSM) pour leur demander de vérifier la conformité de ce protocole avec les données acquises de la science”, a indiqué ce jeudi 11 février  à l’AFP un porte-parole du Conseil.

    Cette “proposition thérapeutique pour soigner la Covid-19 en phase précoce” émane de la “Coordination Santé Libre”, qui affirme représenter 30.000 médecins.

    Largement relayés sur les réseaux sociaux, des tableaux - comme dans le tweet ci-dessous, détaillent un “protocole” mentionnant notamment sophrologie, zinc, vitamine C, homéopathie, vitamine D, ivermectine, hydroxycholoroquine...

    Le collectif de médecins No Fake Med ―qui lutte contre la désinformation dans le domaine de la santé― a estimé que “la présentation d’un protocole thérapeutique en l’absence de preuves d’efficacité et de rapport bénéfices-risque positif démontré chez les patients constitue une mise en danger de la vie d’autrui”.

    De plus, y sont proposées “des associations de médicaments contre-indiquées et donc dangereuses”, ajoute le collectif dans un communiqué jeudi. “Certains traitements peuvent s’avérer toxiques, et leur inefficacité sur l’infection à Sars-CoV-2 peut entraîner un retard de prise en charge et sont susceptibles d’aggraver le pronostic de cette pathologie potentiellement mortelle”.

    A l’exception d’un corticoïde , aucune substance listée n’a jusqu’à présent fait la preuve de son efficacité ni préventive ni curative contre le Covid, alors que les chercheurs du monde entier cherchent un traitement efficace depuis plus d’un an. Actuellement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé les corticoïdes “chez les patients atteints d’une forme sévère ou critique”.

    Prudents, les auteurs du protocole affirment qu’il ne s’agit “pas de prescriptions, ni de recommandations, mais d’un retour d’expériences de terrain des médecins de la Coordination Santé Libre” et que “cela ne peut être pris ou conseillé en auto-médication”.

    Ce “protocole” a été relayé notamment par l a députée ex-LREM Martine Wonner via Twitter mais aussi lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale mercredi, suscitant l’exaspération du ministre de la Santé Olivier Véran. Martine Wonner avait affirmé l’an dernier que les masques ne servaient à rien contre le Covid.

    À voir également sur Le HuffPost: Contre la déprime du Covid, une “rage room” pour tout casser aux États-Unis

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      A l'Open d'Australie, le match de Nadal perturbé par une spectatrice

      Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 14:48 · 2 minutes

    Rafael Nadal décroche une place au troisième tour de l

    TENNIS - Alors que l’Open d’Australie se déroule depuis lundi avec un protocole sanitaire très scrupuleux , mais qui permet le retour du public dans les tribunes , certains spectateurs semblent en avoir perdu leur moyen.

    Illustration ce jeudi 11 février lors du deuxième tour de Rafael Nadal face à l’Américain Michael Mmoh.

    L’Espagnol a été perturbé par une scène assez invraisemblable au sein de la Rod Laver Arena. Une femme vraisemblablement alcoolisée a crié à plusieurs reprises au moment du service de L’Espagnol. L’arbitre lui a demandé de se taire, avant qu’elle n’enchaîne plusieurs doigts d’honneur en direction du numéro deux mondial comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous.

    Ce dernier, assez surpris, a pris la situation avec humour. Il lui a demandé avec un grand sourire si ce geste lui était destiné. La spectatrice, placée dans son axe de vue, a finalement été évacuée des tribunes pour permettre au match de reprendre son cours.

    “Je ne la connais pas et, honnêtement, je n’ai pas envie de la connaître”, a commenté Rafael Nadal sur le court à la fin du match. Durant l’incident, il s’en est également amusé, demandant à la spectatrice si elle avait bu.

    Quelques instants plus tard, il est revenu sur l’incident en conférence de presse.

    Cet incident n’a cependant pas gêné l’Espagnol. Juste après, il a enchaîné trois aces et a fini, malgré des douleurs récurrentes au dos, par l’emporter en trois sets 6-1, 6-4, 6-2. Au 3e tour, il affrontera le Britannique Cameron Norrie (69e), qui a dominé le Russe Roman Safiullin (183e et issu des qualifications), en quatre sets.

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      Contre la déprime du Covid-19, voici une "rage room" pour tout casser

      Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 11 February, 2021 - 14:13

    INSOLITE - Envie de tout casser? Si vous habitez la Californie, cet endroit est fait pour vous. Dans cet État particulièrement touché par la pandémie de coronavirus , une pièce dédiée à la destruction permet de retrouver le moral, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article .

    Créée en 2019, avant le début de l’épidémie, l’entreprise Smash RX (basée à Westlake village, près de Los Angeles) se voulait un remède au stress du quotidien...et depuis 2020, les clients ne manquent pas. Comme cette étudiante qui dit venir tout casser, car son “année de fac est fichue”.

    Depuis un an, la Californie passe de confinements en couvre-feu: avec plus de 45.000 morts depuis le début de la pandémie, l’État est l’un des plus durement touchés du pays.

    À voir également sur Le HuffPost: Skier à Montmartre n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît