• chevron_right

      nnn – Un navigateur de fichiers en CLI qui en a sous le pied

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Monday, 1 April, 2019 - 19:45 · 1 minute

    nnn start

    Si vous faites partie de ces gens qui aiment utiliser des applications simples, légères, mais néanmoins puissantes et modulables, peut-être devriez-vous tester nnn . Il s’agit d’un explorateur de fichiers en ligne de commande, conçu dans le but de fournir une solution légère, ultra optimisée en termes de ressources et facile à prendre en main. Présenté comme ça nous pourrions nous attendre à un truc hyper minimaliste, mais sous ses airs ultra light nnn en a sous le pied, et offre un panel d’options et de possibilités assez impressionnant.

    Pour vous donner une petite idée de ce qui vous attends avec nnn, on relèvera les points suivants :

    • différents modes de vue disponibles (détaillé ou light)
    • un mode « analyse disk » pour afficher le taux d’occupation de vos espaces de stockage
    • une prise en main facilitée (dans le cadre d’un usage courant) par des raccourcis claviers simples à mémoriser (flèches, ~,-,@ etc…)
    • un sélecteur de fichiers (via le plugin neo de vim)
    • et la prise en charge des fichiers par des applications externes à l’aide de l’option « ouvrir avec »

    On notera également :

    • la prise en charge complète des fichiers et des répertoires (créer, copier, supprimer ou renommer )
    • une option de transfert ftp
    • la possibilité de lister et de manipuler des archives compressées
    • la possibilité de renommer en masse des fichiers (via vidir)
    • la possibilité d’utiliser ou d’ajouter des scripts personnalisés
    • la possibilité d’analyser les données de certains médias via mediainfo et exiftools
    • une option de prise de notes
    • la possibilité d’éditer les fichiers textes

    Et bien d’autres choses encore….

    Je ne vais pas m’attarder plus longtemps sur le sujet, dans la mesure où je suis encore en train de découvrir cette application que je vous recommande chaudement. franchement elle est très sympa et cerise sur le gâteau, elle est multi-plateformes. Ça tourne sur à peu près tout Windows et OS X compris.

    Si vous tournez sur Ubuntu et que vous voulez tester la bête il suffit d’entrer ceci dans votre terminal :

    sudo apt install nnn

    Pour le reste vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur la page Github du projet .

    Amusez-vous bien!

    source : lamiradadelreplicante.com

    • chevron_right

      Aide-mémoire Terminal : DPKG (Debian Package)

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Saturday, 30 March, 2019 - 21:09 · 3 minutes

    dpkg (Debian package) est un outil bas niveau utilisable en ligne de commande, conçu pour la gestion des paquets .deb sous Debian et dérivés. Il permet en autres l’installation, la suppression et la gestion des paquets Debian (.deb), mais aussi la gestion de paquets provenants de sources extérieures aux dépôts apt. dpkg peut également s’avérer utile (voir indispensable) pour intervenir sur un conflit, un blocage d’apt, ou sur la gestion d’un paquet possédant beaucoup de dépendances. Ne gérant pas ces dernières il permet en effet d’intervenir sur un paquet sans bouleverser ses dépendances. Il est d’ailleurs assez souvent utilisé par Synaptic et d’autres gestionnaires d’applications. Enfin dpkg permet d’obtenir pas mal d’informations sur les paquets installés, voir même au besoin d’en recréer un depuis une application déjà installée. Je pose ici quelques commandes que j’utilise régulièrement et comme d’habitude n’hésitez pas à intervenir dans les commentaires pour une éventuelle correction ou pour un complément d’info. Je sais comment et quand je dois les utiliser, mais j’avoue que parfois l’idée que je m’en fais (le descriptif) ne correspond pas toujours à la façon dont elle agissent réellement. Donc n’hésitez pas.

    Installation de paquets :

    • Installer un paquet au format .deb :
    ~$ sudo dpkg -i [paquet.deb]
    • L’option -R (recursive) installera l’ensemble des paquets présents dans un répertoire et ses sous-répertoires) :
    ~$ sudo dpkg -i -R *.deb

    NB : Les deux commandes suivantes m’ont souvent aidé quand une installation c’était mal passée et que quelque chose était manquant ou flingué.

    • Compléter l’installation d’un paquet qui nécessite des dépendances non satisfaites :
    ~$ sudo apt install -f
    • Reconfiguration de dpkg et pour faire simple, des paquets cassés. Peut être associé (et ou complété) par apt install -f :
    ~$ sudo dpkg --configure -a 

    NB : Si un paquet refuse de s’installer il est possible de forcer la chose à l’aide de certaines options, mais je ne vais pas les lister ici. Cela présente des risques qui bien souvent n’en valent pas la peine. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet vous pouvez jeter un œil sur cet article .

    Suppression de paquets :

    • Supprimer un paquet mais pas les fichiers de configuration associés :
    ~$ sudo dpkg -r [paquet.deb]
    • Supprimer un paquet et les fichiers de configuration associés :
    ~$ sudo dpkg -P [paquet.deb]

    !!! La commande suivante peut être dangereuse et ne doit être utilisée que dans des contextes bien particuliers. Je la liste quand même car elle m’a déjà sorti de la panade, mais soyez prudents et renseignez-vous avant de l’utiliser !!!

    • Forcer la suppression d’un paquet et de ses fichiers de configuration quand apt se trouve bloqué par exemple :
    ~$ sudo dpkg --force-all --purge [paquet.deb]

    Lister et rechercher ses paquets :

    • Afficher la liste complète des paquets installés sur le système (peut être redirigé dans un fichier texte via >> list.txt ) :
    ~$ dpkg -l
    • Vérifier la présence et l’état d’un paquet :
    ~$ dpkg -l [paquet]
    • Lister l’ensemble des paquets liés à une application :
    ~$ dpkg -l *nom_du_paquet*
    • Afficher la liste paquets contenant le fichier relatif au terme de recherche) (je ne sais pas comment la décrire de manière moins bancale :)) :
    ~$ dpkg -S [paquet]

    Aide :

    ~$ man dpkg (manuel de dpkg)
    ~$ dpkg --help (aide de dpkg)

    Voilou. La liste est courte mais pour le moment je n’ai jamais eu besoin de plus.

    source : doc.ubuntu-fr.org

    Dernière modification le 30/03/2019 22h00

    • chevron_right

      Aide-mémoire Terminal : APT (Avanced Packaging Tool)

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Wednesday, 27 March, 2019 - 22:55 · 2 minutes

    Salut mes choupinoux(nettes). J’inaugure une suite de billets qui ne vont pas obligatoirement vous intéresser, mais qui auront l’avantage d’être là quand j’en aurais besoin. Le terminal est un outil formidable certes, mais il faut bien se rendre à l’évidence cela demande un minimum de mémoire. À moins d’être une brutasse ou de l’utiliser tous les jours, il est parfois difficile de se rappeler de tout ce dont on a besoin. J’ai donc crée une catégorie « Aide-mémoire », qui va me permettre de lister dans l’étable les commandes et les applications en CLI que j’utilise assez souvent. Si en utilisation courante un « man » ou un « –help » font largement l’affaire, cela me sera surtout utile en cas de réinstallation. Il y a toujours quelques softs ou réglages dont je ne me souviens plus et les avoir sous la patte me fera gagner du temps. Le but n’est donc pas d’approfondir les commandes et les options que je vais lister ici, mais de disposer d’un petit kit correspondant à mes besoin réels (le contenu pourra donc évoluer avec le temps). Je commence avec APT et je vous fais de gros bisous.

    APT (Avanced Packaging Tool)

    APT (Avanced Packaging Tool) est un gestionnaire de paquets et de mises à jour complet. Disponible sur un grand nombre de distributions GNU/Linux, il a été conçu dans le but de vous permettre d’installer, de supprimer et de mettre à jour votre système, vos sources et vos applications.

    Recherche et installation de paquets :

    • Rechercher un paquet :
    ~$ apt search [paquet]
    • Installer un paquet :
    ~$ sudo apt install [paquet]
    • Régler des éventuels problèmes de dépendances manquantes avec dpkg :
    ~$ sudo apt install -f 

    Mises à jour :

    • Rechercher des mises à jour :
    ~$ sudo apt update
    • Installer les mises à jour :
    ~$ sudo apt ugrade
    • Supprimer/installer et mettre à jour les paquets :
    ~$ sudo apt full-upgrade
    • Effectuer la fonction upgrade en améliorant la gestion des dépendances pour les nouvelles versions de paquets :
    ~$ sudo apt dist-upgrade

    Suppression de paquets et nettoyage :

    • Désinstaller un fichier et purger les fichiers de configuration :
    ~$ sudo apt remove [paquet] --purge
    • Désinstaller un paquet et les dépendances inutilisées (peut être associé à –purge) :
    ~$ sudo apt autoremove [paquet] 
    • Supprimer les paquets périmés dans le cache apt :
    ~$ sudo apt autoclean 

    Informations paquets et dépendances :

    • Lister les paquets installés ( >> fichier.txt peut rediriger le résultat dans un fichier .txt) :
    ~$ sudo apt -l
    • Afficher les détails d’un paquet :
    ~$ sudo apt show [paquet]
    • Lister les dépendances d’un paquet :
    ~$ sudo apt depends [paquet]

    Gestion des sources :

    • Modifier les sources .list :
    ~$ sudo apt edit-sources

    Aide :

    ~$ man apt (manuel d'apt)
    ~$ apt --help (aide d'apt)

    Extras :

    ~$ apt moo (parce que les vaches c'est cool!)
    ~$ apt moo moo
    ~$ apt moo moo moo

    NB : L’option « -y » associée aux différentes commandes permet de ne pas avoir à confirmer la commande par o/n , y/n .

    Certains problèmes rencontrés avec apt peuvent être résolus à l’aide de dpkg , qui aura sa page très bientôt. Je vous renverrai dessus quand elle sera dispo.

    source : https://doc.ubuntu-fr.org/apt-cli h

    Dernière modification le 30/03/2019 à 23h15

    • Changement de mise en page.
    • Modification des descriptions dist-upgrade et auto-clean.
    • chevron_right

      Draw On Your Screen – Une extension GNOME Shell amusante

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Friday, 22 March, 2019 - 20:01 · 2 minutes

    Vous connaissez bien ma devise maintenant. Si c’est utile c’est bien, si c’est inutile c’est indispensable ! L’extension GNOME Shell que je vais vous présenter rapidement dans ce billet répond très bien à ce critère, dans la mesure où si pouvoir dessiner sur son écran ne sert fondamentalement à rien, que peut il y avoir de plus cool?!! Sans doute pas mal de choses, mais à cet instant précis je ne vois pas quoi! Draw On Your Screen, c’est son nom, est une extension pour GNOME Shell conçue dans le but de vous permettre de dessiner ou d’écrire sur votre écran. Cela faisait un moment que je n’avais pas eu envie de tester une extension GNOME, mais celle-là m’a attiré car je l’ai trouvée bien faite et très amusante. Si ça vous tente voyons vite fait comment ça marche.

    Pour commencer il va falloir chercher la bête sur cette page , et vérifier la compatibilité de cette dernière avec votre version de GNOME Shell. Ça va de la 3.26 à la 3.32 je crois, ce qui ne vous empêche pas de tester avec d’autres versions. Parfois ça marche quand même.

    Si vous ne l’avez pas installée directement depuis la page de l’extension téléchargez l’archive et décompressez la dans le répertoire suivant ~/.local/share/gnome-shell/extensions et IMPORTANT renommez le dossier de la sorte : drawOnYourScreen@abakkk.framagit.org (sinon ça ne fonctionne pas).

    Quand tout est en place lancez un ALT + F2 et entrez R dans le champs requis, suivi de ENTER pour relancer GNOME Shell.

    Si tout est OK vous n’avez plus qu’à activer l’extension en passant par GNOME Tweak Tools (Ajustements).

    Pour commencer à dessiner il suffit d’appeler l’extension à l’aide de la combinaison super + alt + D

    Vous pourrez alors faire des jolis ronds fins :

    ou épais :

    des carrés ou des rectangles :

    et si vous préférez les lignes pas de soucis :

    Enfin comme le montre l’image d’illustration du billet vous pouvez également dessiner à main levée et si vous le souhaitez vous disposez aussi d’un mode texte :

    La sélection des différents modes se fait à l’aide du middle click et pour effacer vos œuvres vous pouvez utiliser la combinaison super + alt +E .

    Pour quitter l’application utilisez à nouveau super + alt + D .

    Bien entendu vous pouvez choisir différentes couleurs, les raccourcis clavier sont configurables et vous disposez d’un certains nombres d’options supplémentaires dans le menu de l’application, que je vous laisse découvrir par vous même.

    Pour résumer ça ne sert pas à grand-chose (quoique), mais c’est bien foutu et ça a le mérite d’exister. D’autres applications font la même chose, mais l’idée de pouvoir le faire à l’aide d’une simple extension est suffisamment intéressant pour que l’on s’y attarde.

    C’est bien pour finir la semaine :D

    Amusez-vous bien!

    source

    • chevron_right

      zRam – Un kernel module qui peut être utile

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Wednesday, 20 March, 2019 - 18:10 · 4 minutes

    Si vous possédez une machine récente embarquant beaucoup de mémoire vive, zRam (ex Compcache) est un module présent dans le noyau Linux dont vous n’aurez sans doute pas à vous préoccuper. En revanche si vous tournez sur un vieux clou et que vous sentez qu’il rame un peu (oui je sais elle est facile celle-là), vous pouvez tenter le coup et essayer d’optimiser un peu votre mémoire vive.

    Pour ceux qui ne le savent pas encore les fameuses barrettes de RAM (Random Acces Memory) présentes dans vos ordinateurs, permettent le stockage temporaire de certaines informations afin que votre système puisse y accéder plus rapidement. Quand vous lancez un programme par exemple, celui-ci se charge dans la mémoire vive et pourra au besoin être rappelé et relancé plus vite. C’est très intéressant dans la mesure où l’accès à la mémoire vive est plus rapide que sur un disque dur traditionnel, car contrairement à vos barrettes de RAM celui-ci fonctionne à l’aide d’éléments mécaniques. Le petit bras que vous entendez grattouiller quand vous bossez. En revanche quand une certaine quantité de mémoire vive est occupée son contenu va être déplacé sur le disque dur, qui va alors commencer à swapper. Une zone de celui-ci, le swap, est entièrement dédiée à cette tâche.

    Si vous avez bien suivi vous comprenez qu’à se stade vous allez perdre un peu en performances et qu’il peut être intéressant d’optimiser votre RAM afin que celle-ci dump le plus tard possible vers le swap. Pour cela vous avez *deux solutions. Si c’est possible matériellement vous en ajoutez et si ça ne l’est pas vous compressez. C’est la que zRam entre en jeu. Il s’agit d’un module présent nativement dans le noyau Linux, qui permet une fois configuré de compresser les instructions déjà présentes en RAM afin de disposer de plus d’espace pour les suivantes. En un sens cela permet d’augmenter virtuellement la quantité d’espace mémoire disponible. Bien entendu et je le précise car je sais que vous êtes rusés, la mémoire compressée va être de ce fait un peu plus lente. Cela va demander aussi un tout petit peu plus de boulot au CPU, qui devra compresser et décompresser les instructions avant de les traiter. Malgré tout le gain est réel et le ratio restera positif si on compare à un disque dur traditionnel.

    La deuxième question que vous pourriez vous poser c’est de savoir si zRam peut-être utile avec un SSD, qui lui ne fonctionne pas avec des éléments mécaniques. Je dirais oui et non. Tout dépend de votre configuration et de votre utilisation. Si vous avez assez de RAM pour que votre SSD n’ait pas à swaper je dirais que vous n’en avez pas besoin. Dans le cas contraire vous pourriez commencer à y réfléchir, car même si les SSD d’aujourd’hui sont moins fragiles que ceux de première génération, swaper dessus activement ne doit pas être très bon à moyen terme. Ça multiplie les cycles d’écriture et je pense, mais c’est un avis personnel, qu’il peut claquer plus vite.

    Donc en résumé si vous n’avez pas assez de RAM ou si vous ne voulez pas swaper sur votre SDD, activer zRam peut s’avérer utile d’autant plus qu’il n’y a pas grand chose à faire. Il suffit d’entrer ceci dans votre terminal :

    sudo apt install zram-config

    Normalement vous n’avez rien d’autre à faire, mais assurez quand même que les modifications aient été prises en compte à l’aide de la commande suivante :

    cat /proc/swaps

    ou :

    swapon -s

    Chez moi par exemple, si zRam n’est pas activé j’ai le retour suivant :

    Comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessus le retour m’indique que le swap est en un bloc, donc zRam n’est pas actif. Si vous êtes dans ce cas là entrez ceci dans votre terminal :

    sudo service zram-config start

    Comme vous pouvez le constater ce n’est plus la même chose. les différents espaces sont compressés (ils correspondent aux nombres de cœurs processeurs) et que tout est en place.

    On peut le voir également dans l’analyseur de disque.

    Si pour une raison spécifique vous souhaitez revenir en arrière et désactiver zRam, il suffit d’entrer ceci dans votre terminal :

    sudo swapoff /dev/zram1
    sudo zramctl --reset /dev/zram1

    Voilà. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça peut servir.

    *Si vous tournez sur un SSD avant de compresser il peut être intéressant de vous intéresser aux paramètres swapiness. Sur Ubuntu par exemple, le système est prévu pour dumper et commencer à swapper lorsque la RAM affiche un taux d’occupation de 40%. Si sur un serveur cela peut s’avérer utile, c’est un peu moins cohérent sur un PC de bureau. Laisser 60% de RAM inutilisée n’a pas de sens. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet vous pouvez jeter un œil là-dessus .

    Amusez-vous bien!

    • chevron_right

      FEH – une visionneuse d’images X11 pour votre terminal

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Thursday, 7 March, 2019 - 20:48 · 1 minute

    FEH – Catcop

    Si vous aimez les applications légères, puissantes, et que vous n’avez pas encore trouvé une visionneuse d’image répondant à ces critères, peut-être devriez-vous tester FEH . Il s’agit d’une visionneuse d’images X11 utilisable depuis votre terminal, qui sous ses airs simplistes en a pas mal sous le capot.

    Parmi les options disponibles on peut citer celles-ci :

    • Génération d’un aperçu des images présentes dans un dossier ou sous-dossier, sous formes de vignettes cliquables (ou non).
    • Lancement d’un diaporama avec un timing personnalisé.
    • Affichage de diverses infos sur les images dont les données EXIF.
    • Possibilité de lister les fichiers ( à la manière ls ) présents dans un répertoire.
    • Ouverture des fichiers images dans des fenêtres séparées (mode multi-fenêtres).
    • Diverses options d’édition.
    • Support http/ftp via libcurl.
    • Configuration d’un fond d’écran (en slide ou statique).
    • La prise en charge d’un grand nombre de formats images.
    • La possibilité de paramétrer un grand nombre d’action via des scripts shell.
    • Et tout ça depuis votre terminal!

    La liste n’est pas exhaustive et FEH peut aller vraiment beaucoup beaucoup plus loin, pour peu que l’on s’attarde dessus. Les options sont vraiment très nombreuses.

    On précisera également qu’une fois les images ouvertes, vous pourrez aussi accéder à pas mal d’options depuis un menu contextuel disponible via un clic droit.

    Alors ce n’est certainement pas la visionneuse d’images que tout le monde choisira, mais si vous voulez un truc souple, solide, léger et en ligne de commande, vous ne pouvez pas passer à côté sans tester. Si vous aimez les environnements de type Fluxbox ou Openbox vous allez adorer FEH.

    Je vous laisse le lien vers un manuel en ligne (un « man feh » depuis votre shell fait aussi l’affaire) et je vous laisse découvrir tout ça tranquillement.

    Amusez-vous bien et bon weekend mes poulettes!

    • chevron_right

      OnionShare partagez facilement des fichiers via TOR

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Saturday, 23 February, 2019 - 23:19 · 3 minutes

    Vous n’avez pas besoin d’être coupable de quoi que ce soit pour avoir envie de partager des fichiers ou des dossiers de manière discrète et anonyme. Le simple fait de vouloir préserver votre vie privée est une raison largement suffisante et parfaitement légitime. Si vous êtes dans ce cas de figure, que vous souhaitez partager les photos de mémé à la plage avec vos proches et ce, en toute sécurité, peut-être qu’OnionShare va vous intéresser. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit en gros d’une application conçue dans le but de vous permettre des partager des fichiers de manière safe et anonyme en utilisant le réseau TOR. Voyons vite fait comment ça tourne.

    Au niveau de l’installation, si vous tournez sur Ubuntu ce n’est pas bien compliqué dans la mesure où OnionShare est disponible depuis la logithèque. Vous pouvez aussi passer par la page Github du projet où un PPA est proposé. À vous de voir ce que vous préférez.

    Une fois que vous avez installé la bête et si vous voulez faire simple, il faudra également avoir le navigateur TorBrowser installé sur votre machine. Pour plus de sécurité et pour avoir remarqué que la version de TorBrowser proposée sur la 18.04 LTS bug un peu, je vous conseille de le télécharger (en version US pour brouiller encore plus les pistes) depuis cette page .

    Si tout est en place (et si j’ai tout compris) vous allez commencer par lancer TorBrowser, qui va en quelque sorte assurer le service de routage utile au serveur web provisoire que va générer OnionShare. Corrigez-moi si je me trompe hein ;)

    Vous devriez alors avoir une fenêtre semblable à celle-ci :

    dans laquelle vous allez pouvoir déposer les fichiers à partager.

    Après avoir cliqué sur la touche « Démarrer le serveur » vous pouvez constater que la connexion a été établie et qu’un lien en .onion a été généré. C’est celui que vous allez transmettre à votre correspondant.

    Ce dernier n’aura plus qu’à réceptionner le lien, pour l’entrer à son tour dans TorBrowser afin d’accéder à la page téléchargement. Quand il va le lancer une connexion entre votre machine et la sienne va s’établir, et le transfert via TOR démarre. Une fois que celui-ci s’achève le serveur disparaît du web dans la foulée.

    C’est super car vous n’avez plus besoin d’uploader au préalable vos fichiers sur un service tiers. Le partage se fait d’une machine à l’autre et il n’y a pas (à ce que je sache) de limite de taille.

    L’autre point intéressant c’est que le seul accès autorisé pour votre correspondant est le fichier. Il n’aura pas accès à une partie ou à l’intégralité d’un répertoire partagé où se trouverait ce dernier.

    Bref ce n’est pas super récent et pas mal d’entre-vous doivent déjà connaître ce service, mais si ça n’est pas le cas vous pouvez tester. Ça ne coûte rien.

    Précisions importantes!

    Si l’application est sécurisée, le partage du lien vers votre correspondant doit l’être également . Sinon ça ne sert à rien. Il faudra bien entendu utiliser un service de messagerie qui tienne la route pour le transmettre.

    Ne prenez pas non plus le caractère anonyme et ultra sécurisé pour argent comptant. Si vous faites quelque chose de suffisamment grave pour qu’on s’intéresse à vous, je n’ai aucun doute sur le fait que les autorités sauront vous retrouver. Et vous l’aurez sans doute mérité ;)

    Amusez-vous bien!

    • chevron_right

      TLP/TLPUI quelques réglages intéressants

      Noireaude · news.movim.eu / LaVacheLibre · Monday, 18 February, 2019 - 23:18 · 6 minutes

    TLPUI

    Sur mon précédent Laptop je n’étais très attentif à la gestion de l’alimentation et de la batterie, dans la mesure où celle-ci était amovible. La plupart de temps mon laptop fonctionnait sur secteur et la batterie a passé le plus clair de son temps dans le sac. Je suis de ceux qui achètent un PC portable pour le gain de place, mais qui en font un usage sédentaire. Avec ma nouvelle machine je suis toujours aussi sédentaire, mais à mon grand regret la batterie n’étant pas amovible je dois faire avec. Je me suis donc intéressé à la façon dont je pouvais gérer et optimiser tout ça. Comme c’est un peu le gratin dans le domaine, j’ai regardé de plus près les options avancées de TLP et j’ai testé au passage son GUI dont j’ignorais encore l’existence il n’y a pas si longtemps. Il y a quelques options vraiment pas mal quand on fouine un peu.

    Outre la durée de vie de la batterie, ce qui m’a poussé à m’intéresser aux options de TLP (qui de base sont ajustées de manière assez efficace pour qu’on ait pas à y toucher) c’est la gestion de la température. On a beau vous dire que l’autonomie de votre nouvelle machine va être tout simplement énorme, vous n’allez pas passer quatre heures et ce même en usage normal, sans devoir jouer du cordon. Pour moi qui suit planté devant pendant des heures ça passe vite et si on veut faire bien, à savoir maintenir un niveau de charge optimal se situant en 40 et 80%, ça devient sportif. J’ai déjà le museau collé au compteur dès que je prend la bagnole, alors si je dois plus le coller sur la jauge de mon PC je vais frôler la crise de nerf.

    J’ai donc transigé en partant du principe que de nos jours une batterie c’est « intelligent » et que par conséquent si je reste sur secteur, une fois à 100% la charge sera suspendue et ne reprendra qu’une fois que le niveau baisse. Je me suis dit aussi que ça limitera les cycles, même si maintenir un niveau de charge élevé n’est pas forcement recommandé pour la durée de vie de la batterie. Bref, il n’y a pas de bon compromis en fait. Ou le nez sur la jauge, ou du 100% la plupart du temps. J’ai donc effectué un cycle de charge complet et là j’ai constaté par hasard une augmentation de la chaleur d’environ 30 degrés. En charge (processeur/GPU) normale sensors m’indique environ 30°, alors que sur secteur je passe en moyenne à 60°.

    Dans un premier temps je me suis dit que c’était normal, car une batterie qui charge ça chauffe. On le sait. Sauf qu’une fois à 100% ça ne baisse plus. J’ai lancé un watch -n 30 sur sensors et j’ai surveillé un bon bout de temps, mais rien à faire. J’ai essayé d’être pragmatique et j’ai considéré dès lors que pour un PC Gamer 60° ce n’était sans doute pas excessif. J’ai lancé quelques vidéos HD toujours en surveillant et ça semblait plafonner à ces températures. C’est alors que je me suis rappelé que TLP était installé sur ma machine et que les températures en mode BAT (batterie) devaient être plus basses du fait qu’il privilégie l’autonomie en bridant les perfs. J’ai alors décidé de jeter un œil aux réglages en me servant du GUI et j’ai trouvé quelques options intéressantes.

    J’ai tout d’abord entré la commande suivante pour voir si TLP était réellement actif :

    sudo tlp-stat -s

    ce qui m’a été confirmé par le retour suivant :

    +++ TLP Status
    State = enabled
    Last run = 21:26:33, 1 sec(s) ago
    Mode = battery
    Power source = AC

    On peut voir au passage que je suis en mode BAT (batterry) alors que la source d’alimentation est sur AC (courant alternatif), ce qui est très intéressant pour moi. Je suis en effet parti du principe que la puissance de ma machine était largement suffisante quand je l’utilise sur batterie et que par conséquent je pouvais très bien me contenter de la même chose quand je suis sur secteur.

    Comme le montre l’image ci-dessous TLP le permet :

    Il suffit de s’assurer que l’option TLP_DEFAULT_MODE soit sur BAT (c’est le profil par défaut) et de passer l’option TLP_PERSISTENT_DEFAULT de 0 à 1 avant de sauvegarder le tout. TPL appliquera alors le profil par défaut (BAT) même quand la machine tournera sur secteur.

    Après avoir avoir appliqué cette option la température a déjà baissé de 20° pendant que la batterie se recharge. Ça me va très bien comme ça.

    On peut bien entendu choisir l’inverse et délaisser le mode BAT pour le mode AC quand la machine tourne sur batterie. Vous ne briderez pas les performances de votre machine une fois la prise secteur débranchée, mais vous perdrez bien entendu énormément en autonomie. À vous de voir ce qui vous convient en fonction de ce dont vous avez besoin à l’instant T.

    Comme je l’ai évoqué plus haut, la nouvelle génération de batteries présentes sur nos machines ont un niveau de charge optimal se situant aux alentours de 40 à 80% (c’est pareil pour vos smartphones). Si on effectue à chaque fois une recharge complète sa durée de vie sera d’à peu près 300/500 cycles, mais si on s’astreint à rester dans la tranche 40/80 elle durera 2 à 3 fois plus longtemps. Comme c’est fastidieux personne ne le fait vraiment sur le long terme, mais là encore TPL peut nous aider et s’en charger (qu’il est bon ce jeu de mot).

    Vous pouvez indiquer les seuils de charge mini/maxi dans la section ThinkPad Battery et il s’occupe de tout. Vous n’aurez plus à vous en soucier et votre batterie restera dans la fourchette optimale. Génial non?!

    J’ai remarqué une autre section très intéressante, car elle m’a permis de désactiver le Bluetooth une fois pour toute, ce qui si on en croit cette discussion issue des forums Ubuntu n’est pas chose facile.

    Comme vous pouvez-le voir sur la capture ci-dessous, la section « radio » permet de choisir d’activer ou de désactiver (à l’arrêt ou au démarrage) certains modules, dont le bluetooth ou le wifi.

    J’ai également procédé au passage à un réglage dans l’onglet « Processor », pour demander à TLP d’utiliser les même réglages qu’en mode batterie (balance_performance), car cela me suffit amplement.

    Il y a pas mal d’autres réglages, mais pour le moment je suis à peu près satisfait par ceux que j’ai affiné. J’ai ce qu’il me faut en ressources et je sais qu’au besoin j’en ai encore sous le pied. La température de mon PC est à un bon niveau sur secteur, la charge se fait de manière optimale, automatiquement et le bluetooth s’est fait la malle jusqu’à ce que je lui dise de revenir.

    La dernière chose à laquelle je dois m’atteler c’est la vitesse de mes ventilateurs. J’ai l’impression qu’ils tournent mieux sous Windows que sous Linux (où il ont l’air d’être plus lents). Mais ça c’est autre chose et TLP ne peut rien faire.

    En ce qui concerne le GUI de TLP c’est pas mal, mais ça ne fait rien de plus que l’édition du fichier. C’est juste plus lisible, plus pratique, ce qui est déjà très bien.

    Si vous préférez l’édition à la patte ceci fait très bien l’affaire :

    sudo gedit /etc/default/tlp 

    ou

    sudo gedit /etc/default/tlp.conf

    Amusez-vous bien!